Erratique a écrit :Eve Tanelorn a écrit :Pour ma part, il m'est arrivé une fois d'en souffrir
Justement, imagine que tout le monde se mette à parler du sujet en question en y allant de son point de vue, sans connaître les faits et les circonstances, je te laisse imaginer les dérives.
Je vois que tu n'as pas retenu la fin de ma phrase, qui signifiait, en gros, que j'estimais normal qu'on en parle. Un procès est une chose publique, surtout en pénal. Normal que les journalistes s'y intéressent, y a pas de sot métier. Et justement, que m'importent les jugements de ceux qui n'y connaissent rien ? J'utilisais le terme "souffrir" dans le sens "subir", parce que je n'y avait pas de part active, mais je souffre bien plus des commentaires désobligeants de proches qui, eux, se croient autorisés à en parler...
Erratique a écrit :Prenons un exemple totalement fictif
Vas-y, je te suis.
Erratique a écrit :une personne à qui tu tiens beaucoup meurt parce qu'un mec a craqué sous la pression et est venu en partiel avec une ceinture d'explosifs et boom. Tu tombes sur un article qui en parle sur le net, et les réactions que tu peux lire sont "ahah, bien fait pour leur gueule, tous des cons ces juristes de toute façon !" et autres "ouais, si Sarko arrêtait d'aller se faire dorer aux Bahamas et prenait un peu plus au sérieux la sécurité", sans compter les "ma bonne dame, y a plus de saisons"...
Pourquoi irais-je lire les réactions ??
De plus, je n'y vois rien de dangereux. Agaçant, voire génant, chiant même, pour être franche, mais rien de plus. Personne ne vient me forcer à lire ça, c'est comme les pubs sur la plupart des sites ou forums que je fréquente, je n'en tiens plus compte. Si ce cas arriverait, ma douleur serait personnel, et les avis même les plus stupides n'auraient aucun effet réel sur quoi que ce soit. Tant qu'ils ne viennent pas hurler à son enterrement...
Erratique a écrit :tous les ivrognes du monde qui se retrouvent pour laisser une trace écrite de leurs débats foireux, accessibles ensuite par les personnes directement concernées par les évènements en question ?
Cela me rappelle avec un certain dégout une personne que j'apprécie dont j'avais "googlé" le nom pour mieux la connaitre...J'étais en effet tombée sur un ramassis d'ivrognes au sens propre, occupés à la traiter de tous les noms. Cet exemple t'a peut-être inspiré ce sujet.
Et alors ? Des envieux... Dès qu'on est visible, on est "en danger", que ce soit en s'affichant à des fêtes branchées ou en s'habillant différemment à la fac... Si l'on se distingue, il faut s'attendre à être remarqué. Et la plupart des personnes que je connais dans ce cas ont la présence d'esprit de se "blinder", et ne pas donner aux commentaires plus d'importance qu'ils n'en ont.
Erratique a écrit :Après, moi je préfère me taire que commenter, me renseigner et écouter l'avis des autres que donner le mien.
Pour reprendre l'exemple tout en haut du message, comment fais-tu pour t'informer de ce qui s'est passé ?
Voyons... Je crois que personne n'irait insulter des étudiants morts dans un journal papier, même gratuit, non ? Y a pa que le net pour se renseigner.
Erratique a écrit :Bon, comme visiblement tout le monde est soit neutre soit contre, je vais aussi devoir y aller de mon plaidoyer : vu les énormités qu'on peut trouver sur certains sites, les commentaires donnent un droit de réponse qui permet parfois de remettre les choses à leur place !
Je sais pas, moi je trie mes sites, et j'ai réussi à parcourir tout VDM sans savoir qu'il existait un moyen de commenter ^^' (et cette nouvelle ne changera pas ma façon de faire) J'ai tendance à préférer la "neutralité" de Bashfr... (et si quelqu'un vient m'apprendre qu'on peut y commenter, il aura changé ma vie ^^')
J'aurais d'autres arguments pour défendre la liberté de commenter, parce que s'attaquer au site de départ...
D'autant que, pour répondre à Tsukiyojin au sujet de l'anonymat, je ne crois pas que ce soit une si mauvaise chose. Face à cette liberté, une partie s'offusquera des écarts, une autre développera naturellement un certain sens de l'éthique, et une minorité abusera. Au final, plus de positif que de négatif donc.
Et pour ceux qui auraient eu la flemme de tout lire, je résume ma pensée : on a plus de chance de se prendre des commentaires désobligeants de la part de proches que d'inconnus, ne serait-ce que pour des raisons de communication, et ces premiers font infiniment plus mal que tout un chacun.