Théorie de la Gravitation Quantique à Boucles
Posté : mar. mai 06, 2008 6:39 pm
La Gravitation Quantique à Boucles est une des théories qui tentent de créer une gravitation quantique, pas conséquent dans la démarche pour trouver la Théorie du Tout.
Je trouve cette théorie intéressante, car même si l'on ne peut être sûr qu'elle soit exacte, elle offre des points de vue intéressants :
Le temps n'existe pas.
Ce que nous appelons "temps" est, tout d'abord, relatif. Le temps sur Terre est différend du temps au niveau de l'orbite d'un satellite, et on doit prendre en compte cela lorsque l'on calcule des distances avec un GPS. Une horloge placée dans un satellite bat plus lentement qu'une placée sur la Terre. Mais lorsque nous effectuons ces mesures, nous mesurons des variables, a, b, c, x, y, z, etc... mais jamais le temps lui-même. Mais cela n'empêche nullement les physiciens de la GQB de faire de prédictions précises. On dit dans la physique classique : "l'objet touchera le sol 5 secondes après son lancer". Avec la QGB, on peut dire "l'objet touche le sol 5 oscillations de pendules après son lancer". Nous comparons toujours une variables avec une autre. Pour cet exemple, ça ne change rien, mais le concept permet de se libérer de toute contrainte sur les formes possibles de l'espace-temps.
La quantification de l'espace
Pour les "supporters" de la Gravitation Quantique à Boucles, l'espace est constitué de minuscules grains. Non, pas les atomes, ni les nucléons ni même les fermions : ce ne sont que des particules de MATIERE. Les quanta spatiaux, si je puis m'exprimer en ces termes, définissent l'espace. Par ailleurs, ils ont minuscules : 10^-105 m/cube, tandis qu'un noyau atomique mesure 10^-15 m, et un atome 10^-10 m.
Cette approche est extrêment utile pour effectuer des calculs théoriques sur les trous noirs, et plus particulièrement sur leur singularité (point central). La singularité est définie par la relativité générale en ces termes : un volume ininiment petit, où les grandeurs deviennent infiniment grandes (courbures de l'espace, densité, température, pression). Bref, difficile de calculer quoi que se soit avec tant d'infinis. Cependant, un calcul tenant compte des particularités de la GQB, et notamment de cette quantification spatiale, la singularité n'existe tout simplement plus. Si l'on effectue un calcul (en tenant compte de la GQB) où une particule test tombe sur un trou noir, la particule continue sa trajectoire sans tenir compte de la singularité, comme si celle'ci avait purement et simplement disparue.
La mécanique quantique avait résolu un problème similaire au dévut de XXe, quand la physique classique exigeait que l'électron tombe sur le noyau, ce qui n'est pas le cas. "Mais en mécanique quantique, l'électron ne tombe pas : il se stabilise sur l'état d'énergie le plus bas et s'y arrête comme si une force répulsive l'y maintenait. ici, c'est un peu la même chose : la particule ne tombe pas sur la singularité, elle se maintient en quelque sorte au dessus d'elle" explique Carlo Rovelli, l'un des inventeurs de la GQB.
Il y a peu de temps, la Gravitation Quantique à Boucles avait permis d'effectuer des calculs théoriques ayant comme cadre les débuts de l'Univers, en éliminant l'originelle singularité qu'est le Big Bang.
Bref, voilà. Un bon bouquin de vulgarisation là-dessus : Qu'est ce que le temps ? Qu'est ce que l'espace ? (si ce n'est le contraire )
Maintenant, je voudrais savoir : qu"en pensez-vous ? Jugez-vous cette théorie utile ou non ?
Exposez votre avis, vos connaissances sur le sujet, les conséquences que cela entraîne...
Salut !
Je trouve cette théorie intéressante, car même si l'on ne peut être sûr qu'elle soit exacte, elle offre des points de vue intéressants :
Le temps n'existe pas.
Ce que nous appelons "temps" est, tout d'abord, relatif. Le temps sur Terre est différend du temps au niveau de l'orbite d'un satellite, et on doit prendre en compte cela lorsque l'on calcule des distances avec un GPS. Une horloge placée dans un satellite bat plus lentement qu'une placée sur la Terre. Mais lorsque nous effectuons ces mesures, nous mesurons des variables, a, b, c, x, y, z, etc... mais jamais le temps lui-même. Mais cela n'empêche nullement les physiciens de la GQB de faire de prédictions précises. On dit dans la physique classique : "l'objet touchera le sol 5 secondes après son lancer". Avec la QGB, on peut dire "l'objet touche le sol 5 oscillations de pendules après son lancer". Nous comparons toujours une variables avec une autre. Pour cet exemple, ça ne change rien, mais le concept permet de se libérer de toute contrainte sur les formes possibles de l'espace-temps.
La quantification de l'espace
Pour les "supporters" de la Gravitation Quantique à Boucles, l'espace est constitué de minuscules grains. Non, pas les atomes, ni les nucléons ni même les fermions : ce ne sont que des particules de MATIERE. Les quanta spatiaux, si je puis m'exprimer en ces termes, définissent l'espace. Par ailleurs, ils ont minuscules : 10^-105 m/cube, tandis qu'un noyau atomique mesure 10^-15 m, et un atome 10^-10 m.
Cette approche est extrêment utile pour effectuer des calculs théoriques sur les trous noirs, et plus particulièrement sur leur singularité (point central). La singularité est définie par la relativité générale en ces termes : un volume ininiment petit, où les grandeurs deviennent infiniment grandes (courbures de l'espace, densité, température, pression). Bref, difficile de calculer quoi que se soit avec tant d'infinis. Cependant, un calcul tenant compte des particularités de la GQB, et notamment de cette quantification spatiale, la singularité n'existe tout simplement plus. Si l'on effectue un calcul (en tenant compte de la GQB) où une particule test tombe sur un trou noir, la particule continue sa trajectoire sans tenir compte de la singularité, comme si celle'ci avait purement et simplement disparue.
La mécanique quantique avait résolu un problème similaire au dévut de XXe, quand la physique classique exigeait que l'électron tombe sur le noyau, ce qui n'est pas le cas. "Mais en mécanique quantique, l'électron ne tombe pas : il se stabilise sur l'état d'énergie le plus bas et s'y arrête comme si une force répulsive l'y maintenait. ici, c'est un peu la même chose : la particule ne tombe pas sur la singularité, elle se maintient en quelque sorte au dessus d'elle" explique Carlo Rovelli, l'un des inventeurs de la GQB.
Il y a peu de temps, la Gravitation Quantique à Boucles avait permis d'effectuer des calculs théoriques ayant comme cadre les débuts de l'Univers, en éliminant l'originelle singularité qu'est le Big Bang.
Bref, voilà. Un bon bouquin de vulgarisation là-dessus : Qu'est ce que le temps ? Qu'est ce que l'espace ? (si ce n'est le contraire )
Maintenant, je voudrais savoir : qu"en pensez-vous ? Jugez-vous cette théorie utile ou non ?
Exposez votre avis, vos connaissances sur le sujet, les conséquences que cela entraîne...
Salut !