[ Galerie ] Rêvelin
Posté : ven. mai 02, 2008 11:04 am
Bonjour je suis un jeune poète de 16 ans. j'aimerais vous montrer ce que je fais pour avoir vos avis, que je trouve très intéressants. Quelques poèmes ont déjà été publiés, malgré tout la plupart sont fait en cours. je tiens à préciser que ce sont TOUS des premiers jets.
N'hésiter absolument pas à m'envoyer des critiques ou des interrogations car certains sont plutôt obscurs ( ce n'est pas honteux de ne pas comprendre ) ... De plus j'aime toute la poésie, la littérature en particulier. Je vous conseille aussi de ne pas vous limiter aux premiers poèmes qui sont d'un style précis, je ne me borne pas à ce genre de poèmes.
Merci d'avance pour vos avis qui me permettront d'avancer
Rêvelin
ps: il y a probablement des fautes d'orthographes.
Mordernition
La façade est bigarrée d’une large cicatrice, les caillots de briques tombent comme une pluie lugubre sur le trottoir. La plaie béante sépare un hôtel particulier d’un immeuble de verre qui lui était accolé. Quelques lambeaux de pierre rattachent ces bâtiments comme des ponts entre modernité et tradition. Un passant s’arrête un pied de part et d’autre, un œil à droite un autre à gauche, en face du signe ésotérique, du dégât infligé. Il contemple la chair d’une Histoire en conflit. Il sort ses instruments de chirurgie, un papier, un crayon et commence l’opération. Il va tenter de recoudre, de ressouder les membres éparpillés. Il reste longtemps mais finalement l’immeuble de verre est orné d’un fronton et l’hôtel d’un antenne.
Le vieillard se détourne il repart satisfait.
Ricochets sonores
la haute montagne
Le discours s’étend sur
Les échos le
remplissent
d’hyperboles de pierre
Elles dé chirent mes lobes et heurtent mes oreilles
Eboulis
d
e
so
ns
dans la plaine encéphale
Hémorragie de L’ouïe le cœur s’atrophie
Un mot m’a tué
organe inévital
Téguments
Pavés disjoints sur la route
Conjoints sous nos pieds
Répercutant les larmes séchées
De l’éther endeuillé
Plip, plop, plouf sous nos semelles
Entre les carreaux de cannelle
Le petit chose naturel se mêle
Au ruisseau mouillant nos orteils
La mémoire saturée du sol de Paris
Se renouvelle de plus belle sous la pluie
Et les chuchotements nets du parti pris
S’effacent avec l’eau ruisselante colibri
Ces morceaux de carrés sillonnent la ville
Faisant marcher touristes pressés et flâneurs tranquilles
Ces bouts de roche accrochent le bout de nos baskets
Trébuchants, les passants passent et les jeunes à casquettes
Jurent en courant contre la pierre agrégée
Et sautent d’un bond sur le passage clouté
Mais la surface rainurée de la cité renommée
Aujourd’hui n’accueille personne, les reliures inondées
Sont parcourues du sang translucide de Paris
Déversé du cadre bleui d’un espace attendri
Voix lactée
Sous le lac étoilé
Des remous embrumés
Essorent mon corps
Sur la sole enterrée
De nos pieds embrassés
Brûle mon trésor
Sourire d’une femme lactée
Gestes embarrassés d’un homme déplacé
Je coule tu voles le décalage se fait
Et sur ma rétine ton visage gravé
Turlupine sans cesse mon cerveau embrasé
O dame de mes ardentes pensées
Daigne respirer d’une lueur fardée
Réveille en mon âme le désir d’une nuit du passé
Et sanglote sur mon bras les peines récoltés
Ne laisse pas croupir un homme trempé
Par les gouttes de cœur que tu as transpiré
Agathe
Agathe, belle azur
Ton regard s’étant au-delà des mers les plus profondes
Et le mien reste fixé sur ton regard
Fascinante, je voudrais voir derrière ce joli mur d’ambre
Et plonger dans ton âme y déposer plusieurs bouts de moi-même
Accepterais-tu, joyeuse pierre bleutée de fondre
Et de me laisser découvrir ta vraie beauté que si peu connaissent
Les frontières de l’illusion dépassées posons-nous au seuil de l’émotion
Qui sait peut-être pourrais-je rentrer si je sonne doucement à la porte de ton cœur
Sache Agathe, que la porte dorée qui scelle mes pensées est toujours prête à être poussée
Et pour toi, tu peux ouvrir sans même frapper
Éphémère éternel
Gouttes de sommeil oubliées
A l’ouverture des fleurs
Seuls quelques vestiges témoignent
du monde enterré
Promenade sur le bord de deux réalités
Espaces sans cesse renouvelés
Seul ton amour est immuable
Et je l’entends dans les bruissements
De la fin de la nuit
A l’éclosion des corolles
N'hésiter absolument pas à m'envoyer des critiques ou des interrogations car certains sont plutôt obscurs ( ce n'est pas honteux de ne pas comprendre ) ... De plus j'aime toute la poésie, la littérature en particulier. Je vous conseille aussi de ne pas vous limiter aux premiers poèmes qui sont d'un style précis, je ne me borne pas à ce genre de poèmes.
Merci d'avance pour vos avis qui me permettront d'avancer
Rêvelin
ps: il y a probablement des fautes d'orthographes.
Mordernition
La façade est bigarrée d’une large cicatrice, les caillots de briques tombent comme une pluie lugubre sur le trottoir. La plaie béante sépare un hôtel particulier d’un immeuble de verre qui lui était accolé. Quelques lambeaux de pierre rattachent ces bâtiments comme des ponts entre modernité et tradition. Un passant s’arrête un pied de part et d’autre, un œil à droite un autre à gauche, en face du signe ésotérique, du dégât infligé. Il contemple la chair d’une Histoire en conflit. Il sort ses instruments de chirurgie, un papier, un crayon et commence l’opération. Il va tenter de recoudre, de ressouder les membres éparpillés. Il reste longtemps mais finalement l’immeuble de verre est orné d’un fronton et l’hôtel d’un antenne.
Le vieillard se détourne il repart satisfait.
Ricochets sonores
la haute montagne
Le discours s’étend sur
Les échos le
remplissent
d’hyperboles de pierre
Elles dé chirent mes lobes et heurtent mes oreilles
Eboulis
d
e
so
ns
dans la plaine encéphale
Hémorragie de L’ouïe le cœur s’atrophie
Un mot m’a tué
organe inévital
Téguments
Pavés disjoints sur la route
Conjoints sous nos pieds
Répercutant les larmes séchées
De l’éther endeuillé
Plip, plop, plouf sous nos semelles
Entre les carreaux de cannelle
Le petit chose naturel se mêle
Au ruisseau mouillant nos orteils
La mémoire saturée du sol de Paris
Se renouvelle de plus belle sous la pluie
Et les chuchotements nets du parti pris
S’effacent avec l’eau ruisselante colibri
Ces morceaux de carrés sillonnent la ville
Faisant marcher touristes pressés et flâneurs tranquilles
Ces bouts de roche accrochent le bout de nos baskets
Trébuchants, les passants passent et les jeunes à casquettes
Jurent en courant contre la pierre agrégée
Et sautent d’un bond sur le passage clouté
Mais la surface rainurée de la cité renommée
Aujourd’hui n’accueille personne, les reliures inondées
Sont parcourues du sang translucide de Paris
Déversé du cadre bleui d’un espace attendri
Voix lactée
Sous le lac étoilé
Des remous embrumés
Essorent mon corps
Sur la sole enterrée
De nos pieds embrassés
Brûle mon trésor
Sourire d’une femme lactée
Gestes embarrassés d’un homme déplacé
Je coule tu voles le décalage se fait
Et sur ma rétine ton visage gravé
Turlupine sans cesse mon cerveau embrasé
O dame de mes ardentes pensées
Daigne respirer d’une lueur fardée
Réveille en mon âme le désir d’une nuit du passé
Et sanglote sur mon bras les peines récoltés
Ne laisse pas croupir un homme trempé
Par les gouttes de cœur que tu as transpiré
Agathe
Agathe, belle azur
Ton regard s’étant au-delà des mers les plus profondes
Et le mien reste fixé sur ton regard
Fascinante, je voudrais voir derrière ce joli mur d’ambre
Et plonger dans ton âme y déposer plusieurs bouts de moi-même
Accepterais-tu, joyeuse pierre bleutée de fondre
Et de me laisser découvrir ta vraie beauté que si peu connaissent
Les frontières de l’illusion dépassées posons-nous au seuil de l’émotion
Qui sait peut-être pourrais-je rentrer si je sonne doucement à la porte de ton cœur
Sache Agathe, que la porte dorée qui scelle mes pensées est toujours prête à être poussée
Et pour toi, tu peux ouvrir sans même frapper
Éphémère éternel
Gouttes de sommeil oubliées
A l’ouverture des fleurs
Seuls quelques vestiges témoignent
du monde enterré
Promenade sur le bord de deux réalités
Espaces sans cesse renouvelés
Seul ton amour est immuable
Et je l’entends dans les bruissements
De la fin de la nuit
A l’éclosion des corolles