La Fourmilière

Pour ma part je crois que le rôle du psychologue est d'aider les gens qui ont des problêmes psychologiques, de la déprimes aux gros maux. Par exemple on peut consulter un psychologue seulement pour avoir des trucs pour se sentir moins anxieux ou pour un ami ou un parent qui est dépressif. Ce sont des personnes extrêmement attentives et pour une bonne raison ils sont payés pour écouter. Ce que je trouve aussi intéressant c'est que ces personnes ont un point de vu objectif sur vos problêmes ce que les gens qui vous entourent n'ont pas toujours. Bon j'ai pas l'impression d'avoir bien exprimé ce que je voulais dire mais je n'ai malheureusement pas le temps de relire.

Merci beaucoup 26121986e
D'autres avis ?

edit diamant : flood...

Le psy est là pour t'aider à y voir clair alors que toi tu n'y arrives plus.
Il AIDE seulement, il écoute, il comprend mais c'est le patient seul qui doit trouver les clés pour résoudre son problème. Le psy est là pour guider le "malade" dans sa guérison mais en aucun cas il se doit de donner des réponses directes.
D'une part, chaque être est différent, le psy doit donc s'adapter en fonction du caractère et de la personnalité de celui qui le consulte. D'autre part, un psy qui donne des réponses toutes faites n'est pas un bon psy. J'estime qu'il faut apprendre au patient à trouver la bonne solution tout seul. Lui apprendre à être indépendant et à prendre du recul sur sa vie.

Après il est certes bon d'avoir un avis très objectif sur ce qui nous arrive mais je pense qu'un psy ne peut pas être totalement objectif, de part la manière qu'ont les patients de présenter les choses ... Et l'un des principaux travaux que le psy peut faire avec le patient c'est justement de lui apprendre à voir les choses en toute objectivité, sans vouloir noircir le tableau ou au contraire, occulter les côtés les moins reluisants de sa personnalité.

Je pense donc qu'un psy est particulièrement important à l'équilibre de l'être humain dans notre société ... à partir du moment où le psy est quelqu'un de compétent et pas un charlatant comme malheureusement on en trouve souvent ...

Je suis tout à fait d'accord avec toi!!!



Un psy est la pour guider le patient en question, ce n'est pas un magicien... Il ne peut pas en un coup de baguette magique résoudre les problèmes des gens..!

Le patient doit prendre conscience de ses problèmes, et avoir la volonté de les résoudre.

Enfin, c'est seulement mon humble avis biensur

hum il faut déjà savoir de quel psy l'on parle.
Deux sont vraiment valable, les psychiatres et les psychologues, après pour les psychothérapeuthe ou pire les psychanalystes il n'y a aucun diplôme et ce sont des professions très peu réglementés, ou l'on retrouve beaucoup de charlatans comme l'a dit bubulle.
Il y'a de nombreuses dérives, et de plus on ne doit pas jouer avec sa santé, et ne pas la confié à n'importe qui.
Alors définissons d'abord les psychiatres, ce sont des médecins formés à soigner les maladies mentales, et sont les seuls à pouvoir prescrire des traitements, à pouvoir hospitaliser et aussi diagnostiquer une maladie mentale. Ils ont bien entendu une formation à la psychothérapie. Après il existe aussi des pédopsyhiatres pour les mineurs ainsi que des gérontopsychiatres pour les personnes âgés.
Quant aux psychologues, ils sont plutôt la pour le soutien et l'aide psychologique, pour des problèmes psychologiques plus léger, il peut nous aider à y voir plus clair et à nous mettre sur la voie, nous aider au développement personnel. Attention tout de même peu sont remboursés et il y''a quelques charlatans. Mais c'est une vision un peu moins médicales, un peu plus philosophique je dirais.
Alors ils ont déjà le secret professionel, donc ce que l'on dit ne sortira pas du cabinet, mais aussi la neutralité bienveillante, la distance, oui ils vouvoient, et surtout une grande écoute et ils ne jugent jamais les propos ou les actes, cela permet de mettres des mots sur les maux, de voir ses soucis sous un autres regard, de se voir aussi, et aussi de soigner les traumatises de son passé. Ce sont des gens neutres dans nos problèmes.
Après on constate même chez les psychiatres et des psychologues des approches différentes de cette médecine, certains sont assez opposés aux traitements, et sont d'ailleurs asez controversé mais très médiatique, tels que David Servan Schreiber, qui me semble d'ailleurs un charlatans, vu les conclusions très hatives et les nombreuses erreurs de son livres http://charlatans.info/guerir.shtml Je ne sais pas à combien de personnes il à fait du mal, en leur donnant de faux espoirs et sûrement en aggravant leurs troubles.
D'autres ont une vision plus traditionnelle, mais il subsiste parfois des erreurs de diagnostics, oui c'est plus difficile à diagnostiquer une maladie mentale plutôt qu'une maladie physique. Les guérissons sont longues aussi, et certaines maladies comme les psychoses sont chroniques.
En gros il existe une approche biologique, fondé sur le fonctionnement du cerveau, les neurotransmetteurs, les hormones etc..., une approche psychologique, plus ofndé sur l'esprit et la pensée du patiens, un modèle social, et un mélange des trois modèles, qui me semble le meilleur et dont de plus en plus de psychiatres vont.
Néanmoins je trouve que Freud à toujours trop d'influence sur la psychiatrie et la psychologie, sans prendre en compte toutes les bêtises qu'il à dit, de même que Fançoise Dolto, oui c'est une médecine qui évolue assez rapidement, que ce soit les traitements, les moyens de soins, les modes de traitements, les structures les thérapies.
Pour la psychologie il existe de nombreuses approches et thérapies, tels que l'hypnose, l'EDMR, les TCC, le béhaviorisme etc...
Mais certains psys me sembles assez dangereux, je veux dire par la que tout le monde les croient, sans comparer avec ce que disent leurs confrères, c'est le cas de Boris Cyrulnik, de Jacques Salomé aussi.
Le psy aura je pense un rôle de plus en plus grand, face au stress et à l'anxiété ambiante, au nombreuses incertitudes, à l'isolement croissant, auxdésilussions, aux pertes de repères et à l'augmentations du taux de dépression.
Ce que je trouve dommage c'est les nombreux clichés qui existes sur ces professions.
Après même chez les psychiatres il existe des charlatans, et encore une chose, n'hèsiter pas à changer de thérapeuthe si il ne vous convient pas, la relation patien thérapeuthe et très importante aussi.

Aujourd'hui, on trouve les psychologues aussi dans les entreprises pour régler les problèmes de relations humaines entre autres et mettre un peu d'huile pour éviter que les rouages ne grincent ... je veux dire "permettre à chacun de s'exprimer".

Salut Magikstarlight ! Je rejoindrait Eragon quand il dit que le psy est là pour aider à la guérison. J'ai été en consulter un 2 heures par semaine pendant 3 ans (12 ans à 15 ans). Ben il m'a pas beaucoup aidé parce qu'on m'a obligé à y aller. Je pouvais rester une heure dans son fauteuil sans lâcher un mot (ce qui ne l'empêchait pas d'encaisser le chèque à la fin de la séance). J'ai quand même échappé à la prescription de médicaments. Tout ça pour dire qu'il ne faut pas croire au miracle de la psychologie ou de la psychiatrie. Enfin si je me mets à leur place, je me dis que ça doit être difficile d'entendre toutes les souffrances du monde à longueur de journées, sans vraiment pouvoir trouver de solutions. Un peu déprimant comme boulot ?

Mouais, franchement je ne sais pas. J'ai souvent eu l'impression qu'un psy était là pour dire ce que tout le monde nous disait déjà, mais que le fait de payer donnait un peu plus de poids à ces mots.

J'ai vu deux "psys" dans ma vie, ça n'a servi à rien. Ca m'a même particulièrement énervé qu'on me case dans un "groupe" sans se dire que j'avais peut être de vraies raisons d'avancer ce que je disais. J'ai trouvé ça extrêmement lénifiant. Non, si je n'aimais pas cet homme, ce n'était pas parce qu'il "prenait la place de mon père", mais parce que c'était un gros con de fasciste qui se foutait de ma mère. Le jour où il m'a tiré dessus, au moins, tout le monde est tombé d'accord.

Et à traiter les "problèmes de surface", on évite parfois d'aller au fonds des choses. Aucun psy ne m'a mis assez en confiance pour parler de ce qui me faisait vraiment mal, de mes blessures intimes. Enfin en un sens, heureusement, sans quoi je crois que je n'aurais pas échappé aux médicaments.

Il y a peut-être des gens à qui ça a servi. Ce n'est pas mon cas, ma "thérapie", je l'ai faite tout seul, dans mon coin, et ça s'est très bien passé. Je n'aime pas vraiment cette idée selon laquelle les gens ne peuvent pas s'en sortir seuls, qu'il n'y a qu'un professionnel qui puisse les en sortir. Les ressources, on doit les trouver en soi, trouver la force de se battre à travers la réflexion, la philosophie (un grand merci à tous nos amis les stoïciens antiques ), les "amis" au sens large. L'écriture m'a permis de mettre à plat ce que je ressentais, les loisirs ou le calme m'aidaient à surmonter les bouffées d'angoisse.

S'aliéner son mal-être, c'est loin d'être la meilleure solution pour en sortir. Sans compter la tendance française à la surmédication. Les anti-dépresseurs sont là pour combattre les problèmes purement physiologiques, les dérèglements hormonaux, etc, mais ils sont rares. Une dépression parce qu'une personne vient de perdre sa femme, son enfant et son emploi à 50 ans, ça n'a rien d'un dérèglement hormonal... Sans compter que les médecins minimisent en général l'effet des psychotropes. Même les plus légers sont des médicaments qui n'ont rien d'anodin !

Bref, il me semble plus judicieux de s'approprier sa douleur pour l'exorciser, la comprendre, la définir avec ses termes propres, la connaître et se connaître, plutôt que de l'aliéner, et la remettre entre les mains d'une tierce personne et de produits pharmaceutiques.

Interressante vision Erratique et tu as raison en un sens.

J'ai vu deux "psys" dans ma vie, ça n'a servi à rien. Ca m'a même particulièrement énervé qu'on me case dans un "groupe" sans se dire que j'avais peut être de vraies raisons d'avancer ce que je disais. J'ai trouvé ça extrêmement lénifiant. Non, si je n'aimais pas cet homme, ce n'était pas parce qu'il "prenait la place de mon père", mais parce que c'était un gros con de fasciste qui se foutait de ma mère. Le jour où il m'a tiré dessus, au moins, tout le monde est tombé d'accord.

Oui c'est l'aspect psychanalytique bien présent, trop beaucoup trop, c'était pareil pour moi et mon beau père qui était un sacré enfoiré, la c'est pas nous le problème.

Et à traiter les "problèmes de surface", on évite parfois d'aller au fonds des choses. Aucun psy ne m'a mis assez en confiance pour parler de ce qui me faisait vraiment mal, de mes blessures intimes. Enfin en un sens, heureusement, sans quoi je crois que je n'aurais pas échappé aux médicaments.

Oui la relation patient thérapeuthe est,importante, il faut qu'il règne un sentiment de confiance, dur de parler de choses très intimes à des personnes que l'on connait que très peu.
Oui on va pas à la racine des problèmes, au moins d'un autre côté ça permet de faire durer bien plus longtemps la thérapie, mais c'est au patient de participer.
Pour les médicaments ça peut quant même être utile mais plutôt pour les dépressions assez sévères, ça allège la souffrance, ce n'est pas des pilules du bonheur comme on l'entend souvent, par contre en effet les effets secondaires sont important, et après tu as d'autres médicaments pour remédier à ces effets secondaires

Il y a peut-être des gens à qui ça a servi. Ce n'est pas mon cas, ma "thérapie", je l'ai faite tout seul, dans mon coin, et ça s'est très bien passé. Je n'aime pas vraiment cette idée selon laquelle les gens ne peuvent pas s'en sortir seuls, qu'il n'y a qu'un professionnel qui puisse les en sortir. Les ressources, on doit les trouver en soi, trouver la force de se battre à travers la réflexion, la philosophie (un grand merci à tous nos amis les stoïciens antiques ), les "amis" au sens large. L'écriture m'a permis de mettre à plat ce que je ressentais, les loisirs ou le calme m'aidaient à surmonter les bouffées d'angoisse.

Tu as très bien agi, tu sais les psys veulent en fait montrer la voie de la guérison à leurs patiens, tu l'as trouvé toute seul, et tu ne t'es pas appuyé que sur eux, alors que de nombreuses personnes s'appuient sur eux pour les guérir.

S'aliéner son mal-être, c'est loin d'être la meilleure solution pour en sortir. Sans compter la tendance française à la surmédication. Les anti-dépresseurs sont là pour combattre les problèmes purement physiologiques, les dérèglements hormonaux, etc, mais ils sont rares. Une dépression parce qu'une personne vient de perdre sa femme, son enfant et son emploi à 50 ans, ça n'a rien d'un dérèglement hormonal... Sans compter que les médecins minimisent en général l'effet des psychotropes. Même les plus légers sont des médicaments qui n'ont rien d'anodin !

Oui, on prend trop en compte l'individu,et pas assez son histoire, son environnement social, les événements récents. Enfin heureusement cela change un peu, mais c'est une vision de neuropsy hégellien beaucoup trop présente qui dit que tout les problèmes sont en nous et selons notre manière de voir la réalité. Il y'a encore des lacunes dans ce domaines, mais ça change petit à petit.

Je voulais participer à ce sujet, mais je n'ai qu'une seule chose à dire en fait,
le meilleur des médecins, psy, etc.
c'est soi-même.
Aller voir une tiers personne pour se soigner, permet de se réconcilier avec soi, lorsqu'on est vraiment perdu.
Mais j'ai peut être une vision trop fantastique de la vie.

Le meilleur des psys, sans doute, le meilleur des médecins, là par contre...

Pour revenir au sujet, je me souviens que ça m'agaçait beaucoup d'aller voir le psy passé quelques séances. Je savais très bien ce qu'on allait me répondre si je disais telle ou telle phrase. Du coup, où est l'intérêt ?

Ah tu sais ça dépend du psy la, certains sont de vrais humanistes, font leur métier vraiment à coeur et soigne et aident vraiment les gens, de plus les psychologue sont pas vraiment scientifique, les psychiatres plus déjà étant médecin, mais y'a beaucoup de charlatans, même vu la version psy du Docteur Knock, DSS pour qui selon lui toutes personnes heureuses et un malheureux qui s'ignore
La psychologie scientifique est malheureusement méconnu et pas assez pratiqué, au prix de thérapies en vogue mais peu efficace.
Les charlatans se retrouvent parmi les psychanalyste et de nombreux psychothérapeuthe.
Sinon c'est les neurologues qui sont vraiment scientifique.
Il y'a de très nombreuses diergences et approches.
Certaines sectes arrivent même à infiltrer le milieu de la psychothérapie, http://www.psychonet.fr/2008/04/07/2391 ... -l-analyse d'ailleurs renseigner vous toujours sur la formation de vôtre praticien, il faut qu'il soit soit psychologue ou psychiatre. Après il y'en à parmi eux qui sont ds charlatans, voir Cyrulnik et sa résilience très controversé. En général ce sont les psys très médiatique.
Après les psys sont pas forcément payant, comme dans les CMP ou certaines autres structures, mais pour d'autres payer fait parti de la thérapie.
C'est dur de répondre au sondage car ça dépend vraiment du psy la.

Pour rebondir sur les propos d'erratique ...
j'pense que t'as as vu des personnes qu'il te fallait.
LE bon psy ne se trouve pas forcément du premier coup, et si tu avais l'impression que cel te servait à rien, je pesne que tu n'étais pas avec des personnes qui étaient sensibles à ta personnalit .. c'est une question de feeling aussi ...

Pour ma part, analyser le comportement humain est une chose qui m'a toujours fascinée, interessée, et je songe pourquoi pas, après mes études en éducation spcialisée, rejoindre la filière psy pour exercer ce métier. Mais je crois qu'il faut avoir une sorte de "don" d'écoute et de compréhension, de l'empathie mais pas trop, et surtout l'art de poser les bonnes questions ... de ne pas imposer directement ses propres interprétations mais plutôt de guider le patient avec des questions dites "ouvertes".

Tu peux aller voir le meilleur psy du monde (encore que je ne crois pas qu'il existe de bon psy...), ça ne servira à rien si tu n'as pas envie de te confier. Si tu veux te connaitre et te révéler à toi-même, un thérapeute peut être un élément extérieur comme un autre, avec ses possibilités et ses limites.

Nos besoins évoluent, évidement. A la limite, je crois aujourd'hui que la psychiatre que je vois quand je touche vraiment le fond, et qui m'écoute parler pendant 20 minutes sans répondre me correspond, car je rentre chez moi furieuse contre elle et un peu agacée d'aller assez mal pour répéter les mêmes choses pendant une demi heure sans contrainte. L'important, c'est la prise de conscience, certains ont besoin d'être plus accompagnés que d'autres, mais tout se passera intérieurement, personnellement. Il faut pouvoir formuler ses questions, et plus de la moitié du chemin est déjà parcouru. Pour cela, l'autre peut nous aider à trouver nos mots, mais pas nous apporter une réponse avant cette première étape. Cerner le problème, être assez mal pour avoir besoin de changer. Et c'est quelque chose qui s'évalue de façon très personnelle.

le psychologue... il y en a tellement, et puis la distinction psychologue et psychothérapeute et médecin-psychologue. De plus, il y a et il doit il y avoir une certaine entente entre le patient et le psy.

Dans tous les cas, lorsque il n'y a plus, ou qu'il n'y a pas de personnes susceptibles de t'écouter et te conseiller, "l'écoute médicale" est là (moyennant finance bien sûr, sauf certains centre gratuit, ex, pour les étudiants le SUMPPS)