La Fourmilière

Je fais trop rarement ce rêve magnifique où en me concentrant je parviens à m'échapper facilement de la lourdeur de l'attraction terrestre.
Ce n'est pas à proprement parler un voyage astral car je ne me vois pas sortir de mon corps mais je suis intimemet persuadé de voler, ou en tout cas d'échapper totalement à la force de la gravité avec une facilité déconcertante et comme si j'avias déja fait cela toute ma vie.
Les paysages défilent alors avec un réalisme incroyable tel qu'on le voit lorsqu'on voit des paysages pris d'hélicoptéres mais avec les sensations ennivrantes qui vont de pair avec la parfaite prise en main du vol (Dans d'autres rêves ce sont parfois des bonds de géants).
Ce n'est que lors de l'atterrisage que je rencontre souvent des difficultés avec la sensation désagréable qe je vais m'écraser. Est ce le moment où je regagne mon corps ?
Quoi qu'il en soit cette sensation m'est tellement familiére que je pense que c'est quelque chose de trés commun qui a du se passer avant la vie et qu'on retrouvera j'espére aprés avoir échappé à la prison du corps physique. ou alors s'agit il d'un monde parralléle où l'on ente chaue nuit via la porte des rêves, ou encore un simple délire purement physiologique du par exemple à la digestion , (ce qui serait nettement moins planant )

Mon site où vous pourrez lire mes écrits notemment sur l'au-delà: http://go.to/d.gin

Concernant les reves, je ne peux que te conseiller la lecture de Castaneda (si ce n'est pas deja fait ) et plus particuliérement "l'art de rever"...Mais celui-ci étant la fin de sa "formation" tout les autres son important...

Pas forcement à prendre au premier degré, mais même comme un roman (c'est un essai) Il y a des choses trés intéressantes sur les reves...et tu pourras peut etre retrouver des "expériences" similaires aux tiennes...

Personnellement, j'ai deja fait des reves de ce genre et j'ai lu quelques trucs du genre interpretation des reves mais bon la plupart du temps on colle une signification sur un type de reve alors que chacun est different et possede son propre "dictionnaire d'interpretation" des reves s'il existe. Les reves sont peut etre produits de façon totalement anarchique et ne recellent aucune signification. Mais le fait que tu refasses ce reve regulierement est intriguant, surtout le realisme des sensations. Ce dernier aspect doit avoir une origine purement physiologique mais je ne vois pas comment expliquer que tu reitères ce reve. Peut etre que tu prends du plaisir à le faire et que ton cerveau est en recherche de ce plaisir... Je pense que tu devrais mener ta reflexion en ce sens. Pourquoi fais tu plusieurs fois ce meme reve ?

quand j'etais petite (enfin je le suis toujours, disons que j'avais 10-11 ans), je rêvais souvent qu'un ogre arrivait dans mon village, je me cachais dans le chevet de ma grand-mère (??) et quand je sortais, tout était détruit et j'étais toute seule... l'ogre avait mangé toute ma famille...
en sachant que j'ai perdu mon pére à 8 ans, pas besoin d'être grand clerc pour expliquer ce rêve !!!

Pour rebondir sur la question de l'interprétation des rêves d'un point de vue psychanalytique, Freud pensait qu'il y avait une explication commune, rêver de ça, implique telle chose, pour tout le monde.

Mais le problème dépend du la manière dont chacun se représente les choses. Voilà pourquoi Jung, en opposition, affirmait qu'on ne peut pas créer de "livres d'interprétations génériques", mais que chacun avait des rêves à la signification proche. (si tant est que signification il existe)


Mais ce qu'il a aussi mis en avant, c'est une notion "d'inconscient collectif" et donc de symboles, de mythes originels partagés par tous les hommes à travers la terre.

Et je pense que la sensation de voler doit se retrouver dans toute culture. En effet, la gravité nous affecte tous (si si !) et le désir de s'en échapper devrait être commun à tous.

A noter que durant le stade de sommeil paradoxal (celui où apparait le plus souvent le rêve), on a une activité du lobe pariétal droit (le pariétal sert principalement à appréhender l'espace, surtout à droite). Or, on n'a pas de perceptions sensorielles. De plus, on sait que durant le sommeil à ondes lentes (phases 3 et 4, celles du sommeil où on récupère beaucoup, avec une activité électrique très très faible, à la limite de l'arrêt), on a un faible niveau d'acéthylcholine, alors que durant l'éveil, il est fort.

Or durant le sommeil à ondes lentes, on sait que les mêmes cellules activées durant un apprentissage sont réactivées. On a de plus en plus d'arguments en faveur de la consolidation de l'apprentissage par le sommeil. L'idée est que durant l'éveil, le haut niveau d'acéthylcholine empêche la réexpression de ces informations, vu qu'on est éveillé, encore en train de recevoir des sensations, cela provoquerait des hallucinations. Par contre, durant le sommeil à ondes lentes, cela est réexprimé.

On sait aussi que le sommeil paradoxal permet une forte plasticité cérébrale, pour réagencer les souvenirs, reformer de nouveaux, modifier les anciens etc...

(voir Hasselmo, (1999) Neuromodulation: acetylcholine and memory consolidation. Trends in Cognitive Neuroscience vol. 3(9) pages 351-359. )

Là où je veux en venir, c'est que (après c'est une interprétation qui n'engage que moi), on aurait alors réexpressions de souvenirs de déplacements durant la journée ou à un autre moment, mais au niveau perceptif, bah on a rien, car c'est inhibé. Il y aurait alors conflit: j'ai des informations de déplacements qui se réexpriment, mais au niveau sensation, j'ai rien, j'ai pas de tension musculaire comme si je marchais, pas de vibrations etc.

Donc, pour essayer de faire un "tout cohérent", "l'esprit" (je mets les guillemets d'usage, comme dirait l'autre, car c'est un peu hasardeux comme concept pour moi, du moins, un truc difficilement définissable) ferait un consensus: je vole ! Je combine des informations de déplacement spatiale à une absence de résistance du corps, qui est détendu. Je me demande si on ne se baserait pas sur les sensations qu'on a quand on nage.

Y-a-t-il sur ce forum des gens qui ont déjà eu la sensation de voler, mais qui n'ont jamais appris à nager/ont peur de l'eau etc. ? Pour voir si mon hypothèse serait à creuser.

Je trouve ton hypothèse assez intéressante haze bin, jamais je n'y aurais pensé.
Pour ma part je pense que la sensation de voler dans les rêves provient d'un relâchement du corps soudain, qui pourrait "oniriquement" ce manifester de deux façon, tel que la chute (je ne sais pas si certains on déjà ressentis cette sensation de chut vertigineuse un peu comme dans les montagnes russes) ou voir le contraire, a cause du relâchement du corps sensation de flotter donc "l'envol".

Etant donné que la glande pineal libere pas mal de DMT (un puissant halucinogene) et d'autre substance relaxante comme la melatonine durant le sommeil pour provoquer les reves, je pense que la sensation de voler vient du fait que notre corps est en partie anesthesié. Du coup on ne ressent presque plus de contrainte physique. On "plane".
Ensuite, quand tu ratterie c'est l'effet des substances qui s'attenue.

Enfin c'est mon avis.

A part ca je trouve la théorie d'haz bin beaucoup tres interessante. J'y avais jamais pensé mais c'est surement cela qui doit se passer.

je pense, après avoir approché Freud et quelques articles de vulgarisations scientifiques sur le rêve, que le rêve est une stratégie que l'évolution a mis en place pour faciliter l'apprentissage de procédures vitales pour notre survie.
Je me souviens d'avoir fait un rêve où je jouais au ping pong et où je ne parvenais pas à rattraper les balles, c'était le soir d'un après midi où effectivement j'avais fait du ping pong.
Ce dont je suis sûr à propos du rêve, c'est qu'il est toujours lié à quelque chose qui nous tracasse (expérience personnelle: se faire anesthésier directement dans le cerveau, être euthanasié par un prof)
S'agit-il d'une porte vers un plan d'existence supérieur?
Ne se prononce pas.
Et je m'en fiche pas mal.

Il peut être intéressant de regarder ce que pensait d'autres cultures (anciennes) sur le sujet. C'est la porte ouverte aux religions, le fait d'avoir un monde invisible, accessible la nuit dans les rêves. Comme par hasard la drogue a été mêlé aux religions. L'alcool pour les chrétiens "ceci est mon sang", ou d'autres comme les champignons, le chanvre etc.
Je pense que c'est une affaire de bonne conscience dans ses actes.
Tous les jours, nous faisons des choix, à petite ou grande échelle, et selon les choix, il nous faut un temps de "réflexion" plus ou moins grand. Et selon le choix, la vie est plus ou moins différente, petit à petit, ou tout d'un coup.

Lorsque nous nous endormons, nous sommes seul face à nous même, et peut être (vous souvenez vous?) avez vous déjà parlé à vous même, un genre de schizophrénie, en réfléchissant sur quelque chose. Ça nous arrive même dans la journée parfois. Bref ces moment, seul ou la réflexion est proche de la méditation, juste avant le rêve.

Et donc, je pense que textes anciens racontant des choses débridé d'imagination dans les rêves, sont une marque d'épanouissement de leur vie. C'est à dire que plus on est en paix avec sa conscience, qu'on discute pour la laisser s'exprimer et prendre les bons choix, en son âme et conscience,
et plus on rêve avec une imagination débridé. Bien sur, scientifiquement, ça n'est pas vérifiable budgétairement parlant. Mais les rêves, c'est bien l'imagination d'une entité qui évolue dans sa tête, (d'où peut être la sollicitation de l'hémisphère droit), c'est une sorte de grosse réflexion pour redémarrer une bonne journée. Pensez aussi à l'hibernation de certains mammifères. L'imagination est importante pour l'entité.
Je pense que ça a un rapport avec le contrôle du corps et de l'espace. C'est elle qui nous a permis de bouger. Tous les grand maîtres d'arts martiaux vous dirons qu'il faut imaginer le mouvement avant de l'exécuter. Et qu'en répétant l'imagination on peut même développer ses muscles. Qui a lu a la sauvette qu'un docteur demandait à ses patients d'imaginer la contraction mais de ne pas exécuter le mouvement, lors de séances de kinésithérapie. Il avait obtenu des résultats conséquents
.
Le cerveau, le producteur-consommateur number one de psychotropes, mais c'est nécessaire pour l'imagination du rêve. C'est aussi ce que recherchent les consommateurs de drogues (tous types, même le sexe?)
Serait il possible que les sujets en paix avec leur conscience, soient plus producteurs-consomateurs de ces substances psycho-actives? Ceci créant un cercle vicieux de besoin-satsfaction-récompense, nécessaire à la survie de l'individu?(avoir une bonne conscience ferait il partit de l'instinct de survie...)

Ou plutôt,
Je suis un peu trop débridé d'imagination en fait?