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Les Jeux Vidéo

Posté : jeu. mars 06, 2008 6:56 am
par Victorio
Je pense que les jeux vidéo sont l'occasion de faire virtuellement, par l'intermédiaire d'un personnage fictif, ce qui n'est pas réalisable dans la vie quotidienne (exemple, un jeune garçon de 12 ans ne tuera pas trois personnes au fusil à pompe sur un coup de tête) Cet événement peut avoir des conséquences néfastes sur la santé mentale de cet enfant mais peut également faire l'objet d'un défouloir. Les jeux vidéo sont un nouvel accès vers l'imaginaire mais pourraient dans les années à venir remplacer les pulsions primaires de l'homme (dont la guerre est la principale conséquence) par le simple bonheur que de égorger un policier dans San Andreas sans répercussions (enfin dans la réalité)

Je me suis permis d'enlever tous les -s à "vidéo", c'est une faute qui se répand beaucoup trop vite ^^

Posté : jeu. mars 06, 2008 4:45 pm
par gsparrow92
je suis daccord avec toi, c'est un bon defouloir, moi j'en utilise plus je cassais toutes les manettes de PS2 devant Gran turismo et quand jai arreter donc dy jouer parce que j'ai du la vendre, au bout de deux mois jai eut une pulsion et j'ai fait plusieurs exces de vitesse...

Posté : jeu. mars 06, 2008 7:35 pm
par magic berber
Les punching-ball aussi, ça aide à se défouler de ses pulsions.
Pourtant, ya encore des guerres, des combats, ou même des coups de poings.
Parceque le faire contre un vrai humain, ça procure pas les mêmes sensations.

Posté : jeu. mars 06, 2008 8:01 pm
par sunmat
Les jeux vidéo comme moyen de défouloir occasionnels, d'accord, mais que cela deviennent permanent comme chez certains enfants qui y passent leur journée, sèchent les cours, et n'écoutent plus leurs parents : non.
J'ai eu ma première console à 10 ans, suite à une longue argumentation devant mes parents. Les conditions étaient claires : pas plus d'une heure par jour, seulement les jours de pluie, seulement les 6 mois les plus froids de l'année. Le reste du temps, la console était rangée.

Le problème est que le jeu vidéo est passé de défouloir à monde virtuel hyper réaliste. Nous (les vieux de la vieille) nous avons connu des consoles et des jeux qui permettaient vraiment de se défouler : à défaut de graphismes les créateurs mettaient le paquet sur la jouabilité, résultat on a eu des mario, des sonic, inoubliables.

A présent on a de plus en plus de jeux ultra réalistes, qui donnent aux enfant un autre monde, sans problèmes, ou dans lequel le problème se règle d'un coup de feu. C'est dangereux je trouve : le moindre problème dans la vie réel et les réflexes vidéo ludique prennent le dessus.

Une chose est sûr : je n'achèterai pas de console à mes enfants (quand j'en aurais) avant qu'ils ne soient en age de savoir argumenter leur besoin de jeux vidéo comme j'ai eu à le faire, de réunir eux-même l'argent comme j'ai eu à le faire également, en économisant parfois sur plusieurs mois pour acheter le moindre jeu.

Posté : jeu. mars 06, 2008 8:35 pm
par Victorio
Oui, mais un autre problème survient : si un enfant doit s'impliquer à fond à l'école, rendre des services et argumenter pour pouvoir obtenir une console, une fois cette console obtenue, il y jouera le plus possible pour "rentabiliser" ses efforts (de même s'il est interdit de jouer la moitié de l'année, il se consolera en y jouant un maximum lors de l'autre moitié)

Posté : jeu. mars 06, 2008 10:08 pm
par sunmat
C'est aux parents d'imposer des limites : il m'arrive encore d'avoir une sensation d'impatience inexpliquée lorsque, inconsciemment, je sent que le temps est à la pluie : pendant des années ça a signifié pour moi la possibilité d'une petite heure en compagnie de Sonic et Knuckles, ou des Stroumpfs, ou autres héros divers (d'hivers, du coup !), et ce réflex est resté. Je ne pense pas que j'en serai là ou j'en suis (étudiant en prépa, titulaire d'un bac mention TB) si mes parents m'avaient autorisé à passer plus de temps sur une console.

Posté : ven. mars 07, 2008 12:41 pm
par Victorio
je ne pense pas qu'il existe beaucoup d'enfants capables de savoir gérer l'emploi de sa console, contrairement à toi ô titulaire d'un bac mention très bien

Posté : ven. mars 07, 2008 2:22 pm
par Tsuki
Ayant commencé à jouer à l'âge de 4 ans (ce Noël béni où j'ai reçu ma Master System, hmmmmm !), mes parents étaient toujours en train de surveiller mes activités : jusqu'à la Terminale, pas plus d'1h par jour après mes devoirs. Bon, les après-midi et week-end JV ça compte pas :roll:

En fait, les enfants doivent être accompagnés dans leur exploration des médias. Certains s'imaginent qu'on laisse un gosse devant la télé, le PC ou la console (puisque c'est le sujet) comme si c'était des nounous, histoire d'avoir la paix. Mais c'est complètement faux, les parents ont leur responsabilité dans l'apprentissage de leur enfant aux JV.

De plus, les JV ont depuis longtemps passé le cap de simple défouloir (un simple jeu flash, ou comme Berber le dit, un punching-ball suffit, et c'est moins cher) pour devenir une véritable sous-culture à part entière, avec un patrimoine culturel énorme si on considère que le JV est très jeune.

Posté : ven. mars 07, 2008 5:44 pm
par Goa83
:mrgreen: En passant...

Le coté les jeux vidéo, c'est mal, ça implique des choses pour les enfants, ça les rend moins sociables, etc...

Je l'ai deja entendu, des milliers de fois concernant les jeux de role sur "table"...(à une époque, n'importe quel fait divers dans un cimetiére, ou la nuit tard, était forcement les faits de rolistes).

Le fait est, que ce ne sont pas les jeux qui sont la cause premiére d'un comportement associal (avant les jeux c'était le rock par exemple, qui était mis en cause, puis la musique de d'jeuns, etc...).

Un jeune perdant de vue la réalité, l'aurait de toute façon perdu avec autre chose (drogue et alcool reste malgré tout le top pour une désociabilisation rapide).

Bref les JV ne sont qu'un moyen...ils ne sont pas une cause... de problemes sociaux Mais c'est peut etre plus simple, pour des parents de rejeter la faute sur sonic et mario que de remettre en cause leur éducation...:mrgreen:

Posté : ven. mars 07, 2008 6:26 pm
par sunmat
Victorio a écrit :je ne pense pas qu'il existe beaucoup d'enfants capables de savoir gérer l'emploi de sa console, contrairement à toi ô titulaire d'un bac mention très bien
Je n'ai pas dit que je savais géré l'emploi de ma console : j'ai dit que mes parents me limitaient, ce que devraient faire tous les parents.
Goa83 a écrit :Bref les JV ne sont qu'un moyen...ils ne sont pas une cause... de problemes sociaux Mais c'est peut etre plus simple, pour des parents de rejeter la faute sur sonic et mario que de remettre en cause leur éducation...Mr. Green
Effectivement si on offre une console à un enfant qui sait déjà pleinement s'occuper en invitant ses copains à un tour de vélo le mercredi après-midi, ou autres activités ludiques et sociables, cet enfant ne risque pas de devenir associable à cause de la console. La console est un catalyseur d'asociabilité pour des enfants qui ont déjà du mal à faire face à leurs problèmes dans le monde réel.
Tsukiyojin a écrit :En fait, les enfants doivent être accompagnés dans leur exploration des médias. Certains s'imaginent qu'on laisse un gosse devant la télé, le PC ou la console (puisque c'est le sujet) comme si c'était des nounous, histoire d'avoir la paix. Mais c'est complètement faux, les parents ont leur responsabilité dans l'apprentissage de leur enfant aux JV.
Entièrement d'accord.

Posté : dim. mars 09, 2008 11:09 pm
par Tsuki
Je l'ai deja entendu, des milliers de fois concernant les jeux de role sur "table"...(à une époque, n'importe quel fait divers dans un cimetière, ou la nuit tard, était forcement les faits de rolistes).
Je me rappelle, quand je disais que je joue aux JdR, on me demandait combien de poulets j'avais tué, ou combien de mes potes s'étaient suicidés, c'en était navrant. Bref...

Comme tu le dis Goa, ce genre de discours diabolisant, bien d'autres médias ou arts en ont été victimes. Ils s'en sont débarrassés en acquérant une légitimité culturelle. C'est ce que des sites comme GrosPixels, PlanetJeux, Silicon et bien d'autres essaient de donner aux jeux-vidéo : une légitimité via la reconnaissance de son histoire, de son patrimoine et de son intérêt bien supérieur à celui d'un simple défouloir. Le jeu vidéo étant un média jeune (né vers les années 70), ça prend du temps, voilà tout.
Il faut dire que les médias dédiés au JV n'aident pas du tout à cette reconnaissance. En termes de magasines papier, seul Edge donne l'exemple (en terme de télé, Nolife est trop ciblé pour en faire partie).

Posté : lun. mars 10, 2008 9:20 am
par Erratique
C'est marrant, mais moi avec le JdR au contraire j'ai toujours été confronté à une saine curiosité : "tiens, c'est quoi ça, je connais pas, ça a l'air marrant..." (le pire que j'ai entendu, c'est quand un ami a jeté un oeil à mon bouquin d'INS et m'a sorti : "voilà, c'est ça que j'aime pas avec ces machins, y a trop de règles on y comprend rien"... J'avais le choix entre expliquer qu'il n'y avait que le MJ qui devait se les faire, ces pages de règles, que de toute façon il pouvait adapter, qu'il y avait surtout plein de BG et que quand c'est écrit par la team Siroz, c'était un plaisir, ou alors reprendre un verre et hausser les épaules ; j'ai choisi la deuxième solution).

Quant au jeu vidéo, il ne faut pas diaboliser : mes parents n'ont jamais surveillé ce que je faisais sur mes ordinateurs ou consoles, tant sur le contenu que sur la quantité, se contentant de me faire quelques sermons de temps à autre ("saimal, tu devrais faire ci, ou ça" etc, mais bon). C'est surement vrai que j'y ai passé "trop" de temps. Mais ça m'a permis de développer mon imagination (à l'époque où le gros pixel vert, là, c'était supposé être une forêt, il en fallait, de l'imagination ! XD Et puis tant d'univers, tant d'histoires...), ma créativité (beaucoup de jeux "sur ordinateur" étaient customisables), et surtout m'a permis de maitriser très tôt tout ce qui était connectique et utilisation de "trucs informatiques". Et vu la place que ces choses là prennent dans nos vies, je me dis que ce n'était pas du temps perdu.

Alors certes, du coup je suis un brin geek, mais tout le monde le sait, c'est très attachant ces bestioles :lol:
Associal ? Je l'étais déjà avant de toucher aux choses informatiques, et puis j'ai quand même une copine, des amis (certains connus grâce à internet d'ailleurs, mais la plupart "de la vraie vie")... Ce côté associal trouverait d'ailleurs bien d'autres explications, notamment familiales. Le jeu vidéo a même parfois été un vecteur de socialisation : une bonne partie de jeu vidéo, quelques bouteilles, un bon moyen de resserrer les liens. :lol: Il y a tout un aspect "culturel" du jeu vidéo, dans le sens "connaissances communes dont on peut parler et qui nous rapprochent".

Ce qui est dangereux, c'est comme l'a dit Goa, de perdre le sens du réel, mais ça peut arriver avec n'importe quoi : les livres, Dieu, le football, le jeu vidéo, le rôlisme, Satan, les chips au jambon... Il y a un équilibre à trouver, et si les parents ont un rôle dans cet apprentissage, on peut aussi apprendre à surmonter ça soi-même.

Posté : lun. mars 10, 2008 9:33 am
par Victorio
Joypad (qui a signé en été 2007 un contrat d'échange d'informations avec Edge) et CHRONIC'ART (comme quoi, certains considèrent déjà les jeux vidéo comme un art) sont de bons magazines traitant des jv. (sinon le blog de Erwan Carion, "Piqué aux Jeux" est pas mal du tout)

Pour en revenir au fond, à l'essence même du jeux vidéo, je pense que le but premier de cette activité doit se résumer en plusieurs points : faire rêver le joueur, l'émerveiller par la beauté dont fait preuve le jeu, prendre la place d'une machine à remonter le temps (des jeux tels Okami, Shadow of the Colossus...) ; faire office de défouloir, permettre au joueur de faire virtuellement ce qu'il ne peut pas faire (ou même ce qu'il n'oserait pas faire) dans la réalité (GTA, Call of Duty -qui nous fait également vivre un événement historique-, Burnout, God of War, Tekken et même PES) ; autre point : être coupé de la réalité, être totalement transcendé par un jeu, basculer vers une autre dimension en vivant seul une aventure extraordinaire et riche en découvertes -les jeux de rôle donc- (World of Warcraft, Dragon Quest, Final Fantasy) mais aussi les survival-horror tels Silent Hill (bon là, je suis pas connaisseur) ; les jeux vidéo où l'on s'amuse, tout simplement, seul ou à plusieurs (les Mario en général, Ratchet et Clank et bien d'autres) ; les jeux (on pourrait parler d'oeuvres) qui sont différents, par leurs graphismes, leur jouabilité, leur scénario, les oeuvres qui sont indémodables, qui considèrent le jeu vidéo avec un nouvel horizon, qui sont au-dessus de la critique et de la simple définition par type : et c'est là qu'on peut parler d'oeuvre d'Art (Okami en est une, Super Mario Galaxy et le dernier Zelda également ou encore Bioshock) Et que dire de la nouvelle mode des jeux casual (LocoRoco, Littlebiglanet, Patapon, Echodrome) jeux émanant de on ne sait où et qui sont les nouveaux accès à la virtualité ; sans oublier les Wii Fit, Wii Sports, Progamme d'entraînement cérébral qui (par le biais d'une campagne marketing agressive) font goûter aux apprentis des nouvelles technologies l'univers déjà bien rempli du jeu vidéo...

Posté : lun. mars 10, 2008 9:56 am
par Tsuki
Erratique a écrit :Quant au jeu vidéo, il ne faut pas diaboliser : mes parents n'ont jamais surveillé ce que je faisais sur mes ordinateurs ou consoles, tant sur le contenu que sur la quantité, se contentant de me faire quelques sermons de temps à autre ("saimal, tu devrais faire ci, ou ça" etc, mais bon).
En même temps, j'avais pas trop le choix, la console était dans le salon donc j'avais pas l'occasion d'en faire ce que je voulais. Le temps que je gagne le droit d'avoir une télé et les consoles dans ma chambre, j'étais déjà fanatique :roll: Mais au fond, je préfère que mes parents s'intéressent à ce que je fais plutôt que de me ressortir des salades de préjugés comme j'ai trop l'habitude de les entendre (ça fait un choc de voir son papa te défendre contre un détracteur, tu peux le croire).
Après, qu'est-ce que c'est que le "trop de temps" ? J'ai jamais vraiment su, et personne n'a jamais réussi à m'expliquer, juste à être indigné quand je disais que j'avais passé 50h sur un jeu (je crois qu'ils pensent que c'est 50h d'affilée...).
Le jeu vidéo a même parfois été un vecteur de socialisation : une bonne partie de jeu vidéo, quelques bouteilles, un bon moyen de resserrer les liens. :lol: Il y a tout un aspect "culturel" du jeu vidéo, dans le sens "connaissances communes dont on peut parler et qui nous rapprochent".
Ça, se serrer à 4 dans un fauteuil usé, avec les insultes et la mauvaise foi, les blagues foireuses qui volent dans tous les sens, je confirme : ça crée des liens :lol: Se prendre une dérouillée à Counter-Strike et entendre gueuler à l'autre bout de la maison "T'as un troisième œil mon gars !" aussi !
Mais le coté culturel du jeu-vidéo ne s'arrête pas aux connaissances qui partagent une passion : inspiré de moult médias (cinéma et littérature entre autres) et d'influences diverses (SF, héroïc fantasy,etc), il est en passe de gagner une légitimité que la BD ou le cinéma ont gagné alors qu'ils étaient eux-mêmes la cible de préjugés.

EDIT :
Victorio a écrit : Et que dire de la nouvelle mode des jeux casual (LocoRoco, Littlebiglanet, Patapon, Echodrome) jeux émanant de on ne sait où et qui sont les nouveaux accès à la virtualité ; sans oublier les Wii Fit, Wii Sports, Progamme d'entraînement cérébral qui (par le biais d'une campagne marketing agressive) font goûter aux apprentis des nouvelles technologies l'univers déjà bien rempli du jeu vidéo...
En fait, contrairement à beaucoup de discours, le "casual gaming" comme l'on l'appelle, existe depuis très longtemps. On peut dire que Pong est un jeu casual par exemple. Dans toutes les générations, chaque console avait et a son lot de jeux dit casuals, afin d'attirer une clientèle d'ordinaire rebutée par l'univers qui leur semble trop fermé. Si on appelle ça une mode, c'est surtout pour donner du grain à moudre aux détracteurs de la Wii et de la DS...

Posté : lun. mars 10, 2008 9:57 am
par Victorio
Ok, mais le casual gaming, c'est plutôt maintenant qu'on en parle, non ? (en tous cas, je préfère le casual aux jeux wii)

Posté : lun. mars 10, 2008 10:23 am
par Tsuki
C'est maintenant qu'on en parle car Nintendo l'a clairement mis en avant avec sa Wii et sa DS. Donc en ce moment c'est la mode, ce qui génère un nombre de réactions assez hallucinant sur les forums !
C'était juste pour dire que le casual gaming existe depuis l'invention du jeu vidéo, il a toujours fallu des jeux faciles d'accès pour attirer un nouveau public (Tetris étant un des seuls jeux réussissant à mixer accessibilité et mécanique de jeu "hardcore"). Après tout, c'est en découvrant Sonic et Mario que j'ai eu envie de découvrir d'autres jeux plus difficiles, plus ciblés je dirais.

La polémique du casual a toujours été la même d'ailleurs, les gamers ayant toujours peur qu'il prenne le pas sur les jeux plus hardcore. Alors, bien que la difficulté des jeux aie singulièrement baissé, ça ne s'est pas vérifié pour autant. Elle l'est beaucoup en cemoment car la Wii et la DS ne suivent en plus pas le chemin de la surpuissance technique, ce qui attire beaucoup de critiques de la part de vieux aigris...
Si ça peut attirer de nouveaux joueurs, et les amener à jouer à de plus en plus de jeux, pourquoi pas après tout, on a tous commencé comme ça je crois.

De toute façon, le jeu vidéo est un divertissement, mais aussi un apprentissage (comme le suggère le terme "jeu"), et tout le monde ne joue pas pour les mêmes raisons, et n'aura les mêmes références (ma petite amie ne supporte pas les Metal Gear par exemple...).

Je reviens pas sur les exemples que tu donnes Victorio (surtout que je suis pas trop d"accord avec certains : Mario et Zelda n'échappent pas à la critique, Okami, Rez ou Ico si, mais ce n'est qu'un avis), mais certains considèrent effectivement le JV comme un art, mais les médias sérieux sont très rares (Edge, tu l'as cité), l'état de la prsse vidéo-ludique étant ce qu'il est (rendez-moi mon VRAI Joypad !)...

EDIT : parenthèse JdR, j'ai appris récemment que le créateur de D&D, Gary Gygax, est mort, c'est moche...je me demande quel sera son épitaphe ? Peut-être "J'ai raté mon jet de constitution !" :cool: (désolé, je suis sur qu'il aurait aimé ça !)

Posté : lun. mars 10, 2008 11:14 am
par Victorio
ah oui j'ai oublié Ico... mais par contre Rez, je connais pas

est-ce que tu connais le "freestyle gaming" (mode dont Joypad parle dans le n°181 et aussi, avec plus de détails dans le dernier en date, soit le n°183) En gros, "c'est l'art de s'amuser en refusant de se conformer aux règles du jeu vidéo" (remplir toutes les missions de GTA à pied, gagner les courses de Mario Kart en marche arrière ou encore utiliser les grenades pour transformer les jeux de guerre en jeux de golf) Et je trouve que cette mode est particulièrement intéressante : détourner un jeu, faire preuve de créativité sont les points clés de l'avenir du jeu vidéo. Certains développeurs pensent de plus en plus leurs jeux dans l'optique d'offrir à l'utilisateur les moyens de tester sa créativité. Ainsi, chaque joueur pourrait dans les jeux futurs choisir la voie par laquelle il ménera son avatar jusqu'à la fin de l'aventure. World of Warcraft et Oblivion offrent déjà au joueur une liberté telle qu'il puisse écrire lui même sa propre aventure, sans contrainte. La liberté sera donc l'élément essentiel dans les jeux vidéo, et c'est tant mieux !

(Quel est le problème de Joypad ?)

Posté : lun. mars 10, 2008 11:31 am
par Tsuki
Rez est un jeu de "shoot musical" particulièrement atypique, mais particulièrement prenant si on y est un tant soit peu sensible. Il commence à être difficilement trouvable sur Ps2, et encore moins sur Dreamcast (sa plateforme d'origine).

En ce qui concerne le "free-style gaming" je savais pas que ça s'appelait comme ça, mais ce style d'appréhension est dans la même veine du "speed-gaming", qui consiste à finir le jeu le plus rapidement possible, et donc à exploiter les failles du jeu (le coup de Mario 64 fini en 5mn, je m'en remettrai jamais).
Déjà, certaines compagnies n'hésitent pas à s'auto-parodier afin de créer un univers différent (Nintendo et ses Paper Mario en sont un exemple frappant), et certains jeux sont faits exprès pour être joués en dehors des règles de base, surtout sur PC où les possibilités de programmation sont énormes. Sur des jeux comme NeverWinter Nights, il est possible pour le joueur de créer ce que l'on appelle des "Mods" (pour modules), un univers parrallèle reprenant les éléments du jeu, et de créer sa propre quête. D'autres ont des bugs qui ont été tellement exploités qu'ils en sont devenus obligatoires pour maitriser le jeu (les murs en carton pâte de Counter Strike sont une véritable légende à ce propos).
(Quel est le problème de Joypad ?)
Je ne souhaite pas trop verser dans le H.S, mais Joypad (ainsi que de nombreux autres magasines) s'est fait racheter par un grand groupe de presse, ce qui a donné la démission de la totalité du staff et une baisse de qualité sidérante. le site http://www.krinein.com/medias/joypad-1648.html l'explique en détail si tu es curieux. Je sais que, ayant été lecteur de Joypad à la "belle époque", ça m'a fait un choc...

Posté : lun. mars 10, 2008 11:42 am
par Erratique
EDIT/ Grillé ^^
Je n'ai jamais lu Joypad, mais j'étais lecteur régulier de Joystick, et un beau jour ils ont été rachetés par un groupe de presse qui leur imposait plus ou moins de faire l'éloge de certains titres, ils se sont donc tous cassés. Un phénomène similaire s'était produit sur GameOne quand tous les "vieux de la veille" avaient quitté le navire, refusant de dire du bien de trucs qu'ils considéraient comme minable juste pour ne pas perdre leurs sous...

Un gros +1 avec Tsukiyojin. Je suis loin d'être d'accord avec la plupart de tes définitions, Victorio (surtout pour le jeu de rôles et le jeu "oeuvre d'art"... Ico, Rez, je ne dis pas, mais Zelda ou Mario, euh, nan !). On peut ajouter les jeux hautement intellectuels avec plein de texte partout (Planescape, rhaaa). Et merci de ne pas résumer la Wii à des party-games et des jeux de casual gamers, elle a d'excellents titres (*bave* Metroiiiiiid *bave).

Quant au "freestyle gaming", ce n'est pas non plus très nouveau, des jeux comme Duke Nukem ou Blood partaient déjà largement en vrille (ah, organiser des matchs de foot avec les têtes de zombies... :lol:). Citer Oblivion ne me parait pas très pertinent tant il est linéaire. A la limite, Morrowind, ça aurait été un poil mieux, mais autant partir dans les Arena et Daggerfall (qui sont, d'ailleurs, plus vieux...), ou l'excellentissime Fallout qui reste un modèle de liberté.

En bref, rien de bien neuf sous le soleil vidéo-ludique, et c'est d'ailleurs bien ce que je lui reproche, à ce microcosme. Surtout qu'il a grandement perdu en fraicheur : à la glorieuse époque, quand le jeu était fait de A à Z par une dizaine de personnes au plus, ça partait en private jokes, références douteuses, petites vannes... Evidemment, ça ne prenait qu'une ligne de code à ajouter, voire une image à mettre en plus, ça se faisait sans y penser, "pour délirer". Aujourd'hui, tous les jeux se veulent sérieux, ou alors partent dans un humour enfantin / politiquement correct qui exaspère plus qu'il n'amuse. C'est rare de trouver de bons easter eggs, maintenant (je crois que le dernier à m'avoir fait mourir de rire, ça remonte à Anachronox).