Je vous invite à lire
Biologie des Passions de
Jean Didier Vincent à ce sujet. Il donnait notamment cette fameuse phrase "bientôt, on ne dira plus "je suis amoureux", mais "mon thalamus baigne dans la lulibérine".
La dopamine, au niveau cérébral, est en effet libéré lors de renforcements primaires (manger, boire, dormir, avoir des relations sexuelles, se protéger). A terme, des renforcements secondaires (avoir une bonne note, gagner de l'argent) intègrent des renforcements primaires. Ces derniers occasionnent une libération de dopamine depuis l'aire tegmentale ventrale (notamment) dans le cortex pré-frontal (
aires 9 et 10 de Brodman, aires de "récompense"), qui est proche aussi de l'aire motrice primaire (aire de Brodman 4), l'aire motrice supplémentaire (6).
La dopamine joue un rôle dans la sensation de plaisir. Elle joue surtout un rôle époustouflant, grâce à la potentialisation à long terme. Je vous laisse le soin de faire des recherches là dessus, mais en gros, cela permet de renforcer les connexions synaptiques utilisées, lorsque la dopamine est larguée.
L'adrénaline et la noradrénaline ont des effets importants dans la réponse au stress, de même que la cortisone, qui permet d'apaiser le stress durable (et pas passager, de quelques secondes).
La sérotonine est un neurotransmetteur très important, qui influe sur l'humeur, ainsi que sur le système immunitaire, en le boostant. Elle est en déficit chez les dépressifs qui prennent alors des ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de sérotonine, dont le plus célèbre demeure le Prozac), lorsqu'on va se coucher, une augmentation de la 5-HT (nom donné aussi à la sérotonine) apparait dans le noyau du Raphé (du côté du tronc cérébral, vers la nuque, au dessus du pont, au dessus du bulbe rachidien)
La sérotonine dépend du niveau de mélatonine, qui est produit par la lumière du jour notamment. Elle permet de réguler les ryhtmes éveil/sommeil aussi. Un déficit de mélatonine peut être boosté par luminothérapie. La sérotonine a un effet important sur le système endocrinien aussi.
L'acéthylcholine est libérée comme neurotransmetteurs sur les plaques musculaires, dans tous les muscles striés. Elle joue un rôle dans la consolidation de l'apprentissage par le sommeil, en inhibant notamment les entrées sensorielles "parasites" lors de la réactivation des informations en sommeil à ondes lentes (enfin, on le suppose...)
A savoir que ces neurotransmetteurs, neurohormones, ont un effet particulier suivant le type d'organe aussi. Par exemple, la fixation de noradrénaline sur les récepteurs des organes génitaux masculins provoque l'éjaculation.
Il y a la régulation sexuelle, avec les hormones oestrogène et progestérone pour les femmes, la testostérone pour les hommes.
Il y a aussi la prolactine, qui déclenche la lactation chez la femme qui a accouché, mais aussi, elle a un rôle primordial dans l'immunologie (les homems et les femmes en produisent)
Voilà, un petit topo vite fait, si j'en pense à d'autres, je vous en reparlerai.
Ah oui, l'aldostérone gère le sodium dans le sang, et déclenche son stockage éventuel. La vasopressine empêche de faire pipi (et joue dans la réponse au stress aussi). L'agiotensine provoque la sensation de soif, la cholécystokinine pour la faim.