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la chimie du corps

Posté : mer. janv. 30, 2008 3:55 pm
par acanthe corinthe
La chimie du corps détermine notre état de santé mais pas seulement.
La joie , la tristesse, l'amour, le caractère en dépendent très certainement.
Un spécialiste pourrait-il nous éclairer sur les mécanismes et comment gérer au mieux notre vie pour que cette chimie soit un atout.

Merci d'avance à ceux qui pourront peut-être nous faire franchir un pas dans la découverte de soi-même.

Amitié
Acanthe

Posté : mer. janv. 30, 2008 5:19 pm
par sunmat
J'avais fait quelques recherches dans le temps pour me renseigner sur le fonctionnement du cerveau et son influence sur le corps.
Tout cela tient dans les hormones, molécules permettant un passage des informations entre le cerveau et les organes.
Exemple :
La dopamine est une hormone qui donne au cerveau et au corps la notion de récompense, lorsqu'elle est émise notre potentiel physique et psychique est accru. On la produit notamment lorsqu'on chante ou qu'on joue de la musique, ce qui explique que les travailles effectuant des taches physiques répétitives et difficiles chantent pour se donner de la force, par exemple.
L'endorphine est l'hormone "de l'amour", en faible quantité elle provoque juste un sentiment de manque que l'on associe rapidement à une personne en particulier. A forte dose elle provoque l'orgasme.
Manger du chocolat entraine une production d'endorphines (mais il faut une quantité assez conséquente de chocolat, vous ne pourrez pas espérer avoir un orgasme avec ça... plutôt un mal de ventre).
Plus généralement les aliments ont un effet sur la constitution du sang, et certaines molécules ont des effets similaires aux hormones. Par exemple, manger beaucoup de bonbons sans rien faire peut entrainer un état psychique second, ou les réflexes sont ralentis.
Enfin les drogues comme l'alcool ont pour effet de perturber de façon conséquente le fonctionnement des hormones, neurohormones et neurotransmetteurs, perturbant par la même occasion les facultés psychiques.
Je n'ai donné que 2 exemples d'hormones, il y en a énormément en fait. Les morphine, par exemple.

Posté : ven. févr. 01, 2008 1:27 am
par ema
Il y a aussi le conditionnement que l'on a.
Par exemple le positivisme se cultive, la dépression aussi.
Cela peut venir du modèle parental, cela peut également faire partie de notre reconnaissance sociale. Par exemple quelqu’un qui se plaint tout le temps est reconnu en tant que tel et donc par se biais à une identité propre, se qui facile les discutions puisque les gens savent le sujet de discutions qu’ils peuvent avoir avec, par exemple.
C’est un état d’être qui se répercute sur la chimie puisque le cerveau peut donner les infos pour que l’état d’esprit ressemble à l’apparence.
L’état d’esprit à également « une odeur », une énergie, une vibration.
Certaines personnes n’étant pas habituer à un état d’être, à une certaine vibration vont par la nourriture, les addictions, les pensées retourner à l’état qu’il connaisse. Et donc à la vibration qui leurs correspond.
C’est pour cela que certaines personnes attirent à elles des gens ayant les mêmes vibrations. Donc le même état d’esprit. Et parfois préfère cela à un changement.
Après il y a pleins de choses consciente et inconsciente qui rentre en compte pour ma part je pense aussi que les mémoires des vies antérieures influent ainsi que les choses à apprendre afin de passer à autres choses. Et on ne peut parfois que passer par certains stades pour aller dans d’autres.
Mais je pense aussi qu’il n’est jamais bon de s’asseoir trop longtemps dans certains qui ne sont pas vivifiant.

Il y a aussi le contexte qui fait que tout peut être déréglé bien qu’une bonne alimentation par exemple. Et là si on n’en change pas on peux avoir la chimie qui nous l’exprime comme un cancer qui est la mauvaise communication entre les cellules ou une autodestruction vis-à-vis d’un évènement.

Posté : ven. févr. 01, 2008 10:16 am
par sunmat
J'ai été a une conférence sur le stress, hier, des psychologues et scientifiques ont donné les origines neurologiques de l'anxiété, de la peur et du stress. Je n'ai pas tout retenu, mais en gros l'angoisse vient d'un dérèglement de l'émission de noradrénaline, entre autre.
Le site suivant a été donné pour plus de renseignements :
http://www.stimulus-conseil.com/
Je n'ai pas encore regardé ce qu'il donnait.

Posté : sam. févr. 02, 2008 9:48 pm
par haze bin
Je vous invite à lire Biologie des Passions de Jean Didier Vincent à ce sujet. Il donnait notamment cette fameuse phrase "bientôt, on ne dira plus "je suis amoureux", mais "mon thalamus baigne dans la lulibérine".

La dopamine, au niveau cérébral, est en effet libéré lors de renforcements primaires (manger, boire, dormir, avoir des relations sexuelles, se protéger). A terme, des renforcements secondaires (avoir une bonne note, gagner de l'argent) intègrent des renforcements primaires. Ces derniers occasionnent une libération de dopamine depuis l'aire tegmentale ventrale (notamment) dans le cortex pré-frontal (aires 9 et 10 de Brodman, aires de "récompense"), qui est proche aussi de l'aire motrice primaire (aire de Brodman 4), l'aire motrice supplémentaire (6).

La dopamine joue un rôle dans la sensation de plaisir. Elle joue surtout un rôle époustouflant, grâce à la potentialisation à long terme. Je vous laisse le soin de faire des recherches là dessus, mais en gros, cela permet de renforcer les connexions synaptiques utilisées, lorsque la dopamine est larguée.

L'adrénaline et la noradrénaline ont des effets importants dans la réponse au stress, de même que la cortisone, qui permet d'apaiser le stress durable (et pas passager, de quelques secondes).
La sérotonine est un neurotransmetteur très important, qui influe sur l'humeur, ainsi que sur le système immunitaire, en le boostant. Elle est en déficit chez les dépressifs qui prennent alors des ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de sérotonine, dont le plus célèbre demeure le Prozac), lorsqu'on va se coucher, une augmentation de la 5-HT (nom donné aussi à la sérotonine) apparait dans le noyau du Raphé (du côté du tronc cérébral, vers la nuque, au dessus du pont, au dessus du bulbe rachidien)

La sérotonine dépend du niveau de mélatonine, qui est produit par la lumière du jour notamment. Elle permet de réguler les ryhtmes éveil/sommeil aussi. Un déficit de mélatonine peut être boosté par luminothérapie. La sérotonine a un effet important sur le système endocrinien aussi.

L'acéthylcholine est libérée comme neurotransmetteurs sur les plaques musculaires, dans tous les muscles striés. Elle joue un rôle dans la consolidation de l'apprentissage par le sommeil, en inhibant notamment les entrées sensorielles "parasites" lors de la réactivation des informations en sommeil à ondes lentes (enfin, on le suppose...)

A savoir que ces neurotransmetteurs, neurohormones, ont un effet particulier suivant le type d'organe aussi. Par exemple, la fixation de noradrénaline sur les récepteurs des organes génitaux masculins provoque l'éjaculation.

Il y a la régulation sexuelle, avec les hormones oestrogène et progestérone pour les femmes, la testostérone pour les hommes.
Il y a aussi la prolactine, qui déclenche la lactation chez la femme qui a accouché, mais aussi, elle a un rôle primordial dans l'immunologie (les homems et les femmes en produisent)
Voilà, un petit topo vite fait, si j'en pense à d'autres, je vous en reparlerai.

Ah oui, l'aldostérone gère le sodium dans le sang, et déclenche son stockage éventuel. La vasopressine empêche de faire pipi (et joue dans la réponse au stress aussi). L'agiotensine provoque la sensation de soif, la cholécystokinine pour la faim.

Posté : jeu. févr. 07, 2008 2:43 pm
par Ricemaum la 1138eme
Moi je n'ai qu'une petite chose à dire sur la chimie du corps : nous sommes une immense machine à oxydo-réduction !

Posté : jeu. févr. 07, 2008 4:46 pm
par sunmat
Ricemaum la 1138eme a écrit :Moi je n'ai qu'une petite chose à dire sur la chimie du corps : nous sommes une immense machine à oxydo-réduction !
C'est pas dur en même temps, 90% des espèces chimiques sont oxydables ou réductibles...