[Galerie] DIANE
Posté : dim. déc. 02, 2007 6:28 pm
JE SUIS TA MERE, LA TERRE...
Prie de toute ta puissance,
Prie pour ma délivrance ;
Oui, Prie pour ma survivance,
Prie pour que cesse ma souffrance !
Prie au nom de la Vie
Prie de tout ton esprit
Prie pour sauver ma vie
D’elle dépend ton existence !
Cesse l’envoi des fusées,
Abolis l’armée, les essais,
Mon Père ne peut plus m’aider
De ses bienfaits, je suis privée.
Comment le retrouver ?
J’en suis si éloignée ;
Pourra-t-il nous rattraper
Ou devrons-nous tous succomber ?
Où sont mes belles forêts ?
Ses bois, tu les as coupés ;
Arrête de me polluer,
Je ne peux plus respirer.
Mes eaux sont empoisonnées,
Que faire pour les purifier ?
Arrête de m’attaquer
Ma vie à la tienne est liée.
Ma mission est de te conduire,
Te guider vers l’éternité.
Là, ta spiritualité
Nous rendra l’immortalité.
Mais, à cause de la pollution
De la guerre, de la destruction,
J’ai subi ta contamination,
Je me perds dans l’abomination.
Et si tu préfères tout détruire
Sois sûr que nous allons mourir.
Lui seul peut encore nous sauver,
Puissent ses anges nous préserver !
***Ajout :***
« L’Être Ange-démon »
Sur les rives tranquilles
De l’étang dormant,
J’attendais, immobile,
Le Prince charmant.
Je jetai une pierre
Pour sonder le mystère,
Le fond de l’inconscient
De cet étrange étang ;
Un être en émergea :
Armé pour le combat,
Assoiffé de passion,
J’ai nommé le scorpion !
Résistant et lucide
Séduisant comme Satan,
Courageux et rapide,
Il est intelligent.
Innocence, garde-toi
De cet animal-là
Car tu serais sa proie
Et n’y échapperais pas.
Sa passion est brûlante,
Ardente et dévorante
Et prise dans ses rets,
Hypnotisée, subjuguée,
Tu serais dévorée.
Mais si tu es guerrière
Alors, c’est ton affaire.
Conquis par l’amazone
Il t’offrira son trône
Te fera belle, altière,
Sa reine, son idole.
Garde-toi de plier,
Respecte ses piliers :
Pluton est son mentor
Et Mars le revêt d’or.
Il est sans indulgence
Et feint l’indifférence.
Ne crois pas le cerner
Car même en amitié,
Tu serais déroutée...
Quel être singulier
Qui doit pour mieux aimer
D’abord annihiler
Avant de rassembler.
Un être désaxé
Qui pour se recentrer
Se sert des énergies
Qu’il puise autour de lui.
Connaissant Jupiter
On peut se demander
Pour quel ministère
Il créa ce guerrier ?
Voulait-il nous rappeler
Qu’au fond de chaque humain
Sommeille, c’est certain,
Cet être : ange-démon
dénommé le Scorpion... ?
Sur les rives tranquilles
De l’étang dormant
L’eau s’est refermée
Sur des bouillonnements...
***Ajout :***
ROSES DE NUIT, ROSES DE VIE
Cette nuit, j’ai rêvé
Qu’un inconnu m’offrait
Des roses rouge rubis
Des roses magnifiques
Aux longues tiges
Aux feuilles mordorées,
Le tout en bouquet.
Puis, elles se sont fanées
Et je les ai jetées.
Elles se sont desséchées.
Le Jardinier veillait,
Il les a ramassées,
Les a débarrassées
Des parties abîmées,
Des pétales noircis
Des feuilles racornies.
Au bas des tiges fines,
Il a fait une entaille
Et puis, c’est un détail,
Y a placé un grain de riz
Un grain de vie,
Un grain de raisin
Pour que fuit le chagrin.
Doucement, il les a plantées
Dans un lit de boue douillet
Préparé avec soin
Au centre du jardin.
Tous les soirs, avec patience,
Il vînt pour dispenser sa science
Les tiges immobiles
Se contentèrent longtemps
De recevoir l’hommage
Sans gré pour son savoir.
Puis un bourgeon jaillit
Et se mit à grandir.
Les autres s’affranchirent.
Il y eut profusion
De tiges, de feuilles et de boutons.
Boutons de roses, bouquets de beauté, explosion !
Le Jardinier ne pouvait se lasser
De les admirer, de les respirer,
Il aimait rester là, à les soigner...
Un matin, je m’en souviens,
Il était très âgé, très fatigué ;
Il est venu s’allonger
Auprès de ses rosiers
Les a respirés.
A ses yeux ont perlé
Des gouttes de rosée ;
Les perles mouillées
Doucement ont glissé
De la joue aux pétales
Jusqu’au coeur de la fleur,
Et la fleur s’est ouverte
Encore davantage
Pour venir caresser
La joue du Jardinier
Qui s’était endormi
Pour l’éternité...
Au centre du jardin,
Il y a une croix.
Les roses l’ont cernée
Et se sont installées ;
Ici, se trouvent les plus belles
Les plus épanouies.
Leurs pétales, un à un, s’installent
Sur la tombe de leur ami.
Le Jardinier n’est plus,
Il s’est évanoui
Mais son âme à jamais
Est installée
Au coeur de ses rosiers.
Prie de toute ta puissance,
Prie pour ma délivrance ;
Oui, Prie pour ma survivance,
Prie pour que cesse ma souffrance !
Prie au nom de la Vie
Prie de tout ton esprit
Prie pour sauver ma vie
D’elle dépend ton existence !
Cesse l’envoi des fusées,
Abolis l’armée, les essais,
Mon Père ne peut plus m’aider
De ses bienfaits, je suis privée.
Comment le retrouver ?
J’en suis si éloignée ;
Pourra-t-il nous rattraper
Ou devrons-nous tous succomber ?
Où sont mes belles forêts ?
Ses bois, tu les as coupés ;
Arrête de me polluer,
Je ne peux plus respirer.
Mes eaux sont empoisonnées,
Que faire pour les purifier ?
Arrête de m’attaquer
Ma vie à la tienne est liée.
Ma mission est de te conduire,
Te guider vers l’éternité.
Là, ta spiritualité
Nous rendra l’immortalité.
Mais, à cause de la pollution
De la guerre, de la destruction,
J’ai subi ta contamination,
Je me perds dans l’abomination.
Et si tu préfères tout détruire
Sois sûr que nous allons mourir.
Lui seul peut encore nous sauver,
Puissent ses anges nous préserver !
***Ajout :***
« L’Être Ange-démon »
Sur les rives tranquilles
De l’étang dormant,
J’attendais, immobile,
Le Prince charmant.
Je jetai une pierre
Pour sonder le mystère,
Le fond de l’inconscient
De cet étrange étang ;
Un être en émergea :
Armé pour le combat,
Assoiffé de passion,
J’ai nommé le scorpion !
Résistant et lucide
Séduisant comme Satan,
Courageux et rapide,
Il est intelligent.
Innocence, garde-toi
De cet animal-là
Car tu serais sa proie
Et n’y échapperais pas.
Sa passion est brûlante,
Ardente et dévorante
Et prise dans ses rets,
Hypnotisée, subjuguée,
Tu serais dévorée.
Mais si tu es guerrière
Alors, c’est ton affaire.
Conquis par l’amazone
Il t’offrira son trône
Te fera belle, altière,
Sa reine, son idole.
Garde-toi de plier,
Respecte ses piliers :
Pluton est son mentor
Et Mars le revêt d’or.
Il est sans indulgence
Et feint l’indifférence.
Ne crois pas le cerner
Car même en amitié,
Tu serais déroutée...
Quel être singulier
Qui doit pour mieux aimer
D’abord annihiler
Avant de rassembler.
Un être désaxé
Qui pour se recentrer
Se sert des énergies
Qu’il puise autour de lui.
Connaissant Jupiter
On peut se demander
Pour quel ministère
Il créa ce guerrier ?
Voulait-il nous rappeler
Qu’au fond de chaque humain
Sommeille, c’est certain,
Cet être : ange-démon
dénommé le Scorpion... ?
Sur les rives tranquilles
De l’étang dormant
L’eau s’est refermée
Sur des bouillonnements...
***Ajout :***
ROSES DE NUIT, ROSES DE VIE
Cette nuit, j’ai rêvé
Qu’un inconnu m’offrait
Des roses rouge rubis
Des roses magnifiques
Aux longues tiges
Aux feuilles mordorées,
Le tout en bouquet.
Puis, elles se sont fanées
Et je les ai jetées.
Elles se sont desséchées.
Le Jardinier veillait,
Il les a ramassées,
Les a débarrassées
Des parties abîmées,
Des pétales noircis
Des feuilles racornies.
Au bas des tiges fines,
Il a fait une entaille
Et puis, c’est un détail,
Y a placé un grain de riz
Un grain de vie,
Un grain de raisin
Pour que fuit le chagrin.
Doucement, il les a plantées
Dans un lit de boue douillet
Préparé avec soin
Au centre du jardin.
Tous les soirs, avec patience,
Il vînt pour dispenser sa science
Les tiges immobiles
Se contentèrent longtemps
De recevoir l’hommage
Sans gré pour son savoir.
Puis un bourgeon jaillit
Et se mit à grandir.
Les autres s’affranchirent.
Il y eut profusion
De tiges, de feuilles et de boutons.
Boutons de roses, bouquets de beauté, explosion !
Le Jardinier ne pouvait se lasser
De les admirer, de les respirer,
Il aimait rester là, à les soigner...
Un matin, je m’en souviens,
Il était très âgé, très fatigué ;
Il est venu s’allonger
Auprès de ses rosiers
Les a respirés.
A ses yeux ont perlé
Des gouttes de rosée ;
Les perles mouillées
Doucement ont glissé
De la joue aux pétales
Jusqu’au coeur de la fleur,
Et la fleur s’est ouverte
Encore davantage
Pour venir caresser
La joue du Jardinier
Qui s’était endormi
Pour l’éternité...
Au centre du jardin,
Il y a une croix.
Les roses l’ont cernée
Et se sont installées ;
Ici, se trouvent les plus belles
Les plus épanouies.
Leurs pétales, un à un, s’installent
Sur la tombe de leur ami.
Le Jardinier n’est plus,
Il s’est évanoui
Mais son âme à jamais
Est installée
Au coeur de ses rosiers.