Posté : mer. déc. 12, 2007 10:52 am
Je vais vous livrer ma perception personnelle de ce livre :
Un mot résume assez bien mon sentiment face à lui : Contrasté !
D'un côté il y a des bons moments dans l'histoire avec de réelles nouveautés et des situations qui prêtes à réflexion : la rencontre "d'un mortel" avec son "élève-dieu".
De l'autre il y a beaucoup de mauvais moments (trop d'ailleurs).
- Le fait de pouvoir lire ce roman indépendamment des autres, je trouve cette idée complètement idiote ! Cela rajoute de la lourdeur au démarrage, de la redite, de l'adaptation de l'histoire pour coller au passage de volume. J'aurais de loin préféré une mise en valeur du fait que ce soit une trilogie et une meilleure indication visuelle du numéro de tome de la trilogie. ça c'est le premier point et à la rigueur renvoyer vers les thanas et l'empire des anges car je trouve dommage de commencer par la trilogie des dieux mais là ça peut se discuter... D'ailleurs le "résumé" du souffle des dieux et du mystère des dieux en deux questions prouvent bien que ces livres ne doivent pas être résumé car seul le premier tome est une entrée en matière et le renommage des 2ème et 3ème tomes par rapport à ce qui était annoncé dans "Nous les dieux" pour uniformiser la trilogie est une autre preuve qu'il ne faut pas les rendre indépendants.
- Ce qui m'avait déjà géné dans le papillon des étoiles, à savoir la redite des idées à croire que BW se retrouve en manque d'imagination ou que c'est un Mickael Pinson qui est entré dans son corps et qui raconte son aventure . Ce manque d'imagination se traduit par des passages de l'ESRA que l'on retrouve pour la 2ème ou 3ème fois, des idées rabâchées à tout bout de champs. Monsieur WERBER : vos lecteurs ne sont pas idiots !!! S'ils vous lisent c'est pour apprendre de nouvelles choses pas pour se faire rabattre les oreilles avec les leçons de la veille ! Ne pensez pas à vos nouveaux lecteurs mais plutôt à vos anciens ! Déjà avec Nos amis les humains en livre, pièce de théatre (dont on attend la DVD) et le film c'est un peu manquer d'imagination !
- Ce qui m'a géné, c'est le côté commercial du livre sur plusieurs points : d'abord le nom de l'auteur en plus gros que le titre sur la page de couverture. Et surtout des passages de l'histoire où, pour celui qui est réellement intéressé par l'auteur et qui a écouté ses interviews regardé ses passages TV et participé à une de ses séances de dédicace, on retrouve la vie de l'auteur, ses problèmes face aux éditeurs, au métiers, aux médias, ... Lui qui veut insuffler à la littérature française un nouveau style reconnu, il plonge dans l'autobiographie qui plus est pour rendre des comptes ! Je préfère de loin l'approche faite avec Jacques Nemrod dans l'empire des anges, plus subtile et certainement moins proche de la réalité. Donc il entend parler des fourmis à chaque invitation par les médias (ça doit un peu le gonfler à force) et nous on a droit aux rats dans l'EDA et aux dauphins dans la trilogie des dieux. Ensuite il s'auto fait de la pub pour le papillon des étoiles, la pièce de théatre nos amis les humains... Faire de la pub pour d'autres auteurs permet d'élargir les connaissances du lecteur alors que faire de la pub pour soit même ne fait que restreindre l'esprit du lecteur. Pourtant BW clame haut et fort qu'il veut ouvrir les esprits. Ensuite la pub pour le jeu qui devait sortir en même temps (comme dans le livre). Pas de chance, la sortie a été repoussée... Encore de la pub !!! M**de on en a déjà assez à la TV de la pub !
- Malgré une bonne histoire avec des coups de théatre déroutants (la victoire de Raoul, la demande de rejouer la partie, entre autre), je trouve que BW a pris trop de raccourcis pour se débarasser des éléments indésirables de son histoire et 7 jours de cours inexploités pour nous faire encore apprendre des choses puis la mort de Mata Hari... On est à la finale et finalement non on va au massage et on en profite pour tuer Mata..., sans compter le défillement des couches de lasagne à la fin (9, 10, 111) pour avoir une fin à deux balles qui reprend le principe du livre du voyage (encore un manque d'imagination, aurait-il atteint ses limites). J'aime les idées du lecteur qui fait revivre, le fait que le passé, le présent et le futur sont confondu car dans un livre consultable comme on le veut mais en aucun cas cela n'est une fin réaliste pour cette pentalogie du ciel, rien de réellement surprenant là dedans, seulement une jolie idée. La fin des thans et de l'EDA étaient beaucoup plus enthousiasmantes ! J'aurais voulu voir un happy end avec la possibilité pour MP de faire revenir ses amis Freddy Meyer, Marylin Monroe, Mata Hari.
- Les chimères ! Grand sujet !!! Ce sont des élèves dieux éliminés transformés par Hermaphrodite, cela se tient jusqu'à la révélation du déicide... Ils avaient reconnu Lucien Duprès en chimère de même que Edmond Wells en dauphin, on aurait au moins pu avoir une explication du genre : le personnage a voulu reconnaitre l'être disparu dans le personnage d'une chimère. Si BW évoque pour l'auteur de Sherlock Holmes (il me semble) le fait qu'il avait simplement dit : après ses déboires en mer, il était de nouveau sur les traces de machin truc. Il nous annonce après que l'auteur ne doit pas tout dire et que le lecteur fera travailler son imagination... Il a aussi annoncé que tous les mystères trouveraient une réponse dans le dénouement... BOF ! Pourquoi la 18ème promotion, pourquoi les dieux redeviennent mortels et qu'il ne peut plus y avoir d'élévation d'âme du fait du manque d'école des dieux, Zeus un passeur c'est du n'importe quoi !
Il y a un gros manque de cohérence dans ce dernier tome. J'en conviens que du fait de son agnostisme, BW ne puisse pas finir ce livre sur une fin de type religieuse. Mais le grand projet du créateur c'est quoi ???
OK, on aime BW parce qu'il nous ouvre l'esprit et qu'il essaie de nous faire penser autrement, mais là je trouve que cela fait deux livres qu'il se "perd" lui-même. L'année de "repos" sur le cycle des dieux n'a à mon avis servit à rien (la puissance du rien !).
En conclusion : pour moi le prochain livre de BW risque d'être déterminant dans la poursuite de ma lecture de l'auteur, car si je retrouve les mêmes déceptions que citées plus haut alors je ne le lirai plus.
Namo - qui espère que quelques passages du MDD mûrissent avec le recul et me fasse "évoluer" dans ma pensée.
je mettrai un encouragement cependant pour l'audace de la mise en page des dernières pages avec le point, les pointillés, les étoiles
Un mot résume assez bien mon sentiment face à lui : Contrasté !
D'un côté il y a des bons moments dans l'histoire avec de réelles nouveautés et des situations qui prêtes à réflexion : la rencontre "d'un mortel" avec son "élève-dieu".
De l'autre il y a beaucoup de mauvais moments (trop d'ailleurs).
- Le fait de pouvoir lire ce roman indépendamment des autres, je trouve cette idée complètement idiote ! Cela rajoute de la lourdeur au démarrage, de la redite, de l'adaptation de l'histoire pour coller au passage de volume. J'aurais de loin préféré une mise en valeur du fait que ce soit une trilogie et une meilleure indication visuelle du numéro de tome de la trilogie. ça c'est le premier point et à la rigueur renvoyer vers les thanas et l'empire des anges car je trouve dommage de commencer par la trilogie des dieux mais là ça peut se discuter... D'ailleurs le "résumé" du souffle des dieux et du mystère des dieux en deux questions prouvent bien que ces livres ne doivent pas être résumé car seul le premier tome est une entrée en matière et le renommage des 2ème et 3ème tomes par rapport à ce qui était annoncé dans "Nous les dieux" pour uniformiser la trilogie est une autre preuve qu'il ne faut pas les rendre indépendants.
- Ce qui m'avait déjà géné dans le papillon des étoiles, à savoir la redite des idées à croire que BW se retrouve en manque d'imagination ou que c'est un Mickael Pinson qui est entré dans son corps et qui raconte son aventure . Ce manque d'imagination se traduit par des passages de l'ESRA que l'on retrouve pour la 2ème ou 3ème fois, des idées rabâchées à tout bout de champs. Monsieur WERBER : vos lecteurs ne sont pas idiots !!! S'ils vous lisent c'est pour apprendre de nouvelles choses pas pour se faire rabattre les oreilles avec les leçons de la veille ! Ne pensez pas à vos nouveaux lecteurs mais plutôt à vos anciens ! Déjà avec Nos amis les humains en livre, pièce de théatre (dont on attend la DVD) et le film c'est un peu manquer d'imagination !
- Ce qui m'a géné, c'est le côté commercial du livre sur plusieurs points : d'abord le nom de l'auteur en plus gros que le titre sur la page de couverture. Et surtout des passages de l'histoire où, pour celui qui est réellement intéressé par l'auteur et qui a écouté ses interviews regardé ses passages TV et participé à une de ses séances de dédicace, on retrouve la vie de l'auteur, ses problèmes face aux éditeurs, au métiers, aux médias, ... Lui qui veut insuffler à la littérature française un nouveau style reconnu, il plonge dans l'autobiographie qui plus est pour rendre des comptes ! Je préfère de loin l'approche faite avec Jacques Nemrod dans l'empire des anges, plus subtile et certainement moins proche de la réalité. Donc il entend parler des fourmis à chaque invitation par les médias (ça doit un peu le gonfler à force) et nous on a droit aux rats dans l'EDA et aux dauphins dans la trilogie des dieux. Ensuite il s'auto fait de la pub pour le papillon des étoiles, la pièce de théatre nos amis les humains... Faire de la pub pour d'autres auteurs permet d'élargir les connaissances du lecteur alors que faire de la pub pour soit même ne fait que restreindre l'esprit du lecteur. Pourtant BW clame haut et fort qu'il veut ouvrir les esprits. Ensuite la pub pour le jeu qui devait sortir en même temps (comme dans le livre). Pas de chance, la sortie a été repoussée... Encore de la pub !!! M**de on en a déjà assez à la TV de la pub !
- Malgré une bonne histoire avec des coups de théatre déroutants (la victoire de Raoul, la demande de rejouer la partie, entre autre), je trouve que BW a pris trop de raccourcis pour se débarasser des éléments indésirables de son histoire et 7 jours de cours inexploités pour nous faire encore apprendre des choses puis la mort de Mata Hari... On est à la finale et finalement non on va au massage et on en profite pour tuer Mata..., sans compter le défillement des couches de lasagne à la fin (9, 10, 111) pour avoir une fin à deux balles qui reprend le principe du livre du voyage (encore un manque d'imagination, aurait-il atteint ses limites). J'aime les idées du lecteur qui fait revivre, le fait que le passé, le présent et le futur sont confondu car dans un livre consultable comme on le veut mais en aucun cas cela n'est une fin réaliste pour cette pentalogie du ciel, rien de réellement surprenant là dedans, seulement une jolie idée. La fin des thans et de l'EDA étaient beaucoup plus enthousiasmantes ! J'aurais voulu voir un happy end avec la possibilité pour MP de faire revenir ses amis Freddy Meyer, Marylin Monroe, Mata Hari.
- Les chimères ! Grand sujet !!! Ce sont des élèves dieux éliminés transformés par Hermaphrodite, cela se tient jusqu'à la révélation du déicide... Ils avaient reconnu Lucien Duprès en chimère de même que Edmond Wells en dauphin, on aurait au moins pu avoir une explication du genre : le personnage a voulu reconnaitre l'être disparu dans le personnage d'une chimère. Si BW évoque pour l'auteur de Sherlock Holmes (il me semble) le fait qu'il avait simplement dit : après ses déboires en mer, il était de nouveau sur les traces de machin truc. Il nous annonce après que l'auteur ne doit pas tout dire et que le lecteur fera travailler son imagination... Il a aussi annoncé que tous les mystères trouveraient une réponse dans le dénouement... BOF ! Pourquoi la 18ème promotion, pourquoi les dieux redeviennent mortels et qu'il ne peut plus y avoir d'élévation d'âme du fait du manque d'école des dieux, Zeus un passeur c'est du n'importe quoi !
Il y a un gros manque de cohérence dans ce dernier tome. J'en conviens que du fait de son agnostisme, BW ne puisse pas finir ce livre sur une fin de type religieuse. Mais le grand projet du créateur c'est quoi ???
OK, on aime BW parce qu'il nous ouvre l'esprit et qu'il essaie de nous faire penser autrement, mais là je trouve que cela fait deux livres qu'il se "perd" lui-même. L'année de "repos" sur le cycle des dieux n'a à mon avis servit à rien (la puissance du rien !).
En conclusion : pour moi le prochain livre de BW risque d'être déterminant dans la poursuite de ma lecture de l'auteur, car si je retrouve les mêmes déceptions que citées plus haut alors je ne le lirai plus.
Namo - qui espère que quelques passages du MDD mûrissent avec le recul et me fasse "évoluer" dans ma pensée.
je mettrai un encouragement cependant pour l'audace de la mise en page des dernières pages avec le point, les pointillés, les étoiles