niiro sais tu lire, regarde ce que j'ai dit plus haut
Aucun enfant n'est plus mort des suites de violences familiales. Le nombre de procès pour maltraitance a diminué, de même que les retraits d'enfants à leurs parents et les placements en foyer. D'autre part, les condamnations de jeunes pour vol, alcoolisme, viols ont sensiblement diminué en Suède et au Danemark où existe aussi une loi anti-fessée. Le nombre des suicides de jeunes a aussi diminué (renseignements tirés de la brochure Eduquer sans frapper, de l'association Ni claques ni fessées).
Donc les chatiment corporel augmente au contraire la délinquance chez les enfants.
Quant à l'exemple sur les parents, c'est très rare mais ça peut arriver, si l'uns des parents est un criminel ou un délinquant. Ou si c'est un alcoolique ou un drogué ou quelqu'un de violent et d'instable qui n'arrive pas à garder son travail.
Je pense qu'il faut d'abord penser aux enfants car c'est eux qui représente l'avenir et le monde de demain. De plus ce sont des êtres fragile psychologiquement et physiquement. C'est génial qu'ils n'aient plus à s'écraser comme avant mais qu'ils s'affirment. Qu'ils aient le droit d'exprimer leur désir et leur colère, qu'ils aient beaucoup plus de temps libre qu'avant.
Je voudrais ajouter une chose, sur les enfants, c'est la protection des enfants face aux programmes non appropriés à leurs âge. Le CSA n'est pas assez sévère en France, et il ne controle pas tout les films qui sorte, ils en controlent moins de 20% contrairement aux pays du nord ou ils sont plus sévères et ont controle 80%. De même que à la TV, des films beaucoup trop choquant sont diffusé à des heures de grandes écoute. Les films voir même pornographique, peuvent énormément choquer les enfants.
Quant à l'amalgame, la fessé est pour moi de la maltraitance de même que la gifle. Et la gifle et la fessé est reconnu par l'unicef comme de la maltraitance.
Et pour les familles immigré qui envoie leurs enfant au "bled" comme tu dis il faudrait s'occuper de ça aussi, il est intolérable qu'ils se fassent frapper car ils sont en dehors du territoire français.
Tenez encore un lien, c'est l'association ni claque ni fessé, une assoc génial
J'ai vu un truc aussi, c'est que dans le coran aucune violence envers les enfants n'est conseillé.
En dehors de l'Europe Je signale aussi que c'est totalement interdit en Israël
En revanche c'est très en retard en Chine, aux Etats Unis, en Anglettere, au Maroc, en Egypte et dans beaucoup de pays d'Afrique noir, c'est très malheureux et énervant car ça décourage les enfants de l'école
http://www.niclaquesnifessees.org/arguments.html
Il y'a des témoignage de gens du CNRS, d'un neurobiologiste, d'un professeur en psychiatrie etc...bref que du sèrieux.
Je donne raison à keloshni par contre, sur un point, il n'y a pas vraiment de liens entre la situation financière de la famille et la maltraitance comme le prouve cet extrait du site
On a accusé l’éducation post-soixante-huitarde qui gâtait trop les enfants, puis le divorce des parents, et maintenant le chômage d’être responsables de l’augmentation de la délinquance des jeunes. Or, Sakuta, au Japon, étudiant en 1994 des délinquants de 14 à 16 ans, découvre que 70% d’entre eux vivaient avec leurs deux parents et 90% dans des familles financièrement stables. Mais 30% étaient considérés comme «élevés sévèrement» et seulement 17,3% comme «gâtés» (23).
Quant à mettre des fessé aux bébés c'est encore plus horribles, rappelon que le cerveau n'est pas du tout développés, qu'il est encore très petit et que de nombreuses connection neuronales sont à faire
Dans les premiers mois de la vie, seules les formations de la vie végétative et émotionnelle arrivent à maturité pour téter, avaler, écouter puis voir…, mais aussi souffrir, avoir du plaisir, communiquer, échanger des sourires, des gazouillis, des regards. L’interaction entre le bébé et son entourage est intense, mais passe par le «senti» et non le «réfléchi». Car les liaisons entre elles des cellules corticales, c’est-à-dire du fonctionnement intellectuel, sont les plus longues à obtenir maturation. Vers 2 ans, les lobes préfrontaux impliqués dans les processus de stratégies, d’hypothèses, de correction d’erreurs, sont encore peu développés. Un système prélogique se met lentement en place qui n’aboutira que vers 7 ans à des aptitudes logiques conséquentes. Auparavant, l’enfant perçoit beaucoup de choses, mais n’apprend que lentement à établir un rapport entre elles. Les capacités intellectuelles du bébé ne lui permettent absolument pas de développer des stratégies face aux réprimandes de ses parents.
Comment agissent les claques et fessées?
Elles détériorent la relation de l’enfant avec son parent
surtout si les tapes sont précoces, car nous venons de voir que l’enfant ne peut pas comprendre ce genre de relation avant 2 ans1/2 ou 3 ans. La confiance si nécessaire dans le bon rapport éducatif disparaît, rendant plus difficile pour le parent tout exercice futur de l’autorité, qui risque de ne pouvoir s’établir que dans l’escalade de la violence. Les fessées prennent la place des autres modes de relation qui fonctionnent sur le plaisir de faire plaisir, la joie de comprendre, de grandir, d’échanger et d’acquérir l’estime de l’autre.
Elles cassent l’image que l’enfant à de lui-même.
L’enfant pense que si on le frappe c’est qu’il est mauvais, qu’il ne vaut rien, ce qui rendra difficile sa relation future aux autres, favorisant ainsi des tendances à la dépression, ou bien une surcompensation avec des attitudes mégalomaniaques. À l’âge adulte, le rapport avec les personnes ayant autorité sera très difficile, soit de soumission excessive, soit de révolte, de rébellion permanente et de refus systématique de toute autorité.
Elles détruisent la sensibilité
et les aptitudes à la compassion envers les autres et envers soi-même. Les enfants battus font souvent mal aux animaux ou à leurs proches sans en éprouver de gène ni de remords, parce qu’ils ont dû trop fréquemment bloquer leurs propres émotions lorsqu’eux-mêmes étaient en état de souffrance.
Elles donnent l’exemple de la violence qui prend la place de la parole.
L’enfant reproduira ce modèle chaque fois qu’il se trouvera en situation de conflit avec des plus faibles que lui, comme lui par rapport à ses parents. Il frappera ses jeunes copains, les filles et plus tard sa femme. Le parent qui bat est d’ailleurs celui qui ne sait pas imposer de limite à sa colère, à sa violence. C’est ce modèle qu’il a probablement reçu et qu’il transmet à son tour. Certaines familles utilisent avec bonheur le «coussin de colère» sur lequel on va taper lorsqu’on sent une grosse colère monter, que l’on soit enfant ou parent. Une fois la violence physique déversée, un dialogue peut plus facilement s’instaurer.
Elles interdisent l’expression des sentiments
que l’enfant ressentait lorsqu’il a manifesté un comportement qui paraît inacceptable (colère, jalousie, désir de vengeance…). Ces sentiments, figés par les coups, seront alors refoulés, mais ressortirons forcément un jour ou l’autre sous une forme explosive. Plus l’enfant aura été frappé, donc humilié, et plus il cherchera à frapper et humilier les autres, en oubliant complètement pourquoi il a en lui ce besoin qu’il ne reconnaîtra pas comme tel, mais qui le poussera à s’intégrer dans des mouvements où la violence et la haine peuvent s’exprimer.
L’adolescent se trouvera ainsi entraîné à adhérer à des organisations dont le but inavoué est de pouvoir se libérer un jour sur des boucs émissaires de cette violence anciennement subie: combats de quartier ou de boxe, mais aussi intégration de groupements extrémistes et violents, dont l’objectif est d’agresser des groupes sociaux ou ethniques, boucs émissaires sur lesquels la haine accumulée pourra être projetée dans l’impunité.
Gunter Grass, prix Nobel, raconte comment, petit gamin porté sur les épaules de son père lors d’un meeting où Liebknecht tenait un discours violemment antimilitariste, il eut très peur, ce qui déclencha une envie urgente d’uriner… Mais son père n’entendit pas ses demandes répétées… et se retrouva inondé! Il flanqua alors à l’enfant une «raclée magistrale qu’il a sentie longtemps». Gunter écrira plus tard «c’est à cause de cela, uniquement, que lorsque la guerre a éclaté, j’ai couru au bureau de recrutement pour m’engager» (35).
Elles peuvent générer un «syndrome de Stockholm»
c’est à dire une identification à l’agresseur. Car plus un enfant est battu «pour son bien et parce qu’on l’aime» et plus il devient asservi à ses bourreaux qu’il idéalise et dont il a par la suite beaucoup de mal à se séparer. Bowlby a bien montré qu’avant 3 ans, plus l’enfant est puni, et plus il s’attache (36). Mais ce faisant, il perd contact avec la réalité, vit dans ses fantasmes de violence qui, un jour ou l’autre, l’amèneront à son tour à des actes violents, puisque lorsqu’on aime, on frappe. Mais resté très fortement attaché à ses parents, il sera incapable de faire le lien entre la violence de leur éducation et la violence qu’il véhicule lui-même comme adulte, la revendiquant alors comme nécessaire pour toutes sortes de mauvaises raisons.
Un travail de l’OMS de 2001 montre que les jeunes des États Unis sont beaucoup plus d’accord que les jeunes Européens sur les assertions suivantes «La guerre est nécessaire» — «On a le droit de tuer pour défendre ses biens» — «Les punitions corporelles sont nécessaires aux enfants» (37).
Elles bloquent les apprentissages
qui se font par des successions d’essais – erreurs – corrections. Si la correction des erreurs ne se fait pas par un réajustement en rapport avec l’erreur, mais par des «corrections physiques» qui n’ont rien à voir et qui provoquent stress et angoisse, l’auteur des erreurs abandonnera peu à peu tout essai et sera inhibé devant les apprentissages. La scolarité, entre autre, risque d’en pâtir lourdement.
Elles favorisent les accidents
parce qu’elles bloquent les mécanismes naturels de défense contre les agressions que sont la fuite ou la protection de soi, interdites devant les coups parentaux. L’enfant battu assez fréquemment, habitué à bloquer ses réactions automatiques de protection devant un danger, sera conditionné de cette façon et restera sidéré devant toute situation inquiétante, comme il l’était devant les claques ou fessées, au lieu de réagir rapidement pour sa protection.
Elles génèrent des maladies psychosomatiques
parce que, lorsqu’un individu a peur, il secrète des hormones dites «hormones du stress». Elles ont pour rôle de mettre en route immédiatement les métabolismes qui vont permettre une activité musculaire intense pour fuir ou combattre. Ces hormones du stress, si elles ne sont pas utilisées au niveau musculaire de la défense ou de la fuite, vont s’accumuler et se déverser sur d’autres organes que les muscles: c½ur, vaisseaux, tube digestif, peau,etc., que ces afflux brutaux d’hormones vont peu à peu léser.
Nous sentons bien, quand nous sommes stressés, c’est-à-dire que nous avons peur de quelque chose que nous ne pouvons pas maîtriser, que notre c½ur bat plus vite, que notre ventre gargouille, que notre peau transpire, que notre organisme entre en révolution. Le bébé qui reçoit une «petite tape» sur la main (ce qui, pour lui, est déjà une agression notable puisque donnée sur la partie la plus riche en nerfs sensitifs de l’individu), ou l’enfant plus grand qui prend une fessée, vit chaque fois cette mise en émoi de tout son corps: ce n’est pas seulement la main ou la fesse qui souffre, c’est tout l’organisme.
Une souris placée dans une cage reçoit une petite décharge électrique. Elle fait une poussée de tension. Si on répète souvent ce stress, l’hypertension va devenir permanente, même si l’on n’envoie plus de décharge électrique.
Mais si, lorsque la souris reçoit la décharge, elle peut se sauver dans une autre cage, elle ne fait pas d’hypertension.
Ou si, lorsque la souris reçoit la décharge, elle n’est pas seule et peut donner une bonne peignée à sa copine (la croyant sans doute responsable), elle ne fait pas d’hypertension. Elle ne fait donc d’hypertension que si elle ne peut ni fuir ni se défendre, comme l’enfant qui est battu par une personne ayant autorité!
Beaucoup de texte de ce post ci sont issu du site que j'ai mis en lien
Rien ne mérite claques ou fessées
Un chercheur a fait établir par un grand nombre de parents américains la liste des faits qu’ils punissaient de coups. Il a eu la surprise de découvrir que les faits reprochés aux enfants diffèrent d’une famille à l’autre, mais aussi d’un parent à l’autre (38). Chacun de nous a d’ailleurs pu observer que l’on tolère certains jours des faits qui nous paraissent insupportables dans d’autres circonstances ou devant d’autres personnes.
Il est très amusant d’écrire sur une feuille de papier la liste des comportements de notre enfant qui nous ont irrité suffisamment pour que l’envie nous soit venue de le corriger. Et puis de faire le même petit travail par rapport à d’autres membres de notre entourage, le conjoint, la belle-mère, le copain, la voisine… On découvre alors avec stupéfaction que ce sont souvent les mêmes problèmes qui se manifestent, mais qui sont résolus différemment suivant qu’ils sont posés par l’enfant ou par l’adulte.
Pour éduquer sans fessé vous pourrez allez voir la
http://www.niclaquesnifessees.org/eduquer.html
bidibulle tu disais que lors d'une dispute avec un adulte tu n'hésiterait pas à te battre mais tu peux être poursuivi pour coups et blessure, voir agression. Je terminerai par ce beau texte
Alors que les femmes ont enfin obtenu, mais depuis très peu de temps, que l’on veuille bien porter sur elles un autre regard, il est grand temps de porter aussi un autre regard sur l’enfant.
À l’orée du troisième millénaire,
accordons enfin aux enfants
le droit au respect
de leur personne.
Éduquons les sans violence
ni humiliation
pour rompre le cercle vicieux
de la violence
et pour nous donner les chances
de faire un nouveau siècle
moins meurtrier que le précédent.