et que dire des goths sensibles et bêtes ou intelligents et insensibles, il ya surement un test à passer, ça doit etre ça.
Tiens tout ça me fait penser à un guitariste aigri qui jouait dans la rue et qui a interpelé un jeune qui passait sans s'arreter en lui disant "c'est ça fais le guignol et à la rentrée tu enlèvera ta panoplie de baba cool".
On ferait mieux de créer les cases "ceux qui ont des préjugés" "ceux qui s'affirment et osent un look" "ceux qui suivent le troupeau" "ceux qui font des généralités" "ceux qui cherchent à cotoyer des gens sensibles et intelligents" "ceux pour qui ce n'est qu'une passade" etc.
Enfin, maintenant, il ya vraiment une multitude de "niches" underground. Et l'ensemble de ces niches fait de la concurrence aux majors qui font de la musique commerciale, alors réjouissons nous.
Avec sa "Long Tail", sa théorie sur l'avenir des marchés culturels, Chris Anderson, provoque un séisme dans l'industrie du divertissement. A Cannes, les 9000 participants au Midem sont encore sous le choc de la nouvelle baisse des ventes de CD (encore - 14 % en 2006). Venus de tous les pays, les labels de musique montrent bien sûr l'Internet du doigt. Mais la théorie de Chris Anderson (qu'il a exposée pour la première fois dans son magazine) remonte le moral des labels indépendants. Comme tous les bons concepts, la "Long Tail", littéralement la longue queue, tient en une phrase :
Chris Anderson : "La théorie du Long Tail, c'est la vie après le Blockbuster. On est passé d'un marché de masse à des millions de marchés de niches. On passe de la concentration d'une petite poignée de hits et de stars à des micro-hits et des mini-stars."
Autrement dit : la "longue queue" de petits artistes équivaut au marché des blockbusters. Le choix se retrouve donc réparti sur une plus large diversité de cultures. Il s'agit aussi de repenser le concept de succès : pour certains, 20 000 ventes est un formidable réussite.
Johnny Hallyday et Madonna ont du mouron à se faire ! Comme des produits de luxe jetables, ils rapportent beaucoup mais sur du court terme et pour un coût exorbitant. Alors que les fourmis besogneuses de l’underground, elles, vendent pendant des années une musique qui n’a pas coûté grand chose. C’est grâce à elles que Chris Anderson prêche aujourd’hui la bonne parole tout autour de la planète.