Fourmiz a écrit :
un juge= peu de travail/ un ouvrier= bcp de travail!???
non, ce serait plutot l'inverse: travail pénible OU fortement qualifié (juge, ouvrier,...)= peu de travail.
travail moins pénible OU faiblement qualifié (prof, moins pénible; caissiaire, faiblement qualifié: plus de travail) (PS: j'envisage de passer l'agrégation et de devenir prof dans 2 ans).
Fourmiz a écrit :
comme les hommes préhistoriques chassaient pour se nourir, nous on va travailler et on nous donne de l'argent avec lequel on peut acheter de la nourriture.
si on enlève l'argent de ce sytème, on revient a l'échange d'un bien contre un service, et c'est une sorte de monnaie, c'est une sorte de troc!
exactement. C'est une forme d'économie. Et c'est à ça que je pense, à ca que je fais référence. C'est une économie sans argent, mais une économie quand même. C'est ce que j'expliquais.
Fourmiz a écrit :
sinon ta société de mise en commun ça ressemblerait presque a du communisme, faut faire attention à ne pas tomber dans l'extrème!
exactement. C'est un peu le principe, et il faut faire trés attention à ne pas tomber dans les extrèmes. Pour étre clair, ca ressemblerait plus à une vie d'homme préhistorique (dans le principe seulement, et avec tous les biens de la vie actuelle) qu'a du communisme. On peut aussi raprocher mon idée du monde de celle des anciens aborigènes d'Australie ou de celle des anciens indiens d'Amérique: rien n'est à moi, tout est à la communauté.
***Ajout :***
bon, il est temps de passer à la valeur fondatrice n°2.
Aprés : "Plus d’argent en circulation"
passons à: "Vivre nu"
Qui n’a pas rêvé un jour de vivre nu, tel Adam et Eve ? Tous ceux à qui il arrive de courir pieds nus sur la plage ou dans l’herbe, de se baigner nus dans un lac ou de se prélasser dans leur jardin sous la caresse du vent et du soleil ont connu, l’espace d’un instant, cette sensation de bonheurs, de liberté absolue, de communion parfaite avec les éléments, la nature et le vent.
Que nous empêche aujourd’hui, dans nos pays « civilisés », de vivre ainsi tout le temps, pieds et corps nu, alors que nos ancêtres étaient ainsi? La pudeur, en grande partie.
Hors, l’habit a été inventé bien avant la religion, bien avant les cache- sexes. La fonction originelle de l’habit n’est autre que la protection contre le froid. Les peaux de bête tannées il y a 15000 ans étaient mises sur les épaules, non pas autours de la taille…
De nombreux peuples, notamment d’Afrique, de nos jours encore, savent encore la valeur précieuse et l’intérêt de vivre nus. Mais dans nos pays occidentaux, où la température nous permettrait pourtant de vivre nu au moins de mai à septembre, nous avons perdu en grande partie cette habitude pourtant si saine. Au nom d’une pudeur qui n’a aucun sens, sinon religieux.
Ce n’est pas l’apologie du nudisme que je fais là. Plutôt du naturisme. Ce n’est pas l’apologie de l'expression d'une nudité corporelle, d’un refuge étroit ou s'exprime une illusion de liberté, de nature ou de beauté. Ce que je prône, c’est tout un état d'esprit caractérisé par l'ouverture d'esprit, l'écoute, la tolérance, l'acceptation et la compréhension des autres dans leur individualité, la volonté d'appréhender le monde différemment. La nudité du corps ne doit pas être une fin en soi, elle n'est dans mon système de valeur que le prolongement de la nudité de l'esprit.
Dans un monde humain, dans le monde tel que je le conçois, personne ne serait obligé de vivre nu. Mais chaque personne qui le souhaiterait, qui se sentirait mieux sans habits, plus libre, plus proche de la nature et de ses valeurs, pourrait le faire sans craindre le regard des autres. Car ce serait devenu commun, et plus personne n’y prêterais attention.
Pourquoi vivre nu ?
Les avantages du rejet des habits, tant pour la société que pour soi même, sont nombreux. En premier lieu, la liberté, le bonheur d’avoir la possibilité de se mouvoir librement, sans gêne et sans retenue, sans complexes, au milieu de la nature. Le plaisir de pouvoir se baigner dans la mer ou dans une piscine sans maillot qui nous entrave dans nos mouvements et qui colle à la peau lorsque l’on sort de l’eau. Celui de pouvoir se doucher, simplement, sans y penser, sans détours, sans perdre de temps au déshabillage et au rhabillage, et ensuite se laisser sécher à l’air. Ou encore de pouvoir faire ses besoins quand on le veut et où on le veut, en forêt, un peu à l’écart des activités humaines, afin de faire bénéficier aux végétaux du renouvellement de la matière, comme le font tous les autres animaux.
Le bronzage intégral, la joie de pouvoir frotter son corps nu dans ses draps, ou sur le sable de la plage sont encore d’autres facettes des avantages que la simplicité nous apporterait. Et enfin, l’égalité. Etre nus, c’est le meilleur moyen d’être tous égaux face à la tenue vestimentaire.
Que tous ceux qui le souhaitent puissent se libérer du poids de ses vêtements qui à longueur de journée, même si on n’y prête plus attention finissent par les épuiser, tout en respectant ceux qui, pour diverses raisons, ne le souhaitent pas, me semble un bon programme.
Pourquoi cacher son sexe, ses fesses, sa poitrine alors que l’on montre sa figure, ses cheveux, sa nuque qui portent pourtant dans l’absolu une charge érotique bien supérieure pour un regard extérieur ? Ceux qui se sont déjà retrouvés au milieu de gens nus se sont bien vite rendus compte, après quelques observations, que tout les sexes, toutes les poitrines, toutes les paires de fesses, invariablement se ressemblent. Bien plus de subtilité dans une figure. On ne blase pas de regarder une figure. Alors qu’on se blase facilement de ces fesses qui, finalement, sont bien moins érotiques nues que si elles étaient mises en valeur par des sous-vêtements ou des habits moulants. Bien vite lorsque l’on se trouve en présence de gens nus, on regarde d’abord les gens dans les yeux, comme partout ailleurs.
Restrictions
Les habits ont cependant quelques intérêts. Certains métiers (métiers de l’alimentation, pompiers, mécaniciens,…) doivent par mesure d’hygiène ou de sécurité porter les habits de leur fonction lorsqu’ils sont en exercice.
De même comme je l’ai déjà dis, les habits protègent avant tout du froid. La nudité ne peut donc être réservée qu’aux périodes chaudes, plus ou moins longues selon la latitude.
Les habits et notamment les soutient gorges ont aussi un rôle de soutient. Ils ne doivent donc pas être totalement bannis, mais utilisés avec raison.
Les habits ont également un rôle de séduction. Les habits ont un fort rôle d’érotisation car ce qui est excitant, ce n’est pas ce qui est vu… mais bel et bien ce qui est imaginé. Ainsi, les habits de fête, ceux de soirées,… ne doivent en aucun cas être proscrits… La nudité serait donc réservée à la vie de tous les jours.
Enfin, porter des habits spéciaux le jour de son anniversaire permettrait que les gens n’oublient pas de nous le souhaiter, sans même qu’on ai à le leur rappeler…
Et si un réinventait la vie, sans pudeur et sans complexes ?
(prochain point: Le respect de notre planète et la croissance zéro)