Posté : lun. juin 11, 2007 1:33 am
Écoutez, il y au un truc qui m'énerve vraiment, vraiment beaucoup!
Comment pouvez-vous dire que c'est Dieu qui encourage la tolérance, la bonté, que c'est de Lui que tout le bien provient et qu'il nous regarde d'en haut?
Ce que la religion nous a apporté de bien, nous pouvions l'obtenir simplement par la logique, simplement par le consensus humain!
Je ne tue pas, et ce n'est pas parce que je pense que Dieu va me juger, ou parce que Dieu a dit que c'est mal. Si je ne tue pas, c'est parce que je pense que tout le monde mérite de vivre et que je considère que leur vie leur appartient, à eux, et que je n'ai pas de raison de la leur enlever. Quant aux représailles de Dieu et quant au fait qu'il me juge, ça ne m'empêcherait pas non plus de tuer. En revanche, si on regarde dans la même branche, je ne tuerais pas parce que je ne veux pas qu'on se ligue contre moi par la suite. Conséquence bien plus terre-à-terre que l'enfer, et bien plus probable aussi.
Je ne nie pas l'existence de Dieu, je l'ai déjà dit. En tant que concept, je peux même y croire, mais sous la forme de l'Univers. Sauf que je ne vais pas lui prêter des actions, je ne vais pas lui prêter des intentions, et encore moins croire des gens qui parlent en Son nom!
Les religions comportent de bons éléments, soit. Mais ces éléments ont été appropriés par les religions, ils existaient déjà avant elles. Les comportements altruistes, ils existent autant chez les les agnostiques que chez les athées ou les déistes (monothéistes ou polythéistes confondus), et ils existent même chez les animaux. Oui, les animaux aussi commettent parfois des actes altruistes, même si on n'en entend pas souvent parler. Certaines revues scientifiques ont traité du sujet. On a prouvé que les animaux pouvaient être altruistes, mais on n'a jamais vu de traces de croyance en Dieu chez les mêmes animaux.
Comme quoi ce ne sont pas les religions qui apportent un certain bien, ce bien existait déjà avant, et les religions n'ont fait qu'aller en ce sens, principalement par démagogie, parce que la plupart des gens respectaient ces principes. Et je suis persuadé que ça a grandement contribué à mêler les gens, qui se disaient: "Oui la religion ça a des points positifs, mais ça nous a aussi beaucoup apporté, par exemple l'amour du prochain." Et les gens se disaient ça à tort, attribuant le bien qui venait d'eux pour en doter leurs exploiteurs!
Et ça, c'est de la fraude intellectuelle, voulue ou pas!
Maintenant, venons-en aux faits: alexov, je suis désolé mais j'aurai sans doute manqué plusieurs points de ton argumentation. Mais je vois que tu écris que le pape n'a jamais autorisé le meurtre, le viol, etc. Non, il les a toujours interdit à ses fidèles. Mais il les a pratiqués. Au moyen-âge, les certains papes ont été des clerfs guerrier, massacrant les gens au nom de la religion et souvent même pour le plaisir. Je ne reviendrai pas non plus sur l'Inquisition, tout le monde en parle tout le temps pour attaquer l'Église. Mais non seulement des papes ont massacré des gens, mais certains ont comploté pour prendre le pouvoir de l'Église, d'autres ont aidé des rois et des chefs militaires à faire des coups d'état et établir des théocraties stupides, d'atroces régimes totalitaristes. L'Église n'a pas encouragé ouvertement le meurtre et le viol grâce à sa voix, mais elle l'a fait par ses actions. Faut pas juste écouter les mensonges qu'ils disent, faut aussi regarder ce qu'ils font. As-tu idée du nombre de dictatures qui ont été encouragées par l'Église, le parti Nazi d'Hitler y compris? Et le nombre de dictatures qui, aujourd'hui, sont menées comme des théocraties, spécialement dans le monde musulman?
Maintenant, venons-en aux fameux livres. J'ai lu plus tôt que c'était des livres de bien. Il n'en est rien, mais absolument rien! Ce ne sont ni des livres de bien, ni des livres de mal. Ce sont des livres humains, c'est tout. On peut y trouver n'importe quel "argument" pour y justifier n'importe quoi. Les croyants veulent dire qu'ils sont des livres de bien et peuvent nous sortir des citations, mais on peut en sortir n'importe qu'elle autre citation qui justifierait le contraire, et tout cela au loisir des manipulateurs. Ce n'est pas pour rien que pendant des centaines d'années, la lecture des livres sacrés n'a été autorisée que pour les prêtres: c'est parce qu'ils voulaient l'exclusivité, le monopole du sens des mots et de la "parole de Dieu", qui en réalité, était la parole d'hommes qui n'ont jamais connu personnellement Jésus.
D'ailleurs, l'un de ces hommes était Paul de Tarse, qui a écrit l'évangile selon Paul. Paul de Tarse a commencé à écrire son évangile plus de soixante-dix ans après la mort de Jésus, et l'histoire qu'il a mise sur papier était basée sur le bouche à oreille qui s'était fait depuis des décennies sur le sujet. Et non seulement il n'a écrit que des contes populaires, mais il a ajouté sa touche personnelle, fort horrible: il était misogyne, prônait la dévalorisation de soi, aimait la souffrance et l'humiliation. C'était un petit avorton stupide, sans aucun bagage intellectuel, souffrant de diverses maladies. Et tous ses handicaps, si on peut appeler ça comme ça, il les a tournés à son avantage en disant que la maladie était le voeu de Dieu, que l'humiliation et la dévalorisation de soi étaient bons pour l'humilité, et que les femmes transmettaient la faute d'Ève depuis la chute du Paradis.
Et quelle était la faute d'Ève? La faute d'Ève, c'était d'avoir goûté au fruit de la connaissance du bien et du mal, le fruit qui lui donnait la possibilité de savoir ce qui était mal et ce qui était bien. Autrement dit, elle avait le même savoir que Dieu, et elle pouvait ainsi savoir ce qu'elle faisait. Manger ce fruit lui a en réalité donné accès à son libre-arbitre, et dans la Bible, selon Dieu, c'était une erreur? Quel genre de Dieu veut que les humains ne soient pas capables de distinguer le bien du mal (qui ne sont en réalité que des conceptions dont la valeur réelle se traduit simplement par le nombre de personnes qui les respectent)?
Maintenant, venons-en à Jésus. Imaginons qu'il ait existé. Ce n'est pas impossible. Mais ce qu'il disait n'avait rien à voir avec la religion, il s'agissait plus de règles de vie qu'autre chose. Maintenant, venons-en aux miracles. La plupart des croyants répondront que non, ils ne croient pas aux miracles, que c'était juste symbolique. Alors, si vous ne croyez pas que Jésus, grâce à sa foi, faisait des miracles, à quoi vous sert la foi? Jésus sans ses miracles, il est beaucoup moins impressionnant. Sans ses miracles, qui aurait écouté son message? Parce que moi, les miracles, j'y crois. Je crois en moi, je crois en l'humain, et je crois au potentiel de son cerveau. Oui, je crois que des miracles comme ceux que Jésus a réalisés sont possibles. Grâce à Dieu? J'espère que non, parce que je veux être indépendant, et toujours avoir à demander à Dieu de faire quelque chose pour nous, je trouve ça moche. Je demande toujours le moins d'aide possible, et j'imagine que Dieu me remercierait! Imaginez sept milliards d'être humains qui Lui demandent des services chaque jour! Et ça, c'est si on le voit comme un humain. Parce que penser que Dieu a une forme humaine, je trouve ça ridicule.
Etpour en revenir aux idées de Jésus, oui, elles sont belles. Mais il n'est nul besoin de religion pour les respecter, nul besoin de croire en Dieu pour être bon. Désolé. En URSS, les gens étaient nourris par l'état, ils étaient logés gratuitement, ils étaient instruits gratuitement et les jeunes étaient entraînés des des sports et des activités gratuitement. C'était le bon côté de l'URSS. Mais le mauvais côté, c'est que tout ça était destiné à servir l'état. C'est un de mes amis qui vivait en URSS, avant. Je lui avais demandé comment c'était, en URSS, et il m'avait répondu qu'il y avait de bons côtés, malgré le revers de la médaille assez évident. C'est la même chose pour la religion, sauf que les bons côtés, on peut les avoir sans religion! C'est comme si mon ami avait pu manger gratuitement, être logé gratuitement, être éduqué gratuitement, être entraîné en sports gratuitement, et ce sans avoir à servir l'état soviétique. Si vous aviez le choix à faire, est-ce que vous hésiteriez longtemps? Moi non. Je choisirais les bons côtés seulement.
Et en ce qui nous concerne, quand nous parlons du sujet de la religion, choisir juste les bons côtés c'est possible. Savez-vous pourquoi? Parce que tout vient de notre tête. Dieu n'est qu'un artifice, qu'un outil pour ceux qui ne sont pas capables de maîtriser leur esprit seuls. C'est déjà mieux que de ne simplement pas maîtriser sa pensée, mais il y a encore mieux, il y a possibilité d'être plus libre, d'apprendre à s'utiliser consciemment plutôt que de se manipuler, et ce indépendamment du fait que Dieu existe ou n'existe pas. S'Il existe, alors il est insaisissable, et votre foi sera en n'importe quoi sauf Dieu.
Comment pouvez-vous dire que c'est Dieu qui encourage la tolérance, la bonté, que c'est de Lui que tout le bien provient et qu'il nous regarde d'en haut?
Ce que la religion nous a apporté de bien, nous pouvions l'obtenir simplement par la logique, simplement par le consensus humain!
Je ne tue pas, et ce n'est pas parce que je pense que Dieu va me juger, ou parce que Dieu a dit que c'est mal. Si je ne tue pas, c'est parce que je pense que tout le monde mérite de vivre et que je considère que leur vie leur appartient, à eux, et que je n'ai pas de raison de la leur enlever. Quant aux représailles de Dieu et quant au fait qu'il me juge, ça ne m'empêcherait pas non plus de tuer. En revanche, si on regarde dans la même branche, je ne tuerais pas parce que je ne veux pas qu'on se ligue contre moi par la suite. Conséquence bien plus terre-à-terre que l'enfer, et bien plus probable aussi.
Je ne nie pas l'existence de Dieu, je l'ai déjà dit. En tant que concept, je peux même y croire, mais sous la forme de l'Univers. Sauf que je ne vais pas lui prêter des actions, je ne vais pas lui prêter des intentions, et encore moins croire des gens qui parlent en Son nom!
Les religions comportent de bons éléments, soit. Mais ces éléments ont été appropriés par les religions, ils existaient déjà avant elles. Les comportements altruistes, ils existent autant chez les les agnostiques que chez les athées ou les déistes (monothéistes ou polythéistes confondus), et ils existent même chez les animaux. Oui, les animaux aussi commettent parfois des actes altruistes, même si on n'en entend pas souvent parler. Certaines revues scientifiques ont traité du sujet. On a prouvé que les animaux pouvaient être altruistes, mais on n'a jamais vu de traces de croyance en Dieu chez les mêmes animaux.
Comme quoi ce ne sont pas les religions qui apportent un certain bien, ce bien existait déjà avant, et les religions n'ont fait qu'aller en ce sens, principalement par démagogie, parce que la plupart des gens respectaient ces principes. Et je suis persuadé que ça a grandement contribué à mêler les gens, qui se disaient: "Oui la religion ça a des points positifs, mais ça nous a aussi beaucoup apporté, par exemple l'amour du prochain." Et les gens se disaient ça à tort, attribuant le bien qui venait d'eux pour en doter leurs exploiteurs!
Et ça, c'est de la fraude intellectuelle, voulue ou pas!
Maintenant, venons-en aux faits: alexov, je suis désolé mais j'aurai sans doute manqué plusieurs points de ton argumentation. Mais je vois que tu écris que le pape n'a jamais autorisé le meurtre, le viol, etc. Non, il les a toujours interdit à ses fidèles. Mais il les a pratiqués. Au moyen-âge, les certains papes ont été des clerfs guerrier, massacrant les gens au nom de la religion et souvent même pour le plaisir. Je ne reviendrai pas non plus sur l'Inquisition, tout le monde en parle tout le temps pour attaquer l'Église. Mais non seulement des papes ont massacré des gens, mais certains ont comploté pour prendre le pouvoir de l'Église, d'autres ont aidé des rois et des chefs militaires à faire des coups d'état et établir des théocraties stupides, d'atroces régimes totalitaristes. L'Église n'a pas encouragé ouvertement le meurtre et le viol grâce à sa voix, mais elle l'a fait par ses actions. Faut pas juste écouter les mensonges qu'ils disent, faut aussi regarder ce qu'ils font. As-tu idée du nombre de dictatures qui ont été encouragées par l'Église, le parti Nazi d'Hitler y compris? Et le nombre de dictatures qui, aujourd'hui, sont menées comme des théocraties, spécialement dans le monde musulman?
Maintenant, venons-en aux fameux livres. J'ai lu plus tôt que c'était des livres de bien. Il n'en est rien, mais absolument rien! Ce ne sont ni des livres de bien, ni des livres de mal. Ce sont des livres humains, c'est tout. On peut y trouver n'importe quel "argument" pour y justifier n'importe quoi. Les croyants veulent dire qu'ils sont des livres de bien et peuvent nous sortir des citations, mais on peut en sortir n'importe qu'elle autre citation qui justifierait le contraire, et tout cela au loisir des manipulateurs. Ce n'est pas pour rien que pendant des centaines d'années, la lecture des livres sacrés n'a été autorisée que pour les prêtres: c'est parce qu'ils voulaient l'exclusivité, le monopole du sens des mots et de la "parole de Dieu", qui en réalité, était la parole d'hommes qui n'ont jamais connu personnellement Jésus.
D'ailleurs, l'un de ces hommes était Paul de Tarse, qui a écrit l'évangile selon Paul. Paul de Tarse a commencé à écrire son évangile plus de soixante-dix ans après la mort de Jésus, et l'histoire qu'il a mise sur papier était basée sur le bouche à oreille qui s'était fait depuis des décennies sur le sujet. Et non seulement il n'a écrit que des contes populaires, mais il a ajouté sa touche personnelle, fort horrible: il était misogyne, prônait la dévalorisation de soi, aimait la souffrance et l'humiliation. C'était un petit avorton stupide, sans aucun bagage intellectuel, souffrant de diverses maladies. Et tous ses handicaps, si on peut appeler ça comme ça, il les a tournés à son avantage en disant que la maladie était le voeu de Dieu, que l'humiliation et la dévalorisation de soi étaient bons pour l'humilité, et que les femmes transmettaient la faute d'Ève depuis la chute du Paradis.
Et quelle était la faute d'Ève? La faute d'Ève, c'était d'avoir goûté au fruit de la connaissance du bien et du mal, le fruit qui lui donnait la possibilité de savoir ce qui était mal et ce qui était bien. Autrement dit, elle avait le même savoir que Dieu, et elle pouvait ainsi savoir ce qu'elle faisait. Manger ce fruit lui a en réalité donné accès à son libre-arbitre, et dans la Bible, selon Dieu, c'était une erreur? Quel genre de Dieu veut que les humains ne soient pas capables de distinguer le bien du mal (qui ne sont en réalité que des conceptions dont la valeur réelle se traduit simplement par le nombre de personnes qui les respectent)?
Maintenant, venons-en à Jésus. Imaginons qu'il ait existé. Ce n'est pas impossible. Mais ce qu'il disait n'avait rien à voir avec la religion, il s'agissait plus de règles de vie qu'autre chose. Maintenant, venons-en aux miracles. La plupart des croyants répondront que non, ils ne croient pas aux miracles, que c'était juste symbolique. Alors, si vous ne croyez pas que Jésus, grâce à sa foi, faisait des miracles, à quoi vous sert la foi? Jésus sans ses miracles, il est beaucoup moins impressionnant. Sans ses miracles, qui aurait écouté son message? Parce que moi, les miracles, j'y crois. Je crois en moi, je crois en l'humain, et je crois au potentiel de son cerveau. Oui, je crois que des miracles comme ceux que Jésus a réalisés sont possibles. Grâce à Dieu? J'espère que non, parce que je veux être indépendant, et toujours avoir à demander à Dieu de faire quelque chose pour nous, je trouve ça moche. Je demande toujours le moins d'aide possible, et j'imagine que Dieu me remercierait! Imaginez sept milliards d'être humains qui Lui demandent des services chaque jour! Et ça, c'est si on le voit comme un humain. Parce que penser que Dieu a une forme humaine, je trouve ça ridicule.
Etpour en revenir aux idées de Jésus, oui, elles sont belles. Mais il n'est nul besoin de religion pour les respecter, nul besoin de croire en Dieu pour être bon. Désolé. En URSS, les gens étaient nourris par l'état, ils étaient logés gratuitement, ils étaient instruits gratuitement et les jeunes étaient entraînés des des sports et des activités gratuitement. C'était le bon côté de l'URSS. Mais le mauvais côté, c'est que tout ça était destiné à servir l'état. C'est un de mes amis qui vivait en URSS, avant. Je lui avais demandé comment c'était, en URSS, et il m'avait répondu qu'il y avait de bons côtés, malgré le revers de la médaille assez évident. C'est la même chose pour la religion, sauf que les bons côtés, on peut les avoir sans religion! C'est comme si mon ami avait pu manger gratuitement, être logé gratuitement, être éduqué gratuitement, être entraîné en sports gratuitement, et ce sans avoir à servir l'état soviétique. Si vous aviez le choix à faire, est-ce que vous hésiteriez longtemps? Moi non. Je choisirais les bons côtés seulement.
Et en ce qui nous concerne, quand nous parlons du sujet de la religion, choisir juste les bons côtés c'est possible. Savez-vous pourquoi? Parce que tout vient de notre tête. Dieu n'est qu'un artifice, qu'un outil pour ceux qui ne sont pas capables de maîtriser leur esprit seuls. C'est déjà mieux que de ne simplement pas maîtriser sa pensée, mais il y a encore mieux, il y a possibilité d'être plus libre, d'apprendre à s'utiliser consciemment plutôt que de se manipuler, et ce indépendamment du fait que Dieu existe ou n'existe pas. S'Il existe, alors il est insaisissable, et votre foi sera en n'importe quoi sauf Dieu.