Posté : mar. mai 27, 2008 10:18 am
Moi j'ai fait S et je fais maintenant quelque chose qui semble avoir rien à voir (IUT Carrières Sociales avec du droit, de la politique, de l'économie de la sociologie) mais il est indéniable que grâce à la S j'ai acquis un certain raisonnement qui me permet de me débrouiller aussi bien que les ES dans des matières que je n'avais jamais vu auparavant. Et que du coup, je ne regrette pas (même si je n'aime plus du tout les maths ou la physique) d'avoir fait cette filière, on peut toujours disserter 10 ans dessus, la S ouvre bel et bien toute les portes, en gros je pouvais postuler n'importe où avec mon bac S du moment que je réussissais le concours. On remarque d'ailleurs un quota non négligeable de S dans les filières qui sont jugées "spécifiquement littéraire". Je suis prêt de Paris, le nombre de connaissances que j'ai ainsi que le nombre important d'écoles sur Paris me permet d'en juger.
Sinon à mon lycée, les S avaient pratiquement 1.5 à 2 fois plus d'heures de cours que les L, alors il y avait forcemment le cliché "Qu'est-ce qu'ils foutent les L on les voit sortir à 14h30 et nous on doit bosser jusqu'à 17h30" sauf que les L contrairement aux S ont des dissertations, des exposés, tout un tas de recherches à se taper à la maison, au final la masse de travail revient au même : quand on a bien compris un problème mathématique, on passe moins d'une demi-heure à faire l'exercice chez soi tandis qu'en L, on peut avoir parfaitement compris le cours, le travail chez soi reste important. Du moins c'est l'impression que j'ai eu de la filière et l'opinion que je me suis forgé pour éviter de tomber dans le cliché (la S étant survalorisé dans mon ancien lycée)
Pour l'autre cliché qui dit que "Le S ne s'interesse à rien d'autre qu'à sa spécialité", alors je tiens à dire que j'étais aussi une exception, ça commence à faire beaucoup d'exception pour en faire une vérité. Par contre j'ai remarqué que certains de mes camarades manquait de ce qu'on appelle la "culture générale", et c'est vrai qu'en S on favorise pas forcemment la culture générale, on doit l'acquérir à côté en plus pour pas se retrouver enfermé dans son domaine.
Sinon à mon lycée, les S avaient pratiquement 1.5 à 2 fois plus d'heures de cours que les L, alors il y avait forcemment le cliché "Qu'est-ce qu'ils foutent les L on les voit sortir à 14h30 et nous on doit bosser jusqu'à 17h30" sauf que les L contrairement aux S ont des dissertations, des exposés, tout un tas de recherches à se taper à la maison, au final la masse de travail revient au même : quand on a bien compris un problème mathématique, on passe moins d'une demi-heure à faire l'exercice chez soi tandis qu'en L, on peut avoir parfaitement compris le cours, le travail chez soi reste important. Du moins c'est l'impression que j'ai eu de la filière et l'opinion que je me suis forgé pour éviter de tomber dans le cliché (la S étant survalorisé dans mon ancien lycée)
Pour l'autre cliché qui dit que "Le S ne s'interesse à rien d'autre qu'à sa spécialité", alors je tiens à dire que j'étais aussi une exception, ça commence à faire beaucoup d'exception pour en faire une vérité. Par contre j'ai remarqué que certains de mes camarades manquait de ce qu'on appelle la "culture générale", et c'est vrai qu'en S on favorise pas forcemment la culture générale, on doit l'acquérir à côté en plus pour pas se retrouver enfermé dans son domaine.