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Posté : mar. mai 15, 2007 6:17 pm
par Tarod
Aux déraisonnables, ne vous attendez pas à ce que je vous réponde que bête, vous ne l'êtes pas. Il est dans l'air du moment une néfaste attirance pour le rejet de notre culture, de notre langue. Faire le jeu de l'ignorance est une ineptie que nous ne devons tolérer. Sous réserve d'une meilleure compréhension, je devrais abaisser un verbe soutenu à une condition telle que l'élocution française s'avérerait ressembler au plus infame des dialectes.
Que penser lorsque l'on sait que tu es institutrice Celinesw ? Que penser ?
Posté : mar. mai 15, 2007 6:27 pm
par nico4g
Saches cher Tarod que l'écriture à l'instar de l'être humain peut se targuer d'une diversité qui n'a de précédent que le language.
Ecrire à la façon des précieuses ridicules, peut l'être lorsque l'on veut simplement le pasticher de façon médiocre pour ressembler au paon.
Une institutrice qui a le courage de braver les dogmes de l'enseignement pour intéresser ses élèves (cf le très bon film "écrire pour exister") à ce noble art mérite plus les encouragements (bravo Céline) que les quolibets d'un paltoquet.
BISOUS MOUILLES
Posté : mar. mai 15, 2007 6:38 pm
par Tarod
Nous aurons au moins le loisir d'élever un débat souffroteux et sans contenu.
Le film dont tu fais l'éloge est une lamentable niaiserie au scénario invraissemblable. Les vilains étudiants se transforment en braves et studieux élèves alors que la violence était leur seul mode de vie.
Il est facile de targuer qu'un film que l'on présente d'ailleurs comme une histoire vraie, alors qu'exagérement romancé, se veut le symbole du renouveau par le langage.
Ce n'est rien d'autre qu'une histoire de bien pensant pour bien pensant.
Je reconnais pourtant, je ne suis pas un monstre, que Hilary Swank est une bonne comédienne.
Posté : mar. mai 15, 2007 8:22 pm
par celineswim
Tu n'as besoin de nous dire que nous ne sommes pas bêtes.
Je n'entrerai dans ton jeu du langage "pompeux".
On parle dans ce sujet des raisons d'écrire.
Quand on écrit dans ce forum, c'est pour communiquer avec d'autres personnes de milieux, âges cultures différents. Ecrire dans une langue dont on sait pertinemment qu'elle freinera la communication me semble ici totalement déplacée. A moins que l'objectif des posts soit tout autre.
Pour info, j'avais tout à fait compris ton message (et je pense sans m'avancer que c'était aussi le cas de Biglebo).
Je n'avais pas vu la dernière phrase. Sincèrement, si tu espères toucher une corde sensible, c'est complètement loupé. Je ne te reconnais absolument droit ni compétence à juger de mes qualités d'enseignante, ni de mon recul par rapport à mon travail ou aux programmes.
Cette attaque est personnelle et totalement déplacée.
Posté : mar. mai 15, 2007 8:33 pm
par biglebo
tarod, pourquoi attaquer avec ton langage qui ne correspond plus à ton avatar qui déjà était limite, pourquoi traiter de bêtes les gens que j'apprécie et moi aussi, par la même occasion, mêmeun François Villon, coquillard de son état, à ses frères humains ne parlait pas comme ça. Nom d'un schtroumpf, tu n'es pas un martien quoique.... bon assez ri, si ça ne te pla^t pas, relis un peu le Grévisse(c'est un belge) et ça ira mieux, sur ce, salutations et best regards and tot ziens und auf wiederseen et ciaooo ou salud.
Posté : mar. mai 15, 2007 9:39 pm
par Tarod
Décidemment, vous me navrez. Je n'ai fait en vous nommant bête que reprendre vos propres mots et la définition d'un ouvrage au demeurant très intéressant mais que vous ne devez manifestement pas ouvrir bien souvent, j'ai nommé dictionnaire.
Je cite:
> bête: Personne ignorante
biglebo a écrit :je pense que je dois manquer de culture là...
celineswim a écrit :moi pas assez intelligente pour comprendre le message.
Traducteur spécial ignare s'il vous plait.
Quant à savoir si je vous en veux de cette étourderie, je vous assure que ce n'est pas le cas. Alors bien sur, il y a l'attitute insultante qui fait suite, et c'est là plus problématique, mais je suis néanmoins enclin à vous pardonnez également ce comportement, car je pense sincèrement que vous pouvez être sympathiques et pas toujours aussi mesquins. Peut-être me direz-vous, que vous n'avez que faire de mon pardon car vous pensez, révolutionnaires que vous êtes, être dans votre bon droit, et défendre légitimement votre honneur. Mais qu'importe, je ne vous en veux pas, l'erreur est humaine, et si moi je viens de Mars, vous êtes vous des humains, non ?
Posté : mar. mai 15, 2007 10:00 pm
par biglebo
Bon à propos du dictionnaire, achètes en un d'orthographe, relis-toi
Ensuite, étant donné que nous ne sommes que des pauvres humains, pour le pardon, hum...
Et à propos on n'a pas été insultant mais bon maintenant je clos la discussion, à mon avis la tolérance n'est pas le fort chez les gens qui fréquentent "Mensa".
Et à ce sujet, tu as peut-être gagné des concours mais publie dans ce langage là, enfin essaie. Bonne chance.
Je connais d'autres "Mensa" plus tolérants.
Enfin, votre seigneurie nous accorde son pardon c'est le principal mais il semble qu'il manque singulièrement d'humour et moi qui le trouvais sur photo sympathique, wouw.
Un serf
Posté : mar. mai 15, 2007 10:17 pm
par celineswim
La lumière on peut s'en servir pour éclairer ou pour éblouir, question de choix.
Edit Adweb: je ne crois pas que ce soit le sujet de ce topic, merci de ne pas s'éparpiller et de respecter les goûts de chacun! Ceci ne vaut pas que pour ce post!! voir plus haut
Posté : mer. mai 16, 2007 10:30 am
par Petite_Fée
Tarod a écrit :Le phrasé a-t-il un sens propre ? Percevons-nous le contenu d'un écrit comme la contenance de l'individu ?
Bien évidemment, comme je le disais beaucoup plus simplement, l'écrivain (quelque soit son âge ou son "talent"), insuffle dans ses mots une part de lui même. Il suffit de lire quelques messages sur ce forum pour "sentir" qu'untel est sanguin, qu'unetelle est quelqu'un de doux et d'attentif, etc. Il suffit de se souvenir des années lycée-fac où on apprenait à décortiquer un texte pour découvrir sous les mots et les figures de style la pensée profonde de l'auteur.
Tarod a écrit :Depuis les temps anciens où la plume sur le parchemin courait, traçant avec panache mais légèreté les prémices d'un redigé, l'écriture, plus commune, plus cursive aussi, se laissait aller à l'abandon de l'homme sur l'envie, de l'être sur le papier.
A l'origine l'écriture était réservée à une élite. En Egypte, seuls les personnes proches du divin pouvaient se permettre d'utiliser les hiéroglyphes. Au Moyen-Age, seuls les moines copistes pouvaient recopier des textes que le commun des mortels n'avaient pas le droit de lire.
Tarod a écrit :Comment de simples mots peuvent-ils nous en apprendre tant sur leur auteur ? Comment les sentiments, les qualités et les défauts prennent-ils place dans cet enchevêtrement d'augures et de points ?
Il suffit d'un minimum de sensibilité et d'entendre les mots "chanter" pour pouvoir dire une telle chose. Victor Hugo (l'un de mes auteurs préférés) y parvient avec un brio inégalé. Les poèmes de ses Châtiments se veulent tour-à-tour haineux envers Napoléon III, plein d'espoir lorsqu'il parle de l'Art ou des hommes qui se battent contre le Petit, cynique en s'adressant aux appuis politiques de ce dernier, et enfin lyrique lorsque la Nature s'adresse à lui.
Tarod a écrit :Après tout, si quelquefois nous laissons notre coeur parler pour nous, ne pourrait-il pas, à l'instar de l'amour, se faire l'echo de nos pensées, et, pour toujours, se montrer l'écrivain des stigmates du bien-fondé, qu'ainsi les lettres se révèlent sincérité ?
Questions rhétoriques au possible, puisque ce n'est pas un mythe...cela s'appelle la Littérature si je ne m'abuse.
Par contre Tarod, tes posts sont jolis, ampoulés, châtiés (quoique je les trouve un peu "lourds" un peu dans le style mimbraïque pour ceux connaissant la Belgariade), tout ce que tu veux. Mais lorsque l'on écrit, le but est souvent d'être lu. Noyer autrui sous son savoir ou son éloquence (plus ou moins à propos) n'équivaut qu'à attiser colère et frustration de ne pas en saisir toute les subtilités et donc fermeture entière vis-à-vis de ton discours.
Kiss....
Posté : mer. mai 16, 2007 10:46 am
par Tarod
Nous devons même pouvoir remonter encore un peu le cours de l'histoire et saluer nos ancètres sumériens.
Ne souhaitant pas polémiquer davantage sur le style d'écriture que j'affectionne, et comme les
Châtiments ont été évoqué, je préfère citer quelques vers de
l'Expiation.
Il neigeait. On était vaincu par sa conquête.
Pour la première fois l'aigle baissait la tête.
Sombres jours ! l'empereur revenait lentement,
Laissant derrière lui brûler Moscou fumant.
Il neigeait. L'âpre hiver fondait en avalanche.
Après la plaine blanche une autre plaine blanche.
On ne connaissait plus les chefs ni le drapeau.
Hier la grande armée, et maintenant troupeau.
On ne distinguait plus les ailes ni le centre.
Il neigeait. Les blessés s'abritaient dans le ventre
Des chevaux morts ; au seuil des bivouacs désolés
On voyait des clairons à leur poste gelés,
Restés debout, en selle et muets, blancs de givre,
Collant leur bouche en pierre aux trompettes de cuivre.
Boulets, mitraille, obus, mêlés aux flocons blancs,
Pleuvaient ; les grenadiers, surpris d'être tremblants,
Marchaient pensifs, la glace à leur moustache grise.
Il neigeait, il neigeait toujours ! La froide bise
Sifflait ; sur le verglas, dans des lieux inconnus,
On n'avait pas de pain et l'on allait pieds nus.
Ce n'étaient plus des coeurs vivants, des gens de guerre
C'était un rêve errant dans la brume, un mystère,
Une procession d'ombres sous le ciel noir.
La solitude vaste, épouvantable à voir,
Partout apparaissait, muette vengeresse.
Le ciel faisait sans bruit avec la neige épaisse
Pour cette immense armée un immense linceul.
Et chacun se sentant mourir, on était seul.
- Sortira-t-on jamais de ce funeste empire ?
Deux ennemis ! le czar, le nord. Le nord est pire.
On jetait les canons pour brûler les affûts.
Qui se couchait, mourait. Groupe morne et confus,
Ils fuyaient ; le désert dévorait le cortège.
On pouvait, à des plis qui soulevaient la neige,
Voir que des régiments s'étaient endormis là.
Ô chutes d'Annibal ! lendemains d'Attila !
Fuyards, blessés, mourants, caissons, brancards, civières,
On s'écrasait aux ponts pour passer les rivières,
On s'endormait dix mille, on se réveillait cent.
Ney, que suivait naguère une armée, à présent
S'évadait, disputant sa montre à trois cosaques.
Toutes les nuits, qui vive ! alerte, assauts ! attaques !
Ces fantômes prenaient leur fusil, et sur eux
Ils voyaient se ruer, effrayants, ténébreux,
Avec des cris pareils aux voix des vautours chauves,
D'horribles escadrons, tourbillons d'hommes fauves.
Toute une armée ainsi dans la nuit se perdait.
L'empereur était là, debout, qui regardait.
Il était comme un arbre en proie à la cognée.
Sur ce géant, grandeur jusqu'alors épargnée,
Le malheur, bûcheron sinistre, était monté ;
Et lui, chêne vivant, par la hache insulté,
Tressaillant sous le spectre aux lugubres revanches,
Il regardait tomber autour de lui ses branches.
Chefs, soldats, tous mouraient. Chacun avait son tour.
Tandis qu'environnant sa tente avec amour,
Voyant son ombre aller et venir sur la toile,
Ceux qui restaient, croyant toujours à son étoile,
Accusaient le destin de lèse-majesté,
Lui se sentit soudain dans l'âme épouvanté.
Stupéfait du désastre et ne sachant que croire,
L'empereur se tourna vers Dieu ; l'homme de gloire
Trembla ; Napoléon comprit qu'il expiait
Quelque chose peut-être, et, livide, inquiet,
Devant ses légions sur la neige semées :
«Est-ce le châtiment, dit-il, Dieu des armées ? »
Alors il s'entendit appeler par son nom
Et quelqu'un qui parlait dans l'ombre lui dit : Non.
Posté : mer. mai 16, 2007 1:28 pm
par biglebo
Le prochain post je le fais en wallon, c'est promis. Ouep, je préfère Rimbaud quand même.
Posté : mer. mai 16, 2007 2:38 pm
par diamant
**Mode admin on**
Merci de revenir au sujet !!!!!!!
**Mode admin off**
Posté : mer. mai 16, 2007 9:12 pm
par nico4g
TAROD est l'exemple même du sectarisme. N'ayant pas répondu à ma question implicite (peut être ne l'a t'il pas compris
), j'écrirai que l'écriture est un art qui trouve sa force dans sa diversité comme la musique.
TAROD pourrait de même argumenter que seule la musique classique peut être qualifiée de musique mais ce serait là encore réducteur et faire preuve d'intellectualisme dans sa dérive à savoir la pensée scolastique.
Alors mon cher TAROD, l'intellectualisme doit être perçue comme une libération : laisse les autres s'exprimer et aimer librement ce qu'ils souhaitent.
Tu n'as pas aimé le film que j'ai cité alors peut être préfèreras tu Ca commence aujourd'hui de TAVERNIER avec TORRETON. Là on parle vraiment des absurdités de l'enseignement national (celinew je le conseille surtout à toi car tu es plus à même de le comprendre)
Merci
edit diamant : une dernière fois : STOP ! Si vous continuez en hors sujet je verrouille le topic !
Posté : jeu. mai 17, 2007 1:41 pm
par Willhyu
Il faudrait supprimer toute la deuxième page qui n'est plus qu'un regroupement illocutoire de gens contrevenant à la maxime de quantité et de qualité pour rester pragmatiquement correct même si pour ma part je contrefait celle de modalité.
Posté : jeu. mai 17, 2007 2:07 pm
par gollum
Pour revenir (enfin) sur le topic, je dirais que l'écriture, à l'heure actuelle et et occident est accessible à tous, et c'est une chance, chacun peut écrire, s'exprimer. Je trouve donc ridicules les puristes maniant une langue qu'ils considèrent pure et se considérant par leur emploi de la langue comme supérieurs. Nous sommes tous égaux devant l'écriture, et je ne pense pas que ce sont les jolis phrasés qui font passer l'émotion dans une lecture mais plûtot l'écriture authentique, qui sort des tripes de l'écrivain. Le lecteur le sent quand l'écrivain tente de le tromper en employant des structures qui ne sont pas les siennes naturellement.
L'écriture, c'est d'abord faire passer des sentiments et pas montrer qu'on est le plus fort parce qu'on écrit à la manière des auteurs classiques. Pour illustration, écoutez Werber parler de style (les thanatautotes par exemple)
Posté : ven. mai 18, 2007 3:39 pm
par Ellcrys
Coucou,
Moi j'écris depuis quelques années (poèmes, nouvelles...), j'aimerai bien un jour être publier, mais je sais que je n'ai pas le talent... mais je m'entraîne lol.
J'ai besoin d'écrire, de raconter des histoires, de faire vivre des personnages. C'est ma vie, au même ordre que lire...
Bisous
Posté : ven. mai 18, 2007 4:13 pm
par biglebo
Qui te dit que tu n'as pas de talent et puis il y a les ateliers d'écriture aussi; c'est pas mal fichu et plein de forums consacrés à ceux qui veulent écrire...
Posté : dim. mai 20, 2007 10:49 am
par mysthraall
Petite_Fée a écrit :
Il suffit de lire quelques messages sur ce forum pour "sentir" qu'untel est sanguin, qu'une telle est quelqu'un de doux et d'attentif, etc. Il suffit de se souvenir des années lycée-fac où on apprenait à décortiquer un texte pour découvrir sous les mots et les figures de style la pensée profonde de l'auteur.
et moi alors, par mes écrits (qui commencent à étre nombreux sur ce forum), vous me trouvez comment? lol
Posté : dim. mai 20, 2007 11:16 am
par biglebo
et moi alors, par mes écrits (qui commencent à étre nombreux sur ce forum), vous me trouvez comment? lol
pourquoi tu te tracasses? tu es comme tu es,point barre