Bé euh 2zénes igrek bé, mon nom à moi c'est benny...
pardon...
Pour l'avoir vécus aussi, je comprend tout à fait les sentiments d'Ayumi...
Les premières rencontres avec B.W. il y a maintenant une dizaine d'années, était pour moi aussi importante que si je rencontrais un mélange du Dalai Lama, Bob Marley, et Prat/Corto Maltese...
Un mélange d'auteur lui même héros, un floue artistique entre ce qu’il écrit et ce qu’il peut être...
la première rencontre fut mythique pour moi (ce fut le hasard interprété par sa copine de l'époque, qui me poussa à faire la rencontre, sinon je serais toujours à le regarder de loin, en me demandant pourquoi...j'avais peur ?
)
Et oui je dirais qu'a l'époque j'ai trouvé B.W. beau, comme l'on trouve beau une oeuvre d'art religieuse, de l'intérieur...
Le simple fait de me retrouver seul avec lui, sur la place de mon village, alors que j'avais 452 569 853 541 254 785 milliards de questions à lui poser, mais que le simple fait de le regarder dans les yeux et de sourire me suffisait....m'a pas mal chamboulé...
J'étais et je suis musicien, jamais était fan (a part d'Europe au collège mais ça compte pas, si ?....merde...
), et j'aime beaucoup le travail de certains, mais aucunement de là à les starifier...
L'exception étant Bob Marley...que je pouvais mettre dans le panier "prophètes"...
A l'époque j'aurais mis (fa sol …) B.W. dans le même panier...
Contre son gré assurément...
Puis 2, 3, 4, etc… rencontres...
Le top étant l'époque ou se croisaient sur son stand (avec le regard inquiet des autres auteurs, qui se demandaient ce qu'il se passait...), les lecteurs du "Révolutions des fourmis" et des "thanatonautes"...punks, mamie souriante, anarchiste, premier de la classe à lunette, jeunes fans féminine aux sourires « banane », grunge, illuminé en recherche, etc...
Bref à l'époque d'une discussion à une autre en attendant, son tour d'approcher le benny, l'on entendait parler, de révolution, d'amour fraternel et universel, de politique, de science, des différences des chiffres et leur rapport ésotérique, des couleurs, de musique, de livres des morts, de l’actualité, etc...
Le même maelström que l’on retrouvera sur ces différents forum…
Ma dernière rencontre date de Saint Mandrier il y a 2 ans maintenant….
Une fois de plus, j’étais seul avec lui (a propos les rencontres littéraires qu’il effectue dans l’été dans le sud de la France, surtout dans les petites villes pas très connues (éviter Cassis et Bandol) sont des soirées parfaites pour se retrouver seul avec lui durant de long moment, du moins d’avoir le temps d’instaurer une petite relation…surtout entre 18h/21h ou vers la fermeture…)
Et une fois de plus, oui, il est beau…
Je ne cherche même pas à expliquer, et c’est je suis sur quelque chose qui tend plus vers la subjectivité que l’objectivité…
Mais pour qui est sensible à cela, le sourire et de mise, et reste souvent béat bien après la rencontre…
J’aurais pu crever les 4 roues de ma voiture, me casser la jambe, me faire larguer, tomber dans une flaque de yaourt périmé à la sauce piquante…je suis sur que j’aurais retenu que ce fut une belle journée…
J’ai rencontré plusieurs fois Edika, que j’aime beaucoup, dans un autre style, et encore pas plus loin que samedi, c’était pareil, ces gens là me font l’office de pile à énergie positive…
Clairement si j’ai pas mal de critique sur ces dernières œuvres, la beauté intérieure (
antérieure… aussi dans le cas de B.W.) me touche encore aujourd’hui…mais sans sacralisation.
Pour finir, ce que j’ai toujours aimé, en relation avec le milieu musical français ou beaucoup ont un tête qui ne passe plus les portes alors qu’ils n’ont rien fait, c’est la simplicité, que j’estime normale, de cet homme, vendu de part le monde entier…
Définitivement, B.W. n’est pas un « gourou », mais un Homme…et c’est sûrement bien plus important…
Et c’est bien plus beau intérieurement…
Et personellement ça me permet de passer des journées plutot
que plutot