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Posté : mer. mars 21, 2007 5:04 pm
par Muse_9
[quote]Ce que je propose c'est plus, de valeur réelle, plus d'inflation, donc plus de spéculation, plus de taux d'intéret, etc...(je sais ça fera du chomage chez les banquiers Laughing ).

Je suis peut être ce pape d'economiste qui ne cautionnera jamais un monde sans argent! En fait, c'est même pas question de principe, ni même de croyance en la suprematie de l'argent, mais juste de modèles économiques. Sauf preuve du contraire, on ne peut pas vivre sans speculer et j'en sais quelque chose. J'ai des exemples de banques qui ont supprimé les taux d'intérêt ( Ne cherche pas en occident il n'y en a pas mais ailleurs), mais ce qu'elles omettent de dire c'est qu'en contrepartie, elles facturent des frais comparables à la rémunération de l'argent (taux d'intérêt) donc on revient à la même spirale. Donc, faute de mieux, j'aime bien ce système moi et puis ç'est vrai en supprimant de l'argent, on ferait supprimer bien des emplois! et moi j'aimerai bien travailler :D [/quote]

Posté : sam. mars 31, 2007 3:52 pm
par mysthraall
c'est utopique de vouloir suprimer l'argent, mais qui a dit qu'une utopie n'est pas réalisable?

Posté : sam. mars 31, 2007 10:20 pm
par musashi
C'est la définition même d'une utopie d'être irréalisable sinon elle deviendrait un but.

Posté : dim. avr. 01, 2007 2:43 pm
par mysthraall
d'aprés la définition même d'utopie, oui; mais que dirais tu du mot (que je viens d'inventer): télléioustopia? ("monde parfait" au lieu de "monde qui n'existe pas)??

si ce n'est qu'un problème de vocabilaire, on peut le créer, le vocabulaire...

Posté : dim. avr. 01, 2007 5:12 pm
par Goa83
Erratique a écrit :Quant au patron qui "se contente de tenir la carotte"... Pour continuer sur les analogies un peu bancales, si tu mets juste la carotte bêtement devant l'âne, il va tout droit, même s'il y a un ravin. Parfois c'est plus compliqué, il y a plusieurs embranchements, et il faut choisir la bonne route. L'employé ne risque pas la prison si la société où il bosse se casse la gueule... Je ne vais pas continuer sur d'autres analogies, mais des personnes qui se contentent de "tenir la carotte", je n'en connais pas. Ce n'est pas le même type de travail, mais c'est tout aussi épuisant.
Que cela soit tout aussi épuisant, j'en doute fortement, mais cela ne veux pas dire comme tu as l'air de dire que je l'insinue, que celui qui tient la carotte ne fait rien ou ne sert à rien...
Je ne juge pas...
Mais en terme d'épuisement, nous aurons finalement des avis subjectif...
Qui pour moi ne laisse aucun doute sur le fait qu'un mineur dans une mine de charbon transpire un peu plus qu'un golden boy spéculant dans une bourse du monde... :mrgreen:

pour reprendre l'analogie de l'âne (alogie...)

:mrgreen: Je serais "méchant" je noterais dans un accès d'ironie, que la comparaison patron/carottier et ouvrier/âne, dans ton exemple montre des choses intéressantes :
- l'ouvrier est bête, s'il a un ravin devant lui il y fonce... :mrgreen: ( je t’invite à venir mener un âne avec moi, tu verras que c’est bien moins con que ça….quand même…)
- l'ouvrier est fainéant, puisqu'il lui faut une carotte...
- heureusement qu'il y a des patrons pour nous montrer le bon chemin...

Bon...
continuons avec cette analogie...
Il y a trois façons de travailler avec un âne...

- En équipe, la carotte n'étant qu'un symbole présent, elle est d'ailleurs régulièrement mangé par l'âne, parce que le conducteur la laisse attraper..., quand l'âne veut se reposer il se repose, le travail et mené de front entre les deux entités humaine et animale...
- Avec "l'intelligence" du moindre effort, le conducteur et assis sur l'animal, la carotte jamais attrapé, de temps en temps un coup de fouet, du coup l'âne aussi de temps en temps fait sa "tronche d'âne", et envoie les pattes arrières...Le travail est fait un peu plus rapidement que le premier exemple, le conducteur moins fatigué, l'âne plus...
- Avec mépris, du au grade différent...il n'y a plus de carotte, l'âne n'a que des coups de fouet, il travaille très mal du coup, mais bien plus rapidement que les deux autres solutions, puisque c'est une corvée qu'il veut finir le plus rapidement...le conducteur se fatigue les nerfs, et la santé à force de donner des coups de fouet, et à la moindre défaillance de l'âne, on en fait un saucisson...

D'expérience, ce sont les types de conducteur que j'ai pu rencontrer dans la vie...

Alors que l'argent soit une carotte, dans par exemple beaucoup de PME, et d'artisans, dans une forme de travail de mon premier exemple, cela existe, et cela est le bon coté de ce système...

Mais quand certains conducteurs, décident de se garder les carottes pour eux, pour remplacer ça par des coups de fouet et des brimades psychologiques...dans une logique et un but qu'il sont les seuls à connaître, par obligation intellectuelle et par soucis de penser que cela est trop compliqué pour que l'on puisse penser que ce sont tous simplement des esclavagistes...

Et bien non... :mrgreen: ...l'argent sans autre valeur que l'échange, pourrait déjà amoindrir cela...
Cela ne l'empêchera pas complètement...

Ce qu'il me fait le plus peur, ce n'est pas que cette société capitaliste est entrain de ressembler de plus en plus à un serpent s'étant avaler déjà les 3/4 du corps (quand l'absurdité du système aura atteint des paroxysme, il sera trop tard)...et que le capitaliste méchant et avide de pouvoir va nous obliger à travailler sous la menace du fusil...
Mais bel et bien que là ou nous sommes entrain d'aller, pour le futur ressemble à deux gouttes d'eau aux foutaises communistes et fascistes que l’histoire nous a montrer…

Et je ne veux pas du communisme, je ne veux pas du fascisme...

Si je pense qu'il faut être très critique avec la société actuelle, ce n'est pas pour en changer complètement les aboutissants, mais bel et bien dans un soucis de se dire que pour nous le peuple c'est le moins pire des systèmes, alors ou nous l'acceptons sous la contrainte et la peur que certains le remplaceront par pire...
Ou nous en faisons nous mêmes la critique, pour être sur que jamais il nous vienne la folie d'essayer une extrême historique, et dans le but de toujours réussir à l'améliorer peu à peu pour qu'il ne paraisse pas comme un système immuable et incontestable pour nos enfants, car ça fera d'eux obligatoirement des révoltés, rêvant de gloire communiste ou fasciste...

Alors non bien sur que non que le patron n’est pas simplement qu’un conducteur de carotte qui ne sa fatigue pas…
C’est d’ailleurs la majorité de la classe patronale en France, mais qui détient une minorité de pouvoir financier…

La majorité du pouvoir financier en France et détenu par des grande entreprises, qui méprisent très clairement leur main d’œuvre…
L’exemple des grandes entreprises du monde ont toutes montré cet exemple, les Français n’étant pas l’exception culturelle mondiale loin de là…

En finir avec ce pouvoir financier, serait redonner une chance à ce système, qui peut être très égalitaire, j’en suis sur, mais il faut s’en donner la chance…

Sinon quitte à être dans un système non égalitaire, les gens iront donner leur voie démocratique à ceux qui ne le sont pas…
Et l’histoire politique de plusieurs pays devraient nous ouvrir les yeux devant ça…

Il n’y a jamais eu de toute l’histoire de l’humanité autant de richesses détenu par les hommes…
Il n’y a jamais eu au tant d’inégalités sociale et liberticide…qu’aujourd’hui…

Même durant le moyen age français, sur le territoire les pauvres et les riches étaient bien plus prêt et proche sur bien des points entre eux et en relativité qu’aujourd’hui à exemple égal…

Pour sauver nos chance de continuer à vivre dans cette société, il faut vite en chasser les mauvais moutons qui utilisent « intelligemment » parce que c’est trop compliqués pour les autres, les ficelles du pouvoir à travers l’argent…
Si demain l’argent n’a plus aucun pouvoir autre que de permettre des échanges…les vices du systèmes actuels en seront balayer grandement (avant qu’ils ne reviennent sous d’autres formes, ça je peux le concéder…).

Dans l’étendu du problème actuel, dans le futur, de toutes façons quel sera le pouvoir de l’argent détenu par moins de 1000 personnes sur le monde en face de milliards d’individus ?
C’est ce qui nous attend par le principe même de la logique financière actuelle…
Le serpent va finir par mourir étouffer par son propre corps…

Il serait intéressant de remonter tranquillement le cours du fleuve « histoire de l’argent et de la monnaie » pour bien cerner le comment nous en sommes là…

Posté : lun. avr. 02, 2007 10:57 am
par mysthraall
Qui n’a pas rêvé un jour d’une société sans argent ? Qui n’a pas un jour pensé que ce n’était que pure utopie, que c’était irréalisable ou que ça devrait être remplacé par un substitut ? Qui aurais pu penser que les humains, tellement encrés dans leurs systèmes de valeurs, ne pourraient un jour même plus se projeter dans un monde sans argent ? Comme si, depuis la nuit de temps, les humains avaient toujours vécu sous le règne de l’argent. Comme si, avant l’argent, l’humain n’avait tout simplement pas existé ?

Pourquoi pas d’argent ?
Parce que l’argent est source de toutes les inégalités. L’argent provoque envies à ceux qui n’en ont pas, aigreur à ceux qui veulent le garder. L’argent, comme je vais le démontrer, n’est pas indispensable. De nombreuses communautés humaines ont vécu et vivent encore de nos jours sans argent. L’argent a été crée par l’individualisme. En détruisant l’argent, on ne détruit pas l’individualisme, mais on lui détruit sa principale arme.

Pourquoi un monde sans argent est il possible ?
Dans un monde social, l’argent n’est pas utile. Avant l’argent, il y avait le troc. On échangeait une chose par une autre que l’on considérait de même valeur ; en somme, l’argent a simplifié bien des choses. C’est vrai. Mais c’est oublier qu’avant le troc, il y avait aussi une vie. Et pourtant, il n’y avait aucun système monétaire. Mais il y avait des humains. Des humains qui sans doute, mouraient moins de cancers ou de maladie d’Alzheimer (Deux maladies en nette progression et en grande partie induites par le stress de la vie actuelle)

Comment peut fonctionner un monde sans argent ?
Et si, tout simplement, on remplaçait l’argent par le temps de travail ? Au lieu que les riches soient riches et que les pauvres soient pauvres, il y aurais simplement ceux qui auraient un métier dur (agriculteurs, maçons) , ceux qui auraient un métier à haute responsabilité (membre du gouvernement, directeur d’une grosse structure) , ceux qui auraient fait de hautes études (médecin, juge, enseignant). Et ceux là, travailleraient un peu moins, chaque jour, que ceux qui auraient un métier moins dur, nécessitant moins d’études ou à moins grande responsabilité (secrétaire, surveillant).
Une fois le temps de travail réparti et les jours de congés organisés, en fonction de la pénibilité du travail et des critères précédemment cités, il suffirait que chacun fasse sont travail, et en fasse profiter la communauté : les agriculteurs travailleraient et mettraient à disposition de la communauté la nourriture. En échange ils bénéficieraient, comme tout le monde, d’un toit gratuit (construit par des maçons qui ne se seraient pas fait payer mais qui bénéficieraient de tous les services gratuitement), de soins gratuits (dispensés par des médecins et des infirmières qui ne se feraient pas payer) et de loisirs, de biens, qui seraient pour tout le monde et que chacun acquérrait gratuitement. L’humanité ferais sans doute moins de bateaux de luxe, moins d’hôtels prestigieux, moins de belles choses, mais chacun bénéficierait de tout ce que l’humanité a mis a la disposition de tout le monde.
Où est l’intérêt de l’argent, maintenant ? Où est le recul des connaissances ou du confort ? Où est la régression ?
L’égalité totale n’est pas possible et serais injuste. Pourquoi devrait on tous être égaux, alors que certains ont fait des études, d’autres ont un travail épuisant ? Ce ne serait pas juste. Mais induire une inégalité mesurée par le temps de travail et donc de repos, ne serais ce pas là un monde plus juste ?
L’humain ne travaille pas sans récompense… c’est un fait. Cependant, ne serait il pas possible de travailler simplement par amour de la société, par passion de son métier et par devoir du travail accompli ? Faire son métier parce qu’on l’aime, ou bien faire son métier parce qu’on sait qu’il est utile aux autres ? Il existe sur terre des gens qui, sans raison apparente, et sans salaire supplémentaire, font leur travail mieux que les autres. Ces pratiques ne sont elles pas généralisables ? Pas ailleurs, ne pourrait on pas par soucis de « récompense » envisager une forme « d’augmentation » au mérite, sous forme de réduction de temps de travail ?
Quand l’humain cessera t’il de tout vouloir « échanger contre autre chose » ? Quand arrivera t’il à simplement partager ? Quand l’humain sera-t-il prêt à quitter son enveloppe d’animal individuel pour devenir un animal social ?
Vous me direz sans doute que ce fonctionnement est envisageable à petite échelle, mais pas pour six milliards d’individus. Et c’est une réalité. Qui nous empêche, dès lors, de revenir à une société hiérarchisée en « village » ou en « groupes » de quelques milliers d’individus tout au plus, mais interconnectés avec tous les autres groupes et pouvant se permettre de nourrir temporairement des individus de passage, non productifs ? Qui nous empêche de mettre en commun le savoir, les biens nécessitant de grosses quantités de ressources (et qu’une ville moyenne ne pourrais pas se payer ), les gens aux qualités particulières, tout en ayant un fonctionnement économique indépendant ?
Et si on réinventait l’économie, sans argent ?

Posté : lun. avr. 02, 2007 7:38 pm
par musashi
Ce serait pas mal sans argent mais je suis certain que l'homme lui trouverait vite un remplaçant.