La Fourmilière

Les murs, c'est bien : ils sont porteurs ou on se tape la tête dessus, mais ça fait avancer. Ne serait-ce qu'en ce demandant comment le contourner...

Ne nous méprenons pas : je parle de "murs" symboliques !

il m'est arrivé de taper dans de vrai mur... ça calme...

ça calme sûrement, mais côté didactique ça ne doit pas être un apport phénoménal.

detrompe toi!

Et bien là faut m'expliquer : moi, les coups et bosses, ça ne m'a jamais fait progresser...

Mais c'est peut-être parce que j'ai la tête trop dure ?

Vas-y : détrompes moi !

à moins que se soit la peur d'avoir mal qui te paralyse.

ma derniere experience de ce genre. (ma main s'en rapelle encore) a eu un effet direct sur mon exitation passagere. je te le garanti! d'un coup la faute a rejeté sur moi... la douleur en prime et le handicap pendant quelques semaines.

déjà le premier effet benefique, c'est l'exitation qui tombe. d'un coup. pendant 2 secondes c'est le calme absolu! jusqu'à que la douleur arrive...

deuxieme effet. on se rend compte que tout ça n'est que NOTRE faute. que c'est tanpis pour nous. ce qui est vrai dans 100% des cas. TOUT EST TOUJOURS DE NOTRE FAUTE. je ne l'ai pas appris de ce mur, je le savais déjà. il me la juste rappellé.

troisieme effet. le souvenir. je crois que je men rappellerai encore longtemps! une prise de conscience n'étant possible que lors d'un choc emotionnel, là je crois que c'est bien ancré!

Tout à fait d'accord avec toi Sofie. C'est exactement ce que je ressens (sans arriver à le mettre en mots).
Votre histoire de murs est aussi intéressante. Ca peut faire du bien de défouler son agressivité. mais faire du sport est peut-être plus constructif que taper dans un mur . Après une journée de cours (où les profs stressent un peu), une vraie bonne fatigue physique qui permette de sentir son corps, ses possibilités, ses limites, de de se défouler.... Nous on est plutôt natation à la maison. Il ya peu d'énervements qui résiste à un 400 m 4 nages!

sofie a écrit :J'ai l'impression que si les ados "favorisés" font plus de bêtises (à moins que ce ne soit un cliché, va savoir), c'est peut-être parce que leurs parents sont dans la facilité et le "tout va bien dans le meilleur des mondes", et que l'environnement n'étant pas lui même agressif, ils ne rencontrent pas de murs.

Mais si ces ados ne rencontrent pas de "murs" est-ce parce que leurs parents n'ont pas de soucis ou parce qu'ils n'opposent aucune résistance? J'entends par là une grande permissivité (c'est important de le responsabiliser à son âge...) due à une totale démission des parents (manque de temps, d'envie, envie d'être démago, ...)

Tout

...on apprend par la douleur ou la sagesse...

L'éducation, le theme qui engendre les pires disputes, apres la religion et la politique.

L'autorité se gagne en haussant la voix biensur (sans pousser sur les décibels car sinon le gamin ne voit pas la différence).
Pour avoir une autorité naturelle il faut etre crédible, c'est à dire ne pas se contenter d'infliger une sanction mais bien expliquer et faire comprendre au gamin pourquoi il a tort. La communication, est pour moi la meilleur recette d'une éducation réussie, si biensur on prend au sérieux ce qu'il dit.Mais j'imagine que communiquer est impossible en cas de crise
Etre démago, faire semblant de s'interresser à ce qu'un gamin dit, ou se mettre à son niveau n'est pas bon car le gosse n'est pas dupe, et cela ne créé pas un climat de confiance. Un enfant qui fait confiance, respecte.
Enfin, il faut attribuer sa confiance et surtout attribuer des responsabilités à un enfant, en lui faisant comprendre les interets de celles ci, et en n'hésitant pas à le valoriser et l'encourager.

Les parents doivent éduquer leurs enfants à suivre des règles, à dire OUI mais aussi leur expliquer le pourquoi de la règle.

Après en devenant ado on "teste" les règles en les transgressantet on les rejètent en disant NON.

Puis après on se forge sa propre opinion sur les règles familiales avant de se fabriquer "ses propres règles".

Les parents doivent d'abord être ferme(sans trop ) pour guider l'enfant puis laisser l'ado tester( surtout ne pas lui soumettre de new règle car sinon il les rejetterra automatiquement; je sui passé par là ) puis ouvrir la cage pour laisser s'épanouir l'oiseau.

Je sais que c'est une éducation idyllique est que personne n'a de parents parfaits

Pour la "baffe" je sui d'accord seuleument en cas de fautes très graves

Pour le service militaire je trouve qu'il marque le passage à l'âge adulte ce qui est nécessaire et qui apprendrait le respect a beaucoup de personnes( ce message ne s'adresse pas à qqun en particulier)( je dis ça parce que je voie vos regards se tournés vers moi mais ne vous sentez point offensez ni visez! )[/b]

Erratique a écrit :Une bonne paire de claques. [...]
Ca m'énerve de voir des parents n'ayant aucune autorité sur leurs enfants. [...]
Il faut apprendre à un enfant que ce sont ses parents qui détiennent l'autorité. Pas besoin de violence physique : le simple fait de hausser la voix quand il faut, comme il faut. C'est facile à dire, difficile à mettre en pratique, mais au moins ça paie.

Je suis entièrement d'accord avec toi... Des claques, oui, mais faut doser... Il y a un bel exemple dans ma famille... Le fileul de maman, il a maintenant 12-13 ans... Etant petit, son père n'hésitait pas à lui foutre des claques, il a même eu des coups de ceinture... Pourquoi ? Pour que sa mère le reprenne dans ses bras deux secondes après pour le consoller (ce que je trouve déjà stupide, quand une décision est prise par un des deux parents, c'est pas pour que ça soit changé deux minutes après par l'autre, faut déjà se mettre d'accord)... Il a très souvent entendu des phrases du genre "Si tu continues, t'auras pas de dessert et ton jouet préféré, je le confisce"... oui, il l'a souvent entendu... ça ne l'empêchait pas de continuer à faire le con... et au moment venu du dessert, qui était servi le premier ? Lui, biensûr... et il n'a jamais été privé de son jouet préféré !

Le résultat ? Les claques, il en a tellement eu que ça ne lui fait aucun effet (il poussait même la provocation jusqu'à rire quand il en recevait)... A 8-9 ans, il commençait à fumer... A 11 ans, il a mis le feu à la grange de son voisin fermier... et il déteste sa mère et sa soeur au point de les avoir déjà menacé avec un couteau de cuisine... Récemment, il leur a d'ailleurs craché dessus (durant les vacances des fêtes de fin d'année)...

Ca fait un moment qu'il est en pensionnat dans une école spéciale pour des cas comme lui, au départ il revenait les week-end, ce n'est plus le cas... il ne revient plus que pour les vacances et on remarque que c'est pas le mieux...

Bref, des claques... j'suis pas vraiment pour... parcontre, une bonne grosse claque une fois... et le gosse s'en souviendra !

Et puis ce gosse dont je parlais est pourri gâté, pareil que sa ptite soeur... leurs parents ne savent pas les éduquer et pour être pénard, ils leur paient tous ce qu'ils demandent... C'est le genre de parents qui m'énervent... c'est de leur faute si les gosses sont comme ça... Selon moi, c'est pas avec des jouets et des caprices exhaussé qu'on élève un gosse !

Personnellement, j'ai été élevée correctement, quand je faisait une connerie, on me criait dessus (la voix de maman est impressionnante quand elle est en colère), on me mettait au coin, j'ai même été une fois enfermée dans une pièce sombre du grenier (ça m'a foutu une trouille pas croyable, après ça on réfléchis à deux fois avant de faire des bêtises)... je ne me souviens pas d'avoir reçu de claques, j'ai failli une fois avoir une giffle à l'adolescence mais elle s'est retenue et je dois dire que j'ai eu peur... Mes caprices n'ont pas été écoutés et je ne m'en porte pas plus mal ! Je suis respectueuse et polie...

On m'a appris que c'était mal de demander... Aujourd'hui encore, alors que ma grand-mère m'a dit de lui demander si j'ai besoin de qqchose (des légumes ou autre), j'ai du mal à lui dire quand il me manque qqchose... Ca vient d'une bonne éducation qui est restée !

(Merci de partager cela avec nous, je trouve l'exemple excellent!)

Pour ma part je doit avouer qu'à la place du fileul de ta mère, j'en voudrais à mort à mes parents pour avoir gaché ma conception de la vie comme les siens l'on fait.
Le pire est pour moi que c'est lui qui se retrouve en pensionnat et c'est lui qu'on brime.

Désolé de dire cela, mais lorsqu'on est incapable d'empathie, même avec ses propres enfants(!!!) alors il vaut mieux s'abstenir... Car il l'ont créer de toute pièce, leur petit monstre, comme quoi l'histoire de Mary Shelley à conservé toute sa puissance métaphorique...

Le problème, c'est qu'ils en ont peur, c'est pour ça qu'ils l'éloignent... quelques part, je comprend leur peur, quand on voit son fils agé de même pas 15 ans qui vous menace avec un couteau...

Le pire, c'est qu'ils pensent que ça vient de lui, forcément, ils ont toujours été de bons parents, il n'a jamais manqué de rien ce petit (sauf d'amour peut-être, mais c'est pas important, ça), il a toujours eu les jouets qu'il voulait alors pourquoi les frapper et leur rendre la vie impossible ?!

Ils comprennent pas que c'est eux qui l'ont fait... personne ne leur dit... moi, ces personnes, je sait pas les piffrer, au moins je les vois, au mieux je me porte... et, me connaissant, j'hésiterais pas à leur dire ce que je pense si l'occasion se présentais... mais pour "tenir l'église au milieu du village" (mes parents veulent pas se disputer avec eux, je les évite pour pas risquer de leur dire leur 4 vérités à ces imbéciles !

Je le répète, c'est pas avec des jouets et la télé qu'on élève un enfant !