Posté : mer. déc. 06, 2006 7:19 pm
Bien, c'est le concept ultime d'intérêt commun ! Bref, j'en garde note, merci !
Ancien forum consacré aux oeuvres de l'écrivain français Bernard Werber.
https://la-fourmiliere.com/forum/
J'avais bien compris, je sous entendais que pour un économiste ou politique francais le besoin de voir la France dans le peloton de tête de l'économie mondiale me fait penser a un supporter qui veut voir son équipe dans les premiers du classement...Eriol Ristéa Vassili a écrit :C'est autre chose que du foot, c'est la vie de 6 milliard de personnes en petits chiffres rond !
en réhabilitant l'esclavage ?Eriol Ristéa Vassili a écrit :En fait c'est précisement le problème, comment être compétitif en travaillant moins et en gagnant plus ? Question que des milliers d'économistes ont posés...
Entiérement d'accord, je défend donc, tu l'auras compris le syndicalisme "à la Francaise", qui me parait les plus égalitaire pour la globalité des citoyens français...Eriol Ristéa Vassili a écrit :Bref. Ce qu'il faut discuté ce n'est pas si oui ou non un syndicat importe. C'est comment. Le reste c'est ce que vous pensez qui détermine...
Je ne suis surement pas la bonne personne pour dire ça, étant un cancre en orthographe, donc ne t'offense pas, c'est purement ludique, mais ça :Eriol Ristéa Vassili a écrit :si une faute vous saute aux yeux, vous pourriez me le noter s'il vous plait, mici
C'est une belleEriol Ristéa Vassili a écrit :Un chinois n'ai payer que 210 € mois.
Je trouve ce raisonnement trés dangereux...et trés limite...même par extension raciste (je ne te traite pas de raciste, j'espere que tu auras compris, que le debat se porte sur des idées et arguments et non sur les personnes qui les émettent)Eriol Ristéa Vassili a écrit :Un chinois n'ai payer que 210 € mois. - ce qui est un très bon salaire pour lui, il peut manger, se loger, acheter des vêtements et aller au restaurant... Le must pour un pays ayant vecu 1000 ans la famine et la pauvreté... -
C'est plutot le travail de l'état dans notre démocratie, dans le sens ou un syndicat ouvrier ne travaille pas sur un intéret commun des citoyens, mais sur l'interet commun des travailleurs salariés, et que les syndicats des patrons eux défendent l'intéret économique...Eriol Ristéa Vassili a écrit :Mais le syndicat n'est il pas, à la base, conçu pour réussir à lier l'intérêt commun et l'intérêt économique ?
Econométrie :J'avais bien compris, je sous entendais que pour un économiste ou politique francais le besoin de voir la France dans le peloton de tête de l'économie mondiale me fait penser a un supporter qui veut voir son équipe dans les premiers du classement...
En reprennant cette exemple, c'est un peu comme si tu disait que cela n'avait absolument pas d'importance de marquer des points au foot à la coupe du monde...Donc etre 5eme ou 17 eme n'a pas grande importance
moins drôle : 25 pays usent encore de la traite d'esclave légale.en réhabilitant l'esclavage ?
Les syndicats se positionne justement par rapport a cette question, et il sont quelque part les garants, des acquis sociaux, je ne te ferais pas de cours d'histoires, mais dans un hypothétique combat économique entre la France et la Chine, par exemple, les syndicats sont la pour rapeller notre histoire sociale
Donc par rapport a ce debat, une solution selon toi, serait moins de pouvoir aux syndicats ?Eriol Ristéa Vassili a écrit :C'est ça, la mondialisation et l'économie de marché... Comment réussir, à échelle mondiale à réussir à gagner pour survivre ?
Donc ou places tu les limites pour la France ?Eriol Ristéa Vassili a écrit :Rien n'est jamais un acquis définitif.
Effectivement, si ton but est de jouer au foot, cela n'a absolument pas d'importance, si ton but est de gagner et d'etre le premier, cela a de l'importance...Eriol Ristéa Vassili a écrit :En reprennant cette exemple, c'est un peu comme si tu disait que cela n'avait absolument pas d'importance de marquer des points au foot à la coupe du monde...
J'ai bien compris , mais :Eriol Ristéa Vassili a écrit :Ps : N'ayez crainte, je parle beaucoup économie car c'est un point de valeur.
je n'en suis pas si sur que ça...justement par rapport a des idées déontologiques et philosophiques...cela signifirait, que travailler, ne sert qu'a une seule chose gagner de l'argent, etre consommateur...c'est quelque peu réducteur...et implique finalement que notre seule raison d'etre sur terre est de rendre cohérent des principes d'économie (qui n'est pas une science selon les grecs )...m'ouais bof...au temps de suite créer une secte et implorer Keynes de son pardon...Eriol Ristéa Vassili a écrit :Si il n'y a pas d'argent... Rien ne sert de parler de syndicalisme !
Cesser de croire que le progrès social est la meilleurs chose de l'univers et vouloir l'exporter de force, même si l'ont doit tuer tout le monde au passage serait un bon début...Donc ou places tu les limites pour la France ?
- Lever le droit au travail des femmes, c'est possible ?
- Lever les droits sur le travail des enfants ?
- payer quelqu'un en dessous du seuil de pauvreté constaté ?
- puis aprés tout pourquoi payer ? les salariés sont payé a coup de fouet...
- interdire le progrés social, puis même transformer le progrés social en propagande, et donc avoir des salariés / citoyens dont la seule occupation dans la vie est de travaillé 18h/24h, sans salaire, juste pour la fierté de l'entreprise ? Et même aussi un peu pour que le pays soit en bonne place du classement...
Le peuple, comme cela aurait dù l'être au début.Imaginons donc la France d'aujourd'hui, sans syndicats...
Qu'est ce qui nous servira de garde fou ?
Tu n'as pas compris le sens de cette phrase - pire tu extrapôle -.En continuant sur cette voie grossiére, je peux te tuer, déclarer au juge pour ma défense : de toute façon rien n'est jamais un acquis définitif, il serait bien mort un jour ou l'autre, ah oui vous avez raison, vous etes libres... ou pour reprendre ton exemple cela cautionne que tu as le droit de tromper ta femme...(?)
La France n'est pas une démocratie... C'est une république participative.La démocratie donc peut etre remis en cause, juste pour que la France gagne quelque place dans ce classement ?
La démocratie aussi n'est pas un acquis définitif pour lequel il faut se battre ?
Tu as 10 € et tu as deux boites, exactement identiques :Ne serait ce pas un peu facile de la part des investisseurs français et autres qui n'investisse pas dans notre pays, comme excuse ?
C'est de la mauvaise foi sportive ! Quel équipe mondiale participe à cette évenement sans le but de gagner au moins un match ?Effectivement, si ton but est de jouer au foot, cela n'a absolument pas d'importance, si ton but est de gagner et d'etre le premier, cela a de l'importance...
Ce n'est pas au couteau que l'on doit apprendre à ne pas tuer.Peut etre est il temps que l'économie se remettent en question ? Qu'elle englobe de nouveau des valeurs déontologique et philosophique.
Tout objet est vide et froid.Au lieu d'etre cette noix vide, cynique et froide se nourrissant seulement de chiffres et de statistiques.
On a aussi appellé cela la maladie de l'argent et du gain ou Radinismeje n'en suis pas si sur que ça...justement par rapport a des idées déontologiques et philosophiques...cela signifirait, que travailler, ne sert qu'a une seule chose gagner de l'argent, etre consommateur...c'est quelque peu réducteur...et implique finalement que notre seule raison d'etre sur terre est de rendre cohérent des principes d'économie
C'est plus l'inverse, l'économie n'a aucune raison d'être sans utilisateurs. De même que le progrès - Comment le construire un objet si personne ne l'achète ou ne me donne les ressources ? -et implique finalement que notre seule raison d'etre sur terre est de rendre cohérent des principes d'économie
Je ne vais pas trop m'étendre sur ce sujet mais je pense que si on conferait plus de liberté à l'entreprise et aux salariés pour négocier les contrats de travail les syndicats seraient contre cette réforme car il se bloqueraient aux termes "liberté à l' entreprise" sans chercher plus loin.touffman a écrit :Si on conferait plus de liberté à l'entreprise et aux salariés pour négocier les contrats de travail, je pense que les yndicats prendrait un peu plus d'ampleur. Mais le jour ou on pourra assouplir le code du travail, les poules auront des dents et on mangera les pissenlits par la racine!
Ok, C'est donc accepté a demi mot, qu'aucune morale ne peut etre supérieure a l'économie...(?)Eriol Ristéa Vassili a écrit :Croire que le but de la politique c'est pliée l'économie au bonheur du peuple, c'est penser qu'il est possible d'être plus heureux en changeant la couleur de la lune. Car on ne plie pas l'économie, on l'oriente.
je suis smicar, même pire rmiste, l'on peut justement gagner plus avec les 35h dans une petite entreprise, puisque le travail effectif lui n'est pas descendu jusqu'a 35, et que donc les 4 h en plus je les touche en heures supplémentaires...donc je gagne plus...mais cela a un coup donc le produit ou le service sera plus cher...mais cela n'est pas un probléme puisque je gagne plus...Eriol Ristéa Vassili a écrit :Actuellement, défendre les 35 h, c'est défendre un système qui interdit aux smicar de travailler plus, et donc de gagner plus, parce que "c'est pas bon pour eux".
- ne pas confondre peuple et travailleurs, les syndicats ne s'occupe que du 2emeEriol Ristéa Vassili a écrit :Je suis désolé, mais le jugement de ce qui est ou n'est pas bon, appartient au peuple, pas à 8% de celui ci.
Trés bon exemple, et que répondras tu a ceux qui te diront : ce n'est pas le moteur, c'est les roues qui font avancer la voiture, un autre, sans conducteur la voiture n'est rien, sans essences ton moteur et obsoléte, et que finalement la meilleure façon de ne pas se tromper c'est de se mettre derriere est de pousser ?Eriol Ristéa Vassili a écrit :Croire que la politique sociale n'a pas d'incidence sur l'économie, c'est penser que le moteur ne fait pas avancer la voiture.
Je trouve cela, parfaitement risible, et je ne peux m'enpécher de me dire que l'on me prend pour un citron...Eriol Ristéa Vassili a écrit :c'est surtout une "crise d'identité economique" qu'il faut gérer
oui exact je suis aussi bête que ça...Eriol Ristéa Vassili a écrit :Tu pense par exemple - du moins dans ton exemple - que : Rien ne change, tes enfants vont vivres éternellement, ta voiture est indéstructible, ta maison ne risquera jamais rien, tes amis te serons éternellement fidèle, tu ne souffrira jamais de maladie, tu ne sera jamais licencier, il y aura toujours de la nourriture dans ton assiète... Car cela t'es, aujourd'hui, acquis. - c'est un exemple biensur -
Rien sur terre n'a eu l'orgueil d'avancer que tout se qui avais été fais était acquis. Ce qui à été fait peut être refait, c'est vrais. Mais en aucun cas, ce qui à été fait reste éternellement acquis.
Hors Sujet ?Eriol Ristéa Vassili a écrit :C'est ça la vertue, toujours être droit malgrés les situations parfois terrifiantes de changement.
Eriol Ristéa Vassili a écrit :Le syndicalisme Français est un interdisseur d'opportunité et un éternel reveur d'un "acquis". Si c'était vrais, l'empire romain existerait encore...
J'ai failli vomir de voir le terme "économie" a coté du mot "art"...Eriol Ristéa Vassili a écrit :L'économie c'est l'art de gagner quelque chose, pas uniquement de l'argent, mais aussi du temps et des valeurs strictements matériels. C'est un outil.
L'art de gagner quelque chose, a la limite, ce serait, "le vol", ou "le pillage"...effectivement du coup ca s'applique a l'économie aujourd'hui...l'amie Wikipédia a écrit :Le mot économie vient d'ailleurs du grec (de oikos, la maison, notamment en tant qu’unité sociale et économique, et nomos, l’ordre, la loi).
tu dois faire de la politique, pour me répondre de la sorte, quand la question était :Eriol Ristéa Vassili a écrit :La France n'est pas une démocratie... C'est une république participative.
Le prix pour moi n'a aucune importance, ce qui est important en tant que consommateur pour moi, c'est la qualité, le respect écologique, et une certaine déontologie humaine (ne pas faire endurer aux travailleurs des autres pays, ce que toi même tu n'endurerais pas).Eriol Ristéa Vassili a écrit :Tu as 10 € et tu as deux boites, exactement identiques :
Tu préfère acheter celle qui coûte 9€ ou 2€ ?
Poussons un peu plus loin :
Tu as deux pc :
Tu préfère : un qui tombe en panne, n'obéïs que peu et à peu de programme. Qui coûte 2000€
Ou un qui fonctionne vite, obéïs et est facile à optimiser pour seulement 1400€ ?
je me rend compte, en passant, que le sujet est : l'avenir du syndicalisme en France, il me semble bien que l'on commence a dériver...Eriol Ristéa Vassili a écrit :C'est de la mauvaise foi sportive ! Quel équipe mondiale participe à cette évenement sans le but de gagner au moins un match ?
Le problème, c'est que le monde est un terrains d'une course, non de classement, mais d'identité...
La reconnaissance est la ressource la plus rare, la plus cher et la plus recherché. Sans elle, il n'y aurait plus ni création, ni but réel.
Il ne peut exister donc des gens qui choisissent un métier pour se réaliser dedans ? Il ne peut exister de gens sans besoin de reconnaissance, sans besoin d'amasser de l'argent, mais qui aime leur petit boulot...Eriol Ristéa Vassili a écrit :Le but principal du travail c'est la production, produire c'est vendre, vendre c'est gagner pour acheter. C'est ça la consomation.
Mais comme les gens ont tendance à l'ennuis : l'économie est là pour rentabiliser leurs désirs de "servir".
c'est pas grave ... mais on va recentrer un peu.l'avenir du syndicalisme en France, il me semble bien que l'on commence a dériver...
En fait c'est plutot une prise d'acte du salarié et comme l'employeur est en tort (il essaye de contourner le droit au licenciement) cette prise d'acte est assimilable à un licenciement sans cause reelle et serieuse. Meme si la boite n'a plus d'argent l'AGS devrait prendre en charge une partie de cette indemnité.boz a écrit :"On ne peut pas te licencier (il n'y a plus d'argent), et tu ne peux pas revenir (on pourrait pas te payer), mais si tu ne veux pas démisionner, tu peux oublier de venir travailler. Ce ne sera pas considéré comme une démission (tu pourras toucher les Assedic et bénéficier d'aides pour retrouver un emploi)".
C'est mission imposible et c'est retourner à des abus patronaux petit à petit. La raison est simple : quand on est un manager on sait que personne n'est irremplaçable et celui qui négocie vraiment, c'est celui qui a l'argent pas celui qui a du temps (le temps ne vaut rien, l'argent si). Dans une société où on entretient un taux de chômage cette vérité prend d'autant plus de sens.Je ne vais pas trop m'étendre sur ce sujet mais je pense que si on conferait plus de liberté à l'entreprise et aux salariés pour négocier les contrats