La Fourmilière

Astachoux a écrit :pour moi un ami c est quelqu un sur qui tu pourras toujours compter et qui ne te fera jamais faux bond.

Ca n'existe pas ce genre de chose. Parce que "toujours" c'est quand même bien long. Et que finalement on est toujours seul. Et croire le contraire, c'est risqué d'être déçu.
Petit coup de blues matinal.

gros coup de blues apparemment, un ami comme je l'ai dit plus haut c'est quelqu'un de fidèle qui ne te trahira pas et s'il te trahit c'est que ce n'est pas un véritable ami. Il n'existe que très peu de gens capables d'une fidélité sans faille.

Est-ce que n'est pas un peu naïf d'y croire? Et exigeant d'attendre ça de quelqu'un?

je suis tres exigeante avec mes proches, je ferai n importe quoi pour eux, mais j attend la meme chose en retour.

ma confiance une fois donnee et absolue et il ne vaut mieux pas y faillir, sinon c est simple on me revoit jamais.

crois moi céline on est pas toujours déçu ...
on l'est souvent
particulièrement à mon âge je trouve (j'ai 20 ans) je pense que y'a une période clé pour l'amitié ... à la fin de l'adolescence on a une transition et on prend conscience du fossé qui sépare les amis des bons potes des copains et des connaissances ...
après cela si on a réussi à trouver son équilibre parmis son entourage on ne peut pas être déçu ...

bubulle a écrit :après cela si on a réussi à trouver son équilibre parmis son entourage on ne peut pas être déçu ...

C'est vrai et je crois être dans une période d'équilibre. Mais en cas de fortes perturbations, l'équilibre se rompt. Et ... Mais c'est peut-être parce que je suis à un âge où se poser des questions existentielles (l'amitié, le esn de la vie, et tout le reste...) c'est pas très bien perçu ("t'as vraiment rien d'autre à faire de ton temps...." "Ben c'est mieux que ed s'abreuver de séries télé non?").
Et où l'amitié est perçue comme un truc de gosses qui n'ont rien d'autre à faire de leurs journées.
Heureusement que j'ai rencontrées des amies plus âgées qui commencent à tomber en enfance: la sénélité à 45 ans!

Il n'y avait pas déjà un topic sur l'amitié quelque part ? ^^ (tant pis, osef !)

L'amitié, vaste sujet...
Un ami ne peut pas TOUJOURS être là. Une personne qui fait passer la vie d'autrui avant la sienne n'est pas un ami, juste quelqu'un qui veut se donner bonne conscience.

Mais un ami est quelqu'un qui cherchera toujours à savoir ce qu'il y a à un moment ou un autre, quand il aura un peu de temps.

Enfin bon, d'un autre côté... Je dois être un bien piètre ami : je suis extrêmement exigeant envers les personnes que j'aime, et j'ai tendance à dire des choses qui ne font pas toujours plaisir, hum. Mais je ne le fais que pcq je les considère comme tellement proches que je n'envisage pas que ça puisse les blesser / fâcher / mettre de la distance (je suis encore plus impitoyable avec moi même... ^^). En fait, je crois que plus une personne compte pour moi, plus je vais m'autoriser à relever les petits détails qui m'agacent. Sinon, ça reste de la politesse courtoise de "bon pote". M'enfin ça m'a joué bien des tours, cette façon de penser... ^^"

Je sais que je ne suis pas toujours super disponible, que je n'appelle pas très souvent... Pour moi une vraie amitié est qqchose de tellement fort que c'est fusionnel, une partie de moi : si je n'ai des nouvelles que tous les trois mois, ça ne change rien, une vraie amitié n'a pas besoin d'être ravivée tous les deux jours. De même, si un ami a des problèmes, il m'arrive de les faire passer après mes propres urgences, mais simplement pcq je "groupe" les problèmes de mes amis aux miens : si un ami déprime et que j'ai un exam le lendemain, je fais d'abord passer l'exam puis la déprime, car c'est ce que je ferai pour moi.

D'ailleurs en parlant de ça, je sais que certains de mes amis, lorsqu'ils dépriment, ont tendance à être légèrement "aigri" et à dire des choses qui pourraient facher, me raccrocher le téléphone au nez, me dire que de toute façon je ne suis jamais là quand ils ont besoin de moi, etc. Mais ça n'a aucune importance, car je sais ce qu'ils pensent vraiment de moi. Et si je tombais sur un texte d'un ami qui me pourrit légèrement, plutôt que de lui foncer dessus toutes griffes dehors je lui demanderai comment ça va, chercher à savoir ce qui ne va pas... Bonne poire, hein ?

Je suis souvent atterré de voir à quel point l'amitié peut être fragile chez la plupart des gens. Un mot de travers, et ils sont vexés à mort. Vous ne les appelez pas pendant 3 mois, idem (alors qu'eux n'ont pas essayé de vous joindre non plus...). Des questions superficielles, et rien de plus...

L'amitié, c'est plus avoir qqn à qui on peut tout dire, en sachant qu'il ne nous jugera jamais. J'ai des amis avec qui j'ai des divergences d'opinion vraiment fondamentales (politique, religion, gouts artistiques...), qui m'envoient paitre régulièrement, et pourtant qui sont bien plus proches et à qui je tiens bien plus qu'à d'autres amis avec qui j'ai pourtant beaucoup plus en commun.

En fait, en écrivant ce topic, j'en viens à me demander si je n'aime pas les gens pour leurs défauts . D'ailleurs, oui, on peut dire "je t'aime" à un ami, mais l'amour d'une personne qui partage notre vie a quelque chose en plus qu'il n'y a pas dans l'amitié. Peut être plus encore qu'une attirance, une connivence sexuelle, par exemple. (Et bien d'autres choses mais sur lesquelles je suis incapable de mettre des mots)

je vis avec quelqu'un que j'aime et pourtant aucun rapport sexuel, nous avons dépassé ce stade du besoin, certains l'aiment chaud, c'est comme le film, nous avons tellement fusionné qu'il est devenu inconcevable pour nous d'avoir des rapports sexuels, de la tendresse, des gestes gentils, et nous sommes mariés depuis un bout de temps.

Quelqu'un qui fait passer la vie d'un autre avant la sienne ne se donne pas forcément bonne conscience, moi, j'étais payé pour cela.

On a rarement des amis ou amies, plus souvent un, voire deux, guère plus.

Je n'ai qu'une amie et c'est tout et mon épouse.

Il y a aussi les ami qui apparaissent pour un instant. Qui te donne plus, pourtant tu ne les connais pas forcément. Juste des dons pour que tu ailles bien car tu le mérites. Puis eux aussi repartent sur d'autres routes.
C'est des bouts d'am...itiés.
Pour les non rapports et tendresse. On peux s'habituer à ne jamais être touché mais ce n'est pas longtemps bon.
Bordel y en a marre que mon hymen repousse. Cela fait aussi des problèmes de typhoïdes, je pense que chez lez hommes c’est pareil ?
Dans tous les cas ton âme n’est pas consciente d’être dans un corps si il n’est pas touché. Non ?

Je pense que les amis c’est ceux qui te veulent du bien.

Quand j'étais petit, j'étais jaloux des enfants du film "Génial, mes parents divorcent" de Patrick Braoudé.
J'ai toujours rêvé d'une amitié comme ces 2 enfants, et d'une histoire d'amour comme eux.

J'en rêve toujours d'ailleurs. J'ai eu 1 vrai amie...pendant....2 ans, au lycée.
Mais maintenant je ne crois pas avoir d'ami, de vrai, à qui je racconte tout. Même ma copine ne sait pas tout.
C'est un de mes plus grand regret.
C'est une des seules choses qui puisse me rendre triste dans la vie.

mais sinon, ça va hein !!!!!!!!

On a tous besoin de quelqu'un à qui on peut tout dire. Moi c'est mon frère que j'aime éperdument. Et je sais qu'il me pardonnera tout sans me juger.
Il ya des longues périodes durant lesquelles on ne sait parle pas. Mais quand on se retrouve c'est comme si on s'était quitté la veille. Il a su être là quand j'en eu besoin . J'espère que ça a été mon cas. mais je n'en suis pas sûre.

Mais des amis (de longue date et dans la vie réelle) auxquels je dis tout, je n'en ai pas non plus darknuT. Rassure-toi, tu n'es pas seul (d'ailleurs ça me rassure que tu le dises le premier).

Erratique a raison, un ami doit savoir pardonner et aimer inconditionnellement malgré les erreurs, les blessures, les maladresses. Si à la première divergence ça coince, c'est que ça ne valait pas le coup.

musashi, les gens que tu protégeais tu ne le faisais pas parce que tu les aimais. Mais pour l'argent. Ce n'et pas comparable. Si aujourd'hui tu sauvais la vie de quelqu'un sans qu'on te demande quoi que ce soit, le vivrais-tu pareil?
Bon y a du boulot alors!

Il m'est arrivé un jour de casser la figure d'un type qui frappait sa femme en bas de chez moi, ça fait un bail et j'ai même eu des ennuis, bon, je lui peut-être pas sauvé la vie mais je ne pouvais pas laisser faire non plus. J'aurais donné ma vie pour le seul ami que j'ai eu, ce capitaine hongrois qui fût plus qu'un ami. 9a ne me pose pas de problèmes. Peut-être cela vient-il du fait que j'ai ainsi l'impression d'une certaine rédemption, qui sait? Mais pas pour me donner bonne conscience, ma conscience j'essaie péniblement de m'arranger avec...

jpense avoir 3 véritables amies. Avec chacune je vis l'amitié de manière différente. Mais les liens sont très fort. D'ailleurs, comme le dit erratique, pas besoin de proximité, une d'elles est à Montréal, une autre au Mexique. Mais je préfère les savoir loin et heureuse, même si elles me manquent, je n'ai pas forcément besoin de leur présence.

J'ai cru avoir une amitié avec un mec, mais bon...finallement je n'y crois pas, je ne crois pas en l'amitié homme-femme, il ya selon moi toujours une attirance ou un intéret de la part de l'un des deux au moins à un moment donné.
Enfin, je ne dis pas que cela n'existe pas, mais une amitié homme-femme avec 0% d'ambiguité? je suis sceptique .

Ca existe mais faut avoir la foi, je vis cela. Quand je dis avoir la foi, je parle de confiance.

Je plussoie pour dire que ça existe, et même s'il y a parfois de l'attirance, ça n'enlève rien au fait qu'on sait que "c'est **juste** une amie".

Après, ça doit dépendre du caractère, mais quand on est une personne plutôt sensuelle, très réceptive et que les amis n'ont pas conscience du regard qu'on peut avoir pour eux... Enfin, dans mon cas, cette attirance n'a jamais été un obstacle à l'amitié, parfois même un atout, même sans aller jusqu'aux anciennes amours (non réciproques) qu'on regarde avec une affection particulière, mais assez respectueuse pour ne rien changer...

J'admets en me relisant que c'était plus des copains/copines de classe, ou des fréquentations du net avec qui j'ai connu une période plus intense de complicité. Mais, paradoxalement, ceux que je considère aujourd'hui comme mes amis les plus proches ne sont pas ceux à qui je me confie, par manque de temps, de disponibilité mutuelle... Plutôt ceux qui sont resté malgré ce qu'ils savent, et avec qui je peux chaque fois rire spontannément, comme si les années, les disputes et le reste ne comptait pas. Passer un bon moment dans le présent compte donc selon moi plus qu'être dispo 24/7 pour se lamenter mutuellement ou passer ses nerfs sur l'autre...
(pas aigrie, mais un peu rancunière ^^')

Je crois que ce qui différencie les copains des amis, c'est le temps et l'espace.

Quand on est avec un ami, le temps et l'espace semble aboli : peu importe qu'il soit à trouze mille kilomètres, peu importe que vous ne vous soyez pas vus depuis des mois, vous vous retrouvez comme si c'était hier !
A l'inverse, avec les copains, même si la complicité existe indubitablement, le temps et l'espace font leur boulot de sape, au point d'établir une distance (bien réele, elle) entre vous.

Mes deux meilleurs amis se sont mariés et vivent leur vie, et de par le contexte je les vois beaucoup mopins qu'avant...mais il n'empêche que notre relation est toujours aussi belle et que nous partageons toujours des moments et des choses qui n'appartiennent qu'à nous, et ce peu importe que la situation ait changé.

j'ai vécu aussi une période de transition où je ne savais plus qui était mes amis et qui ne l'était pas. Ca a été très dur pour moi car je ne savais pas comment me comporter et je n'était plus moi même. Mais aujourd'hui je sais qui est qui, mais bon je n'arrive pas forcement à l'exprimer avec des mots.

Dans ma vie j'ai 2 meilleurs amis, comme certains l'on dit peu importe qu'il soit loin ou que je ne les vois pas, ces amis là sont irremplaçable et chaques fois c'est comme si on c'était quitté la veille. Après plusieurs mois sans nouvelles on se raconte tout ce qu'on a fait et ensuite on rigole et on se dit tout. Mes deux meilleurs amis sont les seules personnes avec qui j'ai envie de parler de tout et avec qui j'ai de très grande discutions qui peuvent durer des heures et des heures!

Pourtant l'un d'eux vie en france très loin de chez moi, mais on est resté les même ensemble la distance ne vaut rien si c'est une vrai amitié, et pareil je ne vais pas lui demander de prendre l'avion et de venir me voir parce que je déprime! Je trouve ça un peu degeulasse et surtout que je devrais faire la même chose de mon côté... et 22000Km à la nage c'est pas très facile

Sinon ben après il y a tout le reste! Des amis qui me sont chère autant que les premiers, avec qui je m'amuse et je vis de bon moment. Si jamais je n'ai pas de nouvelle d'eux et bien tant pis c'est pas grave ça voudra dire qu'ils ne veulent pas être amis avec moi. J'ai choisis cette année le "je m'en foutisme". Une façon peu elegante de dire que je ne me prend plus la tête et que je vis l'amitié comme je l'entend et comme mes amis le veulent bien (ben oui faut tenir compte de leur sentiments aussi quand même). Donc pour moi se sont des amis avec qui je vis de bon moments, je ne suis pas forcé de tout savoir sur eux, ce qui m'interresse c'est de mieux connaître leur personnalité et de m'amuser de mieu en mieu en leur presence.

Et biensur après il y a des personnes que l'on apprend à connaitre et on se rend compte que l'on ne les aprécis plus. On se faisait une idée de leur amitié on a appris à les connaitres mais au bout du compte on ne veux plus être amis avec. C'est pas très jolie à dire j'ai beaucoup de mal à l'avouer, mais j'ai fais des choix qui m'on poussé à ne plus être amis avec des personnes que je ne supportait pas. C'est très dur car en general je les fait souffrir mais seulement j'ai l'impression d'être mal honnête. Je ne peut pas appeler quelqu'un un amis si je ne l'apprécis pas tel qu'il est. C'est dure mais il vaut mieu se rendre compte des personnes avec qui on ne veut pas être amis et s'en séparer le plus vite possible pour ne pas les blesser plus ensuite! Enfin bon c'est mon avis et je le vie mal assez souvent.

A l'heure actuelle (et d'après Maslow et sa célèbre pyramide des besoins) être reconnu par autrui, avoir des personnes dignes de confiance autour de soi est extrêmement difficile. Je compte quelques amis et beaucoup de "potes", "copains" appelez cela comme vous voudrez. Je suis quelqu'un qui accorde difficilement sa confiance, je ne suis "constante" avec les nouveaux venus. Je m'explique. Du jour au lendemain, je peux changer complètement d'attitude vis-à-vis d'une personne, peut-être parce que la veille j'en ai trop dit sur moi même, peut-être parce que j'ai envie que l'autre m'apprécie et reste à mes côtés quelques soit mon attitude et qu'il ne se limitera pas à ce que je peux montrer, je ne sais pas exactement...
Pour moi, un ami, celui pour qui on est capable de tout, c'est la personne qui entre lorsque tout le monde sort. C'est la personne qui reste à tes côtés que tout aille bien ou que tout aille mal. C'est la personne qui "sent" lorsque quelque chose ne va pas. La personne avec qui parfois parler est parfois inutile. La personne que tu ne vois pas forcément tous les jours que Dieu fait. La personne à qui tu peux t'ouvrir sans craindre un jugement.
Alors quelle est la différence avec l'amour? Avec mon cher et tendre nous respectons mutuellement ce petit "jardin secret" qui est au fond de notre âme. Il y a des choses, des sentiments dont il n'est pas au courant et vice et versa. Ces secrets gardés pour soi même est, je pense, la recette de notre relation. Avec mes amis, je peux ouvrir les portes de ce jardin secret, car ma relation avec eux n'est pas du tout la même. J'ai traversé certaines épreuves avec mon chéri ; lorsque nous décidons de tourner la page face à l'adversité, je sais que la cause est une trop grande souffrance et qu'en parler ensemble ne fera qu'attiser cette douleur. Nos amis respectifs sont alors là pour être le réceptable de ces ecchymoses psychiques et nous aider, à leur façon, chacun de son côté, à refermer ces plaies vivaces.