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Posté : mer. févr. 22, 2006 5:00 pm
par Xaab
Eighteen Twelve a écrit :Une erreur d'appréciation ne menace pas la carrière d'un magistrat et c'est heureux car sinon personne ne voudrait être juge. En revanche, la faute professionnelle est effectivement plus compromettante mais, pour ce que j'en sais, le juge honni n'en n'a pas commis. En effet l'omniscience n'est pas exigée pour la magistrature.
Certes mais les incohérences invraisemblables de l'instruction sont de son fait. Ce ne sont pas que ses appréciations qui lui sont reprochées. Mais la façon dont il à instruit l’affaire pour justifier celles-ci.

Posté : jeu. févr. 23, 2006 1:44 am
par breizhnad
Il n'empêche qu'au début du jugement, l'opinion publique était de tous les mettre en taule ces pédophiles... Et maintenant tout le monde crie à l'erreur... Il n'y a pas que le juge qui c'est foiré mais toutes les personnes ayant entendu de près ou de loin l'affaire.

Posté : jeu. févr. 23, 2006 9:48 am
par aetius74
Leur vie est détruite par une erreur judiciaire mais je vois mal comment ne pas faire autrement car arrêter que des coupable me paraît très utopique...
Il n'y a pas eu d'erreur judiciaire car la Cour d'assise d'appel les a tous relachés. Il y aurait eu erreur judiciaire si une personne etait condamne definitivement alors qu'elle etait innocente.

De plus je tiens a preciser que la decision de mise en detention provisoire n'appartient pas au juge d'instruction mais au juge des libertes et de la detention.

Posté : jeu. févr. 23, 2006 9:54 am
par floudud
Qui a été saisi par le juge d'instruction...

La volonté de mettre en détention provisoire vient donc de son fait, et même s'il n'en prend pas la décision, ça revient au même!


Pour répondre à Kod Feu, je trouve que c'est logique que ce ne sont pas les enfants qui aient dévoilé le nom des vrais coupables... Est-ce que tu vois un enfant (okay, ils ont pris 3-4 ans depuis les accusations lancées à tort mais ne sont pas bien vieux...) revenir sur ses paroles devant un juge? La seule peur qu'il aura sera d'aller en prison car il aura menti, donc il préfère se taire... Quant aux témoins de la défense auxquels tu fais allusion, je voulais juste préciser qu'ils n'étaient pas témoins mais accusés, et que s'ils ont fait ces faux aveus, c'était pour une raison bien claire... retrouvez la liberté promie (par le Juge? ou quelqu'un d'autre?)

Posté : jeu. févr. 23, 2006 10:09 am
par aetius74
Qui a été saisi par le juge d'instruction...

La volonté de mettre en détention provisoire vient donc de son fait, et même s'il n'en prend pas la décision, ça revient au même!


Art 137-1 du CPP:La détention provisoire est ordonnée ou prolongée par le juge des libertés et de la détention. Les demandes de mise en liberté lui sont également soumises.

Il est grave de sous estimer le role de ce magistrat car il lui appartient de verifier si les charges justifient une detention provisoire, il est completement independant pour prendre une telle decision!!!

Il s'agit tout de meme de la reforme du 15 juin 2000!!!

Posté : jeu. févr. 23, 2006 10:14 am
par floudud
Parce que tu crois que la Justice prend son temps dans toutes les affaires???

Je ne sais pas exactement combien d'affaire les tribunaux traitent, mais entre les petits délits de rien du tout qui sont présentés à ce juge de la détention machin et et les crimes..., je suis persuadé que celui-ci essaye plus de savoir si oui ou non, les petits délinquants doivent faire un séjour en tôle... Pour les affaires de pédophilie, meurtre... C'est tout vu, pas de temps à perdre! Je suis sûr qu'ils doivent se dire "-Tiens, ton nom est apparu dans l'affaire, c'est bien que tu dois y être mêlé"... Et si le juge d'instruction appuie l'affaire, c'est carrément "Ne passez pas par la case départ, ne touchez pas 20.000 francs..." et vous connaissez la suite!

Posté : jeu. févr. 23, 2006 10:20 am
par aetius74
Il n'y a pas d'instruction pour les petits délits de rien du tout!!!!!!

Sinon il est absolument vrai que le budget de la justice est derisoire.

Pour preuve, il y a autant de juge en France en 2006 qu'il y en avait a la fin du XIXème siècle.