Fermer la porte à clé oui bien sur c'est une bonne solution mais c'est encore cacher et dissimuler et cela je ne suis pas pour. Je préfère que tout soit clair et si mon gamin fait une connerie, la première fois je lui explique, la seconde je lui en met une, pourquoi parce que c'est aussi une leçon de vie. Pour le coup du vélo evoqué plus haut, déjà je lui confisque le vélo pendant un temps et je lui explique si après cela il recommence alors oui il aura le droit à une claque parce que c'est comme ça et je préfère lui mettre une claque plutôt qu'il se prenne une voiture.
L’enfant battu assez fréquemment,
Encore une fois tu confonds une claque méritée et selon moi nécessaire et le fait de battre son enfant. Une claque nécessaire n'est jamais fréquente elle n'a lieu qu'une seule fois et est faite pour marquer pas pour terroriser. Là est la différence. Tu veux tout enlever parce que des études ont prouvés toutes les conséquences que tu exposes mais j'attends toujours de voir le vrai lien de cause à effet et non juste quelques idées et quelques chiffres mis en relation.
La différence entres nous se situe également sur le vocabulaire, tu appelles cela de la violence j'appelle cela de l'éducation. Parce que dans ta vie n'a tu jamais reçu de coups ou n'as tu jamais été blessé par des personnes que tu aimais, estimais ? Et bien cela fait partie de l'éducation d'apprendre les choses de la vie à son enfant.
C'est pour cela que je ne vois pas en quoi en giflant son enfant on briserait les droits de l'enfant.
Quand à la cigarette désolé pour cette aparté je m'en excuse et il existe déjà un topic dessus en plus.
Ne fais pas à autrui ce que tu n'as pas envie que l'on te fasse
on parle d' education alors que toi eragon tu nous parle d' "enfants battu" ou encore de "chatiments corporel".....
tu fais parti d'un lobby???
pour une bonne education, il est parfois neccessaire de prendre des bouffes. c'est comme ça, c'est la nature, des fois faut forcer pour "ça rentre".
il ne s'agit pas de "chatiments corporel"....
le danger avec ce genre de philosophie (la tienne), c'est de tout confondre. et apparament, c'est le cas chez toi.
ainsi un gosse qui aura pris une baffe pour avoir fait une connerie (pas travaillé, un vol, se battre, etc...) AURA LE POUVOIR DE PORTER PLAINTE ET DE FOUTRE SES PARENTS EN TAULE!!!!
trés belle education.... savoir se servir de la loi va s' apprendre de + en + tot....
je pense qu'il est inutile de s'etendre sur l' ampleur des degats d'une telle education, que chacun y reflechisse. Cela renversera totalement l'ordre naturel des choses.
Il y'a aussi les dessins animé débilitant dépourvu de toute morale, qui incite à acheter les objets se référant à la sèrie, on à vu ça avec pokémon, yugioh, dragon ball et j'en passe . Et aussi ces stupides émission de téléréalité ou les trucs genre la nouvelles star ou des merdeux(se) sortiront un ou deux single, puis se feront oublier par des nouvelles sélectionné. Au passage ils sont nombreux à avoir arrêté leurs étude pour essayer de se lancer.
Oui il faut aussi changer radicalement les programmes télé
je suis affolé lorsque je vois les dessins animés d' aujourdhui.
c'est une honte!
dire qu'à mon epoque, les parents se plaignaient de la "violence" de nos DA japonais.... pour preferer ces niaiseries appellant à la consommation, avec aucune valeur morale.... ça parle déjà de string!
et l'affolement se fait encore plus grand lorsque l'on rejette un coup d'oeil à nos vieux DA japonais de l' epoque, dans lesquels derriere la pseudo violence (qui na jamais traumatisé personne au final) se cachait de vrai fond, et de vrais messages.
à croire que nos parents étaient des cons..... ou bien manipulés.
etes-vous ouvert à une opportunité de complement de revenu trés interessante?
+ d'infos en MP
Ben oui pour moi, comme pour beaucoup de monde, la fessé et la gifle c'est de la maltraitance.
J'ai mis plusieurs lien avec des astuce pour éduquer les enfants sans violence, jettes y un coup d'oeil.
Non je ne fait pas parti d'un lobby.
Ben oui le gosse aura se pouvoir et alors, ça incitera aussi peut être les parents à pas le faire, et savoir très tot se servir de la loi c'est très bien je trouve, trop de gens ont une mauvaise connaissance des lois. Et je suis absolumment contre le fait de faire justice soit même, je déteste l'autodéfense. Il faut toujours parler et dénoncer ceux qui nous font des saloperies ou aussi ceux qui font des saloperies aux autres, j'avais dénoncé un voisin parce qu'il maltraitait et crier après sa vieille mère qui la pauvre avait la maladie d'alzheimer. Je ne supporte pas l'injustice ni la violence. Mais pour moi aussi le respect et l'écoute des anciens est important, ils peuvent nous apporter pleins de choses, ils ont une grande expèrience de la vie et ont connu d'autres époque, mais pas la vénération non plus, ni la soumission. C'est horrible ceux qui dépose leurs parents ou grands parents dans des hospice ou maisons de retraites pour avoir la paix, et qui leurs rendent rarement visite, ou bien lorsqu'ils sont hospitalisé et que la famille ne leur rend pas visite ou aussi qu'ils les maltraitent à domicile, comme je l'ai vu, voir plus haut dans ce post.
Je n'hésiterai pas non plus à dénoncer des parents qui maltraite leurs enfant, je l'ai déjà un peu fait pour aider des amis, en fait dénoncer toute personne profitant de la faiblesse d'un autre, donc faisant preuve de lacheté. Je ferais pareil pour un handicapé se faisant maltraiter, ou un malade mental, ou une femme se faisant maltraiter par son mari.
Il n'y a pas d'ordre naturel des choses, toutes choses est en mouvement niiro. Il faut s'adapter c'est tout. C'est unes des règles de ce bon vieux Darwin.
Il n'y aura aucun dégat, j'en suis la preuve par exemple, des pays entier en sont la preuve comme la Suède ou le Danemark. Je ne confonds rien, la fessé et la gifle sont dangereuse pour le développement et l'épanouissement des enfants, prouvé par de nombreuses étude et spècialistes. et ce sont des châtiment corporels
Par contre tu as raison sur ce point
je suis affolé lorsque je vois les dessins animés d' aujourdhui.
c'est une honte!
dire qu'à mon epoque, les parents se plaignaient de la "violence" de nos DA japonais.... pour preferer ces niaiseries appellant à la consommation, avec aucune valeur morale.... ça parle déjà de string!
et l'affolement se fait encore plus grand lorsque l'on rejette un coup d'oeil à nos vieux DA japonais de l' epoque, dans lesquels derriere la pseudo violence (qui na jamais traumatisé personne au final) se cachait de vrai fond, et de vrais messages.
à croire que nos parents étaient des cons..... ou bien manipulés
Je me souviens que un dessin animé avait causé un petit scandale car la morale à la fin c'est vous avez sauvé la société de consommation, bravo les filles. Il me semble que c'était une aneries genre totally spyes.
J'aime beaucoup d'ailleurs les bon vieux DA, des années 80.
De tous ceux qui n’ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent.
L'Amour, c'est comme la grippe, on l'attrape dans la rue, on s'en soigne au lit.
Ton futur dépend de tes rêves. Ne perds pas de temps, va te coucher.
Certains hommes aiment tellement leur femme que, pour ne pas l'user ils se servent de celle des autres.
ainsi un gosse qui aura pris une baffe pour avoir fait une connerie (pas travaillé, un vol, se battre, etc...) AURA LE POUVOIR DE PORTER PLAINTE ET DE FOUTRE SES PARENTS EN TAULE!!!!
Et même en poussant le concept plus loin. Quel poids aura la parole de l'enfant devant le tribunal. Il n'y a pas si longtemps des enfants ont témoigné du côté d'Outreau et qui avaient mentis et ont ruinés la vie de plusieurs personnes. Alors imaginons que le parent en accord avec tes règles punit l'enfant par exemple en le privant de sortie ou en le privant de vélo. Quels sont les risques pour que l'enfant énervés frustréaille devant le tribunal pour dire que le père lui a mis une gifle une fessée et qu'il mérite une sanction, juste pour montrer qui est le patron ou par simple vengeance.
J'aimerais savoir comment ça se passera devant les tribunaux, est ce que c'est la parole de l'enfant qui prévaudra ou celle de l'adulte en cas de conflit ? Peut on vraiment faire confiance à un enfant qui n'a pas encore saisi tous les concepts de valeurs et qui du coup peut ne pas savoir que ses dires peuvent avoir de graves conséquences. Alors au delà de la question théorique il y a aussi la question pratique, j'imagine que dans les pays où cela est mis en place ils ont trouvé des solutions ?
Ben oui pour moi, comme pour beaucoup de monde, la fessé et la gifle c'est de la maltraitance.
Et bien comme tu peux le voir ce n'est pas le cas de tout le monde et je crois que ce genre de loi ne devrait pas seulement être décidée par le parlement mais qu'il devrait y avoir une consultation nationale par le biais d'un référundum parce que c'est trop important sur le déroulement de nos vies.
Enfin bref pour moi ce n'est aucunement de la maltraitance mais juste un moyen d'éducation qui doit rester exceptionnel mais qui est néanmoins nécessaire.
Et tiens juste à l'instant il y a eu un reportage sur une mère qui porte plainte contre sa fille pour vol. Je suis tout à fait d'accord avec l'avocate de la fille qui disait que ce sont des choses qui doivent rester dans le domaine privé et que cela peut avoir des conséquences dramatique. Quelle vision la fille aura t elle de sa mère après ? De même un père assigné en justice par son enfant, quel image aura t il de lui ou elle après ?
TU dis penser aux enfants mais personnellement si mon enfant me traine en justice très franchement je ne sais pas ce que je penserais de mon enfant après mais bon ma vision sera très certainement différente. On pense aux enfants mais personne ne pense aux parents, et pourtant la relation se fait à deux l'enfant et les parents...
Ne fais pas à autrui ce que tu n'as pas envie que l'on te fasse
Désolé mais je suis pas trop favorable aux référendum. Heureusement qu'on à pas fait ça pour la peine de mort, aujourd'hui encore de nombreuses personnes y sont favorable. Le peuple n'ait pas assez sage, pas assez évolué et pas assez lucide pour ça. De plus ça se passera au conseil de l'europe. Fait confiance au professionel de l'enfance, ils savent beaucoup mieux. De grosses avancé en matière de loi ont été faites sans l'accord du peuple.
En Suède cette loi à permis de faire progresser les mentalités, à ce jour il y'a très peu d'enfants enlevé aux famille et de procés d'enfants aux familles. Car il ne subissent aucun chatiment corporel c'est tout. Oui ils ont donc trouvé des solutions. On enseigne par exemple aux enfants à résoudre des conflits par la parole.
Euh il n'y a pas de vol normalement entre parent et enfant.
Et si ton futur enfant te traine en justice tu regrettera ton geste et tu verras que j'avais raison. Enfin en tant que français vos propos ne m'étonne pas voici un texte interréssant sur les familles dans les pays d'europes
2- La représentation de la famille et la place du mineur
La famille est l'un des concepts les plus importants au plan international.
Les français sont un peu "plombés" dans leur approche car ils se font de la famille une conception très singulière. Pour nous, la famille est une entité à part entière alors que pour les anglo-saxons, il s'agit d'une adjonction de plusieurs individus qui ont chacun des droits propres et des intérêts tantôt communs, tantôt distincts. L'enfant adolescent est ici au coeur de l'action alors qu'en France il existe un paradoxe : on parle de juge des enfants et même de protection de l'enfance alors même que les interventions et décisions prises en la matière s'appuient , pour la plupart, plutôt sur l'autorité parental.
En Allemagne, la mère et le lien du sang restent prédominants.
En Italie, les sociologues ont répertorié une kyrielle de modèles parmi lesquels la "famille forteresse" proche de la représentation caricaturale de la famille mafieuse sicilienne très autocentrée ou la "famille coopérative" réunie autour d'alliances plus souples.
Quant à la place du mineur, on note en général une distinction selon que l'enfant a plus ou moins de 13 ans.
Ainsi en Allemagne, l'orientation de la prévention et de la protection de l'enfance est, jusqu'à l'adolescence, dirigée vers l'appui à la parentalité et la protection du lien. Ensuite, la tonalité est très différente : elle se centre alors sur l'accompagnement vers l'autonomie. On voit que c'est un modèle très différent que celui qui existe en France.
De tous ceux qui n’ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent.
L'Amour, c'est comme la grippe, on l'attrape dans la rue, on s'en soigne au lit.
Ton futur dépend de tes rêves. Ne perds pas de temps, va te coucher.
Certains hommes aiment tellement leur femme que, pour ne pas l'user ils se servent de celle des autres.
Oui c'est vrai que le peuple est idiot et ne peut se diriger seul, il n'est pas assez responsable et surtout l'effet de groupe ainsi que la peur de ce que son voisin va penser prime sur tout, je suis d'accord. Néanmoins pour de grands chamboulements tel que la peine de mort un changement dans la constitution une interdiction de mettre une gifle à son enfant doive passer selon moi par un référundum parce que c'est un changement trop important dans la vie des gens. De plus par rapport à la peine de mort c'est vraiment un changement dans la vie de tous les jours qui va s'opérer et c'est pour cela que je pense qu'un référundum est plus que nécessaire. Enfin bref là n'est pas vraiment la question.
Euh il n'y a pas de vol normalement entre parent et enfant.
Tu n'as jamais volé dans le porte monnaie de ta mère ? Moi si lorsque je voulais m'acheter des bonbons je prenais deux francs de temps en temps sans que cela se voit. Dans le cas que j'exposais plus haut c'est une jeune fille qui a pris la carte bleue de sa mère et a fait pour plus de 2000¤. La mère a porté plainte et l'affaire va se retrouver devant le tribunal...
Pour moi ce genre de choses devrait rester dans la sphère du privé et non allé devant les tribunaux, il n'y a eu aucun lésé excepté la mère, je ne vois vraiment pas pourquoi cela devrait être jugé publiquement. De même pour les claques cela est du domaine du privé et à partir du moment où l'enfant ne s'en prend pas régulièrement mais seulement pour des bétises que ce n'est pas une ou deux par jour mais une ou deux par an je ne vois pas où est le mal et je le vois plutôt en bien pour toutes les raisons déjà évoquées plus haut.
Et puis je le redemande maintenant que tu es justiciable, comment verra t on nos enfants, comme des demandeurs potentiels en justice à notre encontre, comme des petits diables que l'on doit considérer comme des anges ? Je trouve tout cela tellement faux et malsain.
Et si mon futur enfant me traine en justice je ne suis pas sur de regretter mon geste si j'estime avoir été dans mon droit et dans le fait que j'avais raison alors que lui avait tort et donc qu'il méritait sa gifle. Par contre j'en voudrais beaucoup à mon fils non seulement de ne pas avoir compris pourquoi il avait eu sa gifle mais en plus de faire la balance et de préférer se protéger derrière une façade pour règler ses affaires plutot que de venir m'en parler. Alors se serait que l'éducation que j'essaie de donner aura complètement échoué et je ne crois pas que ça fasse plaisir.
Quand à la place de l'enfant heureusement qu'il y a des différences entres les pays entres les régions, cela s'appelle la culture et c'est exactement ce pourquoi je ne suis pas pour l'Europe l'aliènation des cultures propres. Je suis complètement pour le fait d'uniformiser les lois dans beaucoup de domaines mais pas celui ci. Il touche beaucoup trop au domaine culturel et aux différences qui font l'identité de chaque pays. De plus depuis le début tu nous répète que cela marche dans les autres pays mais ils ont une culture différentes, une approche différente à la base rien ne dit que cela marchera en France. Alors pourquoi pas faire des essais avec des familles isolées pour voir ce que cela donne en France mais imposer de suite comme ça je suis plus que contre et encore plus qu'au début de la discussion.
Ne fais pas à autrui ce que tu n'as pas envie que l'on te fasse
Non je voulait dire que pénalement le vol entre parent et enfant n'est pas vraiment reconnu. Sinon non je n'ai jamais volé non plus. Je ne suis pas trop amateur de bonbons, en dehors des problèmes que ça entraine aux dents, c'est un peu trop étouffant et écoeurant.
Mais il faut dire que en Suède, les femmes ont un long congé maternité très bien payé, et que pour les enfants de parent travaillant ou en étude ou en formation, la crèche est gratuite, les soins des enfants sont très bien remboursé, il y'a pleins de structure pour les parents et les enfants la bas. Je t'assure pourtant que la bas les enfants respect beaucoup leurs parents, car ceci les respectent aussi, et ils respectent beaucoup plus les loi. C'est un pays ou on se sent très bien, à part pour le nom des rues, qui est vachement compliqué souvent.
Il faut aussi que les cultures et les mentalités change et évolue on voit les dégats maintenant dans notre pays de l'éducation avec les chatiment corporels. Un taux de suicide très fort, pareil pour la consommation de stupéfiant chez les jeunes de même que celle de psychotrope, les accidents de la route, la délinquance etc...
Quant aux familles test, il y'a déjà pas mal de famille à ne faire aucuns chatiment corporel et ça marche très bien.
pour l'affairede la fille, 2000 euros c'est quant même une somme, mais il aurait fallu la règler avec des professionel discrètement comme des pédopsy et des assistantes sociales et des éducateur. Pas que ça reste en privé non plus. Tout ne peut pas s'arranger en famille comme ça. Une psychothérapie familiale peut être nécessaire car souvent l'enfant n'est pas le seul à avoir des problèmes.
Encore un problème français, les secrets de famille et de vouloir que tout reste caché. Alors que ça ne doit pas l'être et il n'y pas de honte à se faire aider par des professionel.
De tous ceux qui n’ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent.
L'Amour, c'est comme la grippe, on l'attrape dans la rue, on s'en soigne au lit.
Ton futur dépend de tes rêves. Ne perds pas de temps, va te coucher.
Certains hommes aiment tellement leur femme que, pour ne pas l'user ils se servent de celle des autres.
Chez tous les animaux que j'ai pu voir grandir, il existe une façon de "faire mal", des parents, pour apprendre à leur enfant les limites a ne pas dépasser...
Peut être que se prendre des baffes de temps en temps en étant minot apprend à ne pas dépasser certaines bornes, et tant mieux si certains ne les ont jamais dépasser et prône une autre forme d'éducation...
Nous sommes quant même, pour l'instant, l'espèce la plus puissante, la plus consciente et intelligente. Mais nous ne sommes qu'une étape de l'évolution, nous ne sommes pas au sommet de l'évolution.
il y'a beaucoup mieux que des baffes pour apprendre à ne pas dépasser les bornes. Les enfants ne sont pas des chiens qu'on dresse. J'ai déjà mis des liens pour comment éduquer ses enfants sans fessé ni claque, ce sera bientôt illégal heureusement.
Quelles règles adopter?
Il y a plusieurs sortes de règles que l’on peut demander à l’enfant de suivre:
- Celles qui permettent à la famille de trouver un équilibre de vie satisfaisant. Ces règles internes varient beaucoup suivant qu’une famille est monoparentale ou composée de 8 personnes, que les deux parents travaillent ou que l’un soit à la maison, que l’on vive en appartement ou en maison individuelle, que les revenus de la famille soient très serrés ou plus larges… (par exemple, il faut se coucher vite sans faire de bruit parce que le Papa, qui part travailler très tôt le matin, a besoin de dormir de bonne heure).
- Celles que la morale générale en cours dans la société où nous vivons nous pousse à observer (on ne cueille pas les fleurs du parc et on ne vole pas les affaires des copains).
- Celles qui nous ont été transmises par notre culture familiale et auxquelles nous restons souvent très attachés, consciemment ou non (les filles ne sortent pas le soir avant tel âge).
- Celles qui correspondent à notre désir du moment parce qu’elles nous apportent une satisfaction personnelle (pour aller voir Grand-Mère il faut mettre sa plus jolie robe).
Les deux premiers types de règles ont le mérite d’être adaptées à la réalité actuelle de la famille et de la société. On ne voit pas comment ne pas en tenir compte: elles formeront les règles de base.
Quant au troisième type de règles, si l’un des parents (ou les deux) appartient à une culture familiale différente de celle de la société dans laquelle l’enfant va se développer, il est indispensable que ce parent fasse un réel travail de réflexion pour ne pas imposer à son enfant des règles qui le mettraient en porte à faux dans la société où il vit. C’est probablement une des plus grosses difficultés des émigrés que de ne pouvoir transmettre sans risques à leurs enfants le modèle dont ils ont une nostalgie tout à fait normale et respectable parce qu’il est celui de leur enfance. Mais l’application de ce modèle, s’il est différent des conceptions en usage dans la société où ces enfants grandissent, va littéralement les écarteler, les rendre incapables de construire des repères et des limites solides et compromettra fortement leur insertion dans la société choisie par les parents pour y élever leurs enfants.
Malheureusement, l’expérience montre que les règles que les parents cherchent à établir sont le plus souvent celles qu’on leur a inculquées dans leur enfance, et qui varient d’une région à l’autre, d’une famille à l’autre. Toute une apologie de la tradition y pousse. Et les désirs refoulés des parents vont refaire surface et vouloir s’imposer sous prétexte de bonne éducation. Les incohérences vont alors apparaître entre des règles antagonistes qui vont littéralement déchirer l’enfant.
Comment faire respecter les règles
L’exemple
L’enfant apprend énormément par imitation. Il va reproduire vos comportements comme un petit singe, ravi de voir, lorsque vous répétez ce comportement, que c’est bien ce qu’il a copié.
On vient de montrer combien cette imitation joue un rôle important dans la communication de l’enfant. Si l’on donne un jouet à deux enfants de 18 mois à 3 ans, ils vont se chamailler pour l’avoir chacun, même si de nombreux autres jouets sont autour d’eux. Par contre, si on donne à chacun d’eux le même objet, ils vont en jouer chacun en s’imitant réciproquement pendant de longs moments extrêmement ludiques et joyeux.
Vous voulez que votre enfant soit poli, soyez polis entre adultes et avec lui, en y mettant une certaine ostentation.
La règle n’est pas instituée pour empêcher l’enfant d’être comme ceci ou comme cela, mais parce que vous et les autres autour de vous ont vraiment besoin que cela soit ainsi pour que votre famille (à condition qu’elle ne soit pas vraiment perverse), votre environnement et votre société y trouvent un équilibre de fonctionnement satisfaisant. C’est donc en étant vous-même, avec cohérence et régularité, que votre enfant va prendre vos habitudes, vos règles. Il en sera parfois frustré, ce qui peut être mauvais si la frustration est trop forte ou trop prolongée pour son âge.
Cécile est scotchée à la vitrine du magasin de jouets. Elle flashe devant une nouvelle poupée Barbie et commence à manifester un fort désir de la posséder. Or il n’en est pas question car sa Maman est pressée et ce n’est pas le moment d’un cadeau. Elle lui dit alors: «je comprends que tu la trouves jolie avec cette robe bleue, quelle autre robe tu aimerais lui mettre et avec quel chapeau?» Un rêve est alors amorcé en réponse au désir. On va pouvoir se décoller de la vitrine en continuant à rêver ensemble…
Mais la frustration est indispensable pour que le désir ait le temps d’exister, de se faire sentir. Cela permet à l’enfant de découvrir que l’intelligence, les mots, le rêve, la créativité peuvent venir le satisfaire tout aussi bien que l’obtention immédiate d’un objet ou d’une satisfaction souhaités. Mais plus l’enfant est petit et plus il faut l’aider à trouver des palliatifs aux frustrations imposées: paroles et gestes tendres, petites histoires dont ils sont toujours friands et qui détournent l’attention…
La méthode Gordon
Thomas Gordon, créateur d’une école de parents très largement reconnue, développe depuis trente ans de façon très didactique sa méthode d’éducation. Sans être l’unique système pédagogique recommandable, elle peut fournir à tout éducateur de bons éléments de réflexion (40).
Gordon démontrait avant beaucoup d’autres que le comportement de l’enfant est très largement déterminé par le type de relation qu’il établit avec ses parents. Sa méthode, qui se situe entre rapport de force et permissivité, est basée sur
La qualité de la communication
Quant un problème surgit entre un adulte et un enfant, il faut commencer par déterminer à qui appartient le problème (la couleur de ses basket est son problème, le prix de ses basket est votre problème).
- Si le problème est manifestement celui de l’enfant, une «écoute active», c’est à dire concentrée sur l’enfant et débarrassée des projections personnelles du parent, va permettre de l’aider à trouver sa meilleure solution au problème. Si vous l’avez écouté, vous devez pouvoir, avant toute réponse, lui résumer ce qu’il vient de dire, puis «c’est bien ça?»
- Si le problème est manifestement celui du parent, utilisation du message «je» et non du message «tu»: on ne dit pas «tu es trop égoïste» mais «je suis très incommodé par ton attitude». L’enfant n’est alors pas mis en cause et déprécié globalement dans sa personne, mais seulement dans son comportement actuel dont vous lui expliquez pourquoi il vous déplaît. Vous pouvez alors suggérer, «si tu prenais les basket bleus dont le prix est abordable, je pourrais t’offrir une paire de lacet comme ceux des baskets rouges» une négociation est amorcée, la discussion va continuer jusqu’à ce qu’un accord soit possible, peut-être autour d’une troisième paire de basket… débouchant ainsi sur
- La méthode sans perdant, c’est-à-dire que chacun doit faire un effort pour trouver une solution qui ne frustre ni l’un ni l’autre de façon intolérable. Car si il y a un perdant, que ce soit vous ou lui, il va se sentir frustré, en colère, et un nouveau conflit éclatera sous peu!
Cette très intéressante technique relationnelle à l’avantage d’être aussi active dans la relation d’un enfant avec un parent ou un éducateur, que dans la relation de n’importe qui avec n’importe qui! Essayez la donc!
Punition ou Réparation
Qu’est-ce qui peut inciter fortement un enfant à respecter les règles, les lois de la famille et de la société dans lesquelles il vit? Sans doute le modèle de comportement qu’il reçoit de l’entourage dans lequel il est inséré. Mais en cas de transgression, quelles possibilités s’offrent aux responsables qui ont la charge de cet enfant?
La punition corporelle
dont nous venons de voir qu’après avoir été supprimée au niveau de l’État (armée, prison), puis de l’école, on conseille de plus en plus énergiquement de l’abolir au niveau de la famille. Car elle est nocive et ne prévient pas les actes délictueux puisque ceux-ci sont plus nombreux chez les individus qui ont été élevés avec ce type de punition.
La punition non corporelle:
Elle fait entrer dans un système punition - récompenses, dit «de la carotte et du bâton», qui a beaucoup d’adeptes.
Mais la punition (vas dans ta chambre, tu seras privé de télé, tu n’iras pas chez ton copain demain, je te diminuerai ton argent de poche ce mois-ci…) établit un rapport de force entre le parent et l’enfant, qui, humilié, n’a aucune possibilité d’agir pour sa réhabilitation.
En outre, il n’y a aucun rapport entre le délit commis (tu as tapé ton petit frère) et la punition (tu seras privé de télé).
Et puis punir quoi? Nous avons vu que selon le parent et selon le moment, on peut admettre ou refuser certains comportements. On est assez souvent dans l’arbitraire lorsqu’on punit. Il serait beaucoup plus intéressant de se poser la question du préjudice occasionné par l’enfant lorsqu’une de ses actions nous insupporte: chaque fois que nous pouvons déterminer un préjudice et une victime, il y a erreur de comportement de la part de l’enfant qui doit prendre conscience de l’impact de ses actes. Pourquoi la transgression des règles familiales et sociales ne peut-elle être acceptée? Parce qu’elle porte préjudice à un membre de la famille ou de la société.
Par exemple, lorsqu’Ugo dit un mot grossier à sa grand-mère, celle-ci subit un préjudice moral, c’est à elle de dire comment Ugo doit réparer sa faute: s’excuser, ou, si elle trouve cela insuffisant, négocier avec elle la réparation qu’elle exige (lui offrir une rose sur son argent de poche, ou le gâteau qu’elle adore…)
Une erreur de comportement doit être sanctionnée d’une obligation de réparation chaque fois que cette erreur engendre un préjudice pour une quelconque personne physique ou morale.
Punir, c’est ne pas avoir confiance dans la capacité de l’enfant à réparer ses erreurs. C’est pourquoi nous préférons
La réparation,
qui tient compte du dommage subi par la victime. C’est elle qui négocie avec le transgresseur la mesure de réparation raisonnable. Ce qui permet au responsable d’un acte répréhensible de se réinsérer dans le cercle des règles en s’étant fait pardonner par la victime.
Le système de la réparation remplace la vieille culture de la faute par la culture du préjudice. Une étude très intéressante faite récemment par le magistrat Antoine Garapon, arrive à la même conclusion pour les peines applicables aux justiciables: la réparation, basée sur une justice de proximité, avec médiation pénale qui détermine entre victime et fautif le type de réparation souhaité. Celle-ci doit à la fois restaurer l’intégrité de la victime et restructurer le coupable (41).
Appliqué en famille, ce système fait disparaître le punisseur rituel, considéré souvent comme ou trop dur ou trop mou, alors que les victimes diverses (le père, la grand-mère, le copain, la voisine…), dont les exigences seront variées, demanderont directement réparation à l’enfant du préjudice qui leur a été porté. Un parent pouvant alors servir de médiateur. Le système des «punitions» perd d’ailleurs vite de son impact et ne fonctionne plus du tout à l’adolescence. Alors qu’un système qui a développé l’autonomie et la responsabilisation de l’enfant lui a appris à se gérer lui-même à un moment où les parents commencent à avoir du mal à intervenir.
Ce système évite aussi la «triple peine» infligée à l’enfant qui revient avec une mauvaise note, puisqu’il a déjà été humilié devant son maître, puis devant ses copains et qu’il ne porte aucun préjudice direct à qui que ce soit.
En aucun cas la fessée n’affirme l’autorité. C’est au contraire lorsque le parent est paniqué par sa perte d’autorité qu’il en vient aux coups. Il vaut beaucoup mieux à ce moment reconnaître sa difficulté «je ne sais plus quoi faire, nous ne pouvons pas en rester là, nous allons en reparler un peu plus tard parce qu’il faut que nous trouvions une solution».
Et savoir dire NON, c’est utiliser rarement cette injonction qui doit alors être très ferme et réservée à des moments graves, importants. Sinon, dire plutôt «ceci ne me convient pas, mais par contre, je pourrais accepter cela».
Le désir d’exercer l’autorité, comme le désir de donner des punitions corporelles, vient très souvent du modèle autoritaire que l’on a reçu dans son enfance. On le reproduit en suivant une pente qui est des plus naturelles si l’on n’ose pas porter un regard critique sur l’éducation qu’on a reçue. Or cela devrait pouvoir se faire sans pour autant culpabiliser des parents qui «ont cru bien faire» à une époque où les connaissances étaient beaucoup plus restreintes. Remettre en question l’éducation qu’on a reçue, ce n’est en aucune façon désavouer ses parents, mais introduire dans nos actions les connaissances nouvelles qui n’étaient pas disponibles de leur temps
En Résumé
Essayer de résoudre ses difficultés personnelles
Les erreurs de discipline faites par les parents sont souvent liées aux problèmes qu’ils ont à vivre: isolement social, discorde conjugale, mauvaise santé physique ou mentale, abus de drogues, extrême jeunesse, et surtout violences vécues dans leur enfance.
Il faut aider les parents à résoudre au mieux leurs problèmes sociaux, mais aussi à sentir leurs limites personnelles, à parler de l’éducation qu’ils ont eux-mêmes reçue, et à exprimer les difficultés qu’ils ont eu à vivre au long de leur histoire personnelle.
Respecter l’enfant à tout moment
Parce qu’il est une personne, et de plus une personne fragile et sans expérience. Il n’est pas plus capricieux, méchant ou pervers que la plupart des adultes qui, eux, exigent le respect de la part de l’enfant. Une discipline efficace n’inculque pas la honte, le sentiment d’abandon, mais doit au contraire accroître le sentiment de confiance entre le parent et l’enfant.
Être à l’écoute des possibilités réelles de l’enfant
En fonction de son âge, donc de son stade de développement (voir les livres conseillés en dernière page).
En fonction des problèmes particuliers que chaque enfant peut avoir à surmonter et qui sont à découvrir et prendre en compte auprès des spécialistes.
Faire confiance aux capacités d’organisation du bébé
Il a bien su trouver son pouce dans le giron de sa mère. Grâce à son organisation motrice innée, il va savoir développer lui-même les mouvements qui l’amèneront successivement aux principales postures: s’asseoir, aller à quatre pattes, se mettre debout et enfin marcher. Tous les enfants savent découvrir seuls ces postures, mais à leur rythme personnel.
Les enfants qui n’ont pu grandir dans leur rythme sont plus nerveux que les autres.
Par exemple, la mise sur le pot ne peut se faire avant l’acquisition de la marche, car alors les sphincters ne sont pas arrivés à maturité: vouloir accélérer les étapes casse le rythme propre à chaque enfant et lui sera préjudiciable en l’empêchant d’établir une bonne cohérence entre ses aptitudes et le monde qui l’entoure.
Essayer d’être un bon modèle de communication
Une bonne relation entre les parents induit la bonne relation avec et entre les enfants.
L’enfant respecté dès sa naissance respectera ses parents, sa fratrie, ses éducateurs.
Le parent est le modèle de l’enfant dont on est sûr qu’il sera copié, faisons donc ce que nous voulons qu’il fasse.
Formulons avec clarté, calme et fermeté les demandes faites aux enfants, mais aussi avec tendresse et de façon appropriée à l’âge.
Fesser est mauvais, crier ou injurier n’est pas mieux.
Apprendre à identifier les conflits
Si des divergences de vue apparaissent entre vous et l’enfant:
- ou bien le problème est en fait le sien (son appétit ou la longueur de ses cheveux)
- ou bien le problème est le vôtre (la sono trop forte) et une négociation est à entreprendre.
Apprendre à gérer les conflits
- En cherchant à comprendre les situations qui les génèrent. Si l’enfant se met en colère, s’il veut agresser quelqu’un ou refuse énergiquement de faire quelque chose, lui demander d’abord de dire, avec ses mots, ce qu’il ressent et pourquoi, puis trouver avec lui une meilleure solution à sa difficulté. Lorsque le comportement d’un enfant devient insupportable, il ne faut pas s’attaquer à l’enfant mais à son problème: «je ne peux pas supporter ton comportement, peux-tu essayer de me dire ce qui se passe?»
- En introduisant l’humour ou le jeu chaque fois que possible.
- En laissant toujours une petite marge de man½uvre à l’enfant (veux-tu commencer par te laver les dents ou par mettre ton pyjama?).
- En tenant compte du tempérament particulier de chaque enfant (rapide mais brouillon, lent mais précis…).
- En exigeant réparation lorsqu’une transgression a été commise, réparation qui n’exclue pas l’enfant mais doit lui permettre de se réintégré dans le cercle des règles.
- En négociant: parent (ou éducateur) et enfant n’ont, au même moment, ni les mêmes besoins ni les mêmes désirs. Ceux-ci entrent donc forcément et souvent en contradiction. Personne n’a tort ni raison d’avoir des besoins et des désirs. Il faut trouver les solutions qui lèsent le moins possible l’un et l’autre, afin de ne pas engendrer de trop fortes frustrations, sources d’agressivité ou de dépression.
Dans la négociation, ou bien chacun fait une concession, ou bien on en fait une à tour de rôle, ou bien on demande à une tierce personne neutre dans le conflit de proposer une solution. Chaque adulte en position d’éducateur doit trouver sa façon de gérer les conflits… Mais autant que possible sans perdant et sans coupable.
De tous ceux qui n’ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent.
L'Amour, c'est comme la grippe, on l'attrape dans la rue, on s'en soigne au lit.
Ton futur dépend de tes rêves. Ne perds pas de temps, va te coucher.
Certains hommes aiment tellement leur femme que, pour ne pas l'user ils se servent de celle des autres.
Bon déjà j'avais lu tous les posts précédents et cliqué sur tous les liens mais là désolé eragon mais ton dernier post je l'ai lu en diagonale :p^^
Bref, comme je l'ai déjà dit je trouve que c'est une très bonne chose, une très bonne proposition mais ce qui le fait bondir c'est que cela passe sous forme de loi et que l'on ne laisse pas le choix à chacun d'éduquer comme bon lui souhaite.
Un enfant battu doit être protégé c'est une évidence mais un gamin qui se prend une mornifle de temps en temps parce qu'il a fait une grosse bétise là je ne vois toujours pas où est l'atteinte à l'enfant et pour toutes les raisons déjà dites je trouve cela normal et même sain. Parce que si tu nous donne ton exemple je pense qu'il y aura beaucoup plus de monde à te dire qu'ils se sont pris des gifles étant enfant et qu'avec le recul cela leur a fait du bien et leur a été profitable même si sur le coup ils en voulaient beaucoup à leurs parents. Alors pourquoi pas une large information sur tous les bienfaits de l'éducation sans gifle ni fessée mais une loi non je suis fondamentalement contre!!
Quand au fait que la fille aurait du se faire aider par un pedosy tout à fait d'accord, c'est ce que je voulais dire par "que ça reste dans le cadre privé". Que cela n'aille pas jusqu'à un procès public mais que la famille se débrouille entre elle avec l'aide bien sur de professionnels. Là l'affaire est sur la place publique et je me demande ce que va ressentir l'enfant par rapport à cela si ça va vraiment la faire réfléchir ou au contraire qu'elle va en vouloir encore plus à sa mère, c'est à double tranchant comme sanction. Je pense la même chose pour une claque qui passerait devant la justice sauf que ce serait du coté des parents, que penseront ils de l'enfant qui les assigne pour une claque ?
Pour conclure une phrase que j'avais beaucoup aimé dans ce topic : Une gifle pour marquer le coup,et pas un coup pour marquer les joues.
Ne fais pas à autrui ce que tu n'as pas envie que l'on te fasse
hier, en observant des cochons, jai vu la mere filer des coups de museau à son petit qui voulait absolument tété alors que visiblement, il avait passé l' age.....
tellement revelateur, je vous laisse le soin de la reflexion....
etes-vous ouvert à une opportunité de complement de revenu trés interessante?
+ d'infos en MP
euh pas tellement révélateur lol . ça peut signifier un tas de choses. Et on est quant même beaucoup plus évolué que les cochons, et pas grand chose en commun. Euh non ce ne sont pas nos ancètres
L'homme doit justement sortir de l'animalité. On est quant même mieux que des cochons, la preuve c'est qu'on les bouffe eet qu'on les domine
Quant à la gifle et la fessé cela entraine une humiliation, un violement de l'intimité et de la pudeur de l'enfant, un signe de toute puissance et de domination. Et c'est faire preuve de violence, c'est un coup. C'est montrer que l'adulte ne sait pas résoudre de conflit sans violence, qu'il ne sait pas se controlé et qu'il n'a pas de patience. Un très mauvais exemple pour l'enfant, par exemple vous le frapper pour avoir... frappé ses camarades ou l'instit ou vous même, ou son frère ou sa soeur.
Va voir tout les textes que j'ai mis niiro. Bien plus révélateur que ton exemple, car fait par des spécialiste sur des études et des observation.
Enfin je suis optimiste, cette loi à fait de très bonne preuve dans de nombreux pays.
niiro on peut en déduire ce qu'on veut de ton observation.
De tous ceux qui n’ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent.
L'Amour, c'est comme la grippe, on l'attrape dans la rue, on s'en soigne au lit.
Ton futur dépend de tes rêves. Ne perds pas de temps, va te coucher.
Certains hommes aiment tellement leur femme que, pour ne pas l'user ils se servent de celle des autres.
eragon06 a écrit :euh pas tellement révélateur lol . ça peut signifier un tas de choses. Et on est quant même beaucoup plus évolué que les cochons, et pas grand chose en commun. Euh non ce ne sont pas nos ancètres
Pour le coup je suis d'accord avec toi, à moins que Niiro n'explique où il voulait vraiment en venir.
eragon06 a écrit :L'homme doit justement sortir de l'animalité.
Oui mais ce ne sont pas des lois qui vont permettre de le faire. Les lois enterrinent des évidences, elles n'ont jamais eu le pouvoir de les créer.
eragon06 a écrit :Quant à la gifle et la fessé cela entraine une humiliation, un violement de l'intimité et de la pudeur de l'enfant, un signe de toute puissance et de domination.
Encore une fois tu ressors les pseudo-conclusions tirées de 'raisonnements' sans aucune nuances....
De plus c'est faire appel chez un enfant à une 'raison' innée....ils peuvent toujours courir....et à une attention perpétuelle aux mots/conseils/mises en garde des adultes....ppffff à croire qu'ils ont jamais été jeunes ceux là...
eragon06 a écrit :Et c'est faire preuve de violence, c'est un coup. C'est montrer que l'adulte ne sait pas résoudre de conflit sans violence, qu'il ne sait pas se controlé et qu'il n'a pas de patience. Un très mauvais exemple pour l'enfant, par exemple vous le frapper pour avoir... frappé ses camarades ou l'instit ou vous même, ou son frère ou sa soeur.
Et je finis par me demander si tes 'spécialistes' ont bien pesé les conséquences de ces aneries généralisatrices...à savoir de jeunes ados (par exemple) en train de prendre conscience de la facon dont marche le monde, tout en subjectivité et en généralisations, à qui on sert sur un plateau de grandes théories les déresponsabilisant de tout...
Et d'un autre coté, des parents culpabilisant sur tout....
Là où je veux en venir Eragon, c'est que lorsque tes 'spécialistes' auront réussi à démontrer que l'éducation est une science exacte (peuvent toujours chercher à le faire....) et qu'ils en auront clairement établis les principes (parce que là ils perdent leur temps sur les moyens sans avoir clarifié les buts....) ils pourront se permettre cette 'ingérance' new-age....
eragon06 a écrit :Va voir tout les textes que j'ai mis niiro. Bien plus révélateur que ton exemple, car fait par des spécialiste sur des études et des observation.
Je t'ai déjà mis ce que je pensais de ces textes, notamment les risibles "dangers sexuels de la fessée" ou encore "niclaquesnifessée" aussi pertinents sur l'éducation que Brigitte Bardot sur la protection des animaux, et j'ai pas envie de me répéter.
Des études qui généralisent le cas d'enfants battus, qui prennent en compte les facteurs qui les arrangent pour en tirer des liens de cause à effet des plus aberrants....non vraiment rien de révélateur....
eragon06 a écrit :Enfin je suis optimiste, cette loi à fait de très bonne preuve dans de nombreux pays.
Je te renvoie à mon observation sur les lois en haut de ce post, et à ce qui a déjà été dit dans ce topic, à savoir qu'à la base, la mentalité de ces pays est très différente...
Mais keloshni ça ne s'appui que sur ton ca personnel ou sur quelques cas, contrairement aux textes que j'ai mis. C'est déjà plus sèrieux que toi et au moins c'est leur métier.
Voici d'autres textes
Les parents peuvent-ils évoluer ?
Des parents ayant bénéficié d'un programme éducatif de 10 semaines réduisent notablement le recours aux punitions corporelles (36). Chez 807 mères d'enfants de 6 à 9 ans, on a vu régresser les conduites antisociales des enfants quand les parents ont remplacé les fessées par d'autres modes de discipline (33).
Qui utilise les punitions corporelles et pourquoi ?
Les parents les plus irritables, déprimés, fatigués et stressés sont apparus comme les plus grands utilisateurs de punitions corporelles : l'enfant est donc puni en fonction de ce dont souffre ses parents et non pas en fonction de ce qu'il fait ou ne fait pas. L'utilisation des châtiments corporels est d'ailleurs en relation avec un faible degré de chaleur parentale et d'attachement parent-enfant (13).
Aux USA, actuellement, 17 % des parents ne battent pas leurs enfants, tandis que 50 % les battent encore à l'adolescence. Le manque de respect de l'enfant envers le parent est donné comme un des motifs principaux de punition corporelle. Est-ce qu'un enfant que l'on bat est un enfant que l'on respecte, alors que l'on sait que 30 % des coups sont donnés avec une réelle violence ? Cet enfant peut-il alors respecter ses parents ? (13).
Dans les cultures prônant le culte de l'honneur, on trouve beaucoup plus de violence dans l'éducation, mais aussi des taux d'homicides supérieurs, des taux de violences et injures sur autrui plus élevés et des votes plus importants en faveur du port d'armes (37).
La liste de ce qui mérite la fessée, établie par Dolias, est très variable d'un couple de parents à l'autre, et même d'un parent à l'autre dans une même famille. Ce qui prouverait que rien ne « mérite » vraiment la fessée (38). D'autres travaux révèlent que les punitions corporelles varient aussi suivant le sexe de l'enfant... et du parent (18).
Quant à Tiller, il dépeint des pères ayant une très mauvaise estimation des possibilités de leur bébé à 3 mois. Cependant, ces pères proposent déjà des punitions corporelles pour modifier des comportements dont on sait qu'ils ne peuvent l'être à cet âge (39).
Les parents qui battent expliquent souvent leur comportement par leur attachement à leur culture, c'est-à-dire aux traditions familiales ou locales dans lesquelles ils ont été élevés... mais tous ont abandonné le lavage du linge au vieux lavoir local ; aucun ne rechigne devant l'automobile, la télévision ou les congés payés. Pourquoi alors la fessée ne serait-elle pas aussi facilement dépassée que le lavoir et la voiture à cheval ?
Comment expliquer la nocivité
des punitions corporelles ?
Elles donnent le mauvais exemple de la violence puisqu'elles disent que lorsqu'on est fâché, on doit frapper. Elles brisent aussi les autres modes relationnels qui fonctionnent sur la reconnaissance et l'estime de soi, le plaisir de faire plaisir, le plaisir de comprendre, de pouvoir évoluer, de grandir.
Ce type de châtiment élimine la possibilité pour un enfant d'avouer des désirs irrationnels, que la punition ne change pas mais ensevelit, et qui resurgiront plus tard. Colère et frustration accumulées risquent d'exploser ensuite dans des actes de délinquance. Le changement de comportement de l'amour à la haine est souvent brutal, les parents pensent alors qu'ils n'ont pas assez puni et refusent de prendre en compte la longue détérioration de leur relation à l'enfant. « Vider la banque d'amour crée les conditions des futures difficultés » (40).
Au plan physiologique, ces punitions, surtout si elles sont répétées, cassent les mécanismes automatiques naturels d'adaptation aux situations dangereuses que sont la fuite ou la protection de soi, puisque devant les coups parentaux on ne peut ni fuir ni se protéger. S'il a brutalement à faire face à une situation dangereuse, l'enfant conditionné à bloquer ses mécanismes de défense se retrouvera automatiquement en état d'inhibition, de sidération, qui le rendra incapable de se protéger efficacement. Par ailleurs, le blocage des réflexes innés de protection ou de fuite déclenche une réaction hormonale (décharge de catécholamines) dite « d'inhibition de l'action », préjudiciable à certains organes. Elle peut ainsi favoriser le développement de maladies psycho-somatiques, qu'il serait d'ailleurs plus judicieux d'appeler socio-somatiques (41).
De plus, l'enfant dont les erreurs sont sanctionnées par des coups vit dans la peur d'être frappé et n'ose entreprendre quoi que ce soit de difficile de crainte de déclencher la punition ; beaucoup d'apprentissages, qui ne peuvent s'effectuer sans erreurs, en seront forcément limités.
Les punitions corporelles données aux enfants signifient seulement que la personne qui inflige la punition n'est pas contente et rien d'autre,
ce qui n'explique pas la vraie raison du mécontentement, parfois difficile à discerner par le punisseur lui-même,
ce qui n'aide pas l'enfant à ne pas recommencer (aucun effet des punitions corporelles à long terme),
ce qui n'apprend pas, à celui qui a commis une erreur, qu'il doit la réparer et comment le faire.
Arguments des adeptes
des punitions corporelles
ous avons vu qu'aucun travail scientifique sérieux n'est jamais venu prouver que les punitions corporelles soient efficaces ou anodines, bien au contraire. Malgré cela, les inconditionnels de ces châtiments présentent en général deux arguments pour défendre leurs positions : la nécessité de mettre des « limites » aux enfants, et le besoin que ceux-ci auraient de sentir le poids d'une « autorité ». Voyons ce qu'il en est :
La nécessité de mettre des « limites »
Il est bien évident pour chacun que la vie en société, familiale ou plus élargie, est faite de toutes sortes de contraintes qui sont des limites que nous devons mettre à nos désirs et à ceux de nos enfants. Chaque famille va donc être confrontée à l'obligation d'imposer des limites à ses enfants. Or dans la société adulte, les coups sont interdits, y compris pour faire respecter les limites que nous pensons devoir imposer à ceux qui nous entourent. Pourquoi donc apprendre à un enfant un mode de fonctionnement et de résolution de conflit qui lui sera très vite interdit et que la société réprime et sanctionne ?
Le parent qui bat n'est-il pas justement celui qui ne sait pas s'imposer de limites, celui qui a dépassé ses propres limites à l'opposition de l'enfant ? On ne peut pas inculquer des limites en enfreignant celles que la société a fixées.
Cependant, les parents entendent ici ou là qu'il faut « mettre des limites » aux enfants le plus tôt possible : les laisser pleurer pour qu'ils comprennent qu'on n'est pas à leur service, les faire boire toutes les trois heures pour les régler... : l'éducation organisée par des règles rigides est sous-tendue par la peur que l'enfant prenne le pouvoir. Quand le parent dit « il a besoin de limites » cela signifie « il faut qu'il m'obéisse » : il ne s'agit pas du désir d'en faire un être autonome, attentif, empathique et ouvert, mais au contraire de l'asservir.
Les limites que donnent les parents sont souvent leurs propres limites de tolérance aux cris des enfants, à leur refus de manger, à leur peur de s'endormir... Ces limites sont inscrites dans l'histoire personnelle des parents. Quand le parent frappe l'enfant, c'est parce qu'il est arrivé à un seuil de souffrance personnelle, souvent inconsciente, qui se traduit le plus fréquemment par de la colère et de la violence. Les enfants n'ont pas besoin de telles limites, mais ils ont besoin d'un accompagnement sécurisant face aux frustrations inévitables.
Toutes sortes de négociations non violentes peuvent être engagées avec l'enfant pour l'amener à respecter nos limites et celles que lui poseront forcément ses congénères tout au long de sa vie. Autant l'entraîner vite aux méthodes socialement acceptables et respectueuses de lui-même et des autres.
Le besoin d'autorité de l'enfant
Les parents jouissent automatiquement et pendant un certain temps, de par leur taille physique et psychologique, d'une autorité naturelle sur leurs enfants. Point n'est besoin alors d'en rajouter : des ordres précis et cohérents suffisent à édicter les quelques règles indispensables.
Mais l'enfant n'a-t-il pas besoin de repères plus que d'autorité ? Montrer l'exemple à son enfant d'une écoute ouverte, de notre respect envers lui et envers les autres, de notre esprit de justice, de notre tolérance, de la cohérence de nos exigences, lui permettra très vite de nous reconnaître comme adulte fiable. C'est ainsi qu'il pourra repérer et reproduire les attitudes socialement positives. Manifester de la violence, c'est au contraire douter de son autorité, et inculquer ce modèle à l'enfant. Ce doute vient en général du rapport difficile que le parent avait lui-même établi avec l'autorité parentale dans son enfance.
L'enfant n'a pas vraiment besoin d'autorité ; il a besoin d'avoir confiance dans un adulte suffisamment juste et attentif. Comme l'adulte d'ailleurs, il a besoin de reconnaître chez ceux qui le guident des compétences et des valeurs morales.
Aider les parents
à résoudre leurs difficultés personnelles
Les erreurs de discipline parentale sont souvent liées à d'autres types de problèmes : isolement social - discorde conjugale - problèmes de santé physique ou mentale - abus de drogues - extrême jeunesse - et surtout maltraitances subies dans leur enfance.
Il faut aider les parents à sentir leurs limites personnelles, à parler de l'éducation qu'ils ont eux-mêmes reçue, et à exprimer les difficultés qu'ils ont eu à vivre au long de leur histoire personnelle. Il serait évidemment idéal d'avoir pu prendre en compte et tenter d'aplanir ces difficultés avant toute grossesse. Cela n'est pas souvent le cas. Un suivi social, psychologique et éducatif parental devrait donc être mis en place parallèlement au suivi de toute grossesse et pourrait être prolongé tout au long des trois premières années de la vie de chaque enfant. Lorsqu'on sait quelle importance ces trois premières années de la vie ont pour l'avenir de l'enfant, l'investissement fait auprès des parents pour un bon déroulement de cette toute première éducation apparaîtra très vite extrêmement rentable.
Préparer les parents à jouer leur rôle
Il est vraiment curieux que l'on ait tant d'exigences lorsqu'il s'agit de former une puéricultrice, que l'on multiplie les années d'apprentissage pour des métiers auparavant appris sur le tas, et que l'on considère que la fonction parentale, que tous ceux qui l'ont exercée reconnaissent comme l'une des plus difficiles qui soient, ne fasse pas systématiquement l'objet d'une réflexion approfondie.
Beaucoup de livres très bien faits donnent d'excellents conseils éducatifs, mais trop peu de parents s'en inspirent. Il faudrait absolument qu'une préparation à la parentalité, destinée aux garçons comme aux filles, soit largement proposée. Une telle initiation pourrait intervenir dès la période scolaire en offrant aux adolescents des possibilités de réfléchir sur la façon d'établir des rapports avec les enfants.
Puis, dès la première grossesse. on ferait découvrir aux futurs parents les comportements qui facilitent et agrémentent beaucoup la vie de famille et laissent s'épanouir des adultes responsables et heureux de vivre en société. Parmi ces comportements, citons seulement pour exemples :
Se renseigner sur les possibilités réelles de l'enfant
En fonction de son étape de développement.
En fonction des problèmes particuliers que chaque enfant peut avoir à surmonter
Faire confiance aux capacités d'organisation du bébé
Le laisser se rythmer : les enfants qui n'ont pu grandir dans leur rythme sont plus nerveux que les autres.
Essayer d'être un bon modèle de communication interpersonnelle
L'enfant respecté et dont les parents se respectent mutuellement saura respecter.
L'enfant écouté et dont les parents s'écoutent mutuellement saura écouter.
L'enfant compris dans ses besoins physiologiques et affectifs saura comprendre les autres et donc vous-même.
L'enfant entouré d'affection saura prouver la sienne.
Apprendre à identifier les conflits
Si des divergences de vue posent problème entre vous et votre enfant,
ou bien le problème n'est en fait pas le vôtre mais le sien et c'est à lui de le régler (la longueur de ses cheveux, la couleur de son pull-over, l'instrument de musique dont il a envie de jouer... ),
ou bien le problème est le vôtre (vous ne supportez pas la sono si forte ou le retard à table), il y a donc conflit entre le désir/besoin de votre enfant et le vôtre et une négociation est alors à entreprendre.
Apprendre à gérer les conflits
En cherchant à comprendre les situations qui les génèrent.
En donnant la parole à l'enfant pour qu'il s'exprime sur sa difficulté.
En introduisant l'humour ou le jeu chaque fois que possible.
En laissant toujours une petite marge d'autonomie, de man½uvre à l'enfant.
En tenant compte du tempérament particulier de chaque enfant.
En exigeant des « réparations » lorsqu'une transgression a été commise, réparation qui doit permettre à l'enfant d'être réintégré et non pas exclu du cercle des règles.
En négociant : le parent et son enfant n'ont ni les mêmes besoins, ni les mêmes désirs : ceux-ci entrent donc forcément et souvent en contradiction. Personne n'a tort ni raison d'avoir des besoins et des désirs. Il faut trouver les solutions qui lèsent le moins possible les uns et les autres, afin de ne pas engendrer de trop fortes frustrations, sources d'agressivité ou de dépression.
Dans la négociation, ou bien chacun fait une concession, ou bien on en fait une à tour de rôle, ou bien on demande à une tierce personne neutre dans le conflit de proposer une solution... chaque famille doit trouver sa façon de gérer les conflits... mais autant que possible sans « perdant » et sans « coupable ».
Mais surtout ne pas oublier la tendresse
la meilleure des alternatives à la violence. Lorsqu'on doit imposer à un enfant une frustration nécessaire, celle-ci sera beaucoup plus facilement acceptée si le ton employé est déjà porteur de tendresse, et plus encore si un geste affectueux (embrasser, serrer dans ses bras... ) encourage l'enfant à faire l'effort demandé. La tendresse est la dimension émotionnelle qui permet de compenser les duretés de la vie. Elle n'est pas antinomique d'organisation, de repères, de fermeté : être tendre, c'est être ni dur ni mou
De nombreux auteurs traitent fort intelligemment de ces questions. La plus connue est sans conteste Françoise Dolto (La cause des enfants, La cause des adolescents, Tout est langage... ), mais Thomas Gordon (Parents efficaces, Etre parent ça s'apprend) et beaucoup d'autres pourraient être cités : on les découvre facilement en fouillant les rayons « éducation » des bonnes libraires. Chaque parent peut trouver le texte dont la lecture lui convient.
Mais bidibulle tu vas être content j'ai trouver ça
Les mesures d'accompagnement de la loi
Émettre de tels interdits envers une population qui, pour une part notable, use encore des punitions corporelles, ne pourra se réaliser sans mesures d'accompagnement.
Une large information devra donc être diffusée par toutes sortes de moyens : affiches, tracts, brochures, émissions télévisuelles, etc... afin que nul n'ignore ni la loi, ni les raisons de sa promulgation. Ces informations devront en effet toucher toute la population, mais seront plus particulièrement orientées vers tous ceux qui, par leur fonction, leur activité professionnelle ou bénévole, se trouvent en situation d'éducateurs : parents, mais aussi grands-parents, fratrie, enseignants, éducateurs professionnels ou bénévoles, permanents ou intermittents. Enfin, il sera peut-être encore plus important que les enfants eux-mêmes sachent bien qu'on doit les respecter et qu'il est interdit de les battre.
Des lieux de réflexion, sur l'éducation en général et la parentalité en particulier, seront proposés à tous ceux qui voudront évoluer dans la prise en compte de leurs tâches éducatives.
Des « Comités de Pilotage », ayant pour but de soutenir les parents dans leur rôle d'éducateurs, viennent d'être créés par le Ministère de l'Emploi et de la Solidarité : circulaire du 9.03.99, n°99/153, chapitre « aide à la fonction parentale ». Ils s'articulent autour d'un certain nombre d'associations bénévoles. Il faudrait les développer en prenant aussi comme points d'appui les centres de PMI, les crèches, les halte-garderies et les écoles où psychologues scolaires et rééducateurs pourraient collaborer à cette mission.
Parallèlement, une formation, pratiquée avec des personnels spécialisés, serait proposée à tous les futurs parents, hommes et femmes, dans les maternités et cliniques d'accouchement tout au long des mois de grossesse. Des entretiens avec les parents, pratiqués pendant la période prénatale, permettraient de repérer les familles à risques et de les aider tout particulièrement. Des brochures simples et explicites, suggérant des solutions aux problèmes essentiels qu'ils rencontreront dans les premières années, seraient offertes et commentées aux parents avant leur retour au foyer.
Les possibilités de réflexions fournies dans les Maternités seraient ensuite transférées vers d'autres structures (PMI, Écoles des Parents, Maisons vertes ou similaires, Associations diverses soumises à évaluations). Les parents qui, malgré les précautions prises, tomberaient sous le coup d'une injonction de soins, seraient orientés vers des structures plus spécialisées (42).
Il y'a même un concept très interréssant, l'éducation sans punition
Eduquer sans punir, c'est possible
Les parents ont un devoir d'éducation envers leurs enfants. Ils ont la difficile tâche de guider le jeune enfant pour lui permettre d'acquérir peu à peu son autonomie et de devenir à l'âge adulte un individu et un citoyen responsable.
Pourtant, ce vaste programme n'est pas toujours facile à assumer et les jeunes parents se trouvent souvent démunis devant leur tout jeune enfant qui ne sait que réagir en exprimant son opposition, en faisant des colères ou des crises.
Cela commence avant même que l'enfant acquiert le langage et beaucoup de jeunes parents, à bout de ressources, croient bien faire en donnant de petites tapes sur les fesses ou les mains de leur petit enfant sous prétexte qu'il ne comprend pas autre chose.
Ensuite, lorsque l'enfant a grandi, ils instaurent progressivement, toujours en croyant bien faire, un système de punition-récompense "Tu auras ça si tu fais ça ou si tu ne fais pas ça". Dans cet engrenage, le chantage affectif occupe souvent la première place : "Si tu m'aimes, tu dois m'obéir, faire ceci ou cela."
Ce système, qui peut donner l'illusion d'être efficace un temps, que ne ferait-on pas pour avoir la dernière game-boy, révèle malgré tout très vite ses limites. C'est donnant, donnant et l'enfant s'aperçoit très vite qu'à ce jeu là, il détient un énorme pouvoir sur ses parents. Bientôt, on ne saura plus qui est le maître-chanteur : les parents ou l'enfant.
Quoi qu'il en soit, le parents se trouvent très souvent confrontés à une escalade dangereuse pour leur porte-monnaie et pour l'équilibre familial.
La santé psychique de l'enfant y est également mise à mal dans la mesure où l'enfant se vide de ses désirs au fur et à mesure que ses parents lui accordent tout ce dont il a envie. La contre-partie de cette escalade est un sentiment de toute-puissance qui peut envahir l'enfant et lui faire croire que c'est lui qui dicte sa loi à ses parents en leur imposant tel achat ou tel autre ou en les obligeant à suivre sa volonté : sorties, fréquentations...
Dans ce dysfonctionnement familial, les repères générationnels dont l'enfant a besoin pour se construire, deviennent confus.
Certains parents, conscients des dérives de leur système éducatif, croient bien faire pour redresser la barre, de donner des fessées, des gifles ou même de menacer du martinet. Pour se déculpabiliser, ils déclarent :"Autrefois, on éduquait les enfants comme ça !". Ou encore: "C'est comme ça que j'ai été élevé et cela ne m'a pas fait de mal."
Cette page a pour but d'aider les parents qui se sont engagés sans y prendre garde dans ces impasses éducatives dont ils voudraient bien sortir. Elle a aussi l'ambition de participer à l'évolution de notre société qui va vers plus de respect de la personnalité de l'enfant.
Mais comment faire pour éduquer sans punir ?
L'autorité naturelle
Beaucoup de parents qui ont recours à ces attitudes éducatives le font par manque de confiance dans leur propre autorité. Les parents inquiets doivent donc tout d'abord se persuader qu'ils sont capables d'assumer leur rôle de parent sans avoir recours à des menaces dignes d'un autre âge. Au besoin, ils ne doivent pas hésiter à demander conseil à diverses associations ou à consulter un psychologue. Cette démarche peut les aider à adhérer avec plus de conviction à leur rôle de parents. Certaines villes proposent des lieux de rencontre entre les parents accompagnés de leurs jeunes enfants, type "Maison verte" créées par Françoise Dolto. Dans ces lieux, les enfants jouent sous le regard de leurs parents. Des professionnels de la petite enfance sont présents pour répondre si besoin est, aux interrogations des parents qui souhaitent être guidés dans leur rôle éducatif. Les échanges entre les parents eux-mêmes, sur les difficultés des uns et des autres, peut également apporter un soutien efficace. Le fait de savoir qu'on n'est pas seul à avoir rencontré tel type de difficultés peut rassurer et aider à les relativiser.
L'enfant qui dit toujours non
Tous les jeunes enfants passent par une phase d'opposition. Dire "non" pour le jeune enfant,c'est souvent la première manifestation de son individualité. S'il s'oppose à ses parents c'est pour mieux affirmer sa personnalité. Pour autant, les parents ne doivent pas se sentir menacés dans leur autorité lorsque le tout-petit conteste. Par contre, ce qu'ils vont faire de cette opposition leur appartient. A eux d'expliquer le pourquoi de telle interdiction ou de telle obligation. Quel que soit l'âge de l'enfant, cela passe par la parole avant tout. Tout doit être expliqué au tout-petit dans le langage le plus approprié. Le message le plus simple est souvent celui que l'enfant va le mieux comprendre. "Tu dois aller au lit maintenant parce que tu es fatigué" "Tu ne peux pas manger ceci parce que cela te rendrait malade" "Tu dois prêter tes jouets si tu veux avoir des copains" "Tu ne dois pas prendre le jouet du voisin sans lui demander s'il est d'accord"
Bien sûr, dans la période qui suit l'acquisition de la marche, les parents se sentent quelquefois démunis parce que leur enfant, qui ne maîtrise pas encore le langage, veut tout explorer dans son environnement au risque de faire de grosses bêtises. Mais c'est justement en parlant avec l'enfant qu'il va acquérir le langage. En tout état de cause, l'enfant comprend beaucoup de choses avant de pouvoir les énoncer. Quoi qu'il en soit, plutôt que de donner de petites tapes quand l'enfant se met en danger, c'est aux parents qu'il appartient de faire en sorte que la situation ne soit pas dangereuse pour l'enfant. Les jeunes enfants se construisent en s'identifiant à l'adulte, donc, si vous tapez votre enfant, ne vous étonnez pas de le voir, par la suite, procéder de même à votre égard. Ce type de relation qui s'instaure souvent dès le plus jeune âge sera, lorsque l'enfant va grandir, bien difficile à corriger.
Lorsque l'enfant grandit
Eduquer un enfant sans punition doit rester l'objectif de toute éducation.
Les principes de la petite enfance restent valables et ils seront d'autant plus faciles à mettre en oeuvre qu'ils ont été à la base de la relation avec le tout-petit enfant.
C'est à dire toujours et toujours expliquer le pourquoi de principes éducatifs, qui doivent avoir pour but de responsabiliser l'enfant à son propre destin :"Tu travailles pour toi, si tu fais des efforts, quand tu seras grand, tu pourras faire un travail qui te plaît".
C'est aux parents également de montrer le droit chemin en matière de citoyenneté : respect de l'autre, respect de la différence. Toutes valeurs qui sont d'ailleurs reprises à l'école. Tous les acteurs du système éducatif doivent en effet avoir un discours et des actes cohérents pour que l'enfant puisse adhérer à ce discours et le mettre en actes.
Bien sûr, il y aura des ratées dans ce système sans punition mais lorsque l'enfant devra être repris à l'ordre, la notion de réparation prévaut sur la notion de punition.
La réparation
Lorsqu'il y a un manquement aux principes éducatifs en vigueur, que ce soit à l'école ou à la maison, il faudra avoir recours encore au langage.
Parler avec l'enfant pour comprendre le contexte, l'enchaînement des faits qui ont abouti à la mauvaise action. Bien souvent, l'enfant croit être dans son bon droit en tout bonne foi. L'aider à comprendre les conséquences de son acte pour mieux éviter la récidive.
S'excuser auprès de celui qui a été lésé est souvent un bon moyen de réparer "l'outrage".
Si les dégâts sont matériels, on peut imaginer un moyen de réparation qui compensera le dommage. Aider l'enfant à réparer c'est aussi le déculpabiliser par rapport à l'acte répréhensible.
Cependant, le rôle des parents est malgré tout de lui faire prendre conscience que tout n'est pas toujours réparable, et que cela le sera de moins en moins au fur et à mesure qu'il va grandir et devenir adolescent.
En tout état de cause, lorsque l'enfant semble prendre plaisir à faire bêtise sur bêtise, cela doit alerter les parents. L'enfant exprimant bien souvent un malaise à travers cette répétition. C'est souvent le seul moyen inconscient qui lui permet de dire à son entourage que quelque chose ne va pas. La consultation d'un service spécialisé dans la psychologie de l'enfant est alors souvent la solution à privilégier.
--------------------------------------------------------------------------------
Pour approfondir le sujet :
Jacqueline CORNET, Faut-il battre les enfants ?, éd. Hommes et perspectives, 1997.
Sophie GUILLOU, "Pour une nouvelle autorité des parents sans le retour du bâton", Milan, 1999.
Alice MILLER, "Libres des savoir", Flammarion, 2001.
Olivier MAUREL, "La fessée", éd. La Plage.
Eirick PRAIRAT, "Sanction et socialisation", P.U.F. 2001.
Eric DEBARDIEUX, "La violence dans la classe", E.S.F., 1990.
La fessée ? C'est l'abandon de l'autorité !
Les Anglais s’y refusent. A l’euro ? Aux mètres ? Non. Mais à la suppression de la fessée comme procédure éducative, que le châtiment corporel ait lieu à la maison ou bien à l’école. Nous ? Ca nous fait un peu sourire. Qui débattrait de cela en France ? La fessée ? Elle ressort de la sphère privée et qui se vanterait de l’utiliser en lieu et place du dialogue. Pourtant, dans la rue, les magasins, chez les amis parfois, une main se lève et retombe sur les fesses, les mains ou la joue d’un enfant. Les cris s’arrêtent. Et les parents, satisfaits, de revenir à leurs moutons.
Il ne s’agit pas de juger. Mais simplement d’un peu réfléchir. Se poser la simple question : pourquoi les cris, les pleurs, les comédies, les bêtises de nos chérubins nous poussent à utiliser une violence physique que par ailleurs nous rejetons globalement ?
« Parce que rien d’autre ne le calme »
« Parce que lorsque l’on a dit arrête plusieurs fois et que l’on n’est pas écouté… »
« Parce que c’est moi le patron »
« Parce que je n’en peut plus »
Et oui… Remise en cause par les comportements d’enfants de notre autorité, lassitude devant les cris et les comédies, impression d’impuissance et de désaveu… Mais essentiellement besoin d’affirmer notre autorité vis-à-vis de l’enfant et de la collectivité. Il faut qu’il se tienne bien. Brrrr. En venir au main – qu’il s’agisse d’une forte gifle ou d’une tape sur les mains (le processus est le même) – est pourtant le signe de la plus totale impuissance, l’incapacité de recourir au langage, à la communication verbale qui nous distingue de notre environnement. De cette capacité à gérer une situation de crise.
Pourtant, imagine-t-on l’impact sur l’enfant de cette main qui se lève ? Comment établir un lien de confiance basé sur le respect mutuel si l’on utilise cette arme ? L’autorité ne se fonde pas sur la crainte mais bien sur l’acceptation consciente et volontaire. Sinon elle n’est que peur et donc soumise à transgression.
Privilégier le dialogue, tout en ne cédant pas aux injonctions et aux pleurs, s’est faire montre d’une autorité bien supérieure à l’usage de la main. L’enfant n’a pas conscience de ce pouvoir monstrueux qu’il possède : vous pousser à bout. Arriver à vos limites tout en s’habituant à la punition, l’accepter comme indubitable, presque un jeu. La prendre comme modèle de comportement : je ne suis pas content, je frappe. Pourquoi m’en priver, mes parents le font.
Oui, on peut être fatigué, en avoir assez de répéter mille fois la même chose, se sentir ridiculisé par un enfant vautré en pleure au milieu du centre commercial. Mais faisons preuve de sagesse. La fermeté ne rime pas avec la violence physique. L’autorité ne se mesure pas à la rougeur des fesses, de la main ou de la joue. Elle se mesure à l’aune de votre capacité à faire face de façon « zen » à cette demande d’attention, à ce besoin de transgression.
Fesser ? C’est abandonner son autorité. Pour longtemps. Et c’est surtout instaurer une crainte que votre enfant ne devrait jamais ressentir à votre égard.
José Lagorce
Sociologue, journaliste, écrivain
Pour une parentalité sans violence
Voici un résumé du N°43 de Allaiter Aujourd'hui consacré à "la parentalité sans violence". On sait combien il est parfois difficile de considérer le bébé comme une personne, d'être à l'écoute de ses besoins, de respecter ses rythmes. Tout, dans la société autour de nous, dans notre entourage proche, dans notre propre éducation..., nous pousse au contraire à le dresser, à considérer l'expression de ses besoins comme des caprices visant à nous manipuler, à exiger qu'il fasse tout (ne plus se réveiller la nuit, marcher, être propre, etc.) le plus tôt possible. Cela ne fait bien sûr que croître et embellir à mesure que le bébé grandit, devient bambin, petit enfant, enfant, adolescent... Partout on n'entend parler que de règles, de limites, de "bonnes fessées" qui lui remettraient "les idées en place", de "claques qui se perdent", etc.
Dans ce domaine, la France ne fait pas figure d'exception. C'est ainsi que d'après un sondage récent, 88% des Britanniques revendiquent le droit de donner des raclées à leurs enfants (1).
Inutilité et nocivité des coups
Pourtant, les études ne manquent pas qui montrent l'inutilité des châtiments corporels. Par exemple, une méta-analyse qui a recensé 166 articles médicaux conclut que les analyses prospectives ou rétrospectives ne trouvent aucun résultat positif à leur utilisation (2).
D'autres études ont montré la relation entre la fréquence des punitions corporelles et les comportements antisociaux des jeunes, le nombre d'accidents subis dans l'enfance et l'adolescence (3), l'agressivité, les troubles du comportement, les capacités intellectuelles diminuées, etc., etc. (4)
Bien sûr, des coups brutaux auront des séquelles plus graves, mais même les violences que l'on dit "légères" (claques, fessées...), si elles sont répétées et érigées en outil "éducatif", peuvent engendrer ce genre de conséquences. L'enfant dont les erreurs sont sanctionnées par des coups vit dans la peur d'être frappé et n'ose entreprendre quoi que ce soit de difficile de crainte de déclencher la punition. Il apprend que la violence est la "solution" en cas de désaccord, et n'hésitera pas à l'utiliser à son tour quand il sera en position de force.
Sur le plan physiologique, les punitions corporelles répétées "cassent les mécanismes naturels d'adaptation aux situations dangereuses que sont la fuite ou la protection de soi, puisque devant les coups parentaux on ne peut ni fuir ni se protéger. S'il a brutalement à faire face à une situation dangereuse, l'enfant risque de se trouver en état d'inhibition, de sidération, qui le rendra incapable de se protéger efficacement" (4), d'où le plus grand nombre d'accidents chez les enfants battus.
La violence, ce n'est pas que les coups
La violence, c'est aussi la maltraitance psychologique : violence verbale, humiliations, dévalorisation, etc., etc.
C'est aussi la "camisole chimique". Une récente étude, publiée dans le Journal of the American Medical Association, révèle qu'aux Etats-Unis, des enfants de 2 à 3 ans, normalement agités pour cet âge, sont diagnostiqués comme étant atteints d'ADHD (Attention Deficit and Hyperactivity Disorder) et traités en conséquence : le nombre d'enfants de 2 à 4 ans traités à la ritaline a triplé entre 1991 et 1995, le nombre de ceux qui reçoivent des antidépresseurs a doublé.
Faut-il punir ?
Pour certains, ce ne sont pas seulement les punitions corporelles qui sont à proscrire, mais toute punition qui renvoie à l'arbitraire (de chaque famille) et non à la loi (de la société), et qui systématiquement s'attaque au plaisir de vivre (privation de dessert, de télé, de sorties, etc.).
Ne pas faire usage de la punition ne signifie pas qu'on ne demande pas réparation en cas de bêtise, ni qu'on ne met aucune limite. Mais l'on peut, en cas de transgression, rappeler la limite (quitte à la renégocier) sans nécessairement passer à la punition (5).
De toute façon, ces fameuses "limites" ne sont bien souvent que les propres limites de tolérance des parents. Et pour amener l'enfant à les respecter, toutes sortes de négociations peuvent être engagées avec lui, en fonction de son âge.
Comment faire autrement ?
La première chose est sûrement de bien s'informer sur le développement psychomoteur de l'enfant et donc sur ses possibilités réelles à tel ou tel âge. Par exemple, si l'on sait qu'un enfant n'est pas capable de maîtriser ses sphincters avant 2 ans en moyenne, on sera moins tenté d'exiger de lui qu'il soit propre à 18 mois et de le punir s'il fait pipi par terre ou dans sa culotte. De même, si l'on sait qu'un petit enfant est incapable de comprendre que son exploration du magnétoscope risque de le casser, au lieu de lui taper sur la main chaque fois qu'il s'en approche (ce qui relève du dressage d'un animal), on l'installera hors de sa portée.
On peut aussi s'efforcer d'être soi-même un bon modèle de communication, apprendre à identifier et gérer les conflits, apprendre à négocier, comme ce devrait être la règle dans une société démocratique.
Et surtout, ne pas oublier la tendresse. Comme le dit la brochure d'Éduquer sans frapper : "La tendresse est la dimension émotionnelle qui permet de compenser les duretés de la vie. Elle n'est pas antinomique d'organisation, de repères, de fermeté : être tendre, c'est être ni dur ni mou !".
Laissons le mot de la fin à Alexander Lowen
"Chaque fois qu'un enfant s'estime frustré d'un plaisir, il se bat pour le conquérir. Ceci peut donner lieu très facilement à un conflit avec les parents. L'enjeu se transforme vite, et l'on en arrive à une lutte pour le pouvoir. Les parents, estimant que leur droit à contrôler la situation est mis au défi, n'hésitent pas à se servir de leur puissance supérieure pour imposer de force leur volonté. Pour amener l'enfant à se soumettre, ils peuvent avoir recours à la punition ou bien utiliser la menace de retirer leur amour.
Cet événement est le coup d'envoi d'une lutte pour le pouvoir entre parents et enfants. Elle peut se prolonger de façon intermittente pendant des années. Dans cette lutte, les enfants sont toujours perdants puisqu'ils dépendent de leurs parents. Mais en fin de compte les parents aussi sont perdants. Ils perdent l'affection profonde et l'amour qui ne peuvent s'épanouir que dans les joies et les plaisirs partagés".
(Le Plaisir, Ed. Sand, collection Le corps à vivre)
Claude Didierjean-Jouveau
(1) Après modification d'une loi datant de 1860, ces raclées devront désormais être données "dans un cadre aimant et affectueux" (sic) et sans utilisation d'un instrument pouvant blesser à la tête, aux oreilles ou aux yeux ! Cela laisse pas mal de parties du corps à massacrer...
(2) Pediatrics, vol. 98, octobre 1996.
(3) Jacqueline Cornet, Faut-il battre les enfants ?, Hommes et perspectives, 1997.
(4) On trouvera de nombreuses références dans la brochure de l'association Éduquer sans frapper.
(5) Sur ce sujet, voir la conférence de Bernard Lempert, La punition.
Cassette à commander à : Audijuris, 21 Bd Dubus, 27300 Bernay. 142,35 F
franco de port.
Bébés : ne pas secouer
Une récente et remarquable émission de télévision (Il n'y a pas de bonne fessée, France 2, 4 mars 2000) a alerté sur un danger très peu connu en France (1) : celui qu'il y a à secouer les bébés.
Tableau typique : le parent exaspéré par les cris du bébé le secoue à bout de bras pour tenter de le faire taire.
Le neurochirurgien de l'hôpital Necker qui était interviewé, a très bien expliqué que ce geste fait ballotter la tête du bébé, cisaille les vaisseaux du cerveau, créant des hémorragies cérébrales plus ou moins importantes, avec des conséquences pouvant être gravissimes (5% de morts, des hémiplégies, des épilepsies et autres dommages cérébraux irréversibles).
(1) Dans les pays anglo-saxons, on trouve des affiches informant les parents dans les maternités, les dispensaires, et jusque dans le métro londonien.
Éduquer sans frapper
Créée sous la présidence d'honneur d'Alice Miller et regroupant des travailleurs sociaux, des psychologues, des avocats et des médecins, l'association "Éduquer sans frapper" s'est fixé comme objectif "d'agir en vue de l'interdiction légale de toute forme de châtiment corporel envers les enfants, y compris du fait des parents". Certains mettent en doute le bien-fondé et l'utilité d'une telle loi. En fait, le but serait de faire évoluer les mentalités en l'accompagnant d'une large information de la population.
C'est ce qui s'est produit dans tous les pays (Suède, Danemark, Autriche...) où existent des lois semblables. En Suède par exemple, quand la loi interdisant les châtiments corporels des enfants a été promulguée en 1977, 70% des citoyens y étaient opposés. En 1997, ils n'étaient plus que 10%. En vingt ans, les mentalités s'étaient transformées.
L'association a publié une brochure très complète sur le sujet, avec un historique, les arguments des pour et des contre, des références scientifiques (15 F franco de port).
Éduquer sans frapper, 7 rue Liancourt, 75014 Paris, 01 46 38 21 22.
Bien cordialement
Karine TURPAULT / animatrice de la Leche League France
Jacqueline Cornet - Médecin généraliste - Présidente de l'association « Ni claques, ni fessées »
Lauréate du prix scientifique de la fondation pour l'enfance pour son étude sur le lien :
Violence prédisposition aux accidents
Présentation de l'étude à la table ronde organisée par l'A.F.C.D.R.P. Au siège de l'UNESCO le 5 février 2003
Frappée par le comportement stéréotypé de certains jeunes qui multipliaient les accidents, et qui apparaissaient toujours comme assez remuants et « m'as-tu vu » dans sa salle d'attente, le Docteur Cornet s'est posé la question de savoir si le laxisme parental, ou au contraire un autoritarisme excessif, avait pu jouer un rôle dans les comportements de ces jeunes et la multiplication de leurs accidents.
Déroulement de l'étude
Trois cents jeunes gens et jeunes filles de 18 à 35 ans ont été interviewés dans des services hospitaliers universitaires dans lesquels ils étaient en traitement à la suite d'un accident de la route.
Cent deux questions leur ont été posées concernant ce qui avait constitué leur environnement tout au long de leur enfance et de leur adolescence en répertoriant : les lieux de vie, les activités pratiquées par loisir ou obligation, les types d'insertion scolaire puis professionnelle, enfin les caractéristiques de leur milieu éducatif. En particulier, l'exploration du système familial (ou de ce qui en avait tenu lieu) cherchait à mettre en évidence ses traditions, son insertion sociale, les rapports affectifs et de pouvoir qui s'y développaient et la façon d'y régler les conflits, y compris la force et la fréquence des punitions corporelles utilisées.
Parallèlement et pour chacun des 300 enquêtés, la liste de leurs accidents passés et de leurs maladies antérieures a été établie pour permettre de comparer les multirécidivistes à ceux qui n'avaient eu qu'un seul accident. La moitié des enquêtés ont répondu aux questions lors d'interviews en tête à tête, l'autre moitié répondant seuls, à un questionnaire écrit.
Résultats
L'exploitation informatique et statistique des données recueillies a permis de mettre en évidence :
- que la fréquence et la gravité des accidents dont ces jeunes avaient été victimes étaient en rapport très étroit avec les coups reçus dans le cadre de leur système éducatif; les coups fréquents et les coups entretenus après la puberté ayant les impacts les plus élevés sur le nombre de accidents ; - que les tableaux d'analyse statistiques (dits d'analyse de la variance) révélaient un effet significatif à 99,9 % de la progression des coups sur la croissance du nombre des accidents, confirmant donc une relation franche de cause à effet entre les coups et les accidents ; - qu'aucun autre des 102 critères explorés ne semblait avoir eu, et de très loin, un tel impact.
Il est intéressant de noter que les plus accidentés étaient aussi ceux qui avaient été les plus souvent ou les plus gravement malades et, comme nous venons de le montrer, les plus battus : certaines maladies, comme certains accidents, pourraient alors être qualifiés de « socio-somatiques ».
Comment expliquer la relation coups reçus / multiplication des accidents ?
L'accident présente les caractéristiques d'un réflexe conditionné, puisqu'on le retrouve d'autant plus grave et répétitif que les coups reçus à titre éducatif ont été fréquemment et longuement entretenus. L'explication en est simple : l'être humain est programmé, devant toute agression, pour se défendre ou fuir. Or, devant les coups donnés par les éducateurs, fuite et défense sont interdites. Si l'on reproduit souvent et longtemps cette interdiction, on conditionne l'enfant à bloquer ses réponses naturelles de défense devant toute situation dangereuse, inhibant ainsi une adaptation rapide et efficace devant toute situation périlleuse.
Remarques collatérales
Il est apparu par ailleurs
- que les jeunes qui ont été les plus battus étaient ceux qui pratiquaient les sports les plus violents, en particulier la boxe.. mais aussi le football, ce qui n'était pas le cas du rugby... comme dans les stades où seuls les rencontres de foot déclenchent la violence ;
- que les enfants qui jouaient volontiers avec des jouets guerriers plutôt qu'avec des petites autos ou des vélos avaient aussi reçu plus de coups que les autres et multiplié les accidents ;
- et que les parents battaient d'autant plus qu'ils avaient eux-mêmes été battus, mais aussi qu'ils avaient été élevés dans des dictatures (Afrique, Europe de l'Est..) : il semble bien exister un cercle vicieux de la violence dont l'enfant, la famille et la société deviennent prisonniers. Ce travail de recherche aboutit aux mêmes conclusions que celles de Marie Coquet et Sylvie Ledoux, chercheurs à l'I.N.S.E.R.M, qui constatent une forte liaison entre toutes les formes de violence, sur soi, sur autrui et subie. Tandis que le Professeur Lau, à l'Université de Hong Kong, étudiant plus de 3.000 petits chinois, note aussi un rapport étroit entre les punitions corporelles reçues et la multiplication des accidents et des maladies.
Conclusion
Il paraît donc indispensable d'apprendre aux parents et éducateurs que des habitudes culturelles fortement ancrées chez certains d'entre eux, à savoir la pratique des punitions corporelles, n'ont aucun fondement et portent au contraire fortement préjudice aux enfants.
A la fois constitutive de la société et conditionnée par elle, la famille apparaît comme un pôle essentiel du feed-back de la violence, dont l'exacerbation paraît beaucoup plus en rapport avec l'environnement qu'avec la constitution génétique de chacun
De tous ceux qui n’ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent.
L'Amour, c'est comme la grippe, on l'attrape dans la rue, on s'en soigne au lit.
Ton futur dépend de tes rêves. Ne perds pas de temps, va te coucher.
Certains hommes aiment tellement leur femme que, pour ne pas l'user ils se servent de celle des autres.
Et bé ça c'est du post et je suis bien content de n'avoir lu le précédent qu'en diagonale vu comment ça m'a saoulé de lire celui ci. Enfin bref, juste une petite remarque, au final eragon tu parles de quelque chose que tu ne connais pas puisque jamais tu n'as reçue une claque alors toutes ces théories c'est très bien mais bon à un moment il faut arrèter de parler comme un livre et voir la vie réelle.
Pour la remarque sur la loi je suis tout à fait d'accord avec ces mesures de prévenir, d'informer mais je suis toujours contre la loi qui oblige et punit et oui la loi ne va pas forcer les parents à réparer mais les punir malgré ce qu'elle prone pour les enfants j'y vois déjà un antagonisme malsain,enfin bref. Tu dis qu'en 1970 70% des gens étaient contre la loi et que maintenant il n'y a plus que 10% des gens contre, ce qui veut dire qu'il y a encore 10% des gens qui mettent des gifles à leurs enfants et j'aimerais savoir qu'elle est la relation avec leurs enfants à ces personnes. Parce que si la démocratie c'est la dictature de la majorité le fait est qu'elle doit tendre à satisfaire le maximum de personnes. Alors encore une fois je suis d'accord pour une large prévention une énorme information mais contre l'obligation. Je ne vois pas en quoi la non promulgation de la loi empêcherait de mettre en place tout ce qui est décrit dans le post précédent, chacun doit pouvoir faire ses propres choix voilà le plus important pour moi. Ce n'est pas le cas ici et donc je suis contre même si une majorité est pour. C'est comme pour le tabac on connait les méfaits, les causes et les conséquences mais pourquoi faire une loi qui interdit partout, pourquoi ne pas faire une loi qui laisse le choix à chaque entreprise, chaque bar et chaque restaurant de laisser fumeur ou non ou une loi qui laisserait un espace au fumeur, enfin bref là n'est pas la discussion mais je pense que vous avez compris l'idée.
Voilà, de toutes façons s'ils veulent faire passer la loi elle passera mais bon ce qui est sur c'est que plus que jamais je prendrais mon droit à la desobéissance civile (en passant si votre poisson à un peu de cendre dessus ou s'il sent l'urine ou le mollard pensez à moi )
Donc j'ai lu ce que tu mets plus haut les relations de cause à effet ainsi que les statistiques les moyens tout ça c'est très bien mais bon franchement je n'aime pas ça. Alors oui je suis surement rétrograde encore à l'époque du cheval et de la machine à vapeur mais je trouve qu'à cette époque il y avait moins de prise de tête, moins de stress tout ça et on faisait simple au lieu de faire compliqué. Bon argument tout naze mais je le pense.
Et puis franchement tout ce que j'ai lu sur les relations de cause à effet n'est pas sur les châtiments corporels mais plus sur les enfants battus. Il est dit que c'est justement dans la proportionnalité alors je ne pense pas qu'une claque de temps en temps fasse vraiment du mal. Encore une fois toi ou les études font des amalgames et je ne trouve pas cela bon. Et puis toutes ces solutions sont biens mais je ne le trouvent pas bonnes pour des cas extrêmes comme une fugue ou je ne sais pas quoi. Et puis il est dit que les études ne sont pas punit ou ne sont pas violentés, je trouve que c'est faux que ce soit dans la vie privé dans le travail personnel et cela m'étonnerait que le fait que les enfants ne soient pas battus aient complètement effacés toutes violences en suède ou en Norvège comme partout si tu vas à la sortie des bar il doit y avoir des bastons.
Alors pour conclure montrer ces études mettez les en avant c'est très bien mais que chacun se fasse son idée puisse agir à sa guise et la loi et bien BBIIIIIIIPPPPPPPPPPPP
Ne fais pas à autrui ce que tu n'as pas envie que l'on te fasse
Pour la fugue, ne vous étonnez pas si il fugue car vous le gifler ou le fesser, et quant il revient, il revient très souvnet dans les 48 heures, il ne faut surtout pas user de violence.
Les fugues sont pratiquement toujours faites sur un coup de tête. Elles engendrent ainsi un soulagement pour l’adolescent, soulagement qui très vite s’avère être un piège. Il est en effet difficile de faire machine arrière et de rentrer à la maison.
Il faut garder à l’esprit qu’un suicidant sur deux (i.e. une personne qui vient de faire une tentative de suicide). a fait des fugues auparavant. Une tentative de suicide et une fugue ont des buts équivalents : fuir une réalité dans l’espoir de pouvoir vivre autrement.
Que faire suite à une fugue ?
Le retour à la maison est un moment très important car il conditionne l’évolution de la situation. Il faut être gentil avec l’adolescent sans pour autant banaliser son acte. A chaud, il faut parler, essayer de comprendre les raisons qui ont déclenché cette fuite. En revanche, la culpabilisation et la colère sont des réactions qui risquent d’aggraver la rupture des relations, de fermer définitivement la porte au dialogue.
Laissez à sa portée des numéros d’écoute gratuits qu’il pourra contacter à la prochaine envie de fuir.
Que faire en cas de récidive ?
Il est alors évident que le problème ne peut pas se résoudre seul. Il faut donc faire appel à une aide psychologique. Des fugues doublées d’une activité délirante peuvent être les symptômes avant-coureurs d’une schizophrénie ou d’autres pathologies. Il est dans ce cas-là urgent de consulter un psychiatre voire de faire hospitaliser l’enfant.
un autre texte
QUAND L’ENFANT REVIENT À LA MAISON : Ne lui faites pas de reproches, de remontrances. Si vous le faites, vous risquez de provoquer une nouvelle fugue, peut-être même instantanée.
Montrez-lui que vous l’aimez et faites- lui comprendre que ce qui lui arrive vous tient à c½ur. Informez toutes les personnes qui vous sont venues en aide du retour de votre enfant.
Si votre enfant a été absent durant une longue période, faites lui faire un contrôle médical complet, y compris un test concernant des maladies sexuellement transmissibles. Le plus important, lorsqu’il revient, c’est de régler les problèmes à l’origine de la fugue. La plupart du temps, ce sont des tensions dans le milieu familial qui provoquent la fugue .Si vous n’êtes pas en mesure de régler ces problèmes vous-mêmes, faites appels à des spécialistes.
Si la fugue n’est pas due à un problème familial, ne le pressez pas de questions, faites-lui comprendre qu’il peut avoir confiance en vous et qu’il pourra se confier à vous dès qu’il se sentira prêt à le faire.
Quant au baston dans les bars, elles sont rares et c'est entre adultes et dnas un état d'ébriété qui plus est.
Il y'a quant même très peu de violence dans ces pays.
bidibulle les textes que j'ai mis sont aussi et surtout sur les chatiment corporel. Et tu n'es pas psychologue ni pédopsychiatre à ce que je sache, tandis qu'eux ce sont des professionel. Ils sont beaucoup mieux qualifié en la matière.
encore un autre texte
Dangers spécifiques des châtiments corporels
par Olivie Maurel
Résumé : Les punitions corporelles, parce qu'elles parlent directement au corps de l'enfant ont des effets spécifiques très particuliers. Une des preuves de ces effets est, par exemple, que les enfants frappés ont, comme l'a montré l'étude du Dr Cornet, tendance à subir plus d'accidents que les enfants simplement insultés. La violence verbale seule n'a pas de pouvoir aussi déstructurant.
Pour le comprendre, il faut tenir compte du fait que le nouveau-né est un petit primate exactement semblable aux nouveaux-nés de la préhistoire, depuis qu'existe notre espèce, et donc pourvu de comportements innés. Ces comportements, contrairement à ceux d'autres animaux, ne sont pas faits pour pouvoir survivre directement au contact de la nature (le bébé en est totalement incapable pendant de longues années) mais pour se constituer un nouveau placenta, non plus physiologique mais social, en créant des liens protecteurs et nourriciers avec sa mère et son entourage immédiat dans le but de vivre et survivre. Tous ces comportements sont donc relationnels et ils ont leur source dans les parties les plus archaïques du cerveau.
Aucun de ces comportements ne prépare l'enfant à être frappé par sa mère et les autres personnes qui constituent la base de sécurité de l'enfant. Les comportements innés de sauvegarde dont dispose l'enfant deviennent même destructeurs, on le verra plus loin, lorsque c'est la mère elle-même qui devient une menace pour le corps de l'enfant. Et comme, d'un autre côté, aucune mère primate n'adopte à l'égard de ses petits des comportements semblables à nos punitions corporelles, on peut dire que le fait de frapper un enfant est doublement contre-nature : contre la nature de l'enfant et contre celle de la mère.
C'est précisément parce qu'ils interfèrent avec ces comportements innés dont la source est la partie la plus archaïque du cerveau que les châtiments corporels ont des effets particulièrement variés et dévastateurs. Tout se passe comme s'ils atteignaient directement le centre de la personnalité à partir duquel ils rayonnent dans tous les sens sur le corps, sur l'affectivité, sur l'intelligence.
Les premiers comportements concernés sont aussi les premiers qui se manifestent chez l'enfant, ce sont les comportements d'attachement par lesquels l'enfant fait au moins la moitié du chemin qui le relie à sa mère et aux adultes de son entourage. Capacité de téter, cris et pleurs, "grasping", sourires, regards, extension des bras, capacité de distinguer la forme des visages de l'environnement puis la forme du visage de sa mère parmi tous les visages, sa voix, son odeur, tous ces comportements sont autant de façons pour l'enfant de créer des liens afin de constituer, au sortir du placenta organique, un placenta social. Et ce nouveau placenta doit avoir les mêmes fonctions que le placenta organique : protéger, pourvoir, permettre (formule empruntée à Pierre Lassus). Protéger des coups par l'enveloppe du ventre maternel et du placenta. Pourvoir aux besoins du foetus par la cordon ombilical. Permettre la croissance du foetus grâce à l'élasticité du ventre maternel. Le rôle des parents consiste à reprendre ces trois fonctions en y ajoutant celle de proposer (et non d'imposer) à l'instinct d'imitation de l'enfant des modèles de comportement qui lui permettent de s'épanouir.
On voit ainsi immédiatement que toute punition corporelle, toute privation punitive, toute interdiction non indispensable à la survie du bébé va à l'encontre de la fonction naturelle du placenta social de l'enfant et contrarie, voire pervertit le besoin impératif et vital qui pousse l'enfant à créer des liens indispensables à sa survie. Le mot "pervertit" n'est pas excessif parce que l'enfant, totalement dépendant de sa mère, n'a pas les moyens de refuser une relation qui ne lui convient pas. S'il est frappé, après la première surprise douloureuse, il intègre la violence à son mode de relation et la considère donc comme normale, ce qui ne peut se faire qu'aux dépens de sa sensibilité qui s'endurcit. Il intègre donc la violence à son modèle relationnel exactement comme le foetus peut absorber la nicotine, les drogues ou l'alcool que lui infuse le cordon ombilical. De plus, comme les coups sont presque toujours accompagnés d'insultes, ils humilient l'enfant et portent atteinte à l'image qu'il a de lui-même. En même temps que son mode de relation future, dont sa relation avec sa mère est le prototype, c'est ainsi sa relation avec lui-même et le centre même de sa personnalité qui sont atteints.
Et il n'y a aucune commune mesure entre les coups donnés par les parents, surtout par la mère, et les coups donnés par des étrangers à la base de sécurité. Des effets de ceux-ci, l'enfant peut être consolé par sa mère. Mais quand c'est la mère qui devient la menace et la source des coups, l'enfant n'a plus aucun recours. Et sa confiance dans sa base de sécurité qui correspond à un besoin fondamental chez lui est gravement compromise.
Le deuxième comportement inné de l'enfant est le comportement d'imitation. L'enfant imite d'instinct dès les premiers jours de sa vie les comportements qu'il voit et entend, surtout ceux que l'on a à son égard. Frapper un enfant, ce n'est donc pas seulement le dresser par l'effet de la peur des coups, c'est aussi le conditionner à la violence en lui en fournissant des modèles qui s'intègrent à la gestuelle de son corps, avant même qu'il ait pu comprendre quoi que ce soit à ce qu'on exigeait de lui. Les coups, c'est le corps des parents qui parle directement au corps de l'enfant sans même passer par l'esprit. Et l'adulte qu'il deviendra portera toute sa vie en lui ces comportements, presque aussi consubstantiels à son corps que s'ils étaient innés.
De plus, les coups sont en contradiction radicale avec les principes fondamentaux communs à toutes les traditions et les religions et que tous les parents cherchent à inculquer à leurs enfants, même s'ils ne les mettent pas eux-mêmes en pratique : "Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu'on te fasse" et "Ne frappe pas un être plus petit que toi". L'enfant frappé subit littéralement un électrochoc. Il subit simultanément deux messages contradictoires : une leçon de morale ("Ne fais pas aux autres...") et une leçon gestuelle violente ("Fais aux autres, comme je le fais en ce moment, ce que tu ne veux pas qu'on te fasse"). Cette contradiction subie à travers son corps et son esprit ne peut que perturber gravement les capacités morales et les capacités logiques de l'enfant. Il est vraisemblable que beaucoup de nos incohérences ont ces électrochocs pour origine.
Autre comportement inné de l'enfant : le comportement de soumission. Il se manifeste chez les jeunes adultes singes qui se soumettent au chef du groupe (tant qu'ils ne cherchent pas à prendre sa place). Et on l'observe aussi chez les adultes humains dans le cas du "syndrome de Stockholm" : des otages soumis à un stress intense prennent la défense de leurs ravisseurs, éprouvent une irrésistible sympathie pour eux, adoptent leurs idées, voire leur comportement et, dans certains cas, en tombent amoureuses (les ravisseurs sont plus souvent des hommes que des femmes !). Cela tient sans doute au fait que, dans la situation extrême de stress que vivent les otages, le moindre signe d'humanité que leur manifestent leurs ravisseurs les fait apparaître comme des divinités toutes puissantes de qui le salut peut venir. Même si les parents ne sont pas des ravisseurs ni les enfants des otages, la situation des enfants est une situation de totale dépendance matérielle et affective. Aussi, quand le stress des coups intervient dans la relation, les enfants incorporent plus profondément encore qu'à l'ordinaire les jugements implicites et/ou explicites qui accompagnent les coups. Ils s'identifient à leurs parents. Ils s'autoaccusent, nient leur propre personnalité, se coupent de leur boussole intérieure et, une fois devenus adultes, sont donc portés à chercher hors d'eux, chez des leaders ou des gourous, ce qu'ils ne trouvent plus en eux, avec toutes les conséquences sociales et politiques que l'on peut imaginer ou observer.
Enfin, dernier comportement inné perturbé par les coups : le comportement de sauvegarde. C'est celui qui, au moindre signe de danger provoque en nous le réflexe de fuir ou de combattre. Chez le petit enfant, ce réflexe se limite à la fuite (le plus souvent dans les bras de sa mère) ou à l'appel au secours. Les expériences de Henri Laborit, présentées dans le film d'Alain Resnais Mon oncle d'Amérique, ont montré que lorsque des rats sont dans l'impossibilité de fuir ou de combattre, les hormones du stress qui sont normalement destinées à assurer ces deux fonctions se retournent en quelque sorte contre l'organisme et l'autodétruisent. La tension monte, les tissus gastriques sont atteints, mais aussi les neurones. Certaines parties du cerveau (corps calleux, hypophyse) s'atrophient littéralement comme cela a pu être vérifié grâce aux scanners. Or, la situation de l'enfant frappé est exactement celle du rat qui ne peut ni fuir ni combattre. De plus, pour lui, l'expérience se répète souvent tout au long de la période pendant laquelle son cerveau se forme et ses neurones s'interconnectent. Le système de sauvegarde, système fondamental pour l'équilibre de l'individu, ne peut qu'être gravement perturbé par une telle répétition. Il n'est pas étonnant par exemple que les victimes d'agressions sexuelles (de la part d'étrangers à leur famille) soient souvent des enfants qui ont été maltraités : leur système de sauvegarde, altéré, ne les prévient peut-être plus des dangers possibles.
Il faut encore ajouter qu'une des réactions du cerveau, en cas de danger physique, est de "débrancher" le système immunitaire, consommateur d'énergie, pour concentrer toute celle-ci sur les membres afin de fuir ou combattre. Il est très probable que ces ruptures répétées de la fonction immunitaire, aggravées par l'état de stress, expliquent le fait que les enfants battus ont souvent plus de maladies et d'accidents que les autres. Là encore, c'est une fonction centrale qui est atteinte chez l'enfant.
Si l'on ajoute maintenant que tout ce que tout ce qui vient d'être présenté séparément pour l'expliquer se produit simultanément chez l'enfant, fréquemment et souvent violemment, pendant toutes les années où son cerveau se forme, on peut mieux comprendre la gravité des effets des coups. Même s'ils sont donnés, ce qui est sans doute le cas chez une forte proportion de parents, sans la moindre mauvaise intention et dans un contexte d'affection. Le corps, lui, a ses réactions propres, instinctives, qui ne tiennent pas compte de l'intention avec laquelle les coups sont donnés. Le corps sait que les coups sont mauvais pour lui. Et ils sont catastrophiques quand ils viennent de ceux dont l'enfant a le besoin absolu de capter la bienveillance.
Même si la violence psychologique est grave aussi, on ne peut pas dire qu'elle soit plus grave que la violence des châtiments corporels à laquelle, le plus souvent, elle s'ajoute.
D'autre part, ceux qui, comme Alice Miller, demandent une interdiction spécifique des châtiments corporels, demandent aussi qu'un suivi soit assuré auprès des parents pour les aider à élever leurs enfants dans la confiance et la tendresse. Ce qui fait que lutter contre les châtiments corporels qui concernent aujourd'hui la quasi totalité des enfants, c'est aussi donner plus de chances à une éducation qui joue vraiment pour l'enfant le rôle d'un "placenta social" protecteur, nourricier, tolérant et riche en modèles structurants.
Frapper un animal s'appelle cruauté.
Frapper un adulte s'appelle agression.
Frapper un enfant s'appelle éducation.
Rien ne peut justifier la violence à l'égard des enfants
Le Conseil de l’Europe fait campagne pour l’interdiction de toutes les formes de châtiment corporel, sans exception. Dans nombre de pays européens, la société tolère, voire approuve, certaines formes courantes de violence envers les enfants, notamment dans le cadre familial
Aucune religion, croyance, situation économique ou « méthode éducative » ne saurait toutefois justifier coups, gifles, fessées, mutilations, mauvais traitements, humiliations ou toute autre pratique portant atteinte à la dignité de l’enfant. L’Europe doit voir disparaître de son territoire les châtiments corporels, qu’ils soient infligés à la maison, à l’école ou dans d’autres institutions.
Un tiers des Etats membres du Conseil de l’Europe ont aboli les châtiments corporels et d’autres se sont engagés à réexaminer leur législation en la matière. Malgré cette évolution, qui va dans le bon sens, les châtiments corporels demeurent légaux dans la plupart des pays et sont encore considérés comme une mesure « disciplinaire » acceptable.
Interdire les châtiments corporels dans le foyer familial ne veut pas dire engager des poursuites contre les parents, mais changer leurs comportements en les incitant, par des conseils, à adopter des méthodes d’éducation non violentes et à se tourner vers une parentalité positive. Voir le communiqué final et la déclaration politique de la réunion des Ministres européens chargés des Affaires familiales de Lisbonne, notamment les points 28 à 32 (en anglais).
Les enfants et les châtiments corporels : « Le droit à l'intégrité physique est aussi un droit de l’enfant »
Dans toute l’Europe, des enfants sont quotidiennement fessés, corrigés, giflés, secoués, pincés, frappés à coups de pied, de poing, de bâton, de fouet, de ceinture, battus et martyrisés par des adultes, principalement par ceux en qui ils ont le plus confiance.
Ces violences peuvent correspondre à un acte de punition ou à la réaction impulsive d’un parent ou d’un enseignant irrité. Dans tous les cas, elles constituent une violation des principes fondamentaux des droits de l'homme. Le respect de la dignité humaine et le droit à l’intégrité physique sont des principes universels. Pourtant, le fait de frapper un enfant ou de lui infliger tout autre traitement humiliant reste accepté socialement et juridiquement dans la plupart des pays.
Le châtiment corporel des enfants devient facilement inhumain ou dégradant ; toujours, il viole l’intégrité physique des intéressés, témoigne d’un manque de respect pour leur dignité humaine et compromet leur estime de soi. En outre, les exceptions dont les violences physiques à enfant font l’objet dans une législation par ailleurs universellement applicable contre les coups et blessures, contrevient au principe d’égalité de protection devant la loi.
L’invention de concepts juridiquement déshonorants comme ceux de « châtiment raisonnable » et de « correction licite » tient à ce que l’enfant est perçu comme la propriété de ses parents. C’est là un équivalent moderne des lois qui, en vigueur il y a un ou deux siècles, autorisaient les maîtres à battre leurs esclaves ou serviteurs, ainsi que les maris à battre leur femme. De tels « droits » reposent sur le pouvoir que le plus fort impose au plus faible, et on les fait valoir par la violence et l’humiliation.
Les enfants ont dû attendre jusqu’à une époque récente pour être juridiquement protégés au même titre que n’importe qui contre les violences délibérées, protection que toute autre personne considérait jusqu’alors comme acquise en sa faveur. Il est extraordinaire que les enfants, dont on reconnaît qu’ils sont particulièrement vulnérables aux atteintes physiques et mentales du fait de leur état de développement et de leur petite taille, bénéficient d’une moindre protection contre les violences infligées à leurs corps, à leur psychisme et à leur dignité fragiles.
La lutte contre l’acceptation juridique et sociale de la violence, notamment celle subie quotidiennement dans le foyer, a été un élément fondamental de la lutte pour l’égalité de statut des femmes par rapport aux hommes. Ainsi en va-t-il pour les enfants : rien n’est plus symbolique de leur dévalorisation que l’idée des adultes selon laquelle ces derniers auraient le « droit », et même le devoir de frapper les enfants.
Droits de l’enfant et châtiments corporels
Aujourd’hui, on parle de droits de l'homme également en ce qui concerne les enfants, qui ne sont donc plus des « demi »-personnes possédant un nombre restreint de droits. Cela reflète un important changement d’attitude qui a permis la ratification, par tous les États membres du Conseil de l'Europe, de la Convention des Nations Unies sur les droits de l’enfant, devenue d’ailleurs l’instrument de droits de l'homme le plus ratifié du monde.
Cette convention est le premier instrument international en matière de droits de l'homme qui traite expressément de la protection des enfants contre la violence. Son Article 19 impose aux États de prendre :
« toutes les mesures législatives, administratives, sociales et éducatives appropriées pour protéger l'enfant contre toutes formes de violence, d'atteinte ou de brutalités physiques ou mentales, d'abandon ou de négligence, de mauvais traitements ou d'exploitation, y compris la violence sexuelle, pendant qu'il est sous la garde de ses parents ou de l'un d'eux, de son ou ses représentants légaux ou de toute autre personne à qui il est confié. »
Étant donné la nature holistique de la Convention, plusieurs autres articles renforcent le droit de l’enfant à l’intégrité physique et à la protection de sa dignité humaine. Le Préambule reconnaît la « dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine ainsi que l’égalité et le caractère inaliénable de leurs droits […]. » Il affirme aussi qu’en raison justement de son « manque de maturité physique et intellectuelle », l’enfant a besoin « d’une protection spéciale et de soins spéciaux, notamment d’une protection juridique appropriée ». L’article 37 impose aux États parties de veiller à ce que « nul enfant ne soit soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ».
De même, les Etats parties doivent faire en sorte que « la discipline scolaire soit appliquée d’une manière compatible avec la dignité de l’enfant en tant qu’être humain et conformément à la présente Convention » (Article 28). Enfin, ils doivent reconnaître « le droit de l’enfant de jouir du meilleur état de santé possible » et prendre « toutes les mesures efficaces appropriées en vue d’abolir les pratiques traditionnelles préjudiciables à la santé des enfants » (Article 24).
L’application de cette Convention est surveillée par le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies. Cet organe a recommandé de manière constante la prohibition de tout châtiment corporel, y compris au sein de la famille. Il a aussi suggéré l’organisation de campagnes pour sensibiliser les esprits aux effets nocifs des châtiments corporels ainsi que pour encourager la conception de manières positives et non violentes d’élever et d’éduquer des enfants.
Définition du châtiment corporel
Dans ses récents Commentaires généraux n° 81, le Comité des droits de l’enfant a défini avec précision ce qui était à considérer comme des châtiments corporels :
« tout châtiment dans lequel la force physique est employée avec l’intention de causer un certain degré de douleur ou de gêne, même légère. Le plus souvent, cela consiste à frapper (« corriger », « gifler », « fesser ») un enfant de la main ou avec un objet : fouet, bâton, ceinture, soulier, cuiller de bois, etc. Mais cela peut aussi consister, par exemple, à lui donner des coups de pied, à le secouer ou à le jeter par terre, à le griffer, à le pincer, à le mordre, à lui tirer les cheveux ou à le frapper sur les oreilles, à l’obliger à rester dans une position inconfortable, à le brûler, à l’ébouillanter, à lui faire ingérer de force telle ou telle chose (par exemple en lui lavant la bouche au savon ou en le forçant à avaler des piments rouges). De l’avis du Comité, le châtiment corporel est invariablement dégradant. En outre, il existe d’autres formes non physiques de châtiment qui sont également cruelles et dégradantes, donc incompatibles avec la Convention. Cela consiste, par exemple, à rabaisser l’enfant, à l’humilier, à le dénigrer, à en faire un bouc émissaire, à le menacer, à le terroriser ou à le ridiculiser. »
De son côté, le Comité européen des droits sociaux (ECSR) a déclaré que les châtiments corporels ne correspondaient pas aux normes de droits de l'homme définies par la Charte sociale. Il a considéré que « l’article 17 [de la Charte sociale] exige une interdiction en droit de toute forme de violence à l’encontre des enfants que ce soit à l’école ou dans d’autres institutions, à leur foyer ou ailleurs. Il considère en outre que toute forme de châtiment ou traitement dégradant infligés à des enfants doit être interdit en droit et que cette interdiction doit être assortie de sanctions pénales ou civiles adéquates »2. Cette prohibition couvre toutes les formes de châtiment n’impliquant pas forcément l’usage de la force physique, comme par exemple le fait d’isoler ou d’humilier un enfant.
En outre, l’ECSR a déclaré : «même si le Code pénal punit les voies de fait et prévoie des sanctions aggravées si elles sont commises à l'égard des enfants, cela ne constitue pas une interdiction en droit suffisante au regard de l'article 17§1 de la Charte révisée »3. En examinant les rapports des États membres au titre de l’article 17, le Comité a soulevé la question de la légalité des châtiments corporels à la maison, à l’école et au sein d’autres institutions telles que les garderies. Dans ses conclusions de 2003 portant sur plusieurs pays, l’ECSR a relevé une violation de la Charte sociale due à l’absence d’interdiction du châtiment corporel des enfants.
La définition et l’interdiction des châtiments corporels ne doivent cependant pas être perçues comme excluant les notions positives et fondamentales de discipline ou d’éducation. Le développement de chaque enfant nécessite une orientation et une direction de la part des parents, des proches, des enseignants et d’autres adultes.
La fonction parentale et les soins aux enfants, notamment les plus jeunes, exigent de fréquentes actions et interventions physiques aux fins de protection. Ces situations sont à distinguer de l’usage délibéré et punitif de la force en vue de causer un certain degré de douleur, de gêne ou d’humiliation. En tant qu’adultes, nous connaissons bien la différence entre une action protectrice et une agression punitive ; cette distinction n’est pas plus difficile à faire avec les actions concernant des enfants. Dans tous les États, la législation autorise – explicitement ou non – l’usage de la force non punitive et nécessaire pour protéger des personnes.
Vers la fin du châtiment corporel des enfants en Europe
Au cours des dernières décennies, le châtiment corporel des enfants est devenu un phénomène beaucoup plus visible, dont on constate avec inquiétude la fréquence et la prévalence croissantes. Les statistiques démontrent que cette évolution est mondiale et affecte tous les enfants, quel que soit leur pays ou leur origine sociale. La prévalence des châtiments corporels a été mise en lumière par des enquêtes conduites dans plusieurs pays auprès des parents, d’autres soignants et – de plus en plus – des enfants eux-mêmes, afin d’en apprendre davantage sur les motifs des châtiments corporels et la manière dont ils sont appliqués.
Dans sa Recommandation 1666 (2004) « Interdire le châtiment corporel des enfants en Europe », l’Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a considéré que « tous les châtiments corporels infligés aux enfants violent leur droit fondamental au respect de leur dignité humaine et de leur intégrité physique. Le maintien de la légalité des châtiments corporels dans certains États membres est une violation du droit tout aussi fondamental des enfants à une protection devant la loi à égalité avec les adultes. Dans nos sociétés européennes, frapper un être humain est prohibé et l’enfant est un être humain. Il faut casser l’acceptation sociale et juridique du châtiment corporel des enfants. »
L’Assemblée a noté que quoique tous les Etats membres eussent interdit les châtiments corporels à l’école, y compris les établissements privés et les autres institutions d’enseignement, cela ne s’étendait pas nécessairement au foyer des enfants et aux autres formes de garde. En outre, ces interdictions n’étaient ni systématiquement, ni universellement respectées.
C’est pourquoi, dans la recommandation précitée, l’Assemblée appelait de ses v½ux une campagne coordonnée et concertée pour l’abolition totale du châtiment corporel des enfants. Rappelant le succès obtenu par le Conseil de l'Europe dans l’abolition de la peine de mort, elle préconisait que l’on fasse « de l’Europe, sans tarder, une zone exempte de châtiment corporel pour les enfants ».
Le Comité des Ministres du Conseil de l'Europe condamne depuis plus de quinze ans l’usage des châtiments corporels et des autres formes de traitement dégradant comme moyen d’éducation4. Plus récemment, il a souligné la nécessité, dans ce domaine, d’une législation appropriée qui corresponde aux normes internationales, bien que la prohibition de la violence contre les enfants puisse fort bien être incluse dans les dispositions générales du droit pénal ayant trait aux coups et blessures. Il a souligné aussi l’importance des campagnes d’information dont le but est de sensibiliser l’opinion aux droits de l’enfant en la matière.
Le Comité des Ministres a insisté également sur la nécessité d’entreprendre dans chaque Etat membre une campagne coordonnée et concertée pour l’abolition de toute violence contre les enfants. C’est pourquoi il a annoncé, en vue d’atteindre cet objectif, la mise en ½uvre d’un programme triennal d’action sur le thème « Les enfants et la violence », dont les buts sont les suivants :
· aider les Etats membres à appliquer aux niveaux national et local les normes internationales, en particulier celles énoncées dans la Convention des droits de l’enfant des Nations Unies, la Charte sociale européenne et la Convention européenne sur l’exercice des droits de l’enfant ;
· d’ici 2007, proposer une série exhaustive et cohérente d’instruments et de lignes directrices méthodologiques couvrant tous les aspects de la question ;
· améliorer la visibilité et l’impact des travaux du Conseil de l'Europe en la matière5.
Interdiction des châtiments corporels au niveau national
Seuls quatorze pays européens ont introduit dans leur législation l’interdiction explicite de tout châtiment corporel des enfants. Ce sont l’Allemagne (2000), l’Autriche (1989), la Bulgarie (2000), la Croatie (1999), Chypre (1994), le Danemark (1997), la Finlande (1983), la Hongrie (2004), l’Islande (2003), la Lettonie (1998), la Norvège (1987), la Roumanie (2004), la Suède (1979) et l’Ukraine (2001). En outre, la Cour suprême italienne a mis les châtiments corporels hors la loi, mais l’arrêt correspondant ne s’est pas encore traduit par une loi spécifique.
Lorsque la loi suédoise est entrée en vigueur, il y a vingt-sept ans, un fonctionnaire du ministère de la Justice a déclaré :
« En prohibant les châtiments corporels, le législateur a voulu montrer qu’un enfant est un individu indépendant qui peut exiger le respect intégral de sa personne et qui doit donc jouir, contre les châtiments ou violences physiques, de cette même protection que nous autres adultes considérons comme entièrement naturelle pour nous-mêmes. »
La disposition juridique suivante est inscrite, en Suède, dans le droit (civil) de la famille : « Les enfants ont droit à des soins, à la sécurité et à une bonne éducation. Ils doivent être traités avec respect pour leur personne et leur individualité et ne peuvent être soumis à un châtiment corporel ou à tout autre traitement humiliant ». Elle a principalement pour but de souligner, au-delà de tout doute possible, qu’en matière de voies de fait, les châtiments physiques sont couverts par le code pénal, quand bien même les infractions bénignes restent impunies, tout comme les voies de fait bénignes entre adultes ne peuvent faire l’objet de poursuites.
Si l’on fait tomber tous les châtiments corporels sous le coup de la loi, ce n’est évidemment pas pour poursuivre et punir davantage de parents. C’est pour satisfaire aux exigences des droits de l'homme en accordant aux enfants la même protection de leur intégrité physique et de leur dignité humaine qu’aux adultes. C’est pour bien faire comprendre que frapper les enfants est mal, au moins aussi mal que de frapper tout autre personne. Ainsi confère-t-on un fondement cohérent à la protection de l’enfant et à une éducation publique promouvant des formes positives de discipline. À mesure que les attitudes changeront, on verra diminuer la nécessité d’exercer des poursuites et de procéder à des interventions formelles dans les familles afin de protéger les enfants.
En Suède, l’interdiction des châtiments corporels avait pour buts de modifier les attitudes à l’égard de ceux-ci, de mettre en place un encadrement clair pour l’éducation et le soutien des parents, ainsi que de faciliter une intervention plus précoce et moins intrusive dans les affaires de protection d’enfants. Le soutien de l’opinion publique aux châtiments corporels a nettement diminué. Alors qu’en 1965, une majorité de Suédois étaient pour, une enquête récente a démontré que 6% seulement des moins de trente-cinq ans se disaient favorables à l’usage des formes même les plus douces de châtiment corporel. Les pratiques ont changé aussi : parmi ceux dont l’enfance s’est déroulée peu après l’interdiction, seuls 3% signalent avoir été giflés par leurs parents, et 1% seulement déclarent avoir été frappé à l’aide d’un objet. Les taux de mortalité dus à des violences sont extrêmement bas chez les enfants suédois.
La sensibilisation aux violences contre les enfants s’est accrue, en Suède, le nombre de cas signalés de voies de fait, mais il y a eu aussi moins de parents poursuivis, moins d’interventions forcées de la part des travailleurs sociaux et moins d’enfants placés dans des structures d’accueil. L’opinion s’est mise à considérer autrement le fait de frapper les enfants, ce qui a rendus possibles dans certains cas des interventions de soutien précoces.
En Finlande, l’interdiction des châtiments corporels s’inscrivait dans une réforme exhaustive du droit de l’enfance. La loi de 1983 sur la garde et les droits des enfants commence par un énoncé des principes positifs en matière de soins aux enfants et poursuit en ces termes : « Tout enfant doit être élevé dans un esprit de compréhension, de sécurité et d’amour. Il ne doit être ni assujetti, ni puni corporellement, ni humilié d’autre manière. Il faut encourager, soutenir et assister la croissance qui le conduit à l’indépendance, à la responsabilité et à la maturité ». Là encore, la réforme du droit de la famille ne laisse planer aucun doute quant au fait que le droit pénal s’applique aussi aux voies de fait commises contre les enfants par leurs parents ou d’autres personnes affectées à leur garde.
La Norvège et l’Autriche ont procédé à des réformes analogues à la fin des années quatre-vingt. En 1997, le Parlement danois a approuvé un amendement de la loi sur la garde et les soins parentaux ainsi rédigé : « Un enfant a droit aux soins et à la sécurité. Il doit être traité avec respect en tant qu’individu et ne peut être soumis à des châtiments corporels ou autres traitements dégradants ». En 1986, le Parlement danois a apporté au code civil un amendement aux termes duquel « la garde parentale comporte l’obligation de protéger l’enfant de toute violence physique ou psychologique et de tout autre traitement nocif ». Mais cela devait être interprété comme une autorisation des formes plus douces de châtiment corporel, et il fut d’ailleurs démontré que celles-ci restaient fréquentes, d’où la nécessité d’une réforme supplémentaire et plus explicite.
Dans un arrêt déterminant de 1996, la Cour suprême italienne a déclaré que : « l’usage de la violence à des fins éducatives ne peut plus être considéré comme légal, et ce pour deux raisons. La première tient à l’importance primordiale que le droit reconnaît à la protection de la dignité de l’individu ; cela s’étend aux mineurs, qui ont aujourd’hui des droits et ne sont plus simplement des objets à protéger par leurs parents ou, pire encore, des objets à la disposition de leurs parents. La seconde tient au fait qu’étant le but même de l’éducation, le développement harmonieux de la personnalité d’un enfant, qui permet à celui-ci de faire siennes les valeurs de paix, de tolérance et de coexistence, ne peut se faire par le recours à des moyens violents en contradiction avec ces valeurs. »
Enfin, de nombreux Etats européens envisagent actuellement d’interdire les violences corporelles.
Conclusions
Ce sont les principes des droits de l'homme qui imposent de retirer aux adultes le droit supposé de frapper les enfants. Point n’est donc besoin de prouver que d’autres moyens – positifs, ceux-là – assurent plus efficacement la socialisation des enfants. Toutefois, les recherches effectuées sur les effets physiques et psychologiques nocifs que les châtiments corporels exercent sur l'intéressé durant son enfance et dans la suite de son existence, de même que sur les liens avec d’autres formes de violence, ne font que justifier davantage – et de manière impérieuse – l’interdiction de la pratique en question et, partant, la rupture du cercle vicieux de la violence.
L’avènement d’une Europe sans châtiments corporels ne passe pas que par un amendement des lois nationales et une interdiction des pratiques en question. Toute stratégie nationale qui tend à l’élimination des châtiments corporels doit comporter à la fois des mesures à court terme, notamment une réforme juridique consistant à prohiber clairement toute forme de châtiment corporel, et des mesures à plus long terme visant à influer sur l’opinion publique ainsi qu’à promouvoir des moyens différents et positifs d’entretenir des relations et de communiquer. Une telle stratégie doit comprendre les étapes suivantes :
· examen de la législation en vigueur pour assurer la prohibition effective de tout châtiment corporel ;
· orientation des parents et des professionnels qui s’occupent d’enfants pour ce qui est des motifs d’abandonner les châtiments corporels en tant que forme de discipline à la maison et en institution ; cela pourrait passer par une information sur la réforme juridique conduite dans d’autres pays en vue d’interdire les châtiments corporels, de même que sur ses effets positifs ;
· information des enfants au sujet de leurs droits, y compris celui d’être traité avec respect ; elle devrait être inscrite dans les programmes scolaires, mais aussi diffusée par les moyens de communication de masse ;
· claire orientation des enseignants et du personnel préscolaire, du personnel de santé, des travailleurs sociaux et d’autres professionnels-clés concernant leur rôle dans la prévention de ce genre de violation et la manière de réagir à des situations concrètes lorsqu’il existe des raisons de penser qu’un enfant est peut-être victime d’abus et a besoin d’aide ;
· recherches visant à mieux comprendre l’ampleur et la nature de la pratique des châtiments corporels, ainsi qu’à identifier les groupes d’enfants qui y sont particulièrement exposés ;
· cours et discussions en vue de la formation des parents – avec la participation des principaux intéressés – aux pratiques d’éducation des enfants ainsi qu’aux formes positives et non violentes de discipline à appliquer à la maison, à l’école et en institution.
Toutes ces mesures nécessiteront la sensibilisation des membres de la classe politique et des autres décideurs, ce pourquoi les ONG, les associations professionnelles et les médias présentent une importance stratégique.
La question des châtiments corporels a eu malheureusement tendance à reculer sur l’ordre du jour de la classe politique et des autres milieux adultes, y compris les plus vigoureux défenseurs des droits de l'homme. Cela tient sans doute à la nature personnelle du problème : dans le monde entier, en effet, la plupart des adultes ont été frappés étant enfants et frappent peut-être même, à leur tour, leurs propres enfants. La classe politique, qui voit là une question impopulaire, trouve plus facile de braquer le projecteur uniquement sur les formes extrêmes de violence contre les enfants et sur la violence des enfants, contre lesquelles existe déjà un consensus populaire. De même, beaucoup de politiques se méfient particulièrement de toute ingérence dans le domaine de la famille, considéré depuis toujours comme « privé ».
Tous ces motifs sont peut-être compréhensibles, mais ne constituent pas de bonnes excuses pour autant. La résolution non violente des conflits, la tolérance et le respect d’autrui sont à enseigner par le bon exemple. Comment peut-on attendre des enfants qu’ils prennent les droits de l'homme au sérieux et qu’ils contribuent à construire une culture des droits de l'homme alors que le monde des adultes, non content de persister à les corriger, à les fesser, à les gifler et à les battre, va jusqu’à défendre ces pratiques comme étant « pour leur bien » ? Gifler un enfant n’est pas seulement une leçon de mauvais comportement, c’est aussi une puissante manifestation de mépris pour les droits de l'homme de personnes plus petites et plus faibles que soi.
excusez moi mais je ne veux pas trop sortir du sujet mias c'est toujours aussi long les posts; a part ça une fessée ça ne tue personne, j'en ai reçu je suis pas mort mais il y a un mais des parents confondent petite fessée et grosse raclée donc je pense que dans le doute vaut mieux punir autrement. Enfin c'est juste mon avis.
eragon06 a écrit :Les parents les plus irritables, déprimés, fatigués et stressés sont apparus comme les plus grands utilisateurs de
punitions corporelles : l'enfant est donc puni en fonction de ce dont souffre ses parents et non pas en fonction de
ce qu'il fait ou ne fait pas.
==>>Si on fouille un peu , je suis certain certain qu"on arrive au même constat pour ceux qui ont totalement laché
prise...
eragon06 a écrit :L'utilisation des châtiments corporels est d'ailleurs en relation avec un faible degré de chaleur
parentale et d'attachement parent-enfant.
==>> n'importe quoi tout simplement..
eragon06 a écrit :La liste de ce qui mérite la fessée, établie par Dolias, est très variable d'un couple de parents à l'autre,
et même d'un parent à l'autre dans une même famille. Ce qui prouverait que rien ne « mérite » vraiment la fessée
==>> Ou alors que chacun possède un système de valeurs différentes??
eragon06 a écrit :Elles donnent le mauvais exemple de la violence puisqu'elles disent que lorsqu'on est fâché, on doit frapper.
Elles brisent aussi les autres modes relationnels qui fonctionnent sur la reconnaissance et l'estime de soi,
le plaisir de faire plaisir, le plaisir de comprendre, de pouvoir évoluer, de grandir.
==>> Une fois de plus des généralisations informes et stupides....
eragon06 a écrit :Ce type de châtiment élimine la possibilité pour un enfant d'avouer des désirs irrationnels,
que la punition ne change pas mais ensevelit, et qui resurgiront plus tard.
==>> "chatiment" ou pas, il faut faire face à ce genre de désirs irrationnels, et à moins de s'y plier, je ne vois
pas comment ne pas créer de frustration quand tout autour se prête à l'obtention facile de tous les objets de désir.
eragon06 a écrit :Colère et frustration accumulées risquent d'exploser ensuite dans des actes de délinquance.
==>> Et pour changer tes arguments ne tiennent compte que des paramètres qui les arrange...
eragon06 a écrit :Au plan physiologique, ces punitions, surtout si elles sont répétées, cassent les mécanismes automatiques
naturels d'adaptation aux situations dangereuses que sont la fuite ou la protection de soi,
puisque devant les coups parentaux on ne peut ni fuir ni se protéger.
==>> Bien, prenons le cas de ta 'discussion' éducative. Nous aurons un enfant qui a toujours eu tort, de part ses
arguments et ses réflexions, et toujours en situation d'échec face à l'adulte. POur moi, ils prennent à l'envers
justement.
eragon06 a écrit :S'il a brutalement à faire face à une situation dangereuse, l'enfant conditionné à bloquer ses mécanismes
de défense se retrouvera automatiquement en état d'inhibition, de sidération, qui le rendra
incapable de se protéger efficacement.
==>>S'il a brutalement à faire face à une situation dangereuse, l'enfant élevé dans un monde de bisounours dont
on a fait disparatitre les mécanismes de défense, les remplacant par une bonne des lois et de la réthorique,
se retrouvera automatiquement en état d'inhibition, de sidération, qui le rendra
incapable de se protéger efficacement. Ca marche plutot bien dans l'autre sens.
eragon06 a écrit :De plus, l'enfant dont les erreurs sont sanctionnées par des coups vit dans la peur d'être frappé et
n'ose entreprendre quoi que ce soit de difficile de crainte de déclencher la punition ;
beaucoup d'apprentissages, qui ne peuvent s'effectuer sans erreurs, en seront forcément limités.
==>>Et là encore l'amalgame avec les enfants battus.
eragon06 a écrit :Or dans la société adulte, les coups sont interdits, y compris pour faire respecter les
limites que nous pensons devoir imposer à ceux qui nous entourent.
==>> Et que fait la société des adultes?? Elle favorise les coup bas, privilégie le rang social et te prive
de ton individualité quand tu n'as pas respecté les règles....mais bon tant qu'à être idéaliste, soyons le jusqu'au
bout.
eragon06 a écrit :il ne s'agit pas du désir d'en faire un être autonome, attentif, empathique et ouvert,
mais au contraire de l'asservir.
==>>Tes 'spécialistes' se sont donc réservé le monopole?? On finit par se demander si l'enfant roi n'est pas un
mythe...
eragon06 a écrit :Les limites que donnent les parents sont souvent leurs propres limites de tolérance aux cris des enfants,
à leur refus de manger, à leur peur de s'endormir... Ces limites sont inscrites dans l'histoire personnelle
des parents. Quand le parent frappe l'enfant, c'est parce qu'il est arrivé à un seuil de souffrance personnelle,
souvent inconsciente, qui se traduit le plus fréquemment par de la colère et de la violence.
==>> Au cas où tu ne sois pas capable de le comprendre, n'importe qui peut se retrouver face à ses limites.
Et n'importe qui arrivant au seuil, bah le franchit...il serait temps que tu sois capable de recentrer le débat.
Parce qu'une fois de plus c'est du hors-sujet mon cher.
eragon06 a écrit :Toutes sortes de négociations non violentes peuvent être engagées avec l'enfant pour
l'amener à respecter nos limites et celles que lui poseront forcément ses congénères
tout au long de sa vie. Autant l'entraîner vite aux méthodes socialement acceptables et
respectueuses de lui-même et des autres.
==>>Oui autant lui faire comprendre que celui qui possède le plus peut exiger le plus des autres....C'est
surement de là que sont nées les notions de Liberté, d'Egalité et de Fraternité....
eragon06 a écrit :L'enfant n'a pas vraiment besoin d'autorité ; il a besoin d'avoir confiance dans un adulte
suffisamment juste et attentif. Comme l'adulte d'ailleurs, il a besoin de reconnaître chez ceux
qui le guident des compétences et des valeurs morales.
==>>La fin d'accord. Juste signifie être capable de sanctionner comme récompenser.
Quant à 'lenfant n'a pas vraiment besoin d'autorité"....on nage en plein fantasme là!!!
eragon06 a écrit :Il faut aider les parents à sentir leurs limites personnelles, à parler de l'éducation qu'ils ont eux-mêmes reçue,
et à exprimer les difficultés qu'ils ont eu à vivre au long de leur histoire personnelle. Il serait évidemment
idéal d'avoir pu prendre en compte et tenter d'aplanir ces difficultés avant toute grossesse.
Cela n'est pas souvent le cas. Un suivi social, psychologique et éducatif parental devrait donc être mis en place
parallèlement au suivi de toute grossesse et pourrait être prolongé tout au long des trois premières années
de la vie de chaque enfant. Lorsqu'on sait quelle importance ces trois premières années de la vie ont pour
l'avenir de l'enfant, l'investissement fait auprès des parents pour un bon déroulement de cette toute première
éducation apparaîtra très vite extrêmement rentable.
==>> j'aime beaucoup ce passage. Mais si au lieu de vouloir écrire un 'code d'éducation' on essayait de faire
prendre conscience aux jeunes (et pseudo adulte en général) qu'avoir un enfant n'est pas un jouet, un moyen de
reconnaissance social et que c'est une 'mission' que l'on se donne lorsqu'on est PRET, BIEN DANS SA VIE ET DANS
SA TETE, ET PAS UNE NOUVELLE SOURCE DE REVENUS NON PLUS, tu crois que ce serait une meilleure approche??
eragon06 a écrit :Beaucoup de livres très bien faits donnent d'excellents conseils éducatifs, mais trop peu de parents s'en inspirent.
Il faudrait absolument qu'une préparation à la parentalité, destinée aux garçons comme aux filles,
soit largement proposée. Une telle initiation pourrait intervenir dès la période scolaire en offrant
aux adolescents des possibilités de réfléchir sur la façon d'établir des rapports avec les enfants.
==>>N'importe quoi.Franchement. Ils font la même chose avec la grossesse, et on arrive à des comportements
totalement irrationnels.
eragon06 a écrit :L'enfant respecté et dont les parents se respectent mutuellement saura respecter.
L'enfant écouté et dont les parents s'écoutent mutuellement saura écouter.
L'enfant compris dans ses besoins physiologiques et affectifs saura comprendre les autres et donc vous-même.
L'enfant entouré d'affection saura prouver la sienne.
Apprendre à identifier les conflits
==>> C'est tellement évident que je ne vois pas le rapport avec le débat. Y en a un??
Pour la suite, c'est pareil, les défenseurs du 'niclaquenidfessée' n'ont pas le monopole de toutes ces idées.
Et ce qui me gêne aussi, c'est la 'bulle' dans laquelle on veux absolument mettre nos chers petits.
C'est de la surprotection.
Et en ce qui concerne l'application de la loi, c'est ni plus ni moins du dirigisme. On essaie de créer une
génération qui va court-circuiter les parents. C'est tout. Bienvenu à 1984.
Et d'un autre point de vue, cet encadrement entraine une déresponsabilisation totale.
L'un dans l'autre, c'est pas beau.
Pour les conseils d'éducation, encore une fois, facile à dire que ca marche pour les 'enfants faciles',
mais c'est bien des autres qu'on parle!!
eragon06 a écrit :"Tu travailles pour toi, si tu fais des efforts, quand tu seras grand, tu pourras faire un travail qui te plaît".
==>>Alors ca c'est magnifique!! Non vraiment ils sont nés vieux tes spécialistes....
eragon06 a écrit :S'excuser auprès de celui qui a été lésé est souvent un bon moyen de réparer "l'outrage".
==>>Encore une fois, avec les 'enfants faciles'.
Bon et pour finir c'est pas la peine de remettre des gros patés informes et hors sujet. Ca ne donne aucun crédit à ton argumentation et ca me laisse perplexe sur ta capacité à raisonner par toi même.
Et il faudrait aussi lire ce qui a été marqué avant. Tu n'a répondu à aucune de mes idées.
Je te les remet, et si tu ne te sens pas capable d'y répondre toi même, poses les à tes spécialistes, j'aimerai bien avoir leur réponse.
keloshni a écrit :Oui mais ce ne sont pas des lois qui vont permettre de le faire. Les lois enterrinent des évidences, elles n'ont jamais eu le pouvoir de les créer.
keloshni a écrit :De plus c'est faire appel chez un enfant à une 'raison' innée....ils peuvent toujours courir....et à une attention perpétuelle aux mots/conseils/mises en garde des adultes....
keloshni a écrit :à savoir de jeunes ados (par exemple) en train de prendre conscience de la facon dont marche le monde, tout en subjectivité et en généralisations, à qui on sert sur un plateau de grandes théories les déresponsabilisant de tout...
Et d'un autre coté, des parents culpabilisant sur tout....
keloshni a écrit :lorsque tes 'spécialistes' auront réussi à démontrer que l'éducation est une science exacte (peuvent toujours chercher à le faire....) et qu'ils en auront clairement établis les principes (parce que là ils perdent leur temps sur les moyens sans avoir clarifié les buts....) ils pourront se permettre cette 'ingérance' new-age....
keloshni a écrit :Des études qui généralisent le cas d'enfants battus, qui prennent en compte les facteurs qui les arrangent pour en tirer des liens de cause à effet des plus aberrants....non vraiment rien de révélateur....
==>>à propos de niclaquesnifessée. Je reprécise.
keloshni a écrit :à savoir qu'à la base, la mentalité de ces pays est très différente...
Bien c'est peut-être issu de mon petit cerveau et de ma petite expérience non valable face aux Grand Savoir Absolu des spécialistes, mais je n'ai trouvé aucune réponse satisfaisante dans tes citations à ces remarques ou questions.
Pas la peine de me (re)balancer des tonnes de généralités, cerne les passages, met en corrélation, mais fais simple et efficace, parce que je suis pas le seul que les pavés informes commencent à saouler...
Et bé encore un pavé dans la mare^^ enfin c'est bien gentil tes posts énormes eragon mais s'il est sur que je ne suis pas pedopsychatre ou expert de l'enfance je ne pense pas que tu le sois non plus et franchement plutôt que tes copier collé je préférerais que tu réponde à nos interrogations plutôt que tes citations interminables qui ne vont pas vraiment dans le sens de la discussion mais bref...
On va dire que l'idée principale du post au dessus puisque l'idée du mimétisme et de ce qui ce passe dans le cerveau tu nous l'a déjà resservi au moins trois fois, c'est que frapper un enfant c'est mam au même titre que frapper un adulte qu'un enfant est un être humain et qu'il a le droit au même respect qu'un adulte et donc à la même législation.
Je suis d'accord sur le fait qu'il faille considérer l'enfant comme un être humain qu'il ne fau tpas faire de différence avec l'adulte mais il faut aussi prendre en compte le fait que l'enfant doit être formé et que toute son éducation est à faire. Alors si je suis tout a fait 'accord qu'il faut punir les personnes qui battent leurs enfants qui leur mette des claques trop régulièrement ou qui les maltraite, morsure frappé avec des objets, ebbouillanté enfin bref tous ces comportements sont inadmissibles.
Par contre une fessée, une claque oui mille fois oui, si ton gamin est en train de pleurer dans carrefour, qu'il casse les couilles à tout le monde et que depuis une demi heure tu essaies de le calmer mais que rien n'y fait parce que tu n'as pas voulu lui acheté le dernier power ranger tu mets une bonne fessée et généralement ça calme, alors après tu vas ressortir tout cet argumentaire psychologique mais à un moment si on veut le faire rentrer dans le monde adulte il faut qu'il comprenne que s'il n'obéit pas il y a chatiment corporel ou non. Pour faire un parallèle, il y a quelques années il c'est passé quelque chose, j'étais énervé à un point énorme je gueulais partout... Et il y a une copine qui m'a mis une bonne claque, ça m'a calmé de suite j'étais toujours autant enervé mais plus calme, donc je crois à la vertu terapeutique de la claque meme si je ne suis pas expert j'ai une expérience et je sais ce que j'ai vécu et ressenti.
C'est pour cela qu'un enfant est être humain c'est sur il a droit aux mêmes droits c'est sur mais qu'il faut prendre en compte que ce n'est pas un être autonome que les parents sont obligés de subvenir à ces besoins de l'éduquer et donc qu'ils ont le droit à une certaine ingérance dans la vie de l'enfant et c'est normal.
Enfin pour conclure :
On n'enseigne pas ce que l'on sait
On n'enseigne pas ce que l'on veut
On enseigne ce que l'on est
Jean Jaures
Ne fais pas à autrui ce que tu n'as pas envie que l'on te fasse