Tout d'abord à propos de l'oedipe, largement critiqué et contesté de nos jours
Freud croyait le complexe d'¼dipe universel. Aussi a-t-il tenté de montrer que la plupart des troubles psychiques susceptibles d'affecter des patients mâles découlent d'un complexe d'¼dipe mal (ou pas) résolu. Freud prouve une étonnante virtuosité dans cet exercice (lire par exemple l'ouvrage pratique Cinq psychanalyses).
Néanmoins, le complexe a pu être critiqué selon plusieurs angles.
Au sein même de l'école psychanalytique « orthodoxe » [modifier]
Freud lui-même était conscient que le modèle du complexe d'¼dipe ne pouvait s'adapter tel quel au cas de la petite fille. Le complexe d'¼dipe explique en effet comment le garçon dépasse l'attirance sexuelle envers sa mère « nourricière » pour la diriger vers d'autres femmes : or, pour la petite fille aussi, la mère se présente, dans les premiers stades du développement, comme la « nourricière ». Si le complexe d'¼dipe fonctionne de manière similaire chez la fille et chez le garçon, alors on ne comprend plus pourquoi les femmes, une fois adultes, sont attirées par les hommes. Il existe une asymétrie dont la psychanalyse tente de rendre compte avec la notion de complexe d’Electre.
Les contestations venues de l'anthropologie et de l'ethnologie [modifier]
Claude Lévi-Strauss trouvait pour le moins abusif que Freud fondât l'essentiel de la psychologie humaine sur une « pièce de théâtre de Sophocle », pièce n'ayant pas par ailleurs le côté de mythe fondateur de l'esprit européen (l'individu s'opposant à la Cité) qu'est sa tragédie Antigone. Dans La Potière jalouse (1985), il rédigea donc une « contre-explication » parodique où il faisait dériver toute cette psychologie d'une pièce d'Eugène Labiche, Un chapeau de paille d'Italie. Cet essai qualifié de « plaisant, mais rigoureux » (« On y voyait entre autres l'oncle Vézinet, frappé de surdité, faire écho par-delà les siècles à l'aveugle Tirésias, non seulement par leur infirmité partagée mais également en ce qu'ils détiennent la clef de l'intrigue sans pour autant la pouvoir dénouer ») a été mentionné par plusieurs auteurs, dont Michel Serres sur Internet.
Des critiques plus sérieuses ont également été mises en avant par l'ethnologie. En particulier, la notion de complexe d'¼dipe paraît indissociable d'une forme familiale précise, dite "nucléaire", où le père, la mère et les enfants vivent sous le même toit et où le père biologique exerce l'autorité parentale sur l'enfant. Or, nous enseigne l'ethnologie de la famille, cette forme d'organisation familiale n'a rien d'universel : dans de très nombreuses cultures, le dépositaire de l'autorité vis-à-vis de l'enfant n'est pas le père, mais l'oncle maternel, d'où de très nombreuses difficultés puisque le complexe d'¼dipe tel qu'il est décrit par Freud suppose une identité entre le père biologique (avec lequel la mère partage une complicité que l'enfant jalouse) et la figure paternelle autoritaire qui s'interpose entre l'enfant et la mère. Si ces deux rôles sont dissociés, il n'est pas sûr que le complexe d'¼dipe puisse se déclencher.
Cette question continue de nourrir un débat extrêmement vif, en particulier dans le contexte social actuel qui voit se développer en Occident des formes nouvelles de la famille (en particulier la monoparentalité et la recomposition). Aujourd'hui, de nombreux psychanalystes tentent d'aménager la notion théorique de complexe d'¼dipe aux cas de figure où l'autorité paternelle s'avère absente, intermittente, ou partagée entre plusieurs pères.
La critique de Carl Gustav Jung [modifier]
Au sein même de la psychanalyse, cependant, un courant dissident émergea des travaux de Jung, lequel soumet la vie psychique non seulement à des pulsions individuelles inconscientes (comme le pensait Freud), mais également, à un niveau très différent, à un inconscient collectif. Jung n'a jamais partagé l'idée de Freud d'un désir sexuel de l'enfant pour le parent de sexe opposé. Ce faisant Jung ne déniait pas au désir incestueux son importance primordiale dans le psychisme humain : pour lui ce désir était bien plus un désir anobjectal de retour à l'en-deça de la vie (pour y renaître) qu'un désir sexuel (voir pulsion de mort). Dès lors il lui était impossible d'admettre le complexe d'¼dipe comme universel.
La critique de Gilles Deleuze et Félix Guattari [modifier]
Article détaillé : L'Anti-¼dipe.
L'Anti-¼dipe. Capitalisme et schizophrénie, paru en 1972 aux éditions de Minuit.
La critique constructiviste de Mikkel Borch-Jacobsen [modifier]
Dans Folies à Plusieurs, paru en 2002 aux éditions des Empêcheurs de penser en rond, l'historien de la psychanalyse Mikkel Borch-Jacobsen souligne que Freud affirme l'universalité de l'½dipe de façon parfaitement arbitraire, en dehors de tout matériel clinique (si ce n'est celui, particulierement suspect, fourni par la prétendue "autoanalyse"), afin de trouver une explication ad hoc aux constants récits de séduction paternelle de ses patients. Selon l'analyse de Borch-Jacobsen, ces récits n'étaient pas dus à un quelconque ½dipe mais bien plutôt aux suggestions induites par les croyances de Freud lui-même à propos de l'étiologie sexuelle des névroses et des psychoses.
Ensuite Freud lui même penser que ce n'était quant même pas à soigner et qu'il était dangereux de changer de tendance.
Maintenant pour l'homoséxualité je te conseil ça
http://www.tatoufaux.com/spip.php?artic ... exualit%E9 et ça
http://www.tatoufaux.com/spip.php?artic ... exualit%E9
Oh et je m'en tape de la morale, une création humaine et l'église chrétienne, voila de la morale sans dieu
http://atheisme.free.fr/Atheisme/Morale_auteurs.htm
Oh et j'aime bien ça la dépravation, le vice et le plaisir, je voitpas pourquoi on se priverait de truc qui font si plaisir
je m'en tape du qu'ne dira t-on et de la morale, c'est pas parce que c'est dans un vieux torchon moyen ageux écrit par des bergers crasseux que l'on doit obéir à ça, qui n'existe pas à l'état naturel de plus, il n'ya ni bien ni mal, mais favorable ou défavorable à.
Le problème du fondement de la morale
D'une manière très générale, il existe deux types de conception des fondements de la morale :
une conception objectiviste, qui affirme que les lois morales ne dépendent pas de l'homme, mais :
sont des lois de la nature (philosophie grecque en général);
sont des commandements divins ;
sont des lois de la raison, auxquelles tout être raisonnable (donc l'homme) doit obéir.
une conception relativiste, pour laquelle les valeurs morales ont une origine humaine :
parce qu'elles sont imposées par la société ou par un groupe quelconque ;
parce qu'il appartient à l'individu en tant que tel de les définir.
Dans la conception objectiviste (ou réaliste), les valeurs morales sont éternelles et universelles, ou, au moins, absolues ; on ne peut donc les changer ni les détruire. Au contraire, dans la seconde conception, les valeurs morales sont variables d'une société, d'un groupe ou d'un individu à l'autre. Cette seconde conception est souvent présentée de manière descriptive, alors que la première est normative. Dans la seconde, il est difficile de condamner des pratiques qui appartiennent à d'autres sociétés (peine de mort, soumission des femmes, etc.), alors que la morale du premier type prétend s'imposer à tout être raisonnable, dans tous les temps et dans tous les lieux.
Quelques réflexions sur la morale, la religion et l'athéisme
Instinct de survie
Si tout le monde faisait ce qu'il a envie de faire, le monde serait invivable et l'humanité disparaîtrait bien vite. Il me semble que la morale correspond à une sorte d'instinct de survie de l'espèce humaine. Faire ce que chacun a envie de faire est une réponse individualiste de satisfaction à court terme. La morale, au contraire, incite les hommes à coopérer et à vivre en harmonie, dans une vision à long terme.
Une idée reçue tenace
Parmi les avantages que les croyants, même peu pratiquants, prêtent à la religion et mettent souvent en avant, c'est celui du garde fou qu'elle constituerait en matière de morale. "Sans la religion, chacun ferait ce qu'il veut !"
En faisant intervenir une transcendance, une divinité qui voit tout et qui fait le bilan de chaque être humain dans l'au-delà, lors d'un "jugement dernier", la religion manie la carotte et le bâton. Elle s'adresse aux sentiments les plus primitifs que sont la peur et l'espérance d'un bénéfice futur. Elle ne s'adresse ni à l'intelligence humaine qui est apte à comprendre l'intérêt de tel ou tel comportement, ni au sens des responsabilités de chacun envers les autres.
Des parents agnostiques ou athées ainsi que le système d'instruction laïque, si on lui en donne les moyens, sont à même de fournir aux enfants les bases morales nécessaires à la vie en société.
Une morale universelle ?
Le problème pour les athées est de trouver une morale "universelle", en l’absence de morale "divine", révélée à tel ou tel lointain prophète. Une forme de conscience morale existe chez la plupart des êtres humains indépendamment de la notion de Dieu ou de transcendance, mais c'est avec l'autorité de la raison et de la sagesse pratique que l'homme essaie de répondre aux questions sur la finalité des actions humaines. Cependant une telle recherche débouchera forcément sur une création humaine, donc arbitraire, donc relative, donc imparfaite, donc perfectible, donc pas vraiment universelle (sauf à restreindre le sens au mot universel à l'ensemble de l'humanité).
Morale, christianisme et perfection
Le christianisme a pris les enseignements de Jésus Christ, Dieu lui-même et fils de Dieu, comme référence pour sa morale.
C'est sans doute là l'un des aspects les plus critiquables et les plus pervers de cette religion, d'avoir pris comme modèle un personnage divin. La perfection étant un attribut indéfinissable et inaccessible du concept de Dieu, le croyant s'épuise à l'atteindre (quand il ne veut pas imposer cette morale aux autres), se culpabilise de ne pas y parvenir et passe à côté de la vie.
La morale doit être moins ambitieuse, à la portée de l'homme.
Y a-t-il une morale athée ?
En matière de morale, être athée signifie simplement que l’on ne fait appel à aucune référence divine pour déterminer ses règles de conduite. C’est tout. A mon avis, on ne peut donc sur ce plan-là, tirer aucune conséquence de sa non-croyance en Dieu. Il en est de même en matière d’éthique. Etre athée n’implique pas une attitude prédéterminée, par exemple : pour ou contre l'IVG, l’euthanasie, le mariage homosexuel. Il s’agit de choix personnels, avec une influence plus ou moins forte du milieu culturel.
En conséquence, il n’est pas logique de critiquer une religion sur ses positions morales au nom de l’athéisme. Ce qui peut-être critiqué ou combattu, c’est la référence à un message "divin révélé" ou la prétention de la religion à imposer sa morale à l’ensemble de la société. Pour critiquer la morale portée par une religion, il faut faire appel à d’autres valeurs (toutes compatibles, bien évidemment, avec l’athéisme) : bon sens, logique, humanisme, progressisme, laïcité, solidarité, générosité...
Voila aussi poour l'homosexualité greco latine,
http://www.doctissimo.fr/html/sexualite ... stoire.htm
et pour l'homosexualité dans la psychanalyse, qui est de plus en plus considéré comme une pseudo science rappelons le
http://www.doctissimo.fr/html/sexualite ... nalyse.htm
Oh et pour l'étude la voila
http://www.doctissimo.fr/html/psycholog ... nfants.htm
je conseil ça aussi
http://atheisme.free.fr/Atheisme/Morale.htm
et voila pour la critique de la psychanalyse
http://fr.wikipedia.org/wiki/Critique_d ... ychanalyse
Burning, ton jouet est revenu
tu es content?