Bonjour,
Je me rends compte de plus en plus que je n'aime pas avoir raison, c'est un gros défaut.
Aussi parfois, je suis tenté de dénigrer ce avec quoi je ne suis pas d'accord, sans apporter d'arguments pertinents.
Tout d'abord, je tiens à redire ce que j'ai pu déjà avancer sur ce forum: je ne pense pas que les phénomènes psychokinétique, télépathiques existent. Là, on est dans un aspect de croyances, et ça ne peut pas se discuter. Maintenant, je n'y crois pas, notamment car aucune preuve scientifique, matérielle ne me prouve l'existence de ces choses.
Toutefois, ça ne signifie pas que je puis affirmer «elles n'existent pas ». Pour prendre un exemple bateau, l'homme subit la gravité depuis qu'il existe, mais il ne l'a comprise que depuis quelques siècles.
Aussi, je n'exclue pas l'existence de ces phénomènes qu'on classe volontiers dans « paranormal ». Toutefois, une fois de plus, pour moi, toute cause a un effet, et tout effet a une cause. Ainsi, si je suppose vrai ces phénomènes, pour moi, il y a une explication logique, et pas magique. On parle souvent de « fluide », de « magnétisme ».
Pour moi, les données actuelles des scientifiques et des parapsychologues ne permettent pas d'expliquer correctement et sérieusement ces faits.
Je vais rebondir sur ce que dit
sunmat. Y croire serait tout à fait être dans la norme. Car une chose est simple: les phénomènes inexpliqués, l'homme, il aime pas ça ! Alors, il faut donc une explication. Celle-ci peut être de nature supersitieuse, une croyance, une supposition. La foudre tombe: comment du feu peut-il tomber du ciel, sans qu'on l'ait allumé ? Il doit y avoir quelqu'un qui l'allume, un dieu par exemple. On peut également poser des hypothèses, suivre une démarche expérimentale, confirmer ou infirmer les hypothèses, répliquer les expériences, grouper des expériences, afin de construire des modèles explicatifs, puis des théories. Là, c'est l'aspect scientifique, il peut confirmer nos croyances, ou les infirmer.
Je serai plus modéré sur ton avis sur les mythologies: pour moi elles ne sont pas forcément un mensonge, dans le sens que délibérément, quelqu'un les a inventé, donc en sachant que ce n'est pas vrai. Comment sait-il que c'est faux ? Et pourquoi l'inventer alors ? On entre dans un autre sujet.
Ce serait plutôt pour donner une explication, encore une fois, à ce qu'on ne comprends pas.
Je te rejoins aussi sur les références comiques par exemple. Mon meilleur ami et moi, nous faisons les mêmes blagues, récurrentes. Dans une situation donnée, il y a rarement besoin de parler, on sait quelle blague faire, à quoi penser. Comment ça se traduit ? Mêmes références, on sait que pour telle situation, tel mot prononcé, va donner l'occasion de faire un jeu de mot. Tu couples ça à de la communication non-verbale, et hop !
Après, faudrait que je retrouve, il y a des articles sur le net qui parlent de coïncidences, et qui montre que statistiquement, ça arrive, mais sans raison de cause à effet pour autant. L'exemple que j'ai en tête, ce sont les troublantes similitudes entre Lincoln et Kennedy.
Ecartons de ce sujet ce qui fait parti de l'étude du comportement à partir d'un environnement physique, car ce n'est que de la déduction, et ce genre de post stérilisent la réflexion.
Pas d'accord avec toi. Pour pouvoir étudier un autre environnement que physique, il faudrait d'une part prouver qu'il existe. Ensuite, s'il existe, il est donc observable, mesurable, donc étudiable, non ? Avec des lois peut être différentes du monde tel que nous le connaissons, pourquoi pas, mais encore une fois, toute cause produit des effets, non ? Si on suppose l'existence, du « pouvoir de l'esprit sur la matière », il faut réussir à définir: c'est quoi l'esprit ? Comment se manifeste-t-il ? Si une énergie (j'ai pu entendre parler de qi par exemple, mais le souci est qu'en parapsycho, « énergie » est bien souvent galvaudé et mal défini), existe, comment se manifeste-il ? Comment sait-on qu'elle existe ? Elle est alors observable, mesurable, étudiable. Il faut ensuite définir « c'est quoi la pensée ? »
Au delà de considérations philosophiques, la question est de comprendre physiquement, biologiquement, comment elle fonctionne. Encore une fois, comme on ne sait pas encore définir ce que c'est, on peut difficilement l'étudier. Je n'exclue pas pour autant qu'elle puisse avoir des capacités, telles que la PK ou autre. Juste qu'on ne sait pas. Donc, on ne peut pas dire que ça existe. Ca ne veut pas dire que ça n'existe pas.
Sur la question des émotions, je suis des enseignements de neurosciences affectives notamment. Comment définir une émotion ? C'est une réaction phsyiologique à une situation donnée, à une information traitée, qui a un but adaptatif. Mais l'émotion fait donc appel à des processus logiques, qui demeure donc, pour moi sur le plan physique. On ne le ressent peut être pas forcément, comme une information classique (par exemple « je vois un point rouge »), mais il n'empêche qu'elle s'explique, par une cascade de réaction physiologiques, les causes entraînent les effets etc.
Mais il est vrai que ce sont des choses très subjectives, dans le ressenti. Ma peur du dentiste sera sûrement vécu différemment de celle de quiconque sur ce forum, alors que ma vision du point rouge devrait être la même, et donc vécu de la même manière. Encore plus frappant, c'est la pensée, là, sûr et certain que personne n'a la même façon de penser que moi, et ne pense la même chose, exactement pile poil, au même moment, en activant les mêmes neurones (faudrait déjà avoir le même nombre exact chacun, et sur plusieurs milliards, dur dur !)
Toutefois, Roméo peut penser à Juliette alors que ça fait des années qu'il ne l'a pas vu, et en la voyant, elle lui déclarera avoir eu les mêmes pensées.
Il n'y a pas d'explication tangibles en faveur de PK. Il y a une part de hasard. Mais tout un tas de petits trucs, qu'on ne décèle pas forcément consciemment. Par exemple, une émission à la TV, où quelqu'un parle de son amour d'enfance, et hop, Roméo repense à Juliette. Juliette discute de ses années collèges, et hop, elle repense à Roméo.
Ca n'est pas de la PK pour autant, juste des coïncidences, des faits statistiques.
en fait le sujet de bases etait la telepathie pas les retrouvailles ...
Oui, mais on parle du fait que deux personnes qui ne se voient plus depuis très longtemps, repensent l'un à l'autre au même moment. (enfin, il est difficile de circonscrire dans le temps précisemment...)
90 % de CNV c'est beaucoup trop selon moi, 70 % me paraît plus raisonnable.
la loi de Murphy :
"Lorsqu'il y a deux files, celle d'à côté avance toujours plus vite."
C'est un loi psychologique car elle ne nous vient à l'esprit à chaque fois que nous avons pris la mauvaise file d'attente
Classe la loi de Murphy, j'avais pas pensé à l'illustrer. Elle appuie les propos que je veux défendre: on cherche une explication à des choses qu'on ne comprend pas. Là, en plus, on tape dans le subjectif, et il est difficilement compréhensible, car difficilement objectivable, de part son caractère propre à chaque individu. « Loi psychologique » est un terme un peu fort, du fait que c'est une science humaine, arriver au niveau heuristique de « loi » c'est très rare, et en psycho, je ne connais que les lois du comportement à avoir atteint ce point.
(précision: le continuum heuristique c'est en gros un axe qui va du moins explicatif au plus explicatif. Vous avez l'expérience, le modèle, la théorie, puis la loi.)
Je pense que parfois il y a peut être une énergie, ondes de pensées que l’on peut capter ou envoyer vers. Et ce que l’on soit prés ou loin.
On reste dans le problème de définition. Que serait cette énergie ? Magnétique, électrique ? De même pour les ondes de pensées, parles-tu des potentiels évoqués, que l'on observe en électroencéphalogramme par exemple, et qui sont la résultante de l'activité des neurones ?
Pour ma part je pense que lorsque l’on pense fort à quelqu’un il le ressent plus ou moins selon sa sensibilité ou son activité qui le laisse plus ou moins réceptif.
Mais le ressent-il par la « force de la pensée » ou par des attitudes, des gestes, des façons de parler etc ?
A ma connaissance, tout comme les expériences sur logiciel, il n'ya pas d'études où STATISTIQUEMENT, on peut attribuer que le fait de penser à la même chose en même temps (et comment on le mesure ?), et que ça n'est pas le fruit du hasard. De même, sur les expériences de logiciel, j'en ai vu à plusieurs reprises sur le net, y a-t-il des études qui montrent que statistiquement, il y a un effet significatif, dû aux pouvoirs du télépathe ? Et qu'il n'y a pas un effet d'anticipation, un effet d'entraînement ?
Si oui, je suis preneur de liens, avec outils stats à la clé.
(après relecture, elles s'appellent les cartes de Zener, merci de la référence,
sunmat)
les zones du cerveau soit généralement spécifique à certaine tâche, elles ne sont pas limité seulement à ça et lorsqu'il y a un problème léger dans une zone le reste peut compenser en prenant en charge les fonctions perdus.
Débat notamment entre localisationnisme (« telle zone du cerveau, telle fonction) et globalisme (« telle zone, plus telle zone, plus elle, plus elle, activées dans tel ordre, à tel moment permettent telle fonction mentale)
En effet, il est possible qu'à la suite de lésion, le cerveau se réorganise. C'est une des choses les plus bluffantes en neuro, ça s'appelle la plasticité cérébrale. L'exemple le plus connu est avec des personnes devenues aveugles par exemple, leur zones auditives vont se développer en conséquences (notamment au niveau de l'homonculus de Penfield, dont j'ai déjà parlé sur ce forum) Les zones inutilisées de la vision vont être réorganisées en zones auditives. Plus fort encore, on constate qu'après la lésion (on a étudié ça chez des singes chez qui ont opère des lésions visuelles), la surface autrefois allouée au visuel se transforme en auditif, mais qu'en plus, une nouvelle zone se forme, et elle n'était pas là avant la lésion.
En clair avant la lésion, on a zone A: vision, zone B: audition.
Après la lésion, on a A+B+C dévolu à la vision.
C qui n'était pas présent auparavant...
Toutefois, la plasticité se fait en proximité. Ainsi, ce sont des zones proches qui vont être réadaptées. Par exemple, la vision s'effectue dans le lobe occipital (près de la nuque), on ne verra jamais de réorganisation de la vision en frontal.
De plus, les zones du cerveaux sont définies sur leur différences architechtoniques, un gros mot pour dire les différents types de cellules, les différentes couches, organisations etc.. Donc on suppose tout de même une spécialisation locale.
Il y a aussi la plasticité comportementale. Elle consiste à utiliser d'autres fonctions, pour pallier à la fonction défaillante (ce sera un des buts de mon boulot en neuropsy
![smile :-)](./images/smilies/icon_smile.gif)
) Par exemple, un patient Alzheimer, avec troubles de mémoire des faits récents, pourra noter sur un agenda, pour mieux se rappeler, on l'incite à utiliser des fonctions préservées.
Une personne qui ne peut plus utiliser sa mémoire à long terme, ne sait plus encoder de nouveaux souvenirs (patient HM) pourra préconiser la mémoire de travail, la mémoire à court terme, impliquant des zones différentes du cerveau. Pour retenir une chose à faire, il pourra se l'auto-répéter, la noter, demander à quelqu'un etc...
Les expériences de télépathie ne se déroule pas avec deux personnes présente dans un même endroit mais séparé sans qu'elles puissent échanger d'information.
L'une regarde une photo aléatoire et inconnue à l'avance et l'autre doit en donner une description.
après on compare les deux et on calcule les éléments significatif par rapport aux nombres d'essais.
Est-ce vérifié statistiquement et significativement différent du hasard ?
Les expériences sur logiciel ne seront jamais probante scientifiquement. Il faut avoir un fort taux de réussite répété statistiquement pour envisager un effet et en le faisant sérieusement sans chercher d'astuce
Cela revient donc à dire qu'on ne peut pas affirmer que les réussites ne soient pas dûes au hasard, mais à des pouvoirs TK ?
Car si elles sont probantes scientifiquement, statistiquement, donc, on pourrait conclure à un phénomène TK et pas au hasard, non ?
NB: et encore statistiquement, on peut juste dire "on peut affirmer, avec moins de
x chances de se tromper que..." Comme on dit "la certitude est une forte probabilité"
![Wink ;-)](./images/smilies/icon_wink.gif)