arnold.jack: merci de ces questions.
- Nous sommes six milliards d’humains sur la planète, pour une économie qui permette la survie de tous, comment conçois-tu la production des objets ou des services nécessaires ?
-> je concois une production rationnalisée, la disparition de l'argent permettant du même coup la disparition du chômage: tout le monde travaille, à son rythme. (tous ceux qui sont en age et en moyen de travailler, bien sur. Hors de question de faire travailler retraités, enfants, inaptes). La disparition induirait également l'égalité de l'accés aux ressources et aux services (toujours selon le système que j'ai exposé au début). La survie de tous en serait donc optimisée. Il y aurais des différences en fonction du lieu de vie, des possibilités du terrain, bien sur, mais rien de plus.
- Comment envisages-tu la répartition ? Quels moyens quels critères ?
-> les études faites (adaptées à tel ou tel métier), comme maintenant.
-> les besoins de la société à tel endroit, et donc les oportunités trouvées en fonction du lieu de vie.
-> le libre arbitre, la volonté d'exercer tel métier, le choix personnel (comme maintenant).
En somme rien ne changerais. Il suffirait juste d'obliger tous les gens en age de travailler à le faire. Ce serait une contrepartie au fait qu'ils profitent des services, du logement et de la nourriture mis à sa disposition par la société. Ainsi, ceux qui auraient le moins de chance, le moins de diplomes ou qui ne voudraient pas déménager de chez eux pour trouver un meilleur travail se retrouveraient avec les boulots les moins appréciés. Ils choisiraient leur métier, dans ceux qu'on leur proposerait à tel endroit, en fonction de leur niveau et des besoins de la société. Ils seraient obligés d'accepter un boulot, mais pouraient changer si de nouvelles oportunités se présentaient (ouverture d'un nouveau centre, d'une nouvelle entreprise,...) et pouraient déménager pour chercher ailleurs.
- Compte tenu des difficultés énergétiques et de la pollution quelle économie, pour quel niveau de vie, imagines-tu ?
->j'imagine une économie durable, basée non plus sur la croissance mais sur la stabilité. (tous les modèles économiques actuels se basent sur des prévisions de croissance plus ou moins élevé... Mais la croissance n'est pas une fatalité. Et il y a d'autres moyens de mieux vivre. Je vis en pleine campagne, je n'ai aucune envie que dans quelques années, sous couvert de progrés et de croissance obligatoire, surjisse de devant chez moi un trotoir et de l'éclairage public...
De plus, la croissance est dangereuse pour l'environnement.
Une économie basée sur la stabilité économique, durable, respectueuse de l'environnement, en multipliant la recherche sur les énergies propres, en limitant les déplacements en véhicule à moteur, en favorisant les transports en commun... C'est banal, mais utopie ne rime pas avec miracle... Interdiction des voitures dans tous les centres villes, sauf exeptions (artisants, dépaneurs, malades, déménagements,...), transports en commun partout, développement de moteurs plus propres...
C'est ma vision des choses. Et pour le coup, en disant ca, j'ai plus l'impression d'étre un "visionnaire" qu'un utopiste. Car bien évidemment, quoi qu'il arrive, on arrivera forcément à ca un jour ou l'autre... C'est inévitable.
PS: l'écologie est à la mode, mais moi ca fais 4 ans que j'étudie l'état de la planète et les moyens d'y remédier, et franchement... y a du boulot pour sauver notre planète (même si beaucoup d'éfforts ont déja été fait depuis les années 70.
***Ajout :***
olive83 a écrit : il y aura toujours quelqu'un pour profiter du systeme ou meme vendre des services en echange de biens si l'argent n'existe pas (par exemple)
sauf si tout le monde a déja accés à tout ce qui est à disposition sur sa planète...
***Ajout :***
Astachoux a écrit :
prends ton temps t inquietes pas, je vais pas mourir de suite!
ca tu n'en sais rien, malheureusement. Trop de gens sont persuadés qu'ils ne vont pas mourir tout de suite... Parmis eux, il y a aussi ceux qui meurent de suite.
OUF... pour ma part, j'ai réussi à finir cette phrase avant de mourir.