La Fourmilière

J'avais attendu depuis le début de la triologie des dieux de connaître la vision qu'aurait Bernard Werber d'Hadès, dieu des mondes souterrains (et pas seulement des enfers, il règne aussi sur les mines et les richesses du sous-sol). Les craintes formulés par les élèves dieux me faisait craindre de mon côté un diable à la sauce chrétienne-moyen-age façon Béhémoth (montre difforme demi-bouc) tout laid et tout méchant.

Mais là, une fois de plus Bernard Werber m'a ravi, j'aime bien l'idée de ce "gestionnaire malgré lui" des tortures que les âmes humaines jugent bon de s'infliger. J'ai adoré cette vision de l'enfer et d'Hadès !!!

Et vous ???

oui, il a une vision intéressante et pas fausse de l'enfer

par contre le coup de mata hari qui redevient un bébé j'ai trouvé ca bizarre

Moi j'ai surtout aimé le personnage, sarkastique; limite attendrissant, pas le gros méchant comme on le décrit souvent!

par contre le coup de mata hari qui redevient un bébé j'ai trouvé ca bizarre

Assez d'accord, il me manque une part de réfléxion de l'auteur!!

Gwynfyd a écrit :J'ai adoré cette vision de l'enfer et d'Hadès !!!
Et vous ???

J'ai en effet apprécié cette vision des choses, qui montre bien que si diable il y a, il est en nous et nulle part ailleurs.

En lisant ce passage, je me suis dit "'sont cons ces humains"...avant de me rendre compte que ... hum... je faisais partie de l'espèce homo sapiens-sapiens moi même (vous savez, la soit-disant éspèce la plus évoluée sur terre et - faute de preuve contraire - de l'univers).

Ho, le grand dieu qui est là haut... il parraît que vous avez créé l'homme à votre image ? Si c'est le cas j'ai un message à vous transmettre de la part de la prod : vous êtes nominé ! (et ne comptez pas sur moi pour taper ni 1, ni 2 ni 3 pour vous sauver!)

J'ai en effet apprécié cette vision des choses, qui montre bien que si diable il y a, il est en nous et nulle part ailleurs.

Je partage l'idée que c'est là le message que BW voulait faire passer. Et Hadès qui se retrouve, dirait-on, presque malgré lui gestionnaire de cet enfer qu'il a tenté de fermer une fois. Le diable en grève !

Pour Mata Hari, le fait était de tester la foi de Michaël, bien sûr, comme pour Orphée, et le manque de foi à conduit à l'enfer, hé hé, plus exactement au retour en enfer de Mata Hari. Par contre, pourquoi se métamorphoser en bébé ? Elle avait peur qu'il ne l'aime que pour son physique, et alors qu'il a échoué (et donc qu'elle ne sait pas si il l'aime pour autre chose que son physique), elle veut qu'il devienne son père ou sa mère ! Curieux de souhaiter celà de quelqu'un qui a manqué de confiance à son égard !

C'est vrai que c'est un peu vite expédié. Dommage, dommage aussi que le passage chez Hadès soit si bref, j'ai aimé sa personnalité que BW rend très cohérente.

Adoré, tout simplement géniale et génialement simple, une jolie reprise se sartre: l'enfer c'est les autres sous la forme l'enfer c'est nous meme, je suis mon enfer, je n'ai besoin de personne pour culpabiliser et je me flagelle tout seul dans les larmes. J'ai bien aimé et je suis d'accord pour dire que c'était trop cour mais c'était aussi fort proche de la fin pour le faire plus long... Un diable que tout le monde redoute sans le voir ne peut etre que simpathique quand on le voit, ça m'a destabilisé, préparer au pire pour surprendre par un différent pas imaginé.

J'aurais compris que mata vieilisse mais la voir bébé j'ai pas compris, peut etre que dans une prochaine lecture ce sera plus compréhensible...

J'ai moi aussi beaucoup aimé ce passage. BW m'a supris encore une fois, et il a décrit hadés d'une façon originale, difficile à penser de nos jours d'ailleurs. Et enfin de compte cela parait absolument logique.

En ce qui concerne Mata Hari transformé en bébé, je pense qu'il voulait dire que c'était pour voir l'amour de Michael. Je m'explique, si je me souviens du passage, il semblerait que Mata Hari est décidé de se transformer en bébé pour voir si Michael continuerait à l'aimer. Maintenant, pourquoi pas une autre forme? Surement parce que Mata Hari voulait que Michael l'éduque. Ca me fait penser au syndrome de Peter Pan. Peut-être que Mata Hari était atteinte de ça et qu'elle éprouvait une sensation de père-fille envers Michael. (Ou pas.)

J'ai moi aussi beaucoup aimé ce passage. BW m'a supris encore une fois, et il a décrit hadés d'une façon originale, difficile à penser de nos jours d'ailleurs.

A part si on sait que c'est un poncif de la Fantasy depuis plusieurs décénies (remontant à ma connaissance aussi loin que Fritz Leiber et ses cycles des épées), avec le mythique affecté par la croyance - et de ce fait, l'après-vie affectée par celle-ci (genre chez Terry Pratchett dans ses Disque-Monde, pour prendre un exemple populaire).

j'ai trop aimé cette vision de l'enfer moi aussi!!!!

Et au bout du compte c'est vrai que quand on a fait une "betise", quelque soit la faute, on a souvent tendance, sauf exceptions, de chercher à se punir de cette faute. Je me suis rendu compte de ça quand j'ai fait une gourde et qu'on m'avait pardonné, ben j'ai continué à m'en vouloir alors que l'on m'vait pardonné!!!

Je comprend mieux pourquoi mata hari a voulu souffrir à ce point, devant mickael qui paraît si "innocent" et si "gentil", comparé à la vie qu'elle a eu, elle c'est senti mauvaise et en fait à voulu souffrir pour mickael. Elle estimait qu'elle ne le méritait pas et je pense que si elle a voulu devenir un bébé, c'est pour avoir l'honneur d'être éduqué par la personne qu'elle aime et qu'elle estime être meilleur qu'elle.

Voilà jpense ça moi de melle hari