La Fourmilière

je suis un peu "nouveau" sur ce forum, mais j'ai une expérience qui me touche personnellement....

en fait, le premier B Werber que j'ai lu vraiement était les thanatonautes et j'ai ressenti une imression de manque et de tremblement vers la 2ème partie du livre.... a la fin de la lecture je me suis "remis". Mais j'ai encore qq fois ce sentiment lors de la lecture de ses livres...

pourtant je lis beaucoup d'autres auteurs et seul ses livres me met dans cet état....

mes questions sont :
-vous est il deja arrivé ce genre de sentiment?
-quelle explication pouvez vous me faire concernant cet état?

Merci pour vos réponses

Oui c'est vrai que c'est difficile de décrocher d'un livre de BW. J'en ai lus plusieurs d'une traite comme le papillon des étoiles, le livre du voyage, le père de nos père et nos amis les humains. Même quant c'est des livres assez long à lire difficle de décrocher, à part pour le souffle des dieux, ou j'ai eu une lecture très fractionné.
Mais c'est tout simple, c'est que BW à en fait étudié l'hypnose et qu'il hypnotise dans ses livres, grace à son style notamment. Il travaille énormément à ce que ses livres puissent être lu d'une traite.

ha ben nan j'ai jamais ressenti de tremblements en lisant du werber ... je passe de bons moments (sauf pour le PDE où je me suis horriblement ennuyée et où ma lecture a été très très fragmentée ... ) mais c'est tout ... je n'arrive pas à m'attacher aux héros parce qu'ils ont tous un vice caché ou un truc du genre ... ^^
après bien sûr ça m'est arrivé d'avoir un "manque" après avoir fini un bouquin ... mais sûrement pas un de werber !

Oui c'est le gros défaut de BW, ses personnages. J'ai l'impression qu'il se fait une auto psychanalise, surtout dans le souffle des dieux avec MP. Les commentaires de lecteur par mail ou lors de rencontres doivent l'aider je pense . Oui c'est comme si on était tous son psy.
Bon alors BW vous me devez attendez, je vous ai vu 7 fois, principalement le week end, je ne vous cache pas que mes tarifs sont élevé et que l'addition va être salé . Alors voyons la première fois c'était un dimanche, tarif jour férié 100 euros, la deuxième fois c'était un dimanche aussi 100 euros de plus, la troisième un samedi et un dimanche on va faire ça à 350 euros, la quatrième c'était pendant la semaine 60 euros, la cinquième un dimanche de nouveau, 100 euros de plus, la sixième fois c'était un jeudi mais le soir donc tarif 80 euros, et la septième c'était un week end, encore 350 euros
ce qui fait 100+100+350+60+100+80+350 = 1140 euros
ah oui quant même Bon je les veux la prochaine fois que je vous voit
Au plaisir de vous revoir monsieur Werber, oui j'accepte les chèques, non pas les CB mais j'accepte le liquide
Bon plus sérieusement je trouve que ce truc de manque se perd un peu au fur et à mesure des livres. Il est vrai qu'il y'a des livres encore plus hypnotisant comme les Simonay ou les Dick. Un gros manque ça à était en finissant la trilogie de phénix. Ne plus être parmi des personnages si attachant, ne plus être dans cette histoire passionante et ce monde mystèrieux.
Pour en revenir à l'auto psychanalise, BW le dit lui même qu'il écrit car il est hyper angoissé et il à très peur.
Rassurez vous j'aime beaucoup quant même ce que vous faites, et je continuerais à vous lire et à vous rencontrer, à condition que vous payez bien . Non je plaisante.

Pour moi Werber n'est pas une drogue.
Je prends mon temps pour le lire, je ne suis pas pressée, loin de là.
Des fois je m'ennuis, je trouve qu'il y a trop de répétition.
Parfois, je saute 5 ou 6 lignes, car c'est 'long'.
Il est vrai que parfois, j'ai envie d'en savoir plus, de reprendre ma lecture, mais je ne ressens pas cela comme une drogue à proprement dit.
Par contre, je suis accro à une série de livre, il me tarde toujours d'avoir la suite...mais je n'ai aucun tremblements, aucun passages à vide, aucun état de manque.

:: Eléa, pas droguer aux Werber ::

Ce phénimène de manque était surtout dans les livres à plusieurs narrations comme les fourmis ou le cycle des aventuries de la science. Quant on passe d'un coup d'une histoire à l'autre mais que la phrase continue. Moi ça me fait rire à chaque fois en plus.
Mais bon je crois être un peu drogué à Werber quant même, demander aux libraires de Nice que j'embète chaque matin du 3 octobre

BW une drogue?
Non. A la limite, son oeuvre pourrait être considérée comme presque sectaire vu les commentaires de certains dans les différents sujets éparpillés un peu partout sur ce forum du genre "le gourou BW l'a dit, il a raison".

il faudra bien que je l'avoue un jour...
Moi je suis droguée (pour l'instant en tous cas) tant que je n'aurai pas compris comme je l'entend, la destinée de la condition humaine sur terre

Je suis triste aussi à la fin d'un livre de Werber, comme à la fin de beaucoup de "loisirs" qui m'ont plu et dont je dois sortir de l'univers, mais je ne parlerai pas de drogue ou de manque. J'ai déjà eu de véritables manque où je ne pouvais rien faire d'autre avec côté, où je ne pensas qu'à y retourner avec un jeu vidéo "Baten Kaitos" et à la fin du Tour de France quasiment à chaque fois, mais je n'ai jamais eu cette impresion de manque pour un livre. Pour les Thanas c'est différent, j'ai ressenti une sorte d'euphorie, d'excitation plutôt durant la lecture au fur et à mesure qu'avançait la découverte du territoire des morts. Je me plongeais à fond dans leurs découvertes et j'avais la même excitation que les héros à chaque nouveau territoire

Ce n'est pas exactement une sensation de manque... Comme une sorte d'impatience maladive... dès que je lis du Werber, je suis fanatique, euphorique, je pourrais lire toute la nuit si la fatigue ne me faisait pas fermer les paupières... Et ca a été comme ça avec tous ses bouquins ! Et dès que je finissais un de ses livres (surtout le MDD), je restais scotché pendant un quart d'heure, complètement "shooté" par des romans aussi passionnants! Je me remémorait toute l'histoire en disant : "bon sang mais c'est bien sur !!!!" Lol...

Oui, ça m'ai deja plus ou moin arrivé... Je pense cependant que B. Werber le fait un peu expres, de creer en nous une envie continuelle de le lire, non??:D

J'voudrais juste préciser un peu quelque chose.

La crise de manque, je sais ce que c'est je l'ai vécue, médicalement parlant.
Et franchement, ça ne se limite pas qu'à quelques tremblements, c'est difficile à vivre, et ça me fait un peu mal au coeur de vous voir proclamer que vous faisiez une crise de manque à cause d'un bouquin.

Je vous souhaite de ne jamais ressentir le vrai manque, et je trouve largement abusé de voir que vous parlez pour la plupart d'entre vous de quelque chose que vous ne connaissez pas.
Non un bouquin n'a pas d'effets psychotropes. Faut arrêter.
On peut ressentir un vide mais c'est pas une crise de manque.