niiro a écrit :
pour sarko je le repete vu que tun'as pas du me lire plus haut.
dans sa situation à lui exporter aux USA, Sarko n'aurait pas pu se presenter aux presidentielles..
et en quel honneur s'il te plait?? Hormis le fait que Le pen ai déclaré "c'est une honte, sarko est un petit fils d'immigré, il ne devrait sa pouvoir se présenter (mais je ne suis pas raciste, lol)" j'aimerais bien que tu me dise pourquoi sarko, aux USA, n'aurait pas pu se présenter parce qu'a mon avis, si tu cherche pourquoi (ca devrait pas etre dur si la presse en a parlé lol...) tu risque de chercher un moment... Car j'ai rarement entendu une connerie pareille... Quand on se sais pas, on ferme sa gueule en général...
***Ajout :***
sinon, pour revenir sur le sujet, bien sur, ca n'est pas à mon habitude de défendre sarko (d'ailleurs je ne vais pas le défendre) mais il n'etait pas bourré. D'ailleurs ce typa parait il ne boit strictement jamais, ce qui a d'ailleurs posé quelques problèmes pendant il campagne.
Il luttait contre un fou rire... et il n'est absolument pas apte à gouverner le france comme le montre la suite:
un journaliste du Temps, Richars Werly, qui était présent, dit ceci:
"Je vous parle en connaissance de cause. J'étais au troisième rang, juste devant la caméra dont les images du président français circulent aujourd'hui abondamment sur l'Internet. Ceux qui avaient pu, comme moi, atteindre le centre de briefing d'Heiligendamm étaient pour la plupart dans la salle. Presque un exploit : les protestataires anti-G8 ayant bloqué le train à vapeur reliant le centre de presse à la salle de briefing, distants d'une dizaine de kilomètres, les rescapés avaient été convoyés dans l'après-midi en bateau.... ou en hélicoptère. Beaucoup de journalistes français, coincés et furieux, durent d'ailleurs se contenter de regarder ce jour-là leur président sur écran.
Résumons : l'intervention de Nicolas Sarkozy était la seule à cette heure. Pas de tension particulière ni d'agitation sécuritaire donc, dans ce centre de briefing monté de toute pièce à l'extérieur du Grand Hôtel Kempinski, pour que les grands de ce monde ne soient pas importunés par les reporters. Le reste s'est passé comme ça : Sarko est arrivé en retard, pressé. Eméché ? Cela ne m'est pas venu à l'esprit. Il ne titubait pas. Il semblait plutôt étonné d'être propulsé là, au milieu des journalistes, tous leur carnet de notes en main. Je l'ai senti plutôt angoissé par un grand vide. Pris de vertige. Un peu comme un trapéziste qui voit soudain le sol défiler sous lui. Il n'était pas serein (mais lui arrive-t-il de l'être?). Plus grave : il ne semblait pas non plus très bien préparé par ses conseillers à son premier punching-ball diplomatico-médiatique.
Le malaise venait du ton. Je l'ai dit dès la fin de la conférence à mon collègue Yves Petignat, aussi sur place pour couvrir le G8. L'hôte de l'Elysée était euphorique. Il planait. Au point de nous prévenir qu'il avait "gardé son calme" devant Poutine. Au point de demander, devant ses conseillers un tantinet éberlués, si " la diplomatie française peut lui accorder un peu de marge de man½uvre "...Ce Nicolas Sarkozy paraissait éberlué, bluffé, étonné lui-même d'être enfin là, dans ce "saint des saints" de la puissance mondiale. "Dans ce G8, on n'a pas une seconde, on court de réunion en réunion", a-t-il poursuivi. Regards déconcertés des confrères. Ce président-là ressemblait à un grand ado un peu perdu, sortant de sa pochette surprise ses propositions pour sauver le monde : moratoire de six mois sur le Kosovo, annonce d'une prochaine visite au Royaume-Uni pour convaincre Gordon Brown de soutenir son "traité simplifié"...
Je l'ai, pour tout dire, vraiment trouvé à côté de la plaque. Pas alcoolisé. Plutôt survitaminé. Comme dopé. Quelque chose sonnait faux dans ses mots. Il n'était pas ce soir là le chef de l'Etat français. Il était "Sarko" : cet énergique politicien qui vous veut du bien, vous sourit mécaniquement, est bourré de tics et ramène tout à lui : la victoire arrachée à Bush sur le climat, l'arrêt des souffrances au Darfour... Je l'ai suivi en campagne électorale, avec le correspondant du Temps à Paris Sylvain Besson. Il est comme ça. Il lui faut du pathos, de l'adhésion, une bonne dose de "Je", de "moi".
Amphétamines, alcool, déprime? Laissons de côté les rumeurs qui vagabondent sur l'Internet. Ce qui m'a sidéré, en cette fin d'après-midi au G8, c'est que Nicolas Sarkozy ne parlait pas de l'état du monde. Il nous parlait de lui, de sa "franchise", de son "agenda", de son "calme". D'abord ivre d'être là. Saoulé par ses propres paroles.
Richard Werly"
Pour résumer, sarko, un grand gamin... pour ceux qui disaient que ségolène manquerais de crédibilité...
***Ajout :***
et tiens, pour niiro, ma copine qui se débrouille quand même pas mal niveau constitution américaine vu qu'elle l'a étudié te renvoie à tes livres:
critères d'élegibilité à la présidence de la république des états unis:
L'article II de la Constitution et les amendements qui s'y rattachent instituent les critères suivants d'éligibilité pour le Président et le Vice-président :
être âgé de plus de 35 ans;
être citoyen des États-Unis à la naissance (ou être citoyen à la date de ratification de la Constitution, pour les premières élections);
avoir résidé aux États-Unis pendant au moins 14 ans;
ne pas être candidat à un troisième mandat.
Toutes les conditions sont là. Sarko y répondant parfaitement pour la france, il aurait bien évidemment pu étre élu si on avait eu la même constitution. Et hop! Un sujet de bouclé (parce que là, si tu reviens dessus, t'es trés fort).
Pour info, la constitution francaise prévoit:
avoir la nationalité française ;
être électeur et âgé d’au moins 23 ans ;
avoir satisfait aux obligations relatives aux textes sur le recrutement de l’armée;faire preuve de "dignité morale" (mais cette notion n'est pas précisément définie). Voila!!!