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Concours de la phrase la plus longue!

Posté : ven. mai 12, 2006 10:34 pm
par Délirius
Un concours pour voir qui peut composer la phrase la plus longue,qui se tient, est élégante et qui n'est pas qu'une longue suite d'énumérations (style:J'ai un chapeau, un manteau, un chien,des balles...).Vous pouvez soumettre plusieurs phrases!

Je commence:C'est à ce moment préçis que, alerté par tout ce vacarme, le capitaine Orlando, hommes mystérieux s'il en est un, passa la porte branlante qui séparait sa cabine poussièreuse de la nôtre et nous apostropha, nous, simples matelots, pour nous dire, avec cet accent indéfinissable qui le caractérisait, que la tempête que nous avions tant appréhendé se trouvait à nos portes et qu'on aurait besoin de tout les marins disponibles sur le pont.

Posté : sam. mai 13, 2006 12:45 am
par Yeonaten
Bon, voyons voir.... Une des plus longues que j'ai jamais écrite, pour un forum rp (c'est de la fantasy histoire de situer):

Il ferme les yeux, et appelle l'image mentale d'une flamme qu'il nourrit de tout ce qui lui tombe sous la main, ses pensées, ses émotions, jusqu'à son amour pour Ellana et la force de leur lien, laissant tout ce qu'il est se deverser dans la flamme, jusqu'à ce que, finalement, il devienne cette flamme, se consumant en un brasier qui loin de le blesser, bien au contraire, le renforce, avant de s'éteindre abruptement, ayant consumé tout ce qui pouvait l'être, sur une dernière flambée sauvage.

Qui dit mieux?

Posté : sam. mai 13, 2006 12:40 pm
par julien
Je regarde aussi loin que pourrait le faire un etre normalement constitué et ce que je vois n'est autre que l'illusion d'un monde mysterieux, m'appercevant qu'il s'agissait plutot d'une projection de moi dans le reel, ou plutot ce que je pense etre le reel, mais qui finalement s'avere etre un simple reve, et donc un monde personnel auquel j'aurais seul acces, mais qu'il me fallait faire partager, l'extraire et le rendre accessible dans le monde que nous connaissons tous, par creation artistique, me permettant ainsi de cloisonner la "folie" qui ne cherche qu'a grandir et se propager dans l'esprit collectif.

Posté : sam. mai 13, 2006 1:26 pm
par Tarod
Alors que le commandeur Neakor, hérault de l'empereur et fidèle servant de la confédération pénétrait avec grand bruits dans la somptueuse salle de bal dans laquelle tenait lieu la cérémonie d'investiture du nouveau pape, Honorius DXIV, ayant dans l'idée de recuperer son épouse récemment arrêtée par les hommes du gué pour une sombre affaire de traffic dont il était clair qu'elle ne pouvait être mêlée, et faisant fi des avertissements du sénéchal l'invectivant de stopper promptement son avancée sous peine de finir occupant des sinistres geoles glacées de Delanor, planète minière de la zone franche de Crak-Darak, l'OrdenMarshall Hadanir dépéché par le Très-Haut de la Sainte-Inquisition-Renouvelée profita de la cohue crée par cette fracassante entrée pour rejoindre discrètement le gardien des reliques et lui glisser quelques mots quant à la certaine existence d'un complot ourdis par les énémis de la vraie foi, qu'il fallait à tous pris stopper.

Posté : ven. mai 26, 2006 10:39 pm
par Délirius
Il y avait derrière ce mur, me révéla par la suite le révérand Griggs, une trappe qu'il ne s'était jamais lui-même hasardé à soulever mais qui, selon les récits que lui contait son grand-père, le vénérable Eliphas Griggs, cachait le plus terrible des secrets qui exista sur terre, un abomination incroyable venue tout droit des tréfonds noirs et putrides de l'Enfer d'ou on l'avait arrachée jadis pour quelque incompréhensible raison avant de l'enfermer là, sous cette improbable cour intérieure coincée au coeur de l'enchevêtrement de ruelles étroites, d'escaliers tordus, d'égouts encombrés de déchets puants qui formait le cadavre toujours surpeuplé de la ville qu'on avait autrefois appelée New-York

Phrase longue

Posté : sam. mai 27, 2006 11:33 am
par liloo
Bon ce n'est pas forcement la phrase la plus gai que j'ai pu écrire, mais au moins elle a le mérite d'être longue !

Plus je l’observais, et plus je trouvais que son visage dégageait quelque chose de maléfique, quelque chose de lointain et de répugnant qui vous balance sournoisement et en pleine figure votre propre enfer en ne manquant pas de vous crier haut et fort, avec cet air sarcastique qui lui est propre, que vous n’êtes rien, rien de plus que cette image im-monde et inf-âme qui se dresse à cet instant même devant vous, devant lui, et qui fait écho sans mièvreries et fausse-pudeur au dégoût que vous pouvez ressentir envers vous-même, celui-là même que vous répercutez « en votre âme et conscience » sur vos semblables, ennemis, et étrangers qui finalement n’ont rien demandé à la Vie si ce n’est le silence que brise trop souvent les cris de haine nourrie par cette rage profonde, explosive, et bouillonnante qui prend naissance au plus profond de vous-même, là même où ses yeux de braises aiment plonger afin de mieux fouiller votre âme, l’attiser, et darder sur chacune de ses parcelles ses flammes rougeoyantes, orangées, ondulantes, et bleutées…

Posté : jeu. juin 01, 2006 4:47 am
par Petite_Fée
Elle est pas de moi mais de Friedric Brown dans "Martiens, go home!" excellent bouquin soit dit en passant.

"Mais tous les Martiens, autant qu'ils étaient, se montraient acariâtres, arrogants, atrabilitaires, barbares, bourrus, contrariants, corrosifs, déplaisants, diaboliques, effrontés, exaspérants, exécrables, féroces, fripons, glapissants, grincheux, grossiers, haïssables, hargneux?, hostiles, injurieux, impudents, irascibles, jacasseurs, korriganesque, ils étaient lassants, malfaisants, malhonnêtes, maussades, nuisibles, odieux, offensants, perfides, pernicieux, pervers, querelleurs, railleurs, revêches, ricanants, sarcastiques, truculents, ubiquitaires, ulcérants, vexatoires, wisigothiques, xénophobes et zélés à la tâche de faire vaciller la raison de quiconque entrait à leur contact..."

Moins longue que liloo, mais c'est trop bon.

Posté : jeu. juin 01, 2006 6:53 am
par Max
Vous l'aurez voulu... ^^

J'ai parfois peine à croire, et cela bien que ce puisse sembler évidemment tout à fait dans l'entendement, qu'il soit si complexe que vous tentez de le sous entendre par vos murmurs à peine esquissés, d'échaffauder avec soin une phrase dont la longueur n'aurait d'égal que celle d'un autre ratureur de mots aussi désespéré de battre ce record dont l'intéret n'est pas sans rappeller tous les concours du même type où il est question de savoir qui a la plus longue ou en fait toujours le plus par rapport à ses congénères, cela probablement dans le seul but de se sentir pendant un fragment d'éternité quelque peu au dessus du lot alors que cela ne fait que renforcer l'impression flagrante d'un manque de confiance en soi qu'on tenterait vainement de combler en tombant dans les affres du besoin de la reconnaissance d'autrui qui finalement ne nous apporte pas grand chose de plus, car ce n'est pas en essayant de faire mieux qu'autrui qu'on parvient à s'en attirer la sympathie, bien au contraire, la nature humaine étant ainsi faite qu'il est aisé d'être méprisé pour tous ceux qui réussissent à nous battre ou nous dépasser de quelque façon que ce soit, encore que la littérature mentionne parfois des cas plus ou moins éprouvés où cette victoire d'un autre sur notre propre performance impose d'avantage le respect que tout autre sentiment abscon dont s'étoffe le panel émotionnel humain, qui est pourtant parmi les plus riche, pour ne pas dire le plus riche, de tous le reigne animal, en tout cas sur cette planète qui est la notre et dont nous essayons de percer les mystères au moyen de tentatives autrement plus pertinentes qu'un concours de phrase la plus longue possible, auquel je m'adonne cependant par la présente, et que je pourrai poursuivre aussi longtemps que le coeur m'en dirait, car il n'est aucune limite à la longueur d'une phrase, toute lattitude nous étant donnée pour la poursuivre au moyen de virgules et de conjonctions diverses que nous offrent nos chers amis de l'Académie Française, si souvent rabaissés et méprisés par les quidams de toute sorte qui se complaisent dans la mauvaise orthographe la plus aggressante, les abréviations du plus mauvais gout, n'hésitant pas à l'occasion à mêler des chiffres aux lettres alors que jusque là, seuls les mathématiciens et autres esprits scientifiques portés aux nues par notre époque étaient capables de pareille hérésie, encore que le mot puisse paraitre un peu fort pour quiconque ne s'intéresse que de loin à toutes les belles choses de la langue, ce qui serait une erreur si je puis me permettre dans la mesure où la langue française, et je ne dis pas ça par chauvinisme écervellé, est l'une des plus magnifiques, des plus riches, des plus éblouissantes et étourdissantes qu'il me soit donné de connaitre, avec ses sonorités généreuses, ses mots bien distinct les uns des autres, sa candeur presque mielleuse et pourtant hautement intelligible, que nous parlons tous ici, avec un débit généralement tout à fait raisonnable, bien qu'il me faille impérativement exclure de ce "généralement" ma voisine de pallier qui se complait à brailler à son pauvre conjoint des injonctions qui m'échappent dans la mesure où son accent beaucoup trop prononcé ne peut s'empêcher de trahir ses origines ibériques, rendant à sa loghorée l'aspect d'une bouille sonore infame et inaudible, parfaitement incompréhensible, mais bien que je puisse disserter encore fort longtemps, je crois qu'il devient à ce stade là de la phrase impératif d'y mettre un terme, déjà que n'importe quel professeur de primaire m'eut déjà en temps normal rabroué avec force pour ce manque éhonté de ponctuation au cours de ce qui pourrait bien être en effet la phrase la plus longue que j'ai eu l'audace de composer jusque là.

Et ça continue encore et encore...

Posté : ven. juin 02, 2006 1:20 pm
par liloo
En quête d'infini...

Dès les premières secondes qui avaient suivi ce que nous pourrions appeler « un réveil tout en douceur », j’avais en moi cette forte impression d’avoir passé la nuit la plus courte de mon existence, mais paradoxalement je ne pouvais m’empêcher de penser qu’elle avait eu aussi le mérite d’être à la fois réparatrice, régénératrice et inspirante, et tout pendant que je me sentais aussi éveillée qu’un jeune et novice bouddhiste tout droit sortit de sa petite séance de méditation introspective, quelle ne fut pas ma surprise, alors que le monde virtuel de la fourmilière se découvrait peu à peu sur mon écran de contrôle, de découvrir au fin fond de cette nouvelle galerie (qu’avait commencé à creuser dans un élan de folie la fourmi Delirius) le jeune photographe, scientifique, et psychologue, je veux bien sûr nommer, sous un roulement de tambour et un tonnerre d’applaudissements, le ModoPhoto Max, bien connu de nos services « intra-terrestres », et qui à mon plus grand étonnement était parvenu à écrire une phrase relativement longue à l’aube de cette nouvelle et première journée du mois de juin 2006, ce genre de journées, ensoleillées et lumineuses à souhait, où regnait malgré tout une certaine fraîcheur ambiante que d’ailleurs nous avions déjà trop connu et enduré lors de cette longue et interminable période hivernale où rien justement ne semble vouloir transpercer, émerger, s’extraire de notre chère planète Terre nourricière si ce n’est le froid qu’elle suscite dans nos coeurs, mais je ne peux m’empêcher de penser que c’est précisément dans ces moments là, aussi durs et hermétiques qu’une épaisse couche de glace, que la venue du printemps nous apparaît à nous les Hommes, animaux en pleine mutation et évolution, comme une bénédiction des Dieux, car enfin nos visages s’illuminent, nos regards s’émerveillent, et la Nature elle-même s’éveille et explose tel un bouquet final fait de milles et unes couleurs pour nous rappeler tout simplement, et ce à cet enfant qui est encore caché au plus profond de nous, que nous sommes bel et bien vivants, et que cette énergie vibratoire que nous percevons ou ressentons malgré nous, permettra de fil en aiguille la libération de nouvelles idées émergeant comme par magie de tous ces esprits créatifs restés trop longtemps prisonniers de leur boîte crânienne dans un état végétatif et d’hibernation profonde mais qui paradoxalement laisse place à une certaine forme de gestation intensive, et c'est sûrement de cette manière que ces auteurs actuels et futurs, en quête d’infini et d’éternité, essayeront de manier le verbe, et tenteront de par leurs plumes, ou devrais-je dire dans l’état actuel des choses de par leur clavier, de poursuivre cette seule et unique phrase pour finalement parvenir un jour, par on ne sait quel miracle, à prolonger cette succession de mots, de connecteurs diverses, ou encore de brèves respirations, ces enchainements d’idées et entrecroisements d’images, qui se relient tant bien que mal sur cette page de moins en moins blanche, de plus en plus criblé de termes aussi farfelus les uns que les autres, et demeurant résolument aux yeux de vous tous - observateurs, lecteurs, et penseurs - aussi réelle que virtuelle, aussi éphémère qu’éternelle alors que de mon côté je tentais avec ferveur et passion d’atteindre dans un dernier et ultime effort le bout de cette page qui me paraissait encore si loin, si inaccessible, tel un puit sans fond dans lequel je me serais jetée corps et âme dans le seul et unique but d’atteindre ce que pourrions appeler l’immortalité d’une phrase qui en soi et je dois l’admettre n’amène aucune véritable satisfaction, si ce n’est le plaisir de réussir un concours lancé par Délirius, et poursuivit par quelques membres de la fourmilière comme Yeonaten, un passionné de lecture, d’écriture, de jeux vidéos, ou de sport, ou un dénommé Julien, musicien ténébreux en quête d’Ame-our et d’expressions sonores, visuelles et artistiques, ou encore « la larve filiforme » Tarod, cet étudiant parisien féru de littérature, de jeux vidéos, ou d’arts martiaux et qui selon ses dires aime sonder les tréfonds de ce forum comme d’ailleurs l’a fait l’architecte de cette galerie qui s’est amusé lui-même à scanner les égouts et les profondeurs abyssales de notre belle et triste humanité que j’ai par la suite tenter d’explorer moi-même, avec ce même élan qui m’a entraîné aujourd’hui lors de ce deuxième jour de juin, à écrire encore et toujours une phrase infiniment longue, légèrement enivrante, particulièrement étourdissante, et démesurément stupide...

Posté : ven. juin 02, 2006 10:30 pm
par Holy
Le message qui suit vient d'un forum, donc il parle d'un sujet que vous ne comprendrez p'tet pas...

Ce magnifique bar, très beau malgré les quelques rares clients vagabondant dans les environs, a été créer par Sword-Master dans le forum "video-game.forumactif.com" qui est peu populaire, malgré le sujet fort intéressant dont il parle et les nombreux topics parlant de tout et de n'importe quoi, dans lesquelles ont été créer des sujets comme ce bar même, dans lequel je suis en train d'écrire un message pour battre un concour, qui commence par les mots "Ce magnifique bar, très beau malgré les quelques rares clients vagabondant dans les envirions, a été créer par Sword-Master dans le forum "video-game.forumactif.com" qui est peu populaire, malgré le sujet fort intéressant qui ne laisse pas apathique dont il parle et les nombreux topics parlant de toute et de n'importe quoi, dans lesquelles ont été créer des sujets comme ce bar même, dans lequel je suis en train d'écrire u message pour battre un concour, qui commence par les mots "Ce magnifique bar, très beau malgré els quelques rares clients vagabondant dans les environs, a été créer par Sword-Master dans le forum "video-game.forumactif.com" qui est peu populaire, malgré le sujet fort intéressant dont il parle et les nombreux topics parlant de tout et de n'importe quoi, dans lesquelles ont été créer des sujets comme ce bar même, dans lequel je suis en train d'écrire un message pour battre un concour, qui commence par les mots "Ce magnifique bar, très beau malgré les quelques rares clients vagabondant dans les environs, a été créer par Sword-Master dans le forum "video-game.forumactif.com" qui est peu populaire, malgré le sujet fort intéressant qui ne laisse pas apathique dont il parle et les nombreux topics parlant de toute et de n'importe quoi, dans lesquelles ont été créer des sujets comme ce bar même, dans lequel je suis en train d'écrire u message pour battre un concour, qui commence par les mots "Ce magnifique bar, très beau malgré les quelques rares clients vagabondant dans les environs, a été créer par Sword-Master dans le forum "video-game.forumactif.com" qui est peu populaire, malgré le sujet fort intéressant dont il parle et les nombreux topics parlant de tout et de n'importe quoi, dans lesquelles ont été créer des sujets comme ce bar même, dans lequel je suis en train d'écrire un message pour battre un concour, qui commence par les mots "Ce magnifique bar, très beau malgré les quelques rares clients vagabondant dans les environs, a été créer par Sword-Master dans le forum "video-game.forumactif.com" qui est peu populaire, malgré le sujet fort intéressant qui ne laisse pas...




Sachant que j'aurais pu continuer ainsi indéfiniment, j'ai gagné, non?

Et le gagnant est...

Posté : ven. juin 02, 2006 10:51 pm
par liloo
Je m'incline devant cette phrase indéfiniment longue... Bien joué ;-)