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L'euthanasie

Posté : ven. juil. 15, 2005 4:23 pm
par Micro
Que pensez-vous de l'eutanasie ?
Pour vous faut-il laisser vivre une personne qui plus jamais ne bougera le petit doigt ou faut-il mettre fin à ses souffrances ?

Je suis assé partagé sur le sujet c'est pour ça que je vous demande votre avis.

Posté : ven. juil. 15, 2005 4:54 pm
par Petite_Fée
Je suis pour l'euthanasie. Ma grand mère souffrait d'un cancer généralisé du pancréas qui avait métastasé sur les organes digestifs...ma mère n'a pas voulu qu'elle reste à l'hôpital, ma grand mère voulait mourir chez elle entourée par ses proches. Comme elle souffrait beaucoup le médecin lui a fait une injection un peu plus corsé que d'habitude. Ma grand mère est partie sans douleurs, un sourire aux lèvres, sa famille autour d'elle. Elle s'est envolée digne et fière comme elle l'a toujours été en bonne polonaise.
Je suis pour l'euthanasie dans des cas extrêmes comme celui-ci, les malades sont "condamnés à vivre" et je pèse mes mots. Il faut bien sûr, que le souhait émane du patient, qu'il y ai longuement réfléchi. On part ainsi sans regrets, en ayant dit tout ce que l'on avait à dire à ses proches, on maîtrise sa vie jusqu'au bout malgré une maladie fatale. C'est une manière de battre la maladie à son propre jeu.

Posté : ven. juil. 15, 2005 7:10 pm
par magic berber
Je suis contre l'euthanasie, car je ne crois pas a une vie après la mort. De plus, la personne malade peut encore penser, ce qui est une libérté et un droit incontournable...

Posté : ven. juil. 15, 2005 7:12 pm
par Hermonthis
*Elle souriait. Fière de sa nouvelle voiture. Heureuse de vivre, heureuse de rendre visite à sa famille, heureuse grâce à son amoureux qui lui tenait la main. Ils parlaient. Faisaient des projets... De leur conversation, les mots "enfants", "forêt", "course dans les bois", "jeux", ressortaient. Ponctués par des rires. Ils savouraient leur bonheur. Ils le savaient rare et éphémère, mais ils ne pesaient pas ces mots... Ils pensaient leur lendemain toujours aussi vif et gai qu'eux.
Parole amusante du roméo. Eclat de rires. Regards amoureux échangés. Elle ne regardait plus la route. "Attention!!". Klaxon. Lumière aveuglante. Coups de volant, coups de frein. Cris. Cri pour se rassurer en s'entendant.*

Je suis morte?? *Une lumière éblouissante, des chuchotements étouffés. Elle veut comprendre -elle a toujours été curieuse. Elle veut ouvrir ses yeux plus grand, toucher ceux qui l'entourent, tourner la tête pour mieux voir, parler.
Elle ne le peut.
Elle ne contrôle plus son corps.
Il est si lourd...
Elle croyait les anges plus léger.*

-Ecoutez... Vous m'entendez? Je suis désolé d'avoir à vous l'apprendre, mais il faut que vous le sachiez. Votre fiancé est mort.

*Arrêtons nous là. Essayons d'imaginer. Vous n'y arriverez sans doute pas, mais essayez quand même. Prenez la personne que vous aimez le plus. Et imaginez, un instant, qu'il soit mort. Vous sentez? Votre gorge se serre. Un bourdonnement dans votre tête vous empêche de réfléchir. Au début, vous essayez de le nier. C'est tellement simple, tellement confortable, de se voiler les yeux. Comment appelle-t-on cela? La technique de l'autruche. Ou la lâcheté, selon les cas. Un ancien proverbe vous revient en mémoire. "Des 36 façons d'éviter un problème, la plus sure est de fuir".
Vous vous secouez. Qu'importe les proverbes. Vous venez de vous rendre compte que ce que l'on vous a dit est vrai. Votre raison de vivre est morte. Votre première pensée: "il ne me reste plus qu'a mourir à mon tour".*

-Vous avez eu de la chance de vous en tirer.
*"Je me suiciderai"*
-Mais vous êtes paralysée à vie.

*Horreur. C'est donc vrai. Votre corps ne vous appartiens plus. Il n'es qu'une chaîne qui vous raccroche à la vie que vous voudriez fuir.
"La vie que vous voudriez fuir"... Mais pourtant, vous aimez la vie!? Non, vous l'aimiez. Quand "vie" était encore synonyme d'"enfants", de "forêt", de "course dans les bois", de "jeux".
Tous vous semble lucide, à présent.
Avec calme, vous vous dîtes que finalement, celui que vous aimiez a eu plus de chance que vous. Lui, il est léger.
Avec froideur, vous vous dîtes que "vie" est maintenant synonyme de "hôpital", "immobilité", et "pitié".
Car ils auront tous pitié de vous. Vous n'aimez guère la pitié. Trop souvent, la pitié est teintée de mépris.
Vous imaginez les visites à venir. Les vivants -car vous ne vous classez plus vraiment dans cette catégorie- rentreront dans votre chambre. En poussant la porte, ils abandonneront la fraîcheur et les rires, pour adopter un ton chuchotant et larmoyant qu'ils croient de circonstance. Ils vous regarderont. Jadis, vous leur parliez, jadis, vous les faisiez rire. Maintenant, la communication gratuite et limpide vous est interdite. Maintenant, vos amis ont l'impression que vous êtes un cadavre encore frais. Et pour cause, vous ne bougez guère plus qu'un cadavre encore frais. Ils restent quelques minutes, pleins de bonne volonté. Ils vous parlent, même. Quelle naïveté, un dialogue ne peux durer bien longtemps si une seule personne parle. De toute façon, ils se lassent vite de ce monologue. Ils ont les fourmis au pied. Envie de bouger. Ils commencent à s'ennuyer ferme. Alors, après quelques instants de gène, ils balbutient un "au revoir" et ils partent retrouver leur vie, qu'ils avaient mis en pause un moment.
Vous ne leur en voulez pas. Vous étiez comme ça, vous aussi. Vous aimiez bouger. Vous n'en profitiez pas assez, pourtant vous le pouviez. Maintenant, vous sentez le goût amer de ce que vous vous plaisiez à appeler "l'ironie de la vie" quand vous saviez encore parler. Maintenant aussi, vous avez envie de bouger. De faire quelque chose, n'importe quoi. Même taper sur un clavier vous procurerai un plaisir immense.


Respiration. Même ça, vous avez du mal à le faire. Vous revoilà dans votre chambre d'hôpital. Vous regardez les médecins d'un air désespéré, mais vous ne savez pas si votre désespoir arrive à traverser cette grande chose qu'est votre corps. Vous avez envie de leur dire. Ils comprendront... N'est-ce pas? Ils DEVRONT comprendre! Il faut leur dire... Leur dire que la "vie" qu'ils vont ont accordé, vous n'en voulait pas... Leur dire que tous serez mieux si vous étiez, vous aussi, partis découvrir l'inconnu qu'est la mort.
Vous essayez, mais en vain. Personne ne comprend. Pour eux, vivre est la plus belle des choses. Et pour eux, c'est vrai, vous le comprenez. Vous savez que vous n'êtes qu'une patiente parmi d'autres. Vous savez qu'ils pensent faire leur devoir en vous raccrochant à la vie.
Et bien, vous devrez donc vous passer d'eux. Vous devez vous débarrasser de la prison qu'est votre corps.
Vos proches comprendront. Ils ne veulent que votre bonheur.
Dieux, s'il existe, comprendra. Il a quand même assez de bon sens.
Seuls, ces médecins et cette société ne comprennent pas. Et ce sont ceux là qui tiennent la corde de votre vie. En d'autres circonstances, vous vous seriez battu, vous auriez réussi à vous passer de leur avis.
Mais que peux une âme prisonnière?
Dans ce monde qu'est le votre, dans ce monde que vous viviez mais dont -quoiqu'en dise les médecins- vous ne faîtes pas partit, même vous suicider tranquillement vous est impossible.*



Bref, tous ça pour dire que je suis pour. Je ne voulais pas faire quelque chose d'aussi long, mais c'est partit tout seul, désolée :oops: (de toute façon, m'étonnerais que beaucoup aient le courage de tous lire...)[/i]

Posté : ven. juil. 15, 2005 7:30 pm
par mel
Très joli texte (si si j'ai tout lu) Très émouvant... ça me rappelle l'ultime secret ;-)
Mais comme le dit l'US il y a bien une solution au problème si la demoiselle trouve quelqu'un qui la considère à part entière et pas comme quelqu'un entre la mort et la vie...

Je ne sais pas trop si je suis pour... le problème, comme toujours se sont les excès ! alors bien sur... oui bien sur il y a des cas, ou le malade n'en peut plus et a besoin de partir... Mais un cas comme ça pour combien de famille qui veulent toucher l'héritage plus vite ? pour des lits d'hopitaux trop occupés depuis longtemp ???Les risques sont beaucoup trop grands !!

Posté : ven. juil. 15, 2005 7:34 pm
par Petite_Fée
Magic berber, as-tu déjà été confronté à la souffrance physique d'un proche? pour qui la médecine ne peut plus rien faire? si tu as vraiment vécu une telle chose je ne comprend pourquoi tu n'es pas pour. Tu parles de liberté, mais si la volonté de la personne est de mourir en dignité? Le cas de ma grand mère est hélas bien trop fréquent, elle ne voulait pas être gazée aux médocs, se voir dépérir voir pire (le cancer lui rongeait les organes digestifs). Que penses tu de l'affaire Vincent Humbert? Tu aurais préféré que ce jeune pompier continue sa "vie", immobilisée avec comme seul moyen de communication son doigt?Je copie-colle sa lettre, attention aux âmes sensibles!



La lettre de Vincent au président de la République

Devenu tétraplégique, muet et aveugle après un accident, Vincent a écrit au président de la République pour lui demander de lui acorder le droit de mourir.
Monsieur Chirac,
Tous mes respects, Monsieur le président. Je m'appelle Vincent Humbert, j'ai 21 ans, j'ai eu un accident de circulation le 24 septembre 2000. Je suis resté 9 mois dans le coma. Je suis actuellement à l'hôpital Hélio-Marins à Bercks, dans le Pas-de-Calais.
Tous mes sens vitaux ont été touchés, à part l'ouïe et l'intelligence, ce qui me permet d'avoir un peu de confort.
Je bouge très légèrement la main droite en faisant une pression avec le pouce à chaque bonne lettre de l'alphabet. Ces lettres constituent des mots et ces mots forment des phrases.
C'est ma seule méthode de communication. J'ai actuellement une animatrice à mes côtés, qui m'épelle l'alphabet en séparant voyelles et consonnes. C'est de cette façon que j'ai décidé de vous écrire. Les médecins ont décidé de m'envoyer dans une maison d'accueil spécialisée. Vous avez le droit de grâce et moi, je vous demande le droit de mourir.
Je voudrais faire ceci évidemment pour moi-même mais surtout pour ma mère; elle qui a tout quitté de son ancienne vie pour rester à mes côtés, ici à Berck, en travaillant le matin et le soir après m'avoir rendu visite, sept jours sur sept, sans aucun jour de repos. Tout ceci pour pouvoir payer le loyer de son misérable studio. Pour le moment, elle est encore jeune. Mais dans quelques années, elle ne pourra plus encaisser une telle cadence de travail, c'est à dire qu'elle ne pourra plus payer son loyer et sera donc obligée de repartir dans son appartement de Normandie.
Mais impossible d'imaginer rester sans sa présence à mes côtés et je pense que tout patient ayant parfaitement conscience est responsable de ses actes et a le droit de vouloir continuer à vivre ou à mourir.
Je voudrais que vous sachiez que vous êtes ma dernière chance. Sachez également que j'étais un concitoyen sans histoires, sans casier judiciaire, sportif, sapeur-pompier bénévole.
Je ne mérite pas un scénario aussi atroce et j'espère que vous lirez cette lettre qui vous est spécialement adressée. Vous direz toutes mes salutations distinguées à votre épouse. Je trouve que toutes les actions comme les pièces jaunes sont de bonnes oeuvres.
Quant à vous, j'espère que votre quinqennat se passe comme vous le souhaitez malgré tous les attentats terroristes.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'expression de mes sentiments les plus distingués.

"Qu'il reprenne goût à la vie" a déclaré Jacques Chirac à la mère de Vincent: " c'est un ordre du président de la République."

Posté : ven. juil. 15, 2005 7:36 pm
par Hermonthis
Mel a écrit :ça me rappelle l'ultime secret
A ma grande honte, je n'ai pas encore eu l'occasion de le lire :oops:
Mel a écrit :Mais comme le dit l'US il y a bien une solution au problème si la demoiselle trouve quelqu'un qui la considère à part entière et pas comme quelqu'un entre la mort et la vie...
Penses-tu vraiment cela possible?? Evidemment, les personnes qui l'ont aimé l'aimeront toujours... mais petit à petit, sans le vouloir, contre leur grès même, ils commenceront à se lasser...
Mel a écrit :Je ne sais pas trop si je suis pour... le problème, comme toujours se sont les excès ! alors bien sur... oui bien sur il y a des cas, ou le malade n'en peut plus et a besoin de partir... Mais un cas comme ça pour combien de famille qui veulent toucher l'héritage plus vite ? pour des lits d'hopitaux trop occupés depuis longtemp ???Les risques sont beaucoup trop grands !!

La solution: Il faut laisser le temps à ces malades d'apprendre le langage des paupière, tout en leur demandant d'y réfléchir, pour qu'ils nous donnent eux-mêmes leur avis murement réfléchi (et crois moi, ce n'est pas simple de dire: "oui, tuez moi"). E,suite, ce que j'essaye de dire, c'est que leur avis doit être respécté, quel qu'il soit.

Posté : ven. juil. 15, 2005 9:26 pm
par @zur
personnellement je suis contre l'eutanasie je trouve ça trop grave comme acte. c'est mettre fin a une vie, ce qu'il ya de plus important ;-)

Comment etre sur que ce que la personne demande n'est pas le faite d'une baisse de moral, coment etre sur que c'est bien ce que veut la personne? Et je vais me repeter jetrouve que c'est une chose trés trés grave.

Comment etre sur que la personne qui eutanasie ne fait pas une betise?

En plus de cela, les technologies évoluent, des remedes sont trouvaient souvent. Comment peut-on savoir si demain on trouvera pas le remede à la maladie du patient? et la l'eutanasie aura été une grave erreur.

@zur

Posté : ven. juil. 15, 2005 9:59 pm
par Petite_Fée
D'accord azur, mais pour le moment, on a rien comme remèdes pour le SIDA, le cancer. Toi, tu préfères mourir digne ou agoniser pendant des semaines en ne contrôlant plus ton corps? Je suis d'accord qu'il ne faut pas qu'il y ai d'abus. Il existe un kit en Belgique, il faut l'avis du médecin, un examen psy du malade...si je souffrais à cause d'une maladie incurable, je préfère m'endormir pour toujours et partir sans douleurs que rester dans un centre palliatif. Je suis un peu véhémente sur ce sujet, et je m'en excuse. Mais avec ce que j'ai vécu...ce que je garde comme souvenirs de ma grand mère, le dernier souvenir, c'est une vieille dame très digne qui est partie avec un sourire. Je n'en parlerais pas autant si je l'avais vu agoniser ou assommée par les médicaments. Je trouve le geste de la mère de Vincent Humbert magnifique, un véritable acte d'amour, elle lui a donné la vie et lui a offert une mort qu'il désirait plus que tout...

Posté : ven. juil. 15, 2005 10:18 pm
par @zur
Oui tu as peut-etre un peu raison. Mais si jamais tu ne te sens plus de vivre avac ta maladie et que tu veux vrement en finir tu te suicide ne demande pas à quelqu'un abregé tes soufrances

Ce topic me fait penser au livre "l'Ultime secret" au moment ou le patient qui c'est fait enverser par une voiture doit faire un choix vivre ou mourir (c'est ce que lui demande le docteur fischer) et malgres toutes les difficultés qu'il avait il a preferer vivre et il est deenu le bras droit du docteur fischer malgres qu'il ne pouvait bouger qu'un oeil.

@zur

Posté : ven. juil. 15, 2005 10:23 pm
par mel
ouai mais quand tu peux pas parce que t'es cloué dans un fauteuil...

Posté : sam. juil. 16, 2005 6:53 pm
par sonnenschein
J'en avais beaucoup parlé avec un Belge ^^... Dans son pays, les patients demandent de mourir... Trois médecins jugent de ses chances, s'il n'a vraiment plus beaucoup de chances de devenir autre chose qu'un légume, il passe aux tests de psys, et j'insiste sur le pluriel... Il ne peut y avoir d'abus quand il y a implication de plusieurs personnes qui ne se connaissent pas et qui ne gagnent rien, qu'il meure ou pas, y'a pas de prime pour le plus grand nombre de personnes décédées...

J'ai vu de mes yeux le meilleur ami de mon père mourir à petit feu d'un cancer d'abord du poumon puis généralisé, magic, va lui dire que la vie est belle.. Il a été un grand nom de la région, il a fait beaucoup de choses pour ma ville, c'était un homme adorable, vraiment gentil, il a consacré sa vie aux autres... Il fumait, mais le fait d'avoir fumé n'inclut pas le fait de ne pas aoir le droit de mourir sans souffrances..

Ce qu'il faut savoir, c'est que l'euthanasie existe déjà... Quand un patient est en phase terminale, ils augmentent les doses, ou au contraire, les diminue, une trop forte augmentation de morphine n'est pas apparemment une euthanasie, même si le patient meurt. C'est de l'hypocrisie, on aide les gens en phase terminale à en finir, mais on refuse aux gens qui n'attendent plus rien d'une vie qui va pourtant durer d'en finir...

Magic, imagine toi : tu as un ccident, cardiaque, de voiture... et tu te retrouves comme Vincent, oes tu alors dire que la vie est belle ??? C'est beau un hopital ? C'est beau des gens quitte considèrent mort mais qui pourtant te soignent quand même ?

La vie est belle parce que quoi qu'il arrive; on a de l'espoi, mais une fois perdu, qu'est-ce qu'il reste ? Plus aucun contact avec le monde extérieur, plus de mots, plus de sensations comme l'a**, plus rien que des infirmiers, des médecins, et tes proches qui pleurent... Je suis pour l'euthanasie, en admettant que le patient soit pour, qu'il en ait fait mention avant l'accident, ou qu'il soit assez conscient pour donner son avis. Et que les médecins soient tous d'accord... Pas de demandes à la famille... Qui voudrait voir mourir son enfant ?

En france, il est interdit de donner la mort à une personne; il devrait être interdit de l'obliger à vivre, si tant est qu'on puisse appeler ça vivre

Posté : sam. juil. 16, 2005 6:58 pm
par Anne-Lise
Je suis pour l'euthanasie, dans les cas de paralysie totale, de souffrance incurable...
Mais attention aux abus et manipulation. Il est facile de faire dire ce qu'on veux à quelqu'un qui n'a plus que ses paupières pour communiquer.
J'aurais tendance à me méfier des éventuels criminels

Posté : sam. juil. 16, 2005 10:00 pm
par sonnenschein
Anne-Lise a écrit :Je suis pour l'euthanasie, dans les cas de paralysie totale, de souffrance incurable...
Mais attention aux abus et manipulation. Il est facile de faire dire ce qu'on veux à quelqu'un qui n'a plus que ses paupières pour communiquer.
J'aurais tendance à me méfier des éventuels criminels
C'est pour ça que dans les pays où l'euthanasie est légalisé, il y a au moins 3 médecins qui font le verdict, il faut qu'il soit le même sans qu'ils aient eu la possibilité de communiquer, et sans connaître personnellement le patient... Il faut pas se voiler la face, l'acharnement thérapeutique ne sert à rien si la personne veut mourir..
Evidemment que si elle veut vivre, elle vivra, c'est le minimum qu'on puisse lui accorder :???:

Le plus important est bien sûr que la personne dispose de ses capacités pour choisir si oui ou non elle veut vivre, que plusieurs médecins disent qu'elle est incurable, et que le psy fasse une apparition... Et que bien sûr il n'y ait pas de primes au nombre de décédés... Mais ça marche dans les autres pays, pourquoi pas en France ? "le droit inaliénable à lavie" qu'ils disaient, et le droit inaliénable de mourir à peu près comme on le souhaite, sans trop souffrir ?

Posté : sam. juil. 16, 2005 10:26 pm
par Anne-Lise
On a l'impression que ce "droit à la vie" se transforme en "obligation à la vie"

Edit Sonnenschein : jveux pas faire la rabat-joie de service, mais ça aussi c'est du flood :lol: Il faut vraiment que tu développes tes idées, sinon ça n'est pas intéressant, j'espère que tu comprends ^^ jveux pas faire la flicounette

Posté : dim. juil. 17, 2005 4:48 am
par Petite_Fée
Merci Sonnenschein pour ses paroles! tu as parfaitement réussi à expliquer ce que je n'arrivais pas à exprimer! Comme je le disais au bout d'un moment, ce n'est plus "on met tout en oeuvre pour le garder coûte que coûte" mais "on te condamne à vivre".

J'avais étudié un article au lyvcée d'une fillette née avec des difformités et qui allait handicapée physique et mentale, quelle serait toujours dépendante de quelqu'un ou de machines, ses parents voulaient qu'elle parte dans leurs bras et lui éviter des années de souffrances inutiles...ce droit leur a été refusé et ils l'ont pris quand même...

le sujet était si vous étiez dans un tribunal comment jugeriez-vous ce cas?

Posté : dim. juil. 17, 2005 11:57 am
par Micro
Je n'ai pas encore d'avis mais je tiens quand même à dire qu'il y a des gens avec de l'espoire même s'ils savent qu'ils vont mourir.
Ma tante était elle aussi une très bonne citoyenne et une très bonne tante. Elle aussi se voyait mourrir à petit feu. Mais sa famille, dont moi, était derrière elle pour la soutenir dans les moments durs mais jamais elle n'a demandé l'eutanasie. Elle a vécu avec son cancer un an et elle morte digne avec un sourire aux lèvres.

Posté : dim. juil. 17, 2005 2:39 pm
par sonnenschein
Micro a écrit :Je n'ai pas encore d'avis mais je tiens quand même à dire qu'il y a des gens avec de l'espoire même s'ils savent qu'ils vont mourir.
Ma tante était elle aussi une très bonne citoyenne et une très bonne tante. Elle aussi se voyait mourrir à petit feu. Mais sa famille, dont moi, était derrière elle pour la soutenir dans les moments durs mais jamais elle n'a demandé l'eutanasie. Elle a vécu avec son cancer un an et elle morte digne avec un sourire aux lèvres.
Le cancer, y'a pas à dire, c'est vraiment une saloperie, je suis désolée pour ta tante :roll:

Mais ne nous fais pasdire ce qu'on a pas dit : on euthanasiera jamais quelqu'un qui veut vivre !!! même s'il est condamné à rester allongé toute sa vie sans pouvoir cmmuniquer, si son désir est de vivre l'euthanasier deviendrait un crime. Il ne s'agit pas de qui doit vivre ou mourir, mais d'aider les personnes qui souffrent trop à en finir si tant est qu'elle le veuillent plus que tout et les psys sont là pour voir si elles sontvictimes de pressions !

Jamais il n'a été question de faire mourir les ges qui ne sont pas "normaux" ou qui ne peuvent plus vivre normalement.. Mais d'aider ceux qui souffrent à arrêter cette souffrance, tout simplement.

Posté : mer. juil. 20, 2005 7:36 pm
par Micro
Biensur que l'on euthanasira jamais ce qui veulent vivre mais ce n'est pas cce que j'ai voulut dire. Ce que je veux dire c'est que ma tante a été forte et digne jusqu'au bout contrairement à ce que disent certains. Un truc comme "veux-tu mourir dignement ou déperrir à petit feu". Je ne veux pas savoir qui a dit ça et c'est pour ça que je ne le dis pas je m'en fiche. L'important c'est que quelqu'un le pense et il n'y a sans doute pas que lui. Je veux dire, si ma tante, une humaine comme les autres, a sut se battre et mourire dignement c'est que d'autres peuvent le faire. D'autres humains comme les autres. Je sais que chaque maladie est différente mais le problème n'est pas là le problème et là "la malade a-t-il "envie" de se battre ou pas ?". A partir de ce point je pense que tout le monde devrait avoir le choix.