Posté : ven. août 18, 2006 7:57 pm
Déjà, il faut savoir que la date du 25 Décembre est la fête du soleil (oui, le concile de Nicée est un peu l'arrangement de toutes les religions dans une seule).A commencé par le calendrier : on fete chaque année la naissance d'un inposteur si il faut
Le jour de l'an n'a pas grand chose à voir, avant c'était en mars.
Et "l'an zéro" est de plus en plus remis en cause, beaucoup de gens pensent maintenant que l'an de naissance de Jésus serait vers l'an 4. (Après lui même).
Soit tu as trop lu le Da Vinci Code, soit tu l'as trop vu.Si tout est vrai comment imaginer qu'un type de 33 ans qui prêche un message d'amour n'est pas pris de femme ou qu'il n'est pas eu de compagne qu'il n'est pas souhaité enfanter..
L'église dans sa position officielle argue en effet que pour être un saint, on ne touche pas à cet être impur qu'est la femme, la femme l'esclave de l'homme. (Sarah appelait Abraham "Mon maître" et St Thomas d'Aquin affirme l'inutilité chronique de la femme, il ne devait pas avoir de mère.)
Certains diront que c'est le prophète Mahomet, d'autres le Bouddha, d'autres Confucius ...Ce qu'il faut admettre en tout cas c'est que Jesus a été le plus grand orateur que l'humanité ait jamais porté
J'aurais dit en une vie, et dans 4 évangiles, m'enfin.en une semaine
Moi je trouve que les gens ont été bien crédules, si un gars faisait pareil aujourd'hui il serait à l'asile. (Mais, c'est mon côté agnostique qui revient)Avait il un pouvoir qui faisait que les gens l'ecoutaient et le croyaient?
Matthieu (10,34) précise clairement les motivations de JC quand celui-ci s'exclame:"Ce n'est pas la paix que je suis venu apporter mais le glaive". La notion de famille se trouve malmenée dans Matthieu (10,35-36): "Oui je suis venu séparer le fils de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère. On aura pour ennemis les gens de sa maison." Ou plus loin (Matthieu 10,37): "Qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi. Qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi". Voir aussi Luc (12,51-53). L'autoritarisme de JC est manifeste dans son injonction à un individu de laisser l'enterrement de son père pour le suivre (Luc 9,59-60).un peu dans le style de ghandi
Afin de rendre son propos plus persuasif, JC s'exprime par des paraboles, dont le sens échappe d'ailleurs souvent aux apôtres. Il peut alors déchaîner sa violence verbale comme dans la parabole de l'ivraie dans le champ (Matthieu 13,40): à la fin du monde "le Fils de l'homme enverra ses messagers qui enlèveront de son royaume tous les scandales et ceux qui font le mal. Ils les jetteront dans la fournaise ardente, hantée de pleurs et de gémissements." Ou encore dans la parabole du roi attendant son remboursement (Matthieu 18,34-35): "Dans sa colère, le maître le livre aux bourreaux jusqu'à ce qu'il ait tout remboursé. C'est ainsi que mon Père céleste vous traitera si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur." Autre exemple dans la parabole du festin (Matthieu 22,13): "Alors le roi (c'est à dire Dieu) dit aux servants: Liez-lui pieds et poings; puis jetez-le dans les ténèbres hantées de pleurs et de gémissements. Beaucoup sont appelés, peu sont élus." La colère de Dieu est omniprésente: Luc (17,28-30), Luc (19,27): "Quand à ces gens qui me haïssent et n'ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et massacrez-les en ma présence!", Jean (15,6) "Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment, il sèche, et les sarments secs, on les ramasse, on les jette dans le feu et ils brûlent." La liste est interminable et il n'en a pas fallu plus pour inspirer Torquemada et ses collègues inquisiteurs.