La sexualité c'est d'abord l'amour ? J'aurais tendance à dire l'inverse, en fait ^^ (non, pas "l'amour c'est d'abord la sexualité" !!) : l'amour recouvre la sexualité (et tellement d'autres choses !), mais la sexualité en elle-même n'a pas forcément de rapport avec l'amour. Je pense effectivement qu'on peut avoir une activité sexuelle sans amour, en restant juste dans le domaine du plaisir physique, et la masturbation en est l'exemple. Ce n'est pas "plus pauvre", c'est juste différent, pas le même registre, pas le même but.
D'ailleurs :
même si il parait que c'est moin "intense" que l'acte amoureux
Je pense que c'est faux. Ce n'est absolument pas la même chose. Pour faire une comparaison douteuse qui a juste pour vocation de faire comprendre qu'un même acte peut avoir une portée complètement différente, prends la lecture : tu peux lire un roman par plaisir et lire un mode d'emploi. Les deux activités sont la lecture, c'est le même procédé, mais tu ne le fais pas avec le même objectif. Dans l'exemple pré-cité, dans un cas c'est pour travailler ton imagination, dans l'autre, pour comprendre un mécanisme. On ne peut pas comparer l'intensité de l'un et l'autre, et parler de plaisir est forcément biaisé vu que ce n'est pas la destination du mode d'emploi...
De même, avoir des rapports sexuels dans le cadre d'une relation de couple, c'est avant tout donner du plaisir à son/sa partenaire (en tout cas, ça devrait être le but, sinon on est dans qqchose de très égoïste !). Le seul vrai plaisir que je prends dans ces moments là vient du sourire grandissant de mon amour. Mais dans toute autre activité sexuelle, ce qui compte est son propre plaisir, son excitation physique ou cérébrale personnelle. Ce n'est pas le même but, ça n'a pas le même rôle, et on ne devrait pas comparer, comme on ne devrait pas comparer un McDo et un repas chez Bocuse : d'un côté le but est d'aller vite, de grignoter qqchose de très accessible et agréable (je suis contre la diabolisation des fast food, ça a des avantages), d'un autre on est dans un repas plus lent, où il faut savourer chaque bouchée, où le plaisir est plus subtil. Mais les deux sont agréables (et les deux peuvent être "intense").
NB/ J'ai eu l'occasion de me rendre compte que ce découpage, s'il ne m'est pas exclusif, est souvent un peu difficile à accepter, et tout le monde ne le ressent pas de la même façon. Je livre donc MON interprétation de la chose
tu à tout a fait raison mais les filles que je connais cherchent toutes des "bad boys superficiels"
Ca dépend de l'âge, des filles, mais séduire une fille qui cherche un "bad boy superficiel" et lui montrer qu'il existe autre chose, ça peut être un défi intéressant (et une grande gratification
). D'ailleurs, les rapports humains évoluent, surtout à certaines périodes de la vie (je pense par exemple aux périodes autour de la vingtaine où on se découvre un peu plus, et les périodes vers la quarante/cinquantaine, où les enfants arrivent dans leur période où ils se trouvent, nous remettent en cause et où il faut soit-même se remettre en cause), et "bouleverser" les attentes d'une personne est parfois bénéfique pour les deux. Souvent, on pense vouloir quelque chose, alors que c'est une chose totalement différente qui peut faire notre bonheur