Je suis athée. Je crois que Dieu n'existe pas, même si j'admets que je puisse me tromper, et si tel était le cas, je n'adhérerais à aucune religion, étant donné que je ne souhaiterais tout de même pas tolérer sa présence. Je ne me vois pas jurer fidélité à Dieu juste parce j'aurais eu la confirmation qu'il existe, et qu'il est tout puissant. Et pour des raisons éthiques que je pourrais éventuellement détailler autre part, Dieu ne me paraît pas être "la solution parfaite", aussi je ferais le choix de refuser le contrat qu'on nous rappelle tout le temps implicitement : "la fidélité contre la protection" (tant pis s'il n'est pas content et m'envoie en enfer, j'avais pas le choix de toute façon, j'ai toujours détesté le racket moral... ça ferait de moi un martyr de l'athéisme

). Je ne pense pas qu'il faille confondre croyance en un dieu (ou en Dieu) et adhésion à ses principes ou à sa parole, or cela me paraît toujours sous-entendu (à part chez quelques imbéciles facile à déceler, tapez "satanisme" sur google et vous verrez ce que je veux dire, une grosse bande de crétins.. et encore, c'est ambigu, ces personnes disent en majorité ne pas croire en dieu, et affiche de l'autre côté leur haine envers ce dernier) Mais en attendant, le problème ne se pose pas, vu que je pense qu'il n'existe pas, et pour les mêmes raisons que résument assez bien je ne sais plus quel site internet, qui disait :
Vu qu'il n'est possible de prouver ni l'existence ni l'inexistence de Dieu, n'est-il pas plus raisonnable d'être agnostique, c'est-à-dire de ne pas se prononcer, laissant la question ouverte ?
Vous prônez évidemment un agnosticisme symétrique, selon lequel l'existence et l'inexistence de dieu (lequel ?) seraient également probables. C'est la doctrine de ceux qui versent dans le relativisme et refusent de tirer les conclusions qui s'imposent. Si on adopte cette position, il faudrait également s'abstenir de nier l'existence du Père Noël, des fées de jardin, des Élohim de Raël... Au fait, il faudrait renoncer à toute décision pour laquelle on n'a pas encore toute l'information pertinente. (Et dans la vraie vie, on n'a normalement que des informations partielles.)
Par contre, étant donné que les preuves du théisme demeurent nulles et que le développement des croyances théistes s'expliquent par l'évolution des sociétés humaines, la conclusion inévitable est un athéisme négatif, c'est-à-dire, une absence de croyance en dieu(x).
Au demeurant, je reste dans ce qu'on appelle parfois l'"athéisme pratiquant", du fait que la liturgie, c'est quelque chose de sympa, j'aime bien les grosses bâtisses pleines de vitraux qu'on trouve dans les grandes villes (mais pas au point de m'y rendre spontanément et encore moins d'assister à un office), et même qu'il m'arrive de faire ma grasse matinée dominicale devant "Le jour du seigneur", à la télé.