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Posté : sam. nov. 04, 2006 2:25 pm
par Gwadafan
Concernant ceux qui s'étonnent de voir des aspects bibliques dans le Papillon des Etoiles, BW nous a toujours dit qu'il pensait qu'il y avait "une part de vérité" dans toutes ces croyances... D'ailleurs, dans Les Thanatonautes, il s'inspire de nombreuses mythologies...

Dans Le Papillon des Etoiles, il ne fait que interpréter les croyances relatives à Adam et Eve, la météorite qui aurait été à l'origine de l'extinction des dinosaures... Etc... A SA SAUCE!
Et ça ne fait en aucun cas de lui un défenseur catégorique de la Bible, du christianisme... Il cherche simplement à donner sa version poétique des choses...

Pour finir, concernant ceux qui disent que Le Papillon des Etoiles est décevant par rapport au cycle des Fourmis : on compare ce qui n'est pas comparable. BW a dit dans différentes interviews que Le PDE est une nouvelle qu'il avait écrite, qu'il a particulièrement aimé et qu'il a voulu creuser un peu plus l'histoire. Et ce, en attendant la parution l'année prochaine du MDD qui s'annonce comme étant du très lourd!

Je le redis : pour ma part, j'ai été agréablement surpris par cette nouvelle, je la conseillerai vivement à mes amis.
C'est le droit de tout le monde de dire qu'il n'a pas aimé mais après qd on arrive aux comparaisons, il faut comparer ce qui peut l'être (par exemple le Cycle des Dieux, qui me paraît très très fouillé et très soigné, et le cycle des Fourmis...)

Posté : sam. nov. 04, 2006 9:55 pm
par sentoo
peut être aussi qu'après avoir toujours imaginé des fins pas possibles, l'auteur, sachant qu'on allait, en arrivant au bout, s'attendre à toutes sortes de fins originalement tordues, à fait exprès de laisser le truc le plus prévisible possible... justement parce qu'on voulait pas s'y attendre !

il nous tient en haleine sur le fait qu'on espère à tout prix qu'il va y avoir une chute monstrueuse et qu'on se dépèche de finir pour tomber sur... ça ! tout simplement

en tout cas, vous inquiétez pas, je suis sur qu'il y a pensé, à tout ça ;-)

Posté : dim. nov. 05, 2006 7:53 pm
par Shin
Bonsoir!

J'ai beaucoup aimé ce livre, ce n'est peut etre pas le meilleur BW, mais...il a quelque chose...de leger...Je crois me souvenir qu'a la base c'est une nouvelle et je la trouve tres bien faites...
Comme bon nombre d'entre vous j'ai beaucoup aimé la fin...on apprend pas mal de chose^^
Je trouve pas la fin specialement pessimiste, ni specialement optimiste, dans chaque roman de BW il y a une/pls morale, et une morale arrive souvent suite a une erreur. L'erreur ici, c'est que la fuite est peut etre LA solution, mais quelle n'est pas forcement LA MEILLEUR, mais plutot la moins pire.

Je pense que ceux qui trouve que la fin du livre est pessimiste, sont ceux qui trouve que la vie, l'histoire de l'humanité est pessimiste.
Je suis d'accord avec vous, les dates importantes a retenir en histoire sont les dates de guerre, d'armistice et de fetes nationales (qui ont souvent faites couler beaucoup de sang)....C'est vrai quoi, les dates marquantes de ce siecle sont presque toutes liés aux guerres!

Dans l'ensemble, le livre raconte une belle utopie, qui se termine...passablement mal...mais...sans ces bavures incessantes, ont ne serais pas tous la, a discuter tranquilement!

Et oui on est le fléau de l'univers...mais un grand pouvoir implique de grandes responsabilités (merci spiderman^^)

+++

Posté : sam. déc. 02, 2006 4:34 pm
par malice.vermeille
Lu, bien entendu.

J'ai attendu longtemps pour me faire ma vraie opinion propre. Pour cela il a fallu que je laisse les idées des autres tomber en dépôt dans le fond du bocal afin que reviennent à la surface mes propres idées.
Je dois avouer que c'est assez grave, car cela a pris tout de même près de deux mois de réflexion et décantation... Mais pour la bonne cause.

Parce que j'avais été influencée, et pas en bien.
Ainsi, avant même la sortie du Papillon, j'ai lu plusieurs papiers, notamment ceux de blogueurs invités à émettre leurs critiques par les éditions Albin Michel. Coup de pub à double tranchant, hélas !

Car, avant même d'avoir ouvert le livre, mon intellect était déjà sous le coup de ce que j'avais pu lire, globalement peu valorisant. J'étais sur mes gardes, et inconsciemment, j'ai cherché les endroits du livre qui viendraient confirmer les mauvaises critiques. Ce qu'on peut être pervers, parfois ! Facilement impressionnables... manipulables.

En même temps, de nombreuses petites choses m'enthousiasmaient et réveillaient le lao-tseu-qui-dort-toujours-en-moi. J'étais perplexe.

Spontanément, j'aimais ce petit livre tout simple, cette histoire à rêver debout, le chat noir et blanc Domino qui envoie tout le monde en l'air. Je déplorais que le petit papillon de nuit se crâme les ailes, qu'il n'y ait pas "la bestiole mascotte" (pas trouvé, en tout cas), enfin je n'accordais pas une énorme importance à l'histoire ni au degré de probabilité, ni à toutes ces choses bien trop intellectuelles pour le lao-tseu-qui-lisait-tout-simplement. Je lisais et il en restait des choses, et surtout, un développement de ma propre réflexion sur l'humanité, son comportement. Plutôt une extension de l'idée géo-politique, même si elle n'attend pas un roman pour se manifester.
Bref, quelque chose restait en suspens et je pensais alors "1 + 1 feront vraiment 3" si chacun capte et réagit.

Et en parallèle, c'est vrai, je me suis surprise à penser "Il ne s'est pas foulé, Bernard". J'étais surprise de mon propre comportement (conditionnement) qui me poussait à construire une analyse intellectuelle négative de ce Papillon, que j'aimais bien paradoxalement.

Peut-être qu'il ne s'est pas foulé, mais il aura eu raison.
En tout cas, je l'approuve, après longue et mure réflexion.
Je ne vois pas pourquoi Bernard Werber souffrirait pour nous faire plaisir s'il peut nous faire plaisir sans souffrance.
Il n'est pas une "maman-cochon". :roll:

Alors, j'ai cherché en moi la réponse.
Le dessein de ce "petit" livre n'était pas qu'il devienne un outil à prise de tête et clés et croche-pieds divers... Et vas-y que je te compte les 144 000 voir s'il n'en manque pas un, et que je te-me torture les neurones pour trouver à qui il a piqué une côte pour créer Eve.... Et que c'est pas possible de vivre 1000 ans en tournant sur soi-même. Hé ! Ho !

M'sieur Werber a été très honnête. Lorsqu'il a présenté le Papillon des étoiles (j'ai écouté et lu tous les interviews disponibles), il a dit qu'il avait eu envie de faire un livre poétique, plus léger.
Mais il nous a beaucoup donné de lui depuis 1991 (ça fait 15 ans, non ?), mais beaucoup, vraiment beaucoup. Alors, syndrome de Pavlov peut-être, nous attendions inconsciemment qu'il nous présente le même plat de résistance.

Mais voilà, il nous avait préparé un entremets frais et léger, acidulé, fruité, je dirai même, aux fruits rouges. Que l'on pourrait digérer facilement et qui nous apporterait simultanément pas mal de vitamines.

J'ai lavé mon cerveau.

Le Papillon des Etoiles, je vais le relire.
C'est un conte à faire rêver, un enfant peut le lire et subitement prendre une conscience d'adulte, un adulte peut le lire et en re-devenir un enfant.

Et c'est peut-être cela qui dérange dans ce livre. Pour enfants ? Pour adultes ? Bin m**** alors, inclassable. Les enfants-adultes et les adultes-enfants seront concernés, tout simplement.

Bernard raconte un histoire aux enfants, à TOUS LES ENFANTS de la Terre. Qu'importe si les points et virgules sont mal placés, qu'importe si le mot "procrastination" est utilisé trois fois d'affilée... :cool:

C'est l'idée intentionnelle de l'auteur qui compte, non ?
C'est cela que j'ai fini par retenir, en fait, comme à chaque fois que je le lis. Je ne note pas un devoir, je lis dans un esprit et je fais mon propre développement. Alors, certes, tout n'est pas écrit, et c'est tant mieux !

Donc, le lao-tseu-qui-vit-en-moi a placé "Le Papillon" auprès du "Petit Prince" et d'"Alice au pays des merveilles", ils y vivent en harmonie dans une dimension fluctuante.

Je crois que "Le Papillon des Etoiles" a battu quelques records de vente. Donc, ce n'est pas seulement le "public habituel de bw" qui a lu ce livre, mais un nouveau lectorat qui aura probablement la curiosité de chercher d'autres lectures du même auteur, qui sera don(c) touché. Et j'en suis fort aise.

Cela signifie à mes yeux l'augmentation de la probabilité des cas de prise de conscience. Et me semble être l'élément le plus important dans notre contexte "géopolitique". Peu importe si les mots écrits ne sont pas de la haute-voltige de littérature académicienne... Il est urgent de ne plus en rester là !

Bernard Werber a réussi différemment. Bravo !

Accordez-lui le droit à la dilettante.

Vous le lui devez bien.

Posté : sam. déc. 02, 2006 11:41 pm
par le Rêveur
Boujour à tous

En tant qu'amateur d'anticipation j'ai apprécié le Papillon des étoiles c'est un livre comme je les aime.
Le but, c'était à mon avis de faire passer un message : nous sommes en train de détruire la planète et si nous ne faisons rien nous allons à l’autodestruction.
Le sujet n’est pas nouveau, BW n’est pas le premier à imaginer de tel expéditions qui dureraient plusieurs générations.
En 1958 E.C. TUBB à déjà écrit un roman du même genre « le navire étoile ou Objectif Pollux » il a en effet été édité sous deux noms différents Clarke avec la série des » Rama » approche le sujet. Et bien d’autres auteurs dont j’ai oublié les noms et les ouvrages.
Pour ce qui est de la propulsion : en 1962 Gilles d’Argyre à écrit « les voiliers du soleil ». Ceux-ci utilisaient aussi la lumière et des voiles pour ce déplacer.

Le but de cet ouvrage c’est de faire passer un message et un auteur de la renommée, comme BW aura une petite chance d’être entendu.
Le message c'est arrêtons de piller notre planète, cessons de polluer, sinon une seule solution la fuite.

Mais en réalité qu'elle fuite ? Pour aller ou? Nous ne sommes pas capable de construire un tel engin. Regardez nous ne sommes même pas encore capable d'envoyer quelques astronautes sur Mars et incapable actuellement de retourner sur la Lune.
Alors s’il n’y a pas de fuite possible il ne nous reste qu’à prendre conscience de l’état de la planète et faire en sorte que les générations futures n’héritent pas d’un monde inhabitable.
Pour cela il faut que toutes les nations s’unissent et travaillent dans ce but…. Je rêve.

Posté : dim. déc. 31, 2006 12:29 pm
par lochemusard
personnellement je n'avais pas lu de livre de cet auteur depuis longtemps(~deux ans) et lorsque par hasard je suis tombé sur ce nouveau livre j'ai replongé dans son univers et sa façon de nous amener à certaine réflexion. j'ai d'ailleurs depuis acheté tous les ouvrage que je trouvais de ce monsieur werber...
je ne sais pas si c'est en rapport avec cette absence "prolongée" de werber dans mes lectures, mais j'ai eu l'impression d'une "compilation", de synthèse des thèmes et théories chers à l'auteur, et donc que sa philosophie en ressort complétée par différents exemples reliés dans une même trame ; et c'est bien ce qui (pour moi) en fait un ouvrage aussi interressant que les autres, il constitue un survol des autres ouvrages(il n'entre pas dans les détails) tout en les mettant en corrélation...
et à mon humble avis cela suffit pour en faire un ouvrage au moins aussi important que les autres dans l'oeuvre de Werber...et dans la compréhension d'une sorte de "tout"

Posté : mer. janv. 10, 2007 4:14 pm
par Poseidon 7
Elle est trop forte la critique de Yann Moix écrivain réalisateur (Podium, Partouz, Panthéon...) sur Bernard Werber...

un extraits:


"
Clichés, truismes et lieux communs
Dans son nouveau roman, le Papillon des Etoiles, Bernard Werber prouve enfin, même si on s'en doutait depuis pas mal de temps, qu'il est le plus mauvais écrivain de sa génération. Et peut-être même des suivantes...
J'aime bcp Bernard Werber, Lui ne va pas m'aimer. De toute façon il préfère l'argent aux êtres. Son dernier livre le Papillon des Etoiles est ainsi dédié : "A Claude Lelouch qui m'a permis de réaliser mon premier film : nos amis terriens". Autrement dit, "chers lecteurs mon film sort bientôt, ça s'appelle nos amis les terriens et il faut aller le voir" (effectivement, il s'était fait boulé du projet Fourmiz / Antz, car trop gourmand y parait... commentaire de G.o.T)
Bernard Werber a inventé la dédicace publicitaire. Il fallait y penser. Il aurait dû rajouter : en salle le 1er janvier; c'eût été moins faux cul...
Bref comme procédé c'est moche. C'est mesquin. C'est petit.
Le Petit, Bernard en a d'ailleurs fait sa spécailité avec les fourmis (1991), le jour des fourmis (1992), et la révolution des fourmis (1996). Ayant toujours considéré qu'il valait mieux avoir des fourmis dans les jambes qu'un Werber dans les mains, j'avoue que je n'en ai lu aucun. Mais je suis allé mettre mon nez dans le Papillon des Etoiles.
Dès la première page, les océans sont "infinis", une jeune femme a le regard "turquoise", sa voix "se mêle au vent", son vaisseau "fend l'écume", les embruns sont "chargés d'iode", les éléments sont "déchaînés", et les vagues forment des "dentelles d'écume". Dès la première page! !! Tournons-la, cette page maudite: on se dit que c'est de l'humour, que c'est un pari, que Bernard a un contrat, non pas avec un éditeur, mais sur la gueule, et qu'un Serbe en colère l'a obligé à écrire ça en lui collant un flingue sur la tempe...
Page suivante, Nanard nous dit de son héroïne qu'"entre deux régates, elle multipliait les amants" mais que, "comme lassée de ces plaisirs dérisoires", elle préférait finalement les "déserts liquides avec pour uniques compagnons les nuages et les poissons complices". C'est le Clézio chez Oui-Oui!





Bernard Werber n'est pas un écrivain, c'est un logiciel à fabriquer de l'argent en amassant des lieux communs. On dirait un attardé mental qui bâclerait à l'infini la même histoire débile en mélangeant les bons sentiments et des numéros de sciences et vie de 1982.
Mais derrière l'apparence de l'adolescent neu-neu, du binoclard naïf pseudo-mateux des étoiles, de l'ami gentil des forulis et des pulsars, se cache un adulte calculateur et cynique, finalement méchant. Car loin d'être le professeur Tournesol des éthérés et des rêveurs qui ne veulent pas grandir, Nanard Werber écrase de son mépris le lecteur comme on écraserait presque par mégarde, une fourmi échappée d'un de ses livres remplis d'eau de jouvence croupie.



Yann MOIX"

Posté : sam. janv. 13, 2007 5:27 pm
par Tous_Des_Anges
J'ai fini il y a peu Le Papillon des étoiles, alors je me suis dit que ca valait le coup de revenir ici pour en parler un peu (d'autant plus qu'Aeden semble plus que tarder dans son ouverture).

J'ai lu tous les sujets du Papillon -et oui pas présente, mais je m'informe quand même- et j'ai tardé à le lire, car j'aimais pas trop la tournure que prenait les bouquins de Werber (notamment le Souffle des Dieux qui m'avait vraiment pas emballée :roll: ), et en fait, finalement, Le Papillon m'a bien plu.

Disons surtout qu'à la base ca me faisait plaisir de sortir un peu du cycle des Dieux, parce que le SDD m'avait vraiment trop décue.
Bien sur dans le Papillon, Werber réutilise tous ses clichés (ce qui, je ne le cache pas, commence à me lasser), mais j'ai trouvé l'histoire interessante. Très improbable, mais je suis rentrée dans le jeu, et je me suis prise à y croire.
Dommage que quelques siècles aient été bouclés en quelques pages à peine, mais dans l'ensemble c'a m'a intéressé. Surtout la fin je dois dire, même si c'était prévisible, j'ai bien aimé cette "relecture" d'Adam et Eve, bien que le fait que la jeune fille sorte ces noms parce qu'elle est incapable de prononcer des noms correctement soit complètement.. heuu.. débile, disons plutot un peu "gros".

Et puis je suis contente d'une chose, c'est que le début prédisait un peu trop une utopie "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil", et puis finalement dans son "compte rendu" des siècles passés dans le Papillon, il nous montre quand même que non, ce n'est pas le cas. Mais comme dit plus haut, dommage que ce passage soit si court.

Bien sur, le discours se fait de plus en plus moraliste, ce qui commence à lasser sérieusement. Sans compter les multiples allusions à son film (la dédicace puis les évènements qui ont lieu pendant l'écriture) qui font vraiment coup marketing -comme l'indique Poseidon 7- ce qui est dommage, parce que honnêtement, les fans de Werber, et même les moins fans, sont au courant depuis belle lurette de la sortie de ce film, c'était pas la peine d'en rajouter une couche du genre "lavage de cerveau".

En fait, le potentiel est là, il est toujours là, Werber ne manque sans aucun doute d'imagination, mais le problème c'est qu'il ne se recycle pas. Il aborde toujours les même thèmes -probablement parce que ce sont ceux qui ont fait vendre- il se répète, ce qui me lasse, et même des fois m'énerve.
Le Papillon m'a bien plu, j'ai aimé cette histoire, je l'ai trouvée originale, mais pour toutes les raisons énumérées plus haut, ce livre restera un livre "bien" et non plus un "waou super génial" comme peut l'être les Thanas.

Sur ce, je vous fait des bisous à tous, particulièrement à ceux qui me connaissent un peu de l'EDA ou de NLH ;-)

Posté : sam. janv. 13, 2007 6:14 pm
par Syl le gandaharien
Je l'ai lu il y a déjà quelques temps donc je ne me souviens pas de tout mais il m'a plus en tant que roman. Ce n'est pas le meilleur Werber loin de là mais il est bien aussi. J'ai trouvé un peu dommage de ne s'intéresser vraiment qu'au début et à la fin de l'aventure imaginée, en zappant complètement les générations entre les deux. J'ai lu un livre qui s'appellait Evolution et qui traitait de plusieurs espèces qui ont amené l'Homme à son évolution final et même au delà, je pense que de la même façon Werber aurait pu s'attarder un peu sur chaque génération. Mais personellement je maintiens que c'est un roman très agréable à lire, avec une fin surprenante et assez bien trouvée.

Posté : lun. janv. 15, 2007 1:39 pm
par 4 de Tunis
je viens de le finir et j'ai l'impression que je viens de lire un resumé d'une trilogie! la premiere partie sur terre pour expliquer, la deuxieme partie ( qui est elle aussi coupée en deux) les premieres annees du voyage et le millenaire et en fin la derniere partie pour qu'on comprenne pourquoi BW a ecrit ce livre. Il aurait pu plus developper encore plus et nous livrer une tilogie plus passionnante que ce resumé pour enfin nous eblouire par cette fin extraordinaire qui m'a fait oublier les moments decevants du livre!
j'espere que le prochain sera meilleur !

Posté : dim. févr. 11, 2007 11:39 am
par kiki
le papillon des étoiles?.. que dire si ce n'est que Bernard Werber montre encore et toujours l'abondante imagination dont il sait faire preuve.
encore la, une histoire fabuleuse.

Une histoire incroyable, passionante, et je dirais même surprenante.
un sujet qui de plus est emprunt à l'actualité, et oui, qui sait ce que va devenir la terre dans plusieurs centaines d'années?? sujet qui ne manque pas d'interprétations diverses.
et ici, Bernard Werber nous montre un chemin, une voie éventuelle, certes, plus imaginable que réalisable, mais tellement intéressante.

un vrai pro de l'histoire, lui sait comment conter une histoire et captiver notre attention. le papillon des étoiles va même jusqu'à la prise de conscience de certaines situations qui se passent sur la tere.

je n'ai qu'une chose à dire, j'ai lu tous ses livres et Bernard Werber est un conteur hors pair, merci à lui de faire toujours preuve d'autant de passion croisant le réalisme à l'imaginaire.

Le papillon des étoiles est incroyable, je le conseille. :wink:


Edit Bubulle : et si tu allais te présenter ?? allez hop direction les jeunes fourmis :wink:

Posté : mar. févr. 13, 2007 12:33 pm
par hanaâ
BOn enfin j'ai lu ce fameux "Papillon des étoils"!
en fait chwi trop trop fun Werber mais là j'étais déçus! :(
C'est pas que j'ai pas aimé mais je m'attendais pas à cette fin je crois qu'il a tourné autour d'un cercle vitieux!au début j'étais trop entousiaste!mais bof....d'ordinaire les livres de Werber te donnent tjr espoir ils te donnent tjr envie d'avancer ils te font découvrir à chaque fois plein de choses nouvelles..mais là C 'est différent!ça n'empêche que j'ai aimé quelques expression genre(Chenille, change toi,métamorphose toi en papillon,déploie tes ailes et envole toi vers la lumière) ou encore le truc d'enigme c'est sympa!
Je crois que BW voulait emprunté le rôle de dieu sauf qu'il n'a pas créé des êtres vivants mais des pnsées pleines de vie!il a même mis un mode d'emplois pour les papilloniens quand ils seront dans la nouvelle terre en faisant l'analogie du livre sacré des religion.
BW nous a fait découvrir à travers ce livre le ti enfant en lui..celui qui disant" Et s'il y a une autre planéte ailleur, la notre on l'appelle 'Planéte bleu' en réference au couleur de l'océon et pourquoi pas ne pas avoir une planéte grise avec un océon gris!!!! :roll:
BW nous a fait tourné autour d'un cerle vitieux,il a retourné au point du départ "Eve et Adam".....Il a cru s'enfuire vers la lumière mais il s'est fait brûlé les ailes...C'est la régle du jeu quoi! :ui:
Enfin bref ce que j'ai pu déduire de son oeuvre cette fois ci c'est qu'on trouvera jamais de reméde à notre humanité!! :wink:
en fait j'ai bcp aprécié cette similitude entre (Homme-Air) et (Femme-Océon) là ça ressemble à Werber et à ses descriptions délicates! :D

Posté : ven. févr. 16, 2007 9:19 pm
par Flamboyant
TENA a écrit :
PS: avez vous noté les allusions à la bible en fin de livre en ce qui concerne les personnages, le paradis, la côte d'adam......????
Difficle de rater ces allusions tellement c'était énorme....
D'ailleurs c'est ce qui rend ce roman si décevant, on ne retrouve pas la subtilité habituelle de BW. Comme l'a écrit quelqu'un précédemment, BW atteint le fond du baril lorsqu'il écrit que la fillette se trompe de nom et fait par le fait même le lien avec les personnages bibliques, comme si le lecteur n'était pas assez intelligent pour faire le lien lui-même... (D'autant qu'elle refait le coup 2 ou 3 fois)

En somme, c'est un sous produit de BW fortement dillué, avec toutes les belles phrases moralisatrices des romans précédents (incluant même des morceaux de phrases reprises intégralement plusieurs fois dans le livre)

Le plus décevant dans tout cela c'est que l'histoire elle-même est très intéressante et que la fin est tout aussi surprenante, sans les multiples défauts dans la forme, le livre aurait pu aspirer à un bien meilleur accueil des lecteurs.

En pleine lecture

Posté : ven. mars 02, 2007 9:39 pm
par Croquelavie
Je commence à le lire et dès les premières lignes, il me captive ! Un dilemme s'offre à moi, alors ! Vais je le dévorer pour connaître enfin la fin ou tout simplement, le savourer pour en déguster chaque phrase ? J'aime ce délicieux problème qui me laisse un goût sucré à l'âme ! Allez, je vous laisse je vais plonger mon nez dans le livre.... Vive Bernard WERBER !

:pde:

Posté : sam. mars 03, 2007 12:41 am
par fred58340
J'ai eu le même dilemme que toi en plus il es court donc pour le faire durer je me suis limiter qu'à 50 pages par jour.
C'était dur de ne pas en lire plus.

Posté : dim. mars 04, 2007 12:24 am
par musashi
:cool: Perso, je trouve ce livre un peu "bâclé" par rapport à d'autres, il se lit comme un fanzine en quelques heures et ne m'offre pas un grand panel de réflexions si ce n'est qu'il me renvoie aux cycles du Karma. Ceci étant dit pour fixer mes idées comme le proclamait mon professeur de Géomérie analytique.

Posté : dim. mars 04, 2007 11:43 pm
par anaelle
Personnellement ce n'est pas mon préféré des werber mais je l'aime beaucoup quand même.
quand a la fin que certains critiques ce que je peux comprendre je l'apprecie de plus en plus.
Premièrement je la trouve très poétique cette idée de naissance d'un mythe différent rien que parce que la personne déforme les noms, c'est charmant a mon gout.
De plus cette fin m'a fait me poser des questions
quelle est cette terre qu'ils ont trouvé, celle qu'ils ont quittée?
En effet je suis partie de l'idée qu'il quittaient notre terre mais est-ce vrai? ne la trouvent t'ils pas plutôt? J'ai alors constaté a quel point je m'était moi même suggéré que c'était de notre terre qu'ils partaient sans me souvenir de quelque chose qui le prouve (ville datte, évènements....) et cette nouvelle terre est al troisième a partir de son soleil et avec un satellite semblable a notre lune. Cela peut s'expliquer mais perso j'ai apprécié de pouvoir réfléchir la dessus.

Posté : lun. mars 05, 2007 12:16 am
par musashi
:D Oui c'est charmant anaelle, il est vrai. Cependant je persiste à dire qu'il ne s'agit la que du cycle de la réincarnation ou alors d'une application des univers parallèles invisibles. Je développerais un autre jour dans un topic spécifique car la poésie doit rester ce qu"elle est, une métaphore plaisante d'une certaine façon de" voir les choses". Au plaisir de te recroiser.

Posté : lun. mars 05, 2007 12:26 am
par anaelle
Ce sont des théories intéressantes je lirait le poste que tu compte écrire parceque j'avoue en pas voir du tout cela alors je pense que ce sera instructif