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Posté : sam. déc. 16, 2006 8:56 pm
par Paul-Emile
Moi ma mère et mon grand frère sont boudhistes, non pas le boudhisme tibetin, les temples, les moines, Boudha ( malgrer que je prête un très grande attention a Siddârtra ) Mais le boudhisme d'aujourd'hui, c'est a dire celui de Nichiren Daishonin, et de la Soka Gakkai, tenu Toda, et actuellement par Daisaku Ikeda, ce boudhisme la, c'est penser que aucun Dieu existe, juste la loi de l'univers, celle de la reincarnation, sous differente forme, selon notre vie .. [ BW parle de Siddartra dans L'Encyclopedie Du Savoir Relatif Absolu ] Actuellement l'état de France, proscrit cette croyance, en raison des reunions trop nombreuses ! Je suis très enervé contre la France sur ce point de vu !
La Soka Gakkaï n'est pas une religion, mais une secte de 10 millions d'adhérents environ (8 au Japon, 2 dans les 127 pays restants où elle est implantée). C'est même la secte la plus importante au monde, non seulement par l'effectif de ses adhérents, mais aussi par ses richesses (entre 500 et 700 milliards de francs) .

Créée dans les années 30 comme branche laïque d'une Ecole bouddhique fondée au XIII ème siècle, elle s'en est approprié la doctrine, qu'elle a pervertie en la politisant, les objets rituels et les lieux sacrés.

Au Japon ,elle dispose d'un parti politique le Komeito, a infiltré de longue date la bureaucratie, les milieux juridiques, la police des grandes villes, et a créé des réseaux secrets au Japon et à l'étranger. L'ambition de son leader, M. Ikeda, est de devenir le centre de gravité de l'échiquier politique nippon.

Elle dispose de toute une nébuleuse de centres de recherche, musées, associations culturelles, revues, journaux etc... qui donnent une image positive de la secte à l'étranger et servent de vecteurs pour pénétrer les milieux les plus fermés. Certaines de ces structures fonctionnent comme des réseaux de renseignement.

Toutes ces caractéristiques, malgré un "emballage" bouddhiste, sophistiqué mais facile à démonter, jointes à un culte de la personnalité au profit du gourou, à son objectif de prendre le pouvoir et à d'autres dérives, sont très éloignées des caractéristiques des écoles bouddhistes classiques et font tomber cette organisation dans la catégorie des sectes et non dans celle des religions.

Les journalistes nippons ne s'y sont d'ailleurs pas trompés et certains hommes politiques, intellectuels , et religieux nippons demandent à ce qu'elle perde son statut d'organisation cultuelle, ce qui n'a pas été obtenu, jusqu'à présent, à cause des complicités dont bénéficie la secte et à cause de la spécificité des rapports entre politique et religion au Japon. La secte est perçue au Japon comme un "Etat dans l'Etat" et un tabou, et inquiète beaucoup le Japonais moyen.

Cconcrètement, les dangers pour les adeptes de base sont ceux d'une déréalisation, c'est-à-dire d'une substitution, à l'observation de faits, d'une grille d'interprétation pré-rédigée. C'est aussi le risque d'une manipulation au profit d'enjeux politiques ou de destabilisation dont les adeptes de base n'ont pas idée et qui n'ont rien de spirituel. Les adeptes sont ainsi sollicités pour relayer des activités en faveur de la "paix mondiale" et de la "dénucléarisation", objectifs apparemment louables, mais qui s'inscrivent dans le cadre de la stratégie de conquête du pouvoir menée par la secte.

Dans la majeure partie des cas, l'enseignement de la Soka Gakkaï et l'appartenance à cette secte fonctionnent comme un substitut à des traitements psychiatriques ou à des psychothérapies, et comme un compensateur social. La plupart des réunions de quartier auxquelles j'ai assisté sont à mi-chemin entre la psychothérapie de groupe et le point mensuel à l'ANPE, ce qui a peu de liens avec une démarche spirituelle. L'objectif des adeptes est d'obtenir, par la pratique, la réalisation de désirs purement matériels, ce qui réintroduit un raisonnement de type "magique" au sein d'une démarche qui se veut "rationelle" et "logique". Tous les événements de la vie sont ainsi soumis à une "dictature des résultats" (les résultats matériels de la pratique "spirituelle") qui conduit, tôt ou tard, à une déréalisation. En effet, lorsque l'adepte n'obtient pas les résultats escomptés, on le culpabilise en lui disant qu'il n'a pas bien pratiqué. La pression exercée avec cet argument culpabilisant devient si insupportable que l'adepte en vient à nier l'échec et à s'auto-persuader que la pratique lui apporte -ou va lui apporter- tout ce qu'il souhaite, que ce serait "pire" sans la pratique. Il y a donc installation d'une dépendance au profit de la secte.

Conditionnés à accepter une vision du monde élaborée par la secte, les adeptes sont aussi conditionnés pour une soumission maximale (ne pas poser de questions dérangeantes, ne pas "douter",ce qui est pourtant un élémént majeur de l'ascèse spirituelle) qui en fait des objets et non des sujets.
Cette soumission conduisant aussi, peu à peu, par un jeu de récompenses (nouvelles responsabilité, valorisation par la hiérarchie), à ne plus fréquenter que des adeptes ou des personnes non critiques, donc à éliminer les opinions contraires ou seulement extérieures. Ce sont ainsi toutes les fréquenta- tions des adeptes qui changent au fil du temps.

Cette soumission se caractérise aussi par une prise de possession, par la secte, de l' espace-temps des adeptes. Ceux-ci, au-delà de la pratique quotidienne assez longue qui leur est imposée, sont en effet sollicités pour des activités collectives multiples, d'autant que le système a des appartenances multiples, à des réunions de quartier, mais aussi à des organisations socio-professionnelles (les membres sont regroupés par quartier, mais aussi par catégories socio-professionnelles), à des départements par sexe ( orgnisations féminines et masculines) et même par tranches d'âge , en vient à absorber tout leur temps libre. Parfois même, les supérieurs hiérarchiques des adeptes en viennent à réaménager leur décoration intérieure autour des objets de culte, se substituant ainsi à leur libre-arbitre.

Concernant des enfants, le conditionnement effectué dès les premières années peut entraîner des conséquences dramatiques, en façonnant leur personnalité dans un contexte "exclusif" où toutes les références extérieures sont supprimées ou dévalorisées a priori. Or, il faut savoir que l'une des premières directives données aux nouveaux adeptes est de convertir leur famille, de façon aussi à neutraliser toute influence extérieure.Il faut donc se montrer très vigilant en ce qui concerne des enfants, auxquels il est difficile de mettre en oeuvre des mécanismes de résistance ou de refus.

Ce type d'organisation, au terme d'années de recherche menées en japonais, en français et en anglais, et au terme de 7 ans de vie au Japon, dont 3 ans à l'Université de Tôkyô comme chercheur invitée, qui m'ont permis de décryter les arrière-plans sociologiques, politiques, culturels et stratégiques, m'apparaît clairement présenter les caractéristiques d'une secte, d'un nouveau type. Une secte planétaire et géopolitique dont les ambitions de pouvoir lui font traiter ses adeptes comme de simples pions au service d'objectifs de pouvoir et non d'objectifs spirituels.

Il faut, en tous les cas, lutter contre l'amalgame fait entre religion et secte dans le sens où la Soka profite de cet amalgame,dans l'espoir d'obtenir qualificatif de "nouvelle religion" or elle est une secte ! il n'y a aucun doute là-dessus!
Je peux vous assurer, que ce n'est en aucun cas une secte !

Les Objets religieux qu'ils signalent, s'appel un Gonhzon, Objet a pein plus grand qu'un PS2, qui s'ouvre donnant sur des inscription Manuscrite Japonaise, Les reunion sont juste trier par quartier et non par sexe et par socioeconomie. Le Passe temps n'a rien a voir la dedans, on est pas obliger d'assister au reunion, et puis sa n'a rien de mal de parler d'une experience vécu, puis il n'y a aucune obligation, tout le monde est libre de ce qu'il veut faire !!

En Rouge : Elements Faux !

Posté : mer. déc. 20, 2006 12:58 pm
par gohrmicia
J'ai une amie qui pratique ce bouddhisme de Nishiren Daishonin depuis plus de 10 ans . Elle s'y sent très bien. Cela a changé sa vie dans le sens où elle peut appréhender les problèmes avec plus d'assurance et relativiser bien des choses. Elle dégage d'elle même d'ailleurs une certaine sérénité qu'elle attribue au bienfait que lui procure cette méditation. Elle assiste aux réunions qu'elle désire, elle n'est astreinte à rien du tout. Elle n'a jamais eu à assister à des réunions particulières en rapport avec son statut socio-professionnel ou quoi d'autre de ce genre. Par contre, il est vrai que la Soko Gakkai organise des actions humanitaires et caritatives. Mais cela n'est-il pas une bonne chose?
J'ai, moi aussi cherché sur Internet tout ce qui était dit sur Soko Gakkai après que mon amie m'ait parlé de son appartenance à cette pratique bouddhique, j'ai été également très étonnée de trouver que l'on parlait de ces actions comme des actions de secte alors j'ai voulu la prévenir et savoir si elle en était consciente. Elle m'a répondu qu'elle était au courant de tout ce qui se disait à propos de la Soko Gakkai, qu'elle avait fait des recherches et que sa propre expérience en disait long sur le fait qu'elle était persuadée de n'appartenir à aucune secte. Car faire le bien autour de soi devrait être un précepte propre à chaque être humain avant d'être targué de sectaire ou de religieux.
Je précise également que mon amie, qui est Professeur agrégée de Lettres à Paris n'a jamais eu à donner de l'argent à "ces gens-là"... et elle est libre de partir quand elle veut et on ne lui a jamais demandé de convertir qui que ce soit . Je la connais depuis qu'elle a 8 ans, elle en a maintenant 38 et je ne sais que depuis quelques mois qu'elle est bouddhiste. Alors dites-moi, est-ce d'une secte que l'on parle???

Posté : mer. déc. 20, 2006 3:31 pm
par niiro
ah bon ya besoin de faire partie dun "groupe" pour etre bouddhiste?
le bouddhisme c'est 1000moines=1000religions. s'emmerder dans des mouvement sectaires est loin de refleter le bouddhisme.
il ne s'agit pas de "se sentir bien au milieu d'un groupe". le bouddhisme c'est un chemin interieur.

Posté : mer. déc. 27, 2006 4:34 pm
par bidibulle
Erratique a écrit :"Philosophie religieuse" diront certains (philosophie tout court puisqu'il n'y a pas de Dieu mias un exemple à suivre), beaucoup s'en réclament de nos jours.

"Je me sens proche du bouddhisme", "le bouddhisme est une philosophie pleine de savoir", etc.

Je suis assez étonné, à vrai dire, et il me semble que peu ont vraiment cherché ce qu'il y avait derrière, ce qu'était VRAIMENT le bouddhisme.

Le bouddhisme pose comme hypothèse première que nous nous réincarnons sans cesse, à cause de nos envies. Or aucun bonheur ne dure éternellement, et on retombe toujours sur la souffrance et la mort. Il faut donc s'extirper de ce cycle pour rejoindre le nirvana, c'est à dire l'ensemble des "âmes" (pour faire simple) qui ont réussi à arrêter de se réincarner. Pour cela, il faut arrêter de désirer.

Donc, qu'est ce que ça veut dire ?
- Que le but ultime est de détruire son individualité, ce qu'on est, pour rejoindre une masse indifférenciée, un grand "tout".
- Qu'il ne faut rien désirer : pas vivre, pas mourir, pas "constuire son bonheur" (tout bonheur terrestre est éphémère !), pas chercher l'amour (il l'est aussi)... Bref, rester seul, se priver de tous les plaisirs de la vie (pour ne pas être tenté par de faux bonheurs), et juste "ne rien vouloir".

Nihiliste et autodestructeur, le bouddhisme considère l'existence comme une éternelle souffrance à laquelle il faut échapper.

Le bouddhisme, ce n'est pas juste "je respecte l'herbe, les vaches, les animaux, on est tous égaux sur Terre". Le bouddhisme, ce n'est pas "je prends du recul par rapport au quotidien et je fais mes étirements de tai-shi pour me détendre" (d'ailleurs si vous voulez vous détendre, ça veut dire que vous avez le désir de vous détendre...).

Avez vous vraiment réfléchi à ce qu'était le bouddhisme avant de vous en réclamer ?
Ta présentation du bouddhisme est exacte néanmoins tu oublies un point important, c'est la compassion. Cette notion est très importante dans le bouddhisme parce que si elle n'est pas présente alors le renoncement est inutile ainsi que le nihilisme et l'autodestruction :shock:

Oui Bouddha présente la vie comme une souffrance depuis la naissance, il dit que l'envie et le désir sont les causes de cette souffrance et si l'on veut arrèter de souffrir il n'y a qu'une seule solution sortir du cycle des réincarnations et atteindre le nirvana. Pour cela il faut renoncer mais également faire preuve de compassion et d'amour envers son prochain parce que le renoncement seul n'est pas suffisant... Je voulais éclaircir ce point :p