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Posté : lun. oct. 17, 2005 11:19 pm
par Grey_jackal
Et voilà...y'a déjà un mâle qui n'y croit pas Very Happy Very Happy Very Happy ...ça m'étonne qu'à moitié (enfin non, moi, je suis complète avec mes XX, c'est toi à qui il manque un morceau dans tes XY)
...

Pourrais-tu me dire où je n'y crois pas? Je fais juste remarquer que a) la chose ne tient pas compte de l'évolution culturelle et b) ça n'implique pas une race de femmes dans le futur.

Posté : lun. oct. 17, 2005 11:28 pm
par saraluna
Grey_jackal a écrit :
Et voilà...y'a déjà un mâle qui n'y croit pas Very Happy Very Happy Very Happy ...ça m'étonne qu'à moitié (enfin non, moi, je suis complète avec mes XX, c'est toi à qui il manque un morceau dans tes XY)
...

Pourrais-tu me dire où je n'y crois pas? Je fais juste remarquer que a) la chose ne tient pas compte de l'évolution culturelle et b) ça n'implique pas une race de femmes dans le futur.
Ouais, ouais, tu chipotes là :D ...Le MOSIEUR qui a écrit ça, il dit quand même que nous, femelles, on sera capable de se reproduire toute seule...D'ailleurs, y'a qu'à seulement nous cloner, ça suffira...Enfin là, je dis p'tète une boulette...Raconte, paske moi, j'y connais rien, c'est nécessaire un spermatozoïde pour nous cloner ?

Posté : lun. oct. 17, 2005 11:28 pm
par Bergie
Et d'abord!
Je sais pas si ça a été dit, mais, on commence a perdre nos dents, notre sens du toucher se développe...
L'homme change continuellement...
Dans quelques années (enfin... C'est relatif), peut etre l'homme ne sera t il meme plus un homme! mais une sorte de tube... :???:

Posté : mar. oct. 18, 2005 12:02 am
par saraluna
Bergie a écrit :Et d'abord!
Je sais pas si ça a été dit, mais, on commence a perdre nos dents, notre sens du toucher se développe...
L'homme change continuellement...
Dans quelques années (enfin... C'est relatif), peut etre l'homme ne sera t il meme plus un homme! mais une sorte de tube... :???:
On change tout le temps Bergie...on s'adapte à notre environnement comme dirait Grey Jackal...euh Darwin... :D Si un jour, par exemple, il y avait de l'eau et bien je suis sûre qu'on arriverait à (re)devenir des poissons, en quelques années relatives...Je m'imagine bien en poisson rouge, moi ! Faudrait faire des projections selon les changements climatiques possibles...vas-y imagine à quoi on ressemblerait s'il n'y avait plus que du désert....

Posté : mar. oct. 18, 2005 12:17 am
par Bergie
Je suis pour le tube
le tube s'en sort partout! :lol:

Posté : mar. oct. 18, 2005 6:30 am
par Grey_jackal
Ouais, ouais, tu chipotes là ...Le MOSIEUR qui a écrit ça, il dit quand même que nous, femelles, on sera capable de se reproduire toute seule... [...] Raconte, paske moi, j'y connais rien, c'est nécessaire un spermatozoïde pour nous cloner ?
Ce n'est pas impossible. Mais d'un autre côté, s'il n'y a pas de mutations adéquates (et elles n'arriveront pas seulement sous le seul prétexte que les mâles se rarréfient), ça ne se fera pas naturellement.
Si un jour, par exemple, il y avait de l'eau et bien je suis sûre qu'on arriverait à (re)devenir des poissons, en quelques années relatives...
Une bien belle vision de l'évolution. Moi-même, j'ai appris à fusionner l'atome en fixant le soleil pendant quelques semaines.

Posté : mar. oct. 18, 2005 2:09 pm
par breizhnad
Pour ce qui est d'un futur monde avec que des femmes je vous conseil de lire le souffle des dieux, un des passages concèrne ce thème (enfin j'en dévoile pas plus...)

Posté : mar. oct. 18, 2005 7:45 pm
par saraluna
Ce n'est pas impossible. Mais d'un autre côté, s'il n'y a pas de mutations adéquates (et elles n'arriveront pas seulement sous le seul prétexte que les mâles se rarréfient), ça ne se fera pas naturellement....


Y'a pas besoin de mutations pour nous cloner...Dis-moi, je suis inculte en la matière, et j'ai assez peu suivi les évolutions des clonages des animaux mais il m'avait semblé que les clonages était fait à partir d'ovules (et non de spermatozoïdes) et que, donc, on pouvait faire que des femelles...

Une bien belle vision de l'évolution. Moi-même, j'ai appris à fusionner l'atome en fixant le soleil pendant quelques semaines.


Je me suis mal exprimée..je voulais dire si l'eau recouvrait toute la terre (en cas de fonte de la calotte glaciaire par exemple...) et les quelques années relatives, c'était très long...Ce n'est pas un scénario improbable...Y'a bien eu le déluge !

Posté : mar. oct. 18, 2005 8:40 pm
par Grey_jackal
Y'a pas besoin de mutations pour nous cloner...Dis-moi, je suis inculte en la matière, et j'ai assez peu suivi les évolutions des clonages des animaux mais il m'avait semblé que les clonages était fait à partir d'ovules (et non de spermatozoïdes) et que, donc, on pouvait faire que des femelles...
D'où le terme "naturellement". Mais bon, franchement, je ne vois pas trop ça dans notre futur.
Je me suis mal exprimée..je voulais dire si l'eau recouvrait toute la terre (en cas de fonte de la calotte glaciaire par exemple...) et les quelques années relatives, c'était très long...Ce n'est pas un scénario improbable...Y'a bien eu le déluge !
Le "déluge" était un débordement de l'Euphrate. Non, vraiment, pour que l'homme devienne aquatique, il faudra plus que quelques années, même relatives.

Posté : mer. oct. 19, 2005 12:41 pm
par arthur
Pour penser à tout ça, il faut avoir en tête le mécanisme d'évolution (enfin, celui généralement admis par la communauté scientfique).

Chez un organisme, il y a une mutation aléatoire qui apparait, lui conférant un caractère. Si celui ci lui est profitable, il se reproduira + facilement et donnera ce nouveau gene à sa descendance...
Donc, pour élaborer des théories, faut d'abord se baser là-dessus (me semble-t-il)

Posté : mer. oct. 19, 2005 4:22 pm
par breizhnad
pas specialement, le néodarwinisme dit que la mutation est brusque...

Posté : jeu. oct. 20, 2005 11:21 am
par arthur
Rien dans ce que j'ai dit ne laisse à penser à de la lenteur. Une mutation à un endroit très précis (notamment à un endroit ayant rapport avec la chronologie du développement) peut avoir d'énormes conséquences. S'il s'agit d'un gros avantage sélectif, le gène peut très vite se répandre dans la population.
Et puis, j'ai bien précisé que je me basais sur ce qui était généralement admis dans la communauté scientifique. Ca ne reste que de la théorie...

Posté : jeu. oct. 20, 2005 11:26 am
par Canard
arthur a écrit :Rien dans ce que j'ai dit ne laisse à penser à de la lenteur. Une mutation à un endroit très précis (notamment à un endroit ayant rapport avec la chronologie du développement) peut avoir d'énormes conséquences. S'il s'agit d'un gros avantage sélectif, le gène peut très vite se répandre dans la population.
Et puis, j'ai bien précisé que je me basais sur ce qui était généralement admis dans la communauté scientifique. Ca ne reste que de la théorie...
Mais d'un autre coté dans une société aussi normative que la notre j'espere que le l'epression du gene n'aura rien de visible.
Sinon bon courage pour se reproduire et faire passer son gene.

Posté : jeu. oct. 20, 2005 11:36 am
par arthur
effectivement, de plus, dans notre société, la pression de l'environnement est quasi inexistante. Ce qui réduit encore le possibilités d'évolution. En effet, il n'existe pas réellement de "concours" pour se nourrir. Il suffit d'aller au supermarché. Peut-être pouvons nous imaginer une évolution sur une base culturelle. En effet, il sera peut-être plus facile de se reproduire pour un être présentant les caractéristiques culturelles de la beauté. Heureusement que les gouts et les cultures ne sont pas universels...

Posté : jeu. oct. 20, 2005 4:30 pm
par Grey_jackal
Rien dans ce que j'ai dit ne laisse à penser à de la lenteur. Une mutation à un endroit très précis (notamment à un endroit ayant rapport avec la chronologie du développement) peut avoir d'énormes conséquences. S'il s'agit d'un gros avantage sélectif, le gène peut très vite se répandre dans la population.
C'est ce qu'on appelle l'équilibre ponctué. Problème : "Très vite" en terme d'évolution veut en gros dire plusieurs millénaires.

"I count myself among the evolutionists who argue for a jerky, or episodic, rather than a smoothly gradual, pace of change. In 1972 my colleague Niles Eldredge and I developed the theory of punctuated equilibrium. We argued that two outstanding facts of the fossil record -- geologically "sudden" origin of new species and failure to change thereafter (stasis) -- reflect the predictions of evolutionary theory, not the imperfections of the fossil record. In most theories, small isolated populations are the source of new species, and the process of speciation takes thousands or tens of thousands of years."
effectivement, de plus, dans notre société, la pression de l'environnement est quasi inexistante. Ce qui réduit encore le possibilités d'évolution.
La quantité de mutation est strictement la même (approximativement trois mutations par nouvelle personne par rapport aux géniteurs). La pression ne fait que sélectionner les bonnes mutations des mauvaises.

Posté : sam. oct. 22, 2005 4:35 pm
par arthur
Attention à ne pas confondre "évolution" et "mutations". Dans la société telle qu'elle est aujourd'hui, il est évident que les mutations existent toujours. Par contre, un individu ayant une mutation qui lui aurait permis, par un quelconque moyen, d'accéder plus facilement à de la nourriture dans la nature, ne lui servirait plus aujourd'hui où l'on nous apporte directement à manger dans l'assiette. Ce nouveau gène n'aurait alors pas plus de chance de se répandre dans la population qu'un quelconque autre et sa dispersion se réduirait à la dérive génique.
Enfin, ceci n'est qu'un exemple mais il en existe des centaines de différents à analyser chacun. Tout ceci en se référant aux subtils rapports entre inné et acquis, et dans le cas de l'homme, ne pas oublier de penser aux tout aussi (sinon plus) subtils rapports entre nature et culture.

Un autre exemple me vient à l'esprit : Un individu voit un de ses gènes muter. Or, celui ci offre une plus grande intelligence, ce qui permet à la personne de comprendre très simplement tous les systèmes financiers et juridiques qui régissent son pays et le monde. Grace à cette nouvelle capacté, l'individu devient très riche, ce qui est un avantage. En supposant que cet avantage lui permette d'attirer plus facilement des individus du sexe opposé, le gène se dispersera-t-il pour autant plus vite dans la population ? Etant donné que la natalité chez les personnes riches est plus faible que chez les plus pauvres, et tend même vers l'enfant unique, le gène aura une chance sur deux à chaque génération de passer à la postérité et a donc de fortes chances de disparaître rapidement.

Cet exemple est basé sur une suite de suppositions plus aberrantes les unes que les autres mais je l'ai mis là pour montrer que le seul avantage existant pour l'évolution est la reproduction, celui ci pouvant être entrainé par d'autres avantages comme la nourriture ou la capacité à échapper aux prédateurs. Mais un gène ne sera retenu par l'évolution que s'il aide par un moyen ou un autre à la reproduction. Sinon, seule la dérive génique décidera de son sort.
Je voulais aussi montrer par cet exemple que la pression culturelle peut être aussi forte, sinon plus, que la pression environnementale.

Posté : sam. oct. 22, 2005 4:50 pm
par Grey_jackal
Attention à ne pas confondre "évolution" et "mutations".


L'évolution est très exactement un "changement dans la fréquence des allèles d'une population". Mais bref.
Dans la société telle qu'elle est aujourd'hui, il est évident que les mutations existent toujours. Par contre, un individu ayant une mutation qui lui aurait permis, par un quelconque moyen, d'accéder plus facilement à de la nourriture dans la nature, ne lui servirait plus aujourd'hui où l'on nous apporte directement à manger dans l'assiette. Ce nouveau gène n'aurait alors pas plus de chance de se répandre dans la population qu'un quelconque autre et sa dispersion se réduirait à la dérive génique.
Ce problème n'a rien à voir avec la société, puisqu'il est valable n'importe où : le fait qu'un acide aminé chez le lapin peut faire la différence entre un pelage blanc et brun servira plus en montagne que dans la jongle de la forêt. Une mutation peut très bien servir dès qu'elle affecte le fait que l'individu survit mieux jusqu'à l'âge de la reproduction. Un bon exemple est la drépanocytose falciforme, si je me rappelle bien le terme exact, en Afrique (ce qui n'est pas de bol puisque c'est en fait une tare génétique, mais elle permet de survivre au paludisme).

Mais bref. Revenons en à ce que je veux dire : avec ou sans sélection naturelle, il y a évolution, tout simplement parce qu'il y a des mutations qui ne sont pas éliminées, même si alors, effectivement, sa dispersion sera assez réduite, surtout dans une société comme chez nous où les populations ne sont pas trop cloisonnées. L'évolution se fera lentement et dans tous les sens, mais à un moment ou à un autre, elle se fera sentir. Avec trois mutations à chaque fois pour tout le monde, le génome ne reste pas stable éternellement.

Posté : dim. oct. 23, 2005 1:27 pm
par badaboom
arthur j'ai juste quelque chose à te dire
ta signature n'est pas une invention de St exupery, c'est simplement un proverbe africain qu'il a repris.

Posté : lun. oct. 24, 2005 9:47 pm
par hell
une source pour cette affirmation
Hubert reeves l'a dit a une emission de radio (france inter). J'ai le Mp3 mais je peu pas l'heberger. Si quelqu'un peu m'aider

bye

Edit Théonaute :
Et si tu expliquais les dires de cette personne, au lieu de faire du téléchargement ?
De plus, ca t'éviterais de faire du flood ...

Edit Théonaute :
Et si tu expliquais les dires de cette personne, au lieu de faire du téléchargement ?
De plus, ca t'éviterais de faire du flood ...
Il a dit que si les emissions ne reduisaient pas de 60 % aujoud'hui, l'homme avait encore 40/50 a vivre sur terre...
Je repondais tout simplement a la question...quelle est la source de cette affirmation !!

Bye