Textes perso

[breizhnad]

pleure, pleure dans ton sommeil
oublie les erreurs de la veille
meurt, meurt de désespoir
ce sera ta seule victoire

[joey]

je vous salue, ô Parisiens,
Jet setteurs de la première heure,
Digne d'effacer tout nos malheurs,
Tel le messie, vous apportez le bien.

Si votre ramage se rapporte à votre skating,
Vous êtes fashion et je rêve d'en être digne,
Un jour je serai peut être sponso,
je prie les dieux du roller de ce cadeau.

Vous vous raillez des pauvres provinciaux,
Et certains ne le comprennent pas,
Mais v'la les pures vidéos,
Mais sache que zoolala n'arrive pas à la cheville de motivation 3.

Vous êtes grand noble seigneur,
Vous vous permettez d'être rieurs,
Mais il est facile de paraitre meilleur,
Lorsque derrière l'objectif il n'y a que suceurs.

Idolatrés par les petits,
Vous les regardez pleins de moqueries!
Vous crachez sur le bisness, le profit,
Mais vous n'en êtes que le fruit.

Vous pensez être au sommet de l'hymalaia,
Rêvez d'être a la une de Gala,
Sur vos tête, la province fait caca,
Arrête d'essayer d'être ce que tu n'est pas....

Niveau média ça me fais peur,
Le seul mag a la hauteur,
Et voilà que j'en pleure,
Est mort de n'être qu'amateur...

(crazy roller)personne arrive a écraser sydney valette mais bon)

[Silmarill]

voici un poème creer il y a + ou - 4 ans:

L'amour n'est pas seulement une passion,
Elle est aussi la plus belle qualité de la terre,
Tous comme une rose,
Elle s'épanouit,
Mais elle peut être une soufrance,
Et peut s'éteindre tout comme la flamme de la vie.


Et celui que j'ai creer il y a peu de temps:

Nous la voyons tout les jours,
Mais nous ne la regardons pas,
Elle est toujours présente,
Elle nous a offert la vie,
Et nous la détruisons,
Est ce ainsi que nous devons la traité?
Après tout ses présents donné?
Je vous parle de la Terre,
Entendez la crier,
Regardez la devenir folle!
Cessons de la tuer,
Sauvons la terre en détresse!
Elle est en agonie!

Elle n'est pas tout à fait terminée, ce n'est que le "squelette" de la composition.

[joey]

Sous un immeuble delabré
Vivait le chien aux oreilles déchirées
né parmi les décombres d'une ruelle
il éhré là parmi les poubelles

Il était rejetter de tous le monde
parce que avec lui ils avaient la honte
pauvre chien maltraiter
Que personne ne voulais

Lui s'en fouter
l'être ou de ne pas etre aimer
les enfants ne l'approché jamai
mais il mangeait leur reste de gouter

Un jour ce chien est retrouver
mort dans la cage d'escalier
personne n'avait remarquer plus tôt
qu'il était sur le point de mourir bientot

(homage a ce chien qui n'a jamai trouver l'amour d'un maitre)

[exoj.n]

J'ai regardé au fond de tes yeux
J'y ai laissé un bout de mon coeur
il a germé et bien c'est tant mieux
car il donnera mille et une fleurs

J'te promet pas la vie de chateau
toute ensemancée d'artifices
mais tu pourra boire en mon eau
ruisseau d'amour, ma fleur de lys

Quand je saigne de l'âme
c'est bien toi mon anticorps
oui je révise mes gammes
sur les courbes de ton corps
et nous formons la trame
qui separe l'eau de l'or

[joey]

La lune s'incline devant la terre
La terre prête alegeance au soleil qui gouverne l'univers
voilà le pillier le chemin de la gloire
et toute nos forces associées ne peuvent ouvrirent les portes du paradis

[shei33]

Un poème qui m'est venu à l'idée hier en consultant le topic sur l'anarchisme:

Je veux vivre comme les Indiens
Quitter la fosse à purin
En respectant la nature
La vie semblerait moins dure
L'argent ne fait le bonheur
Que dans les pays sans fleur
Paix amour et liberté
C'est c'que veut l'humanité

[angellion]

tu ma prise pour un jouet

j'ai tant d'amour pour toi,
mais je ne sais pourquoi
tu t'amuse a me faire souffir
et tu continu tes délires
sans te soucier de moi,
de mes sentiment pour toi.

tu a déjà un homme dans ta vie
mais pourtant tu m'embrasse
pour toi je rame et je brasse
pour atteindre ton coeur mai tu souri
en voyant mes efforts inutiles
tu ri de mon coeur, tu le mutile

tu t'amuse a bruler mon âme
et mes sentiment se pament
mais pas assez pour t'oublier
tu m'a tué et torturé
moi j'encaisse tout et me tais
mais a la fin je hurlerai.

j'ai mis a découvert
ton petit jeu pervers
tu m'a pris pour un jouet
tu t'es amuser puis m'a jeté
je t'aimais, j'y croyais
a cet amour parfais

je suis dégouté,désépéré
pour toi je me suis suicidé
une décision stupide,débile
en y repensant de la haut
j'en ai cracher ma bile.
mort pour rien et pas en héros

tu a gagner, j'ai tout perdu
mon âme mon coeur et ma vie
tu souris, moi je n'ai vecu
tout ca qu'a grand ralentis
...jusqu'a ma mort que toi seule a entrainer
c'est ton coeur et tes action qui m'ont tué

[shei33]

Comme j'hésite à déposer mes textes ici pour la raison évoquée par Théonaute, vous pouvez en découvrir quelques uns sur le site suivant: www.portailauteurs.net
Aller dans "bibliothèque", puis "Julien, Sylvain".
Vous pouvez m'envoyer vos commentaires éventuels par mp.

P.S: si les administrateurs et/ou modérateurs désirent supprimer ce post pour quelque raison que ce soit (lien indésirable ou autre...), merci de m'en avertir au préalable par mp.

[cjulay]

pourquoi...
j'ai des papiers et pas toi...
je ne le savais meme pas....
et tu n'y a pas droit...
en tous cas tu te bas...
un objectif... une vie... un pays.... un papier....
et tu te bas....
je le possède et je m'en bas...
habituée de puis ma plus tendre enfance

trop de teufs, de danse...
les études... pour mes parents...
tes études... tu n'y a pas le droit...
et moi qui ne fait rien....
et toi qui n'as rien......
pourquoi....
je suis née ici et pas toi....
pourquoi, j'ai ce bout d'arbre et pas toi....


etc etc au grés de l'imagination et de mon humeur...
j'ai vecue a vec un sans papier algerien et c'est le bad...
pour lui, pour eux, arrachez vous, etudier, travaillez, et peut etre, un jour prochain.... le monde sera a peu pres vivable...

***Ajout :***

porke, digame, porke dimedimedime
porke tanta intolerancia, porke tanta injusticiaaaaaaahahahah
porke, porke tanta pena
porke tu porke te sientes tu
tan superioooooor
por malas razones, por razones fisicas, por razones intelectuales.....
cambia, cambia por favor
por la humanidaaaaaaad
por la felicidaaaaad
por la vidaaaaaaa
la vida con la sonrisa... ..
el negro, el color de la noche;;;;
el negro, el color de todas las colores...
el blanco, el color de la muerte..
el color de la ausencia de sangre.....
porke, digame, porke dimedimedime
porke tanta intolerancia, porke tanta injusticiaaaaaaahahahah
porke, porke tanta pena
respecta te
respectalo
respectanos
amate, amalo, ama a tus ninoooooos
pero digame, dimedimedime
porke, porke eres asi, porke piensas eso, porke te sientas como..
un ser superior
un ser que merece
el H del hombre
el H de la humanidad....
etc etc crée dans le tram le 03/02/06 a 3h du mat apres le concert des ogres....
salut a toi ô l'oprimée, ô l'opriméééééééé

***Ajout :***

héritage, hérité,
transmission de pensée
une vie inachevée
en voie de construction
en voie de finition
en voie d'amelioration...
mais ou es tu humanité
pensée, pensée
violente humanité
changer, changer
insolente humanité
communiquer, communiquer
merite tu humanité
aimer, aimer
ton grand H, humanité
réver, réver
ô ne laisse pas
la flemme et la paresse
t'arreter, t'arreter
la haine et la violence
t'empecher, t'empecher
le racisme et l'aintolerance
evoluer, évoluer
la xénophobie et l'ignorance
s'envoler, s'envoler
l'absence de conscience...
changer, changer
pourkoi, pourkoi
tant de vices humanité
tant d'immondices
et tant de délices
changeante humanité
inconstante humanité$
étonnée, étonnée
malgres tout humanité
aimer, aimer
je veux te sauver humanité
rever, rever...
une utopie.....

edit chuppa: sujet déplacé!

***ajout***

oh petite depression...
ô chute de tension
partir de sa vie :
s'enfoncer dans l'ennui
s'extraire....
etre la sans y etre
:
s'en aller
de la société
ne plus communiquer
ne plus s'ennivrer
ni d'amour
ni d'humour
ni de joies
ni de peine

lligne droite
ligne plate
au fin fond des profondeurs de l'etre
si je dois passer par la
pour revenir a la vie

j'y plonge avec joies
et petit a petit
je re vis

je retrouve le gout

a l'amour

a l'humour

je parle

je paaaaaaaarleu
:
je chante
je danse

je reviens parmis l'humanité

je suis la
ô je reviens de loin
je trouve la vie belle
je m'aime
je t'aime
je vous aime
atous ceux m'ont aidé
a tous ceux m'ont porté

a tous ceux ke j'ai soulé
a toux ceux ke j'aime
a ma ptite mamoun
a mon ptit gregoun
a ma chtite louisoun
a ma ptite maric
eta tous mes amis
a tous ceux ke joublie....
a tous ceux la je dis
je vous dois tout mes freres
je vous doit ma vie
je vous doit mon bonheur
jevous dois ma survie

Edit floudud: Les doublons sont interdits...

pour toi, mon frere
ke je n'ai jamais eu
ke je n'aurais jamais
et ke je substitue
ô toi, mon frere, ke je n'orais jamais
pourkoi n'a tu jamais
essayé de naitre, mon frere!
pourquoi n'as tu jamais, essayer de m'aimer
mais heu reu se ment
mon frere
ke je possède kkun
ke j'aime et ke j'envie
ma demi seur cherie!!!!
pour toi ma louisounette*
pour toi mon amie
pour toi ke fait la feteu
pour toi ke j'envie
je te jalouse et je t'aime
et je me justifie
tu es tellement belle
tu as tellement de vie
tout te reusiis
la vie les cours
ta vie, tes amours
pour vous mes freres, ma demi soeur cheri...
pour tous les hommes ke j'aime
pour toi mon frere cheri....


Edit floudud: Langage sms: interdit sur le forum...

[Engel]

ok, mais j'ai seulement une chanson en français, et nous sommes un groupe qui a premier état était instrumental.. alors nous n'avons pas de paroles sur toutes les chansons...

Vas-tu Comprendre ?

Quand est-ce que tu va comprendre
Le fonctionnement des choses
Non, tu n'y ira point
je veux qu'tu reste ici
Là-bas, c'est la guerre
Et c'est la pire chose à faire
Les hommes se tuent, les femmes se perdent
Il n'y a rien à faire

Pourquoi Pourquoi, Les sous-marins nucléaires ?
Pourquoi Pourquoi, Les Tueries inutiles ?
Pourquoi Pourquoi, Les sous-marins nucléaires ?
Pourquoi Pourquoi, Les Tueries inutiles ?
Pourquoi Pourquoi, Les grosses bombes Atomiques ?
Pourquoi Pourquoi, Les innocents sont morts ?
Pourquoi Pourquoi, Les sous-marins nucléaires ?
Pourquoi Pourquoi, Les innocents sont morts ?

Quand est-ce que tu va comprendre
Le fonctionnement des choses
Non, tu n'y ira point
je veux qu'tu reste ici
Là-bas, c'est la guerre
Et c'est la pire chose à faire
Les hommes se tuent, les femmes se perdent
Il n'y a rien à faire

Maintenant tu es revenu
Mais avec quelque chose en moins
J'savais bien qu's'allait arrivé
Mais ta pas voulu m'écouter
Et la tu paye le prix
Pour tes enfanteries
Tu savais bien qu'j'avais raison
Mais toi, T'A TON ORGEUIL !

Pourquoi Pourquoi, Les sous-marins nucléaires ?
Pourquoi Pourquoi, Les Tueries inutiles ?
Pourquoi Pourquoi, Les sous-marins nucléaires ?
Pourquoi Pourquoi, Les Tueries inutiles ?
Pourquoi Pourquoi, Les grosses bombes Atomiques ?
Pourquoi Pourquoi, Les innocents sont morts ?
Pourquoi Pourquoi, Les sous-marins nucléaires ?
Pourquoi Pourquoi, Les innocents sont morts ?


When You Got Trouble

You know a place
Where I can see my face
I’m sorry… It’s not me…
One day, I will try
To reach the sky… in my mind
I know… I got... big troubles…

You won’t let me try
I won’t let me die
If you see there’s blood in my eyes
I hope that you realize
That your end is near
You know that I don’t fear
To beat you in your territory
Cuz you’re my worst enemy

Chorus :
Why am I like this?
I can’t recognize myself anymore…
What I’ve done to me?
Everything seems disappearing in front of me…

May I change my living habits?
I’m beginning to be tired of it.
Everyone seems to be destroying their life
I don’t want to be open with a knife

( Attendre pendant un riff )
You know it won’t happen
The day we’ll meet again
Cause I brought this to an end
I’m not staying under the rain
When you got, TROUBLE…
When I got, PROBLEMS…
When you got, TROUBLE…
In the time that I was in
My transe, my delirium
Thought that I was him
Now they understand…

I’m not the bad guy that I was
Just somebody taking drugs
Now I changed my life
And I’m living safe
I don’t want to be saved again
I don’t want to be a slave anymore
Just take it away
I don’t want this life anymore

I was a slave…
Of my own head…
And now I’m free…


It’s Over

I was looking through the window, observing this old sky
And then, I realized
How much important is to see the difference
Between the good and the bad

I ran into my car, forgetting what I have been
I’ve been watching you over
Over, over again, over, over again

Woooooo…Can you get away?
Woooooo…Don’t come back today

I get off from my car, I get off from my life
The blood is on my face, the dirt is in my mouth
The death is in my head
Forgetting what I have been, I’ve been speeding up over
Over, over again, over, over again

Woooooo…What you did to me?
Woooooo…Get away from me

If you try to get me, I hope you’ll understand
I hope you’ll find a friend
You know that friend won’t be me
I know, my place is in the sky…That’s something I can’t hide…

I get off from my car, I get off from my life
The blood is on my face, the dirt is in my mouth
The death is in my head
I wish that I’m not dead, I wish that you’ll be sad
Forgetting what you’ve been, you’ve been killing up mans
Killin’ up, killing up over
Over, over again, over, over again




alors c'était mes chansons... pour entendre la musique c'est une autre histoire, elle n'est pas sur le net! (et j'espere pour longtemps)

[La hyène]

Y a même une section pour les poètes. Quel bonheur!
Je vais en mettre un de ma composition.


INVINCIBLE


Sous cette pluie, le temps se fige
Je me sens comme une tige
De roseau pliant et résistant sous le vent
Je suis toujours debout, toujours vivant

Nu sur le pont de ce négrier
J'entends claquer inlassablement les coups de fouet
De la poudre à canon sur mon dos meurtri
Que de douleur, pourtant je ris

Le soleil de plomb qui aggresse mes sens
M'emplit de son ivresse, fort je le pense
Et exacerbe l'animalité de mes geôliers
Dans les cales se répand la fatalité

Face à la bétise humaine personnifiée
En ces marchands d'esclaves, ces maudits français
Un total sentiment de liberté m'envahit
Je me sens grand, je vis

Invincible, voilà ce que je suis
Jamais je ne serai un homme soumis
Et tandis que s'enfonce dans mon corps la pique
Je reviens à pas de géant sur mes terres d'Afrique

[cjulay]

j' ai tout plein de textes, idées et chansons mais je n' ai trop envie de faire du copié-collé!!
ce que je vous propose, c' est soit de voir mon meeeeeeeeeeeerveilleux blog! www.cjulay.skyblog.fr
soit de tchater! cjulay@yahoo.frr!!
zibous!!!

edit chuppa: texte corrigé, merci de ne pas utilisé de langage sms

[shei33]

Voici un poème noir comme j'excelle à les faire, n'allez pas vous tailler les veines SVP:

Bienvenue chez les cinglés
Qui se croient supérieurs
Maudite humanité
La vie est une erreur

On me traite de sauvage
Pourtant je suis lucide
J'ai vraiment passé l'âge
D'aimer ces gens stupides

En attendant la mort
Ils essaient d'être heureux
Veulent conjurer le sort
Grâce à la vie à deux

Pourquoi faire des enfants
Leur infliger la vie
Dans ce monde dément
Quelle bande d'abrutis

[exoj.n]

Dans ce monde confus
ou est la vérité?
qu'on sera ou qu'on fût
la vie est méritée

Avant d'être de chair
la conscience incarnée
nous n'êtions qu'un mystère
une envie, une idée

puis un jour la lumière
dans toute son étendue
éclaira la matière
cinq sens pour un vécu

la vie est une chance
parce qu'elle nous révèle
sauf pour celui qui pense
qu'il est un immortel

[Yeonaten]

A mon tour de m'y coller avec un petit texte dont le titre veut tout dire:

Hommage


A tous ceux qui un jour
Sans un seul détour
Ont choisi librement
De servir les vivants
En ce jour c'est ainsi,
Il nous faut dire merci.

Pour tous ceux qui à tort
Ont vu venir la mort
Sans rimes ni raisons
De dix mille façons
A l'homme, ce meurtrier
Il nous faut pardonner

De tous ceux qui naguerre
Ont péris dans des guerres
Donnant au genre humain
De plus beaux lendemains
Combien furent oubliés
Dont il faut nous rappeller.

Car pour tout ces damnés
Que l'on a oublié
La vengeance n'est qu'un mot,
La haine, un attrape-sôt
Et pour leur rendre hommage
Il faut bien d'avantage.

Et un autre, puisque personne ne semble vouloir continuer:

Au nom de l'Espoir, je voudrais parler,
Au nom de l'Espoir il faudrait hurler!
Au nom de l'amour, trop souvent bafoué,
Au nom de la paix, que l'on foule aux pieds,
Au nom de Gaïa,si belle si fragile,
Que l'on assassine, sans rimes ni mobiles
Il faut se lever,
Il nous faut crier!

Au noms des enfants qui tous les jours meurent,
Au nom de ces femmes, dont on viole l'honneur,
Au nom de ces peuples qui vivent dans la peur,
Au nom de ces peuples qui subissent l'horreur,
Au nom de Gaïa,si belle si fragile,
Que l'on assassine, sans rimes ni mobiles
Il faut se lever,
Il nous faut crier!

Au nom des victimes de l'humanité,
Au nom de tous ceux qu'on ne peut aider,
Au nom d'un futur dont il faut rêver,
Au no mdes héros qu'on a admiré,
Au nom de ce sang que l'on a versé,
Au nom de Gaïa,si belle si fragile,
Que l'on assassine, sans rimes ni mobiles
Il faut se lever,
Il nous faut crier!

Au nom de Demain, que nous tuons ce jour,
Au nom de tous ceux qui sont mort un jour
Au nom de ces êtres qui vivent dans l'amour
Au nom de l'Espoir,qui scintille toujours,
Et au nom de Dieu, qui pourtant s'obstine,
A aimer les hommes, eux qui l'assassinent,
Il faut se dresser,
Il nous faut hurler!

[Max]

Bon, pour faire plaisir à Diamant et pour qu'elle puisse poster à nouveau, je livre ici l'intro d'une "nouvelle" que j'avais écrite il y a quelques années. C'est un peu long, ce n'est qu'une intro, mais il ne me déplait pas trop. [je n'ai pas relu, il contient donc les fautes faites à l'époque...]


"Conduisez moi à l'Atone." Sur cette injonction du jeune Prince, les portes de la prison furent ouvertes. Le garde, torche en main, le conduisit à travers le dédale qui s'étendait sous le palais, où reposait, au coeur des ténèbres et sous toutes les protections, le pire des fléaux que le royaume d'Hyleen ait connu: l'Atone, créature réduite à un état végétatif au fil des centenaires qui s'étaient écoulés depuis sa capture, s'avilissant à mesure que les années passaient. Mais une force interne semblait lutter contre l'avancement de la dégénérescence de cette créature qui n'avait plus grand chose d'humain, le maintenant entre la vie et la mort. Tout l'empire avait appris à ce méfier de son air chétif, et aucun être normalement constitué et instruit de l'histoire d'Hyleen n'aurait laissé cette entité respirer un autre air que celui de sa cellule, farouchement gardée, enterrée au milieu d'un dédale impénétrable, au dessus duquel on avait bâti le plus gros fort militaire de Gaelum, le fort de Tendraak, où s'entassaient des légions surentraînées au cas où l'Atone déciderait de se manifester à nouveau. "Il faut se méfier de lui, vous savez... il a l'air tellement faible. Mais ce scélérat est capable du pire... vous n'êtes pas sans savoir qu'il.." Le Prince Taerneor mis fin aux bavardages du garde. Oui, il savait quel acte pendable l'Atone avait commis. Mais il voulait aussi savoir pourquoi il avait fait une telle chose. Depuis sa plus tendre enfance, il s'était passionné pour l'histoire de cet homme banni et déchu. Les générations s'étaient succédées, et pourtant, lui, il était encore là, triomphant contre son gré aux flots du temps qui emportait tout le reste sur son passage. D'où venait son étrange pouvoir? De nombreuses rumeurs circulaient sur le sujet, mais qu'en était-il de la réalité? Les deux hommes se trouvaient bien à une centaine de mètre sous le sol, et l'air commençait à empester. Cette impression n'était arrangée en rien par la moiteur environnante. Cela faisait bientôt une heure que le garde guidait Taerneor à travers les abysses de la prison de pierre de l'Atone, si bien qu'il finit par demander à son guide s'ils n'étaient pas perdus. "Non, messire, nous y serons bientôt... d'ailleurs, voilà, il nous reste encore un corridor à prendre sur la droite, ici, et nous serons devant la porte."

En effet, la haute porte qui gardait enfermée le "Démon", comme on l'appelait là haut se dressait maintenant devant eux, majestueuse et terrifiante: haute de plus de cinq mètres, elle scintillait dans les ténèbres d'une étrange couleur ocre. Des runes antiques et d'étranges inscriptions la décoraient... et lui permettait de contenir la puissance cachée à l'intérieur. Pour la première fois de sa vie, Taerneor allait découvrir le vrai visage de l'Atone, Lucius Taleri de son nom "humain", aujourd'hui oublié de tous. Il lui avait fallu remuer ciel et terre pour mettre la main sur les ouvrages occultes qui rassemblaient quelques menues informations sur la vie de cette créature. Bien qu'étant le futur roi de Gaelum, Taerneor avait dû laisser toutes ses armes aux gardes d'en haut, au fort de Tendraak. Le garde s'activait sur la porte, enlevant verrous et barres de protections, désactivant les pièges qui la protégeaient. Taerneor se souvint que la construction de la porte avait rassemblé toutes les races peuplant les terres d'Hyleen. Tous s'étaient alliés contre le Fléau que représentait l'Atone. Une demie heure passa encore, avant que le garde ne parvienne à venir à bout des différentes protections. "Quand vous aurez fini avec.. "ça", appelez moi, je resterai ici..." Taerneor s'approcha de la porte, et bientôt il dépassa le garde, qui lui adressa dans un dernier murmure comme chargé de reproche: "votre petite visite doit valoir le coup, car tous les gardes sont accablés d'effroi à l'idée que cette porte soit ouverte... si l'Atone s'échappait..." Taerneor l'ignora et pénétra dans la cellule.

La porte fut immédiatement refermée. Taerneor entendit les clés cliqueter dans la serrure. Etrangement, l'air était ici beaucoup plus respirable qu'à l'extérieur. Le temps en ce lieu semblait comme suspendu. Les murs de la vaste salle étaient fait de cristaux de Varok purs, empêchant l'utilisation de n'importe quelle forme de magie. Au centre de la pièce, baigné d'un halo de lumière, enchaîné par des liens en mithril qui prenaient source aux quatre coins de la cellule, suspendu par les bras au dessus du sol, reposait une créature à l'air complètement exsangue. Son visage, aux joues creusées, avait néanmoins gardé la jeunesse qui était sienne lors de sa capture. Ses membres décharnés étaient complètement atrophiés. C'est à peine si Taerneor parvenait à entendre sa faible respiration. Mais elle était manifeste: sa poitrine se soulevait et s'abaissait régulièrement, calmement. Depuis combien de temps croupissait-il en ce lieu? Trois, peut être quatre cent ans... Ainsi emprisonné, l'Atone semblait bien porter son nom. Il passait plus pour une victime, et s'il n'en avait rien su, le Prince aurait eu la conviction d'être là devant une injustice marquante. L'être qui se tenait là semblait plus être une victime qu'un bourreau. Et pourtant son crime odieux restait présent à l'esprit de toutes les créatures peuplant Hyleen. Sentant la présence de Taerneor, Lucius Taleri releva péniblement la tête, faisant craquer du même coup toutes ses articulations. Sa respiration se fit plus sifflante. Il prit une profonde inspiration, et s'adressant à son interlocuteur qui avançait au milieu d'une poussière vieille de plusieurs centaines d'années, il articula lentement, d'une profonde voix qui résonna en mil échos: "Qui... vient.... perturber... mon.... repos?" Sa mâchoire craquait à chaque syllabe, trop habituée à ne pas bouger. Il releva la tête, et fixa de son regard évasif la tache qui se profilait devant lui. De la bave s'écoulait de sa bouche. "Laissez... moi... j'expie ici... mes pêchés.... laissez... moi...." Sa tête replongea, et sa respiration redevint normale.

Incrédule, Taerneor se rapprocha lentement de lui, sans mot dire. Comment une créature aussi maléfique aurait-elle pu éprouver le repentir? Ou alors n'était ce là qu'une comédie habilement jouée? "Je suis Taerneor, futur Prince de Gaelium." La créature ne sembla pas trouver un quelconque intérêt à cette présentation. Elle ne semblait même pas se rendre compte de la présence du Prince. Il reprit. "Je suis ici pour entendre votre histoire, Lucius." A l'évocation de son nom, Lucius releva vivement la tête, et le Prince vit ses yeux injectés de sang complètement exorbités. Le sifflement se fit plus vif, beaucoup plus. Sans doute trop. Taerneor recula, de peur d'avoir achevé ce vestige du passé, mais petit à petit, le Démon reprit une respiration normale, et ses yeux se posèrent sur le Prince. Une larme perla à son oeil droit, et commença à couler le long de sa joue. Taerneor contempla la tristesse de ce regard, et dut faire un effort surhumain pour ne pas détaller en courant face à une telle misère. "Lucius... oui... c'est comme ça... qu'on... m'appelait.... Vous voulez..... entendre..... mon histoire? .... la longue histoire... de mon.... odieux ... pêché?" Taerneor acquiesça d'un hochement de tête. La voix de Lucius, toujours aussi caverneuse, prenaient néanmoins un débit de plus en plus normal. "Cette histoire.. est extrêmement vieille... et pourtant, elle reste.... gravée dans ma mémoire... tout cela.... je n'oublierai jamais. Mais avant... dis moi pourquoi tu veux la connaître?" Taerneor hésita un instant. Il garda le silence, contemplant le Démon. Puis il s'approcha, et dans un murmure, il lui expliqua. "Lucius... je connais en grande partie votre histoire, telle qu'elle a été contée tout du moins. Je sais que parmi les morts vous êtes allé, que de grandes puissances vous ont défié. Mais j'ignore pourquoi vous avez fait ce qu'on vous reproche. Et je voudrai entendre de votre propre bouche VOTRE histoire." Lucius ferma les yeux. Son souffle ne se fit plus entendre du tout. Il parla comme pour lui même. "Peut être... qu'après tout ce temps, je peux révéler mon histoire... dire la vérité... tout expliquer... peut être comprendras-tu pourquoi j'ai préféré condamner l'humanité... peut être.... peut être pas." Il rouvrit les yeux, et contempla Taerneor. "Tu m'as l'air sage... et puis, tu es peut être la dernière personne qui se demandera pourquoi. Un acte en lui même n'est rien, c'est la signification qu'on lui donne qui fait toute la différence entre le bien et le mal." Il marqua une pause. "Tu comprendras peut être"

[floudud]

Quelques passages d'une nouvelle que j'avais commencé à écrire.. J'en avais fait la moitié, quasi tout sur l'ordi! sauf ça:! Et mon ordi a planté! tout perdu! une centaine de pages...


Florence, 1519.
Un long cortège funéraire déambule dans les rues de la ville. Quelques soldats l’entourent afin de sécuriser les alentours. Des mendiants seraient capables de venir briser la paisible tranquillité du défunt. Toutes les hautes sphères de la société ont répondu à l’appel et sont venus rendre un dernier hommage à cet homme si brillant, tellement aimé de ses pairs. Le cardinal de Florence en personne va réciter l’oraison funèbre afin de remettre son âme aux mains du Tout-Puissant. Le réformateur qu’il a été va enfin découvrir le vrai visage du jardin d’Eden, lui qui a toujours cherché à rendre le monde meilleur et plus beau au travers de toutes ses œuvres.

Le Royaume de France et François Ier en personne ne voulait pas que le corps retourne dans sa ville natale. Vous devez vous demander ce que vient faire ici le Roi de France… Très simple. En 1516, le Florentin défunt s’est retrouvé invité à intégrer la Cour de France, du fait que Sa Majesté François Ier voulait s’entourer des plus illustres hommes de son temps afin de rayonner sur l’Europe. Après plusieurs semaines de débat passionné, les Florentins ont remporté la victoire. Le corps sera momifié, au même titre que tous les grands du monde Egyptien. Ainsi, le peuple pourra venir se recueillir sur sa dépouille, entreposée à l’intérieur de la Cathédrale Santa Maria Di Fiore.





Autre passage:



(((((2. Florence, année 68.

« Peuple de Florence et de Toscane,

Vous voici tous ici réunis, en ce 15 avril, autour de notre futur lieu de culte afin de célébrer à notre manière la venue au monde de notre génie. Depuis son décès, une nouvelle organisation étatique s’est développée. Vous, peuple Toscan, nous avez appuyé, soutenu face à de plates accusations venues d’un monde que nous ne fréquenterons plus… Vous nous avez permis d’honorer la mémoire d’un homme que nous aimions tous, qui certes, a déserté notre province quelques années. Pourquoi ? L’autre monde le qualifiait d’hérétique face à la faible tolérance de leur religion. Un peuple ami l’a accueilli lors des dernières années de sa vie. Mais forcément, un génie, visionnaire, talentueux, est dérangeant. Son ouverture d’esprit l’est tout autant. Nous, ses congénères, ne pouvions le dénigrer. Nous l’avons accueilli pour le repos éternel. Et nous avons même fait plus. Nous lui rendons hommage tous les jours, selon des rites particuliers, très précis, qui ne manqueront pas d’évoluer au fil des années futures.

C’est ce soir, en votre compagnie, que je vais instaurer une nouvelle règle, qui devra faire l’unanimité parmi nous tous. Ce soir, je me déclare, je nous déclare hérétique aux yeux de la confession chrétienne. Ce soir, je décide de mon plein gré de ne plus répondre aux exigences du Saint Siège.

C’est ce soir que l’ensemble de nos rites est institutionnalisé. C’est ce soir que je viens créer la religion, le culte Vinschiste. Je ne peux vous forcer à l’accepter. Je sais cependant qu’une grande majorité le fera. ))))))



Enfin:



3. Florence, 2006.

Je ne sais pas trop comment m’y prendre pour vous dévoiler tout ce qui m’est arrivé. Je ne sais même pas si tout ce que j’ai vécu a réellement eu lieu tellement, maintenant, je me rends compte que j’ai été manipulé, comme tout mon peuple l’a été. Près d’un million de personnes, dans cette sublime ville de Florence et ses environs ont cru pendant de nombreuses années à une manipulation, à cette gigantesque machination.

Je me présente, Giovanni della Strada, né en 518, marié depuis plusieurs années à Lucia, une belle petite brune aux yeux pétillants, que j’ai rencontré lors d’une cérémonie de nouvelle année.

Qui suis-je ? Quelqu’un de très particulier, contrairement à ce que l’on a voulu me faire croire depuis ma naissance. J’ai réussi des études de notaire. Je fais partie, faisais partie plutôt, de l’élite florentine. Je détenais la puissance, le pouvoir de faire comme il m’importait, tant que je respectais ma religion. Je croyais être l’un des hommes les plus puissants de ce monde. Certes je l’étais, dans mon monde, du monde auquel j’appartenais. Mais quel choc en arrivant parmi vous de découvrir que de simples lutins dans cette boîte lumineuse ont un pouvoir que je n’aurais jamais atteint ; jamais je n’aurais imaginé m’adresser à plusieurs centaines de milliers de personnes simultanément. Les inventions que nous avions du mal à maîtriser, vous savez les utiliser depuis des années, des décennies, voire même des siècles dans certains cas ; Notre monde duquel nous croyions qu’il était le plus avancé, possédait un retard inimaginable.

Imaginez-vous bien que nous venions de découvrir le tout à l’égout, que nous ne savions pas que la vapeur pouvait servir à autre chose qu’à faire cuire des aliments, que les moins riches ne pouvaient encore manger à leur faim chaque jour deux mois auparavant.

[bidibulle]