ensuite, tu dis que l'homme peut etre libre, faire des choix (non, je ne perd pas le fil ) sans transcender l'univers... comment?
Malgré tout, dans ton argumentation le manque de choix justement me gêne
, selon toi c'est soit un extrême soit l'autre...
On est bien d'accord donc que tu dépasses le concept de déterminisme et que tu es plus proche d'un concept de fatalité ou même de prédestination (ça se dit
?).
Il y a une preuve d'une pensée qui "auto-survis"...rien que le fait que pour tenir ces discours nous piochons dans les pensées d'auteur mort il y a bien longtemps
(c'est pour rire...je te rassure).
Il y a une règle simple et universelle qui fait que si je me jette d'une falaise je tombe et m'écrase en bas (mon dieu je remet en cause l'enseignement de Castaneda maintenant
).
Sans transcender l'univers, il est venu l'idée et le choix de voler à des hommes...résultat aujourd'hui l'aéronautique.
Bref le concept de déterminisme, je suis d'accord pour le concevoir dans un rapport de choix déjà déterminé, ou l'on va pouvoir remonter "généalogiquement" de cause en cause...
Mais quand le choix n'est pas encore déterminé, quand le choix de l'action n'est pas effectué, je crois plus à l'intention et à l'intégrité de l'homme, qu'un déterminisme omniprésent qui présenté comme vous le présentez à toute les formes d'un fatalisme, puisque vous sous entendez librement qu'un choix n'est pas établis librement.
Un concept est en principe valable, si son contraire est valable aussi.
Si le déterminisme est un système, une loi, universelle, et que nous en avons conscience, que nous pouvons intellectuellement disserter dessus.
C'est qu'il existe son contraire qui est forcement aussi valable.
Vous posez le déterminisme comme un concept qui nous emprisonne dans un référent de choix ou la liberté est aveuglée.
Ok
Je pose juste les bases du fait qu'a l'intérieur de ces choix, il y a aussi la possibilité de sortir de ces choix...c'est tout.
En connaissance de cause que la liberté est aveuglée, l'on peut du coup, essayer d'être de moins en moins aveugle.
(D'ailleurs si le déterminisme était si aveuglant que ça face à la liberté, Spinoza, n'aurait jamais pu avoir le choix d'en débattre comme il le fait, il faut un temps soit peu sortir d'un système pour pouvoir l'observer, et c'est ce qu'il fait, sinon il est aveuglé lui aussi, et tout les fondements du déterminisme voilant la liberté son aussi à prendre en compte sur son discours qui devient moins libre et déterminé...donc plus proche du "faux" que de la réalité.).
En outre, c'est la peur, qui est un de nos principaux moteurs de recherches à nous humains. Il est indéniable, que le déterminisme rassure alors que la liberté nous met chaque jour face au jugement de nos actes.
Si réellement le déterminisme est une loi essentielle et omniprésente de l'univers...un contrat social entre les hommes n'est que pure utopie.
Si je vais chez mon voisin cette après midi et que je le tue, et que ce n'est qu'un enchevêtrement de cause à cause, il n'est pas naturel de me mettre en prison.
Sauf que malgré toute les causes pouvant exister, j'ai la liberté ou non (ce que je signifie bien auparavant) de le tuer ou pas.
La liberté, fait peur. Car attaché à notre "moi".
Et il est donc bien plus inconcevable que l'homme soit libre de faire ce qu'il veut totalement, dépassant les lois "humaines" (ce que vous appelez lois de l'univers ne sont que des lois pensé par des humains concernant leur environnement, pas la réalité, que cela s'en approche ou pas est un autre problème.) et donc bien plus rassurant de penser que l'homme est engoncé dans une prison sans mur qu'est le déterminisme.
Tout les jours l'exemple est frappant que nous préférons être régis par des lois qui clôture notre liberté, plutôt que le contraire (l'anarchie non détourné par le libéralisme sacrement non libéral, une terre sans lois ou les hommes acceptent leur condition et leur liberté, sans précepte moral ou social.)
Personnellement je ne vois pas en quoi un univers régis à la fois par le hasard, par le déterminisme, par la liberté, et par un moulons d'autres concepts parfois humainement en contradiction, est justement contradictoire. Alors qu'il parait impensable pour certains qui préfèrent mathématiquement se réfugier derrière des choix « extrême » et bien précis.
Comme on est, on voit les autres...