Elizabeth George

[nouvo visionnaire]

A la fois réservé:
-aux amateurs de polars
-aux amateurs de gros pavés
-aux amateurs de polars se présentant sous la forme de gros pavés.
Les romans d'Eizabeth George, auteur américaine imprégnée de culture anglaise, présentent une caractéristiques peu communes.
- Alors que Balzac avait besoin de tartiner des pages entières en vertu du réalisme, Elizabeth George créer le réalisme de manière plus simple et detelle façon que l'on s'attend presque à ce que les personnages sortent du livre pour vivre leurs vies dans notre monde.
- Ces polars sont extrêmement denses, une ambiance sovent oppressante avec des analyses psychologiques exprimées avec des mots simples rendant la réalité de personnalités humaines. Des personnages ayant du réalisme, de la profondeur, que l'on peut voir évoluer au fil des romans, prendre ou perdre de l'importance...on s'y attache sans s'en rendre compte. Pour ma part, j'ai une préférence pour les personnages de Barbara Havers et de Winston Nkata.
- On ne peut parler d'Elizabeth George sans évoquer la complexité de ses romans: il n'est pas rare (surtout dans les plus récents) qu'il y ait cinq fils narratifs différents qui passent leurs temps à se croiser et se séparer... ça part dans tous les sens ET ON NE S'Y PERD PAS.
- De plus, elle a élaboré une stratégie pour nous maintenir en haleine du début jusqu'à la fin: elle interromps un chapitre à un moment où l'on veut le plus connaître la suite, pour retourner à un autre fil narratif (une autre facette de l'enquête) qu'elle interromps aussi à un moment clé. Ce qui fait que l'on est frustré de l'interruption du fil narratif pour tout de suite après être heureux de connaître la suite d'un autre fil narratif.
- Je termine en citant les livres de l'auteur qui m'ont le plus marqué: "La surprise de sa vie" (nouvelle), "Une patience d'ange", "Mémoire infidèle", "Sans l'ombre d'un témoin".